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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 03:19

 

Tunisie : suivre les débats de l’Assemblée Constituante à partir de 10H, jeudi 08 décembre 2011 

 

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Bachar al-Assad : "Il n'y a pas eu d'ordre demandant de tuer"

"Seul un fou" donnerait l'ordre de tuer les manifestants, 
tente de se dédouaner le président syrien dans une interview à ABCNews.

Bachar al-Assad face à la journaliste de ABCNews. (DR - ABCNews)Bachar al-Assad face à la journaliste de ABCNews. (DR - ABCNews)

 

 

Dans une interview à ABCNews qui doit être diffusée, mercredi 7 décembre, le président syrien Bachar al-Assad ose. 4.000 morts depuis le début du soulèvement en Syrie selon les Nations unis, une condamnation unanime de la communauté occidentale, de la Ligue arabe, des milliers de témoignages d'actes de tortures, d'arrestations d'enfants, mais il n'y est pour rien. Il dément avoir donné l'ordre de tuer des manifestants. "Nous ne tuons pas notre peuple... Aucun gouvernement ne tue son peuple à moins qu'il ne soit dirigé par un fou", a-t-il dit.

D'ailleurs, dit-il, la majorité des personnes tuées dans les affrontements sanglants sont des partisans de son régime dont plus 1.000 personnes appartenant aux forces de l'ordre.

 

"Je ne vous crois pas"

Face aux accusations de la journaliste qui l'interroge, il déclare : "Pour être franc avec vous, je ne vous crois pas". "Des terroristes liés à Al-Qaïda", "des extrémistes religieux", "des criminels" ont été coupables de violence mais pas ses troupes. Si quelques brebis égarées ont mal agi, elles ont été immédiatement sanctionnées, assure-t-il. "Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence", a-t-il ajouté.

La mort dans des conditions violentes du petit Hamza de 13 ans ? Il répond que son régime est victime d'une propagande acharnée remettant en cause la véracité de cette information. "J'ai rencontré son père, le père de cet enfant et il m'a dit qu'il n'avait jamais subi les tortures que l'on a vu dans les médias".

 

"Je ne peux pas me sentir coupable"

Bachar al-Assad remet en cause aussi la légitimité de l'ONU, balayant d'un revers de main les sanctions prises à l'encontre de son pays. "Cela fait plus de 30 ans que nous sommes sous le coup de sanctions. Il n'y a rien de nouveau."

Seul aveu tout relatif : "Nous n'avons jamais dit que nous étions un pays démocratique. Mais nous nous sommes engagés dans la voie des réformes, surtout depuis neuf mois. Cela prend du temps".

"Je fais le maximum pour protéger mon peuple. Je ne peux pas me sentir coupable. On peut regretter les pertes humaines. Mais on ne peut pas se sentir coupable quand on ne tue pas les individus."

Défiance ? Provocation ? Les réactions dans le monde arabe à ces déclarations risquent de susciter un peu plus de colère.

 

"Pas dignes de foi"

La Maison Blanche a réagi en déclarant que les dénégations du président Bachar al-Assad sur sa responsabilité dans la répression en Syrie n'étaient "pas dignes de foi" et contredites par les observations de la communauté internationale. "Ce n'est tout simplement pas digne de foi", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, interrogé lors d'un point de presse sur des propos de Bachar Assad niant toute responsabilité dans la mort de milliers de manifestants dans son pays.

"Le monde entier est témoin de ce qui s'est passé en Syrie. Les Etats-Unis et de nombreux autres pays du monde qui se sont accordés pour condamner les violences atroces perpétrées en Syrie par le régime Assad savent exactement ce qui se produit (dans le pays) et qui en porte la responsabilité", a ajouté Jay Carney.

source tempsreel.nouvelobs

 

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الخارجية الامريكية تقول ان الاسد اما منفصل عن الواقع او مجنون


 

 

 

وصف الناطق باسم الخارجية الامريكية مارك تونر الرئيس السوري بشار الاسد بانه اما منفصل عن الواقع او مجنون.

وجاء موقف الخارجية الامريكية ردا على مقابلة اجرتها محطة اي بي سي الامريكية مع الاسد قال فيها بانه غير مسؤول عن قتل المئات من السوريين منذ اندلاع الاحتجاجات والمظاهرات المطالبة بتنحيه عن الحكم.

 

واضاف تونر ان الولايات المتحدة ترى ان الاسد فقد شرعيته وعليه التنحي.

كما فند البيت الابيض قول الرئيس الاسد بانه غير مسؤول عن اعمال القتل حيث قال الناطق باسم البيت الابيض جاي كارني ان انكار الرئيس السوري بشار الاسد بانه لم يصدر اوامر بقتل الاف المتظاهرين "يفتقر الى المصداقية".

واضاف ان "الولايات المتحدة وعددا من الدول الاخرى في العالم التي اجمعت على ادانة العنف الفظيع في سورية الذي ارتكبه نظام الاسد، تعرف بالضبط ما الذي يحدث ومن المسؤول عنه".

وكان الاسد قد قال في مقابلة نادرة له مع محطة تلفزيون امريكية منذ اندلاع الاحتجاجات في سورية إنه لم يصدر أوامر باستخدام العنف الدموي ضد المتظاهرين ضد نظام حكمه ولا يشعر بالذنب من جراء ما حصل.

وأضاف إن الجيش وقوى الأمن تتبع الحكومة وانه وأنه عمل ما بوسعه لحماية شعبه.

وقال لباربارا والترز مراسلة القناة إن "أي عمل وحشي ارتكب كان فعلا فرديا لا مؤسساتيا، هناك فرق بين وجود سياسة قمع وبين ارتكاب بعض المسؤولين اخطاء، والفرق شاسع بين الحالتين".

وقال ان معظم الذين قتلوا في الأحداث هم من المؤيدين له ومن قوات الجيش، وشكك في التقارير التي تتحدث عن القمع الوحشي للتظاهرات وأن قوات الأمن تجري عمليات اعتقال من منزل الى منزل تشمل حتى الأطفال.

وأصر الأسد على أن "عناصر إرهابية ومتطرفة دينيا" اندست بين المتظاهرين.

بشار الأسد خلال اللقاء

الاسد قال انه لا يشعر بالذنب


واعترف الأسد أن عناصر من الجيش "ذهبوا بعيدا" في سلوكهم، ولكنه قال انهم عوقبوا بسبب ذلك.

ونقلت ايه بي سي عن الاسد قوله "نحن لا نقتل شعبنا، ليس من حكومة في العالم تقتل شعبها، الا اذا كانت تحت قيادة شخص مجنون".

وشكك الرئيس السوري بمصداقية تقارير الأمم المتحدة التي تقول ان الحكومة السورية "ارتكبت جرائم ضد الإنسانية"، ووصف عضوية سورية في المنظمة الدولية بأنها "لعبة نلعبها".

وكانت الأمم المتحدة قد قدرت عدد القتلى الذين سقطوا جراء أحداث العنف في سورية بأنه تجاوز الأربعة آلاف.

وشكك الأسد أيضا في هذه التقديرات تحدث عن مقتل 1100 جندي وشرطي سوري.

وقال الرئيس السوري إن حكومته تمضى قدما في اصلاحات ولكنه قال صراحة "لم نقل ابدا اننا بلد ديمقراطي".

 

source .bbc.

 

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L'Autre Point de Vue

Une logique de la guerre froide

 

Syrie : une logique de la guerre froide

IRIB-Damas renoue avec la politique des alliances et tente de tirer les dividendes d’une crise qui menace d’embraser militairement la région, d’Israël à l’Afghanistan, en passant par le Liban, la Syrie, l’Irak, l’Iran et les pétromonarchies du Golfe persique. Le risque de conflagration a jusqu’à présent dissuadé l’Otan, la Turquie et Israël d’intervenir militairement contre l’axe Damas-Téhéran allié au Hezbollah et au Hamas.

 

La Russie et la Chine ont pour leur part, réussi à neutraliser les démarches occidentales visant la Syrie et l’Iran au Conseil de sécurité. Le régime syrien semble loin d’être isolé.

Bien au contraire, le retrait états-unien d’Irak, perçu comme une défaite à Washington, risque de renforcer le front anti-US, dans la région. Face à cette perspective alarmante, les pays occidentaux et leurs alliés arabes espèrent renverser le régime syrien, perçu comme le « maillon faible » de cette coalition hostile. C’est ce qu’affirme le néoconservateur américain Elliott Abrams. « La fin du régime d’Assad représentera un grand gain pour les États-Unis », affirme-t-il dans la publication du Council on Foreign Relations d’octobre.

C’est dans cette optique que les pays arabes dirigés par le Qatar se lancent dans une course contre la montre en imposant des délais, des exigences et des sanctions, qu’aucune partie ne semble vouloir respecter, à commencer par la Ligue elle-même et l’opposition syrienne radicale, liée à l’Occident.

L’initiative arabe, qui prévoyait l’arrêt des violences et l’ouverture d’un dialogue entre le régime et l’opposition, est restée sans lendemain. L’armée syrienne multiplie les succès contre les enclaves rebelles, alimentées par un flot d’armes et d’argent en provenance des pays voisins. Le Conseil national syrien (CNS), par la voie de Borhane Ghalioun et ses alliés islamistes, ont rejeté le dialogue proposé par la Ligue, contrairement au pouvoir syrien. Plusieurs membres du Comité national pour le changement démocratique (CNCD, opposition de l’intérieur) ont, en revanche, accepté de dialoguer. En visite au siège de la Ligue arabe au Caire, une délégation syrienne regroupant des membres du CNCD et des opposants respectés dont Michel Kilo, Haitham Manaa et Fayez Sara a été violemment agressée par des partisans du CNS, qui appellent l’armée turque à envahir le nord de la Syrie afin de « démocratiser » le pays. C’est dans cet esprit que les partisans des Frères musulmans syriens ont agressé, le 20 novembre, une délégation d’acteurs et comédiens arabes en visite au Caire pour protester contre la suspension de la Syrie à la Ligue arabe.

Le secrétaire général des Frères musulmans syrien Riad Chakfi a appelé le 18 novembre l’armée turque à envahir le nord de la Syrie pour y établir une zone tampon, se basant sur l’identité sunnite de la Turquie, à laquelle s’identifie la confrérie.

Exorciser les illusions

L’Iran apparait comme le grand vainqueur en Irak et se prépare à combler le vide laissé par les GI’s. L’axe Damas-Téhéran, lié par des intérêts convergents avec la Russie et la Chine, fait front commun pour briser le monopole militaire et pétrolier états-unien dans le Golfe et dans la mer Caspienne, autour duquel Washington a établi des bases militaires. S’ajoute également aux yeux de la Russie, la menace turque, qui, depuis l’effondrement du bloc de l’Est en 1991, étend son influence politico-économique dans le Caucase russe, dans les États turcophones et islamiques de l’ex-Union Soviétique, en Asie centrale, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du nord, sur les traces de l’empire ottomans, comme le rappelle Erdogan.

Cette perspective inquiète également la Chine, qui fait face à un mouvement islamiste sécessionniste. Depuis le début de la crise en Syrie, Damas et Moscou sont ouvertement opposés au gouvernement islamiste de Recep Tayyep Erdogan, qui espère reproduire son modèle de gouvernement islamique pro-occidental à Damas.

Dans son édition du 18 novembre, le journal gouvernemental turc Sabah révèle des plans militaires turcs pour l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie, puis d’une zone tampon d’une profondeur de 5 km, allant jusqu’à la ville d’Alep à l’ouest, pour favoriser le déclenchement d’une guerre civile contre le pouvoir damascène.

La Syrie a immédiatement répliqué et lancé une opération militaire pour « exorciser les illusions », en établissant une zone militaire d’une profondeur de 20 km le long de la frontière turque. Damas joue également la carte kurde, susceptible de remettre en cause l’intégrité territoriale de la Turquie en cas de guerre.

À cela, s’ajoutent les déclarations des dirigeants iraniens, qui menacent d’allumer tous les fronts en cas d’attaque contre ses installations nucléaires et contre la Syrie. Téhéran et Moscou ont haussé le ton en expédiant des navires de guerre russes et iraniens aux larges des côtes syriennes, au moment où le président Assad se déclarait prêt à combattre.

Face à ce tableau tendu, les pays occidentaux et leurs alliés musulmans ne disposent d’aucun moyen pour renverser le pouvoir, à l’exception des sanctions politiques et économiques qui semblent loin de menacer la pérennité du régime.

Et même si la Ligue arabe maintien ses pressions sur le régime et transmettre le dossier syrien au Conseil de sécurité, on retournera dans la case de départ avec un double veto russo-chinois.

La situation en Syrie est devenue la ligne de fracture entre les deux camps rivaux au Liban, et quoi qu’ils en disent, tous deux attendent avec impatience l’issue du bras de fer qui se joue dans ce pays pour définir leur nouveau plan de campagne.

Selon des sources de la majorité parlementaire libanaise, la nouvelle échéance pour la Syrie est le début de l’année 2012. Le régime aura passé le cap le plus dur et les pressions internationales devraient alors baisser en intensité pour de multiples raisons. La plus importante consiste dans l’achèvement du retrait états-unien d’Irak, un départ qui ressemble de plus en plus à une défaite stratégique et qui permettra à l’Iran de se retrouver à la frontière de la Syrie via l’Irak, où la République islamique ne cesse d’augmenter son influence.

D’autres raisons sont liées à l’entrée des États-Unis dans une période préélectorale qui les empêche de prendre des décisions importantes à l’étranger. À partir du premier trimestre 2012, le monde devrait avoir d’autres priorités que la Syrie, notamment avec la crise économique grandissante dans la zone euro et dans le reste du monde.

Au cours des prochaines semaines, le régime syrien va donc subir le maximum de pressions. Mais de l’avis de nombreux observateurs, il y a très peu de risques que ce régime saute pour les raisons suivantes : le double veto russe et chinois le protège d’une résolution au Conseil de sécurité adoptant de nouvelles sanctions contre lui ou autorisant une action militaire, et l’équation établie par le secrétaire général du Hezbollah dans son dernier discours, qui annonce une guerre régionale en cas d’attaque contre la Syrie, le protège d’une action militaire de la Turquie.

source http://french.irib.i

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