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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 01:56

Homs El Ghouta en appuie à Hama et aux villes encerclées

Douma

Damas

 

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L'opposition appelle la communauté internationale à augmenter la pression sur Bachar al-Assad

 

Bachar al-Assad au Parlement syrien, le 30 mars.

Bachar al-Assad au Parlement syrien, le 30 mars. SANA / AP / SIPA

 

Le président syrien poursuit sa répression sanglante et sa proposition de dialogue a été dénoncée comme «une farce» par l'opposition...

Des représentants de l'opposition syrienne en Europe, réunis à Bruxelles, ont appelé dimanche la communauté internationale à augmenter la pression sur le président Bachar al-Assad, appelant en même temps à des enquêtes indépendantes sur la sanglante répression des manifestations.

«Il y a un besoin de davantage de pression sur le régime», ont estimé lors d'un point presse les organisateurs de la «Coalition nationale de soutien à la révolution syrienne», une conférence qui a réuni samedi et dimanche plus de 200 personnes issues de la diaspora syrienne à l'étranger.

 

«Il est très important d'imposer l'isolation diplomatique au régime syrien, et de ne pas lui permettre d'être représenté dans les instances internationales», ont-ils ajouté.

L'UE et les Etats-Unis notamment ont imposé ces dernières semaines des sanctions visant Bachar al-Assad et ses proches.

 

Pas de dialogue

 

La création par le président syrien d'un organisme chargé de lancer le «dialogue national» a été dénoncée comme «une farce».

«On ne peut pas parler actuellement de dialogue national», alors que la répression bat son plein en Syrie, ont-ils estimé.

La conférence a été organisée dans la foulée de celle qui s'est déroulée mercredi dernier à Antalya en Turquie. D'autres conférences seront organisées ailleurs à l'étranger prochainement, a expliqué à l'AFP l'un des organisateurs, le docteur Bassem Hatahet.

 

Mercredi à Antalya, un «Congrès pour un changement en Syrie» avait déjà réuni quelque 300 opposants. Dans un communiqué, les participants avaient exigé une "démission immédiate» du président syrien et appelé à des élections parlementaires et présidentielle libres en Syrie.

 

Venu à Bruxelles participer à la conférence, Badreldian Bahrou, un dentiste résidant en Arabie Saoudite et qui était déjà à Antalya, se dit «sûr que Bachar al-Assad va partir. La question est de savoir quand et à quel prix».

 

Lien : http://www.20minutes.fr/article/735915/syrie-opposition-appelle-communaute-internationale-augmenter-pression-bachar-al-assad

 

 

 

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De meurtriers affrontements en Syrie font 120 morts
Le président syrien, Bachar Al-Assad

Photo: ERIC FEFERBERG  Le président syrien, Bachar Al-Assad, en janvier 2009.

 

En Syrie, les affrontements entre les contestataires et les forces de l'ordre ne cessent de s'intensifier. Lundi, la télévision d'État a rapporté que 120 policiers et membres des forces de l'ordre sont morts à Jisr al-Choughour dans la province d'Idlib, située à 330 kilomètres au nord de Damas.

Depuis plusieurs jours, les forces de sécurité mènent des opérations militaires dans cette région, dans le cadre de la répression du mouvement de révolte contre le régime du président Bachar Al-Assad.

Parmi les victimes, 82 auraient été tuées dans une attaque lancée contre le quartier général de la Sécurité. Les autres auraient perdu la vie notamment dans une embuscade qui avait été tendue et dans l'explosion dans le bâtiment de la Poste.

Toujours selon la télévision nationale citant les autorités syriennes, ces policiers auraient été tués par des « groupes armés » non identifiés qui terrorisent la population.

Toutefois, ces informations n'ont pas pu être vérifiées de source indépendante. Les médias étrangers ne peuvent pas couvrir directement ces affrontements à cause des restrictions imposées par les autorités.

Damas a régulièrement montré du doigt des « groupes terroristes » et des « étrangers » depuis le début des manifestations contre le régime de Bachar Al-Assad, le 15 mars dernier. Le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, leur a d'ailleurs lancé une mise en garde lundi.

Dans un communiqué qu'il a lu à la télévision, il a dit que « l'État agira avec fermeté, avec force et conformément à la loi, et il ne restera pas les bras croisés face aux attaques armées qui portent atteinte à la sécurité de la patrie ».

Les forces de sécurité mènent depuis plusieurs jours des opérations militaires à Jisr al-Choughour dans le cadre de la répression du mouvement de révolte contre le président Bachar Al-Assad. Cette ville est le théâtre de violents combats violents entre forces de l'ordre et manifestants. Dimanche, 27 civils et 8 agents des forces de l'ordre avaient été tués dans cette localité et les villages voisins.

 

Des organisations dénoncent la violence

 

Lundi, six organisations des droits de l'homme de Syrie ont dénoncé « le recours excessif à la force pour disperser les rassemblements pacifiques des citoyens syriens sans armes ». Ils ont appelé le gouvernement à « arrêter la spirale de violence et d'assassinats dans les rues syriennes ».

En outre, elles ont réclamé une commission d'enquête « indépendante et transparente pour dévoiler les responsables de la violence ». Amnistie internationale juge « impératif que le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a été très silencieux sur ce sujet, vote une condamnation des massacres ». Elle exhorte même l'organisme à porter l'affaire devant la Cour pénale internationale.

Selon des organisations de défense des droits de l'homme, plus de 1100 civils ont été tués depuis le début du mouvement.

 

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Associated Press

 

Lien : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/06/06/009-combats-policiers-syrie.shtml

 

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Golan : la communauté internationale craint une escalade de la violence

 

 

Les réactions internationales se multiplient après la répression sanglante par l'armée israélienne d'une manifestation sur la plateau du Golan – zone de séparation entre Israël et la Syrie – qui a fait vingt-trois morts et plus de trois cent cinquante blessés, selon la télévision publique syrienne. Si l'ONU n'a pas confirmé ce bilan, son secrétaire général, Ban Ki-moon, a appelé, lundi, toutes les parties impliquées dans le conflit israélo-palestinien à un "maximum de retenue", exprimant sa "profonde inquiétude".

 

De son côté, Israël conteste le bilan "exagéré" de vingt-trois morts annoncé par Damas, affirmant n'avoir connaissance que de "dix tués par l'explosion de mines syriennes". Le porte-parole de l'armée a par ailleurs refusé de se prononcer sur les victimes éventuelles de tirs israéliens, soulignant que "les tirs à balles réelles visaient des gens qui avaient l'intention d'abattre la clôture ou de la franchir".

Selon le quotidien israélien Haaretz, les autorités israéliennes envisagent même de porter plainte auprès des Nations unies contre la Syrie, faisant état de "manipulations de ses propres citoyens pour provoquer de violents incidents à la frontière", selon le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien. Israël accuse le président syrien, Bachar Al Assad, de provoquer ces affrontements pour détourner l'attention internationale de la répression sanglante des manifestations qui ébranlent son régime depuis la mi-mars.

Damas a répondu en dénonçant "fermement" "l'agression israélienne flagrante", qui "dévoile la réalité du terrorisme d'Etat pratiqué par Israël", selon le ministère des affaires étrangères syrien.

  

ENBRASEMENT DE LA FRONTIÈRE

 

La communauté internationale craint un embrasement de la frontière entre la Syrie et l'Israël qui mettrait en péril le cessez-le-feu entre les deux pays. La haut-représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé Israël à une réponse "mesurée et proportionnée" et a demandé aux Syriens de s'abstenir de "provocations". Selon la chef de la diplomatie européenne, les événements de dimanche "pourraient miner le cessez-le-feu en vigueur depuis longtemps sur le Golan".

L'administration américaine a pour sa part déclaré être "profondément troublée" par ces événements, accusant Damas d'encourager ces heurts afin de faire oublier la répression en Syrie. Un porte-parole états-unien a notamment estimé qu'Israël avait, "comme toute nation souveraine, le droit de se défendre".

La France a appelé lundi les autorités syriennes à faire respecter la zone de séparation entre Israël et la Syrie et "déplore vivement" ses "violations" ainsi que "l'usage disproportionné de la force pour y répondre".

Les manifestants, qui célébraient la "Naksa" l'anniversaire de la défaite arabe de 1967, ont tenté de franchir une première barrière de barbelés avant un champ de mines dans la partie occupée du Golan. Le plateau du Golan a été conquis en juin 1967 suite à la guerre des Six Jours. Cette région du sud de la Syrie a ensuite été annexée par l'État hébreu en 1981. Condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies, cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère ce territoires comme occupés.

 

 

Lien : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/06/golan-la-communaute-internationale-craint-une-escalade-de-la-violence_1532613_3218.html

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