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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 03:13

Ali Laârayedh : « Des suspects ont été arrêtés dans l’affaire de Chokri Belaïd » (MAJ)

A l’issue de la réunion de Hamadi Jebali aujourd’hui jeudi 21 février 2013, avec des hauts cadres sécuritaires au siège du ministère de l’Intérieur, le ministre de l’Intérieur, Ali Laârayedh, a tenu à saluer « l’hommage rendu par le chef du gouvernement démissionnaire aux efforts des forces de l’ordre et des cadres du ministère de l’Intérieur ». Un geste qui dénote, selon lui, d’un « esprit démocratique » dans un gouvernement, « certes démissionnaire, mais dont les prérogatives continuent d’être valables en attendant la nomination d’un nouveau gouvernement qui devra lui succéder ».

 

Se prononçant sur les avancées dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd, Ali Laârayedh a tenu à préciser que plusieurs arrestations ont été effectuées par les forces de l’ordre, mais vu la poursuite de l’enquête, il n’est pas possible de parler de l’identité des assassins ou des parties commanditaires. Selon ses dires, les autorités judiciaires en charge de ce dossier fourniront très bientôt de plus amples informations à l’opinion publique sur les avancées de l’affaire. 

 

Au sujet de l’importante quantité d’armes saisie à Menihla, dans l’après-midi du mercredi 20 févier, M. Laârayedh a signalé que 13 personnes ont été arrêtées dans une mosquée en possession d’armes blanches, sans pour autant mentionner un lien direct entre les deux affaires. Parmi les personnes arrêtées, 6 d’entre elles sont activement recherchées par les forces de l’ordre pour des affaires de droit commun. 

 

Le ministre de l’Intérieur s’est également prononcé à propos du sujet d’un appareil parallèle au sein du ministère de l’Intérieur et a affirmé qu’il s’agit d’une information «  infondée » visant à « déstabiliser les forces de l’ordre ». 

 

Mise à jour : 

 

Intervenant sur la chaine Nessma Tv, Me Faouzi Ben M’rad, porte-parole du comité de défense de Chokri Belaïd, dément les déclarations du ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh et affirme que « aucune arrestation n’a été enregistrée dans cette affaire ».

Me Ben M’rad déclare également que lors d’une conférence de presse qui se tiendra demain, vendredi 22 février 2013, l’identité du parti politique qui se cache derrière l’assassinat de Chorki Belaïd ainsi que les personnes responsables, seront divulguées preuves à l’appui. businessnews

 


   

 

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 Deux policiers blessés dans un échange de tirs à Sidi Bouzid

 

Deux policiers ont été blessés dans un échange de tirs jeudi avec des salafistes présumés dans la ville de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne (sud-ouest), selon une source médicale.

 

Deux policiers ont été blessés dans un échange de tirs jeudi avec des salafistes présumés dans la ville de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne (sud-ouest), selon une source médicale.

Les tirs ont opposé des policiers et quatre hommes armés qui s'étaient retranchés dans une mosquée du centre de Sidi Bouzid après avoir été pourchassé par les forces de l'ordre et ont réussi à prendre la fuite, a rapporté un correspondant de l'AFP sur place.

Selon la source médicale, l'un des policiers a été touché à une épaule et l'autre à une main, mais le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, intervenant sur la télévision publique, n'a fait état que d'un seul blessé.

Des forces de police et des soldats ont encerclé dans la soirée la mosquée Rahma (Clémence), dans le centre de la ville. Mais des militants salafistes se sont interposés pendant la prière du soir, permettant à leurs camarades de s'enfuir, selon le correspondant de l'AFP.

Les quatre hommes avaient échangé dans l'après-midi des tirs avec des policiers près de Sidi Bouzid après avoir refusé de se soumettre à un contrôle. Personne n'a été blessé dans ce premier incident.

Les occupants de la voiture ont ignoré un ordre de s'arrêter à un point de contrôle policier proche de la localité de Sabbala, à 25 km au nord de Sidi Bouzid et forcé le passage avant de répliquer aux tirs des policiers.

La région de Sidi Bouzid, berceau de la révolution qui a renversé il y a plus de deux ans le régime de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, est l'une des régions d'implantation des salafistes, dont certains se déclarent ouvertement jihadistes.

Des militants de cette dernière tendance ont organisé des patrouilles de police dans la ville de Sidi Bouzid après l'assassinat de l'opposant de gauche Chokri Belaïd, le 6 février à Tunis, qui avait provoqué des violences à travers le pays. tv5

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تعرض شكري نصري رابطة حماية الثورة إلى التهديد بالقتل

 

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Hamadi Jebali jette l'éponge une seconde fois

 

Le Premier ministre sortant refuse de constituer un nouveau gouvernement. L'instance consultative du parti au pouvoir Ennahda se réunit pour proposer un nom.

http://referentiel.nouvelobs.com/file/5323365.jpg

 

"Hamadi Jebali s'est excusé de ne pouvoir accepter l'offre d'Ennahda d'être candidat du parti au poste de chef de gouvernement". La nouvelle est finalement tombée : il n'y aura pas de gouvernement Jebali II. Le Premier ministre démissionnaire n'avait pourtant pas exclu de succéder à lui-même.

Dès l'annonce de sa démission, il déclarait : "Je ne demande rien pour moi-même. Tout ce que j’exige, c’est pour notre peuple", estimant que "toute nouvelle alternative ne peut être envisagée que si elle garantit la réussite de la transition et, pour le dire clairement met le gouvernement au service du peuple, à l’abri des tiraillements, à partir d’un programme clair et d’une plateforme politique solide, sans exclusion aucune". Un gouvernement pluriel donc. La possibilité pour les ministres de travailler en toute indépendance. Mais aussi une date précise fixée pour les prochaines élections.

N'aura-t-il pas obtenu tout ce qu'il demandait pour reprendre les rennes du pouvoir avec une équipe renouvelée ?

Le pays dans le désarroi

En attendant, le pays reste dans le désarroi. "Aussi noble et courageuse soit-elle, l'initiative de Jebali... a plutôt plongé le pays dans l'inconnu", écrivait le quotidien "La Presse" jeudi matin. Sans Constitution, sans date pour les prochaines élections, le pays était depuis quelques semaines avec un gouvernement en sursis. Il est donc, depuis mardi, sans Premier ministre. Hamadi Jebali, incapable d'obtenir les soutiens nécessaires en vue de former comme il le souhaitait un gouvernement de technocrates – son parti, Ennahda, première force à l'Assemblée, ne voyant pas les choses ainsi – avait renoncé une première fois en démissionnant. Il aura renoncé une seconde fois ce jeudi.

Dans le flou institutionnel qui enveloppe le pays, la loi relative à "l'organisation provisoire des pouvoirs publics" est scrutée de toutes parts. Car rien n'est explicitement prévu en cas de démission du Premier ministre. Si l'article 19 envisage le limogeage du Premier ministre par l'Assemblée constituante, il n'évoque pas la possibilité d'une démission. On y apprend certes qu'une nouvelle désignation doit se faire dans la logique de l'article 15 : "Le président assigne au candidat du parti qui a remporté le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée de former le gouvernement".

Tractations à Ennahda

C'est là que ça coince. Ennahda cherchait toujours jeudi à trouver un successeur à Hamadi Jebali, affirmant vouloir "présenter au président de la République le nom d'un successeur avant la fin de la semaine". Dernière ligne droite ? En tout cas, une réunion du Majlis al-Choura, l'instance consultative d'Ennahda, devait débuter à 18 heures ce jeudi, selon le porte-parole du parti, Néjib Gharbi. Précisant : "Il y a quatre candidats au poste de Premier ministre : Ali Larayedh (actuel ministre de l'Intérieur), Mohamed Ben Salem (ministre de l'Agriculture), Noureddine Bhiri (ministre de la Justice) et Abdellatif Mekki (ministre de la Santé)". Les paris restent ouverts. tempsreel.nouvelobs

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Quel Premier ministre pour affronter la crise politique?

 

La Tunisie est dans l'attente d'un nouveau Premier ministre. Depuis la démission du sortant, Hamadi Jebali, le président Moncef Marzouki consulte. Les islamistes d’Ennahda, qui dominent l’Assemblée, réfléchissent au nom qu’ils pourraient proposer. D’ores et déjà, ils disent que Jebali a refusé d’être reconduit à son poste.

 Juste après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, le Premier ministre Hamadi Jebali s'était engagé à former une équipe apolitique, une équipe de « technocrates » pour gérer le pays. Mais il a dû faire face au refus de son parti. Ennahda n'a pas voulu céder l'avantage que lui confère sa place à l'Assemblée constituante (89 sièges sur les 217). Et même si des constitutionnalistes ont tenté d'expliquer que le Premier ministre pouvait, sans en référer aux députés, procéder à un remaniement, il était politiquement impossible de passer outre l'avis du parti islamiste.

Dans un premier temps, Ennahda a proposé la formation d'un gouvernement dans lequel on trouverait à la fois des techniciens et des politiques. Mais Jebali est resté sur son plan initial. Il a donc finalement démissionné mardi et les tractations sont en cours pour la formation d'un nouveau gouvernement.

Hamadi Jebali refuse sa propre reconduction

Principale question pour l’instant, le nom du nouveau Premier ministre. D'ores et déjà, Hamadi Jebali a fait savoir qu'il ne souhaitait pas être reconduit. Dans un communiqué publié jeudi après-midi, Ennahda indique que l’ex-Premier ministre s'est excusé de ne pouvoir accepter son offre d'être le candidat du parti.

Le parti islamiste salue Hamadi Jebali et l'ensemble de son gouvernement pour « les efforts qu'ils ont fournis dans l'intérieur du pays ». Il indique qu'il « est en train de procéder à des consultations en interne... et avec ses partenaires pour présenter au président de la République le nom d'un successeur au poste de Premier ministre avant la fin de la semaine ». L'instance consultative du parti au pouvoir, ce qu'on appelle le Majlis Echoura, se réunit en principe ce jeudi soir.

Selon le porte-parole d'Ennahda, maintenant que l'hypothèse d'une reconduction d'Hamadi Jebali est écartée il y a quatre candidats au poste de Premier ministre : Ali Larayedh (le ministre de l'Intérieur du gouvernement sortant), Mohamed Ben Salem, (qui occupait le portefeuille de l'Agriculture), Noureddine Bhiri (qui était à la Justice) et Abdellatif Mekki (ex-ministre de la Santé).

Impatience de la population

La population, elle, ne cache pas son impatience. L'essentiel, pour beaucoup de Tunisiens interrogés par RFI n'est pas dans les débats politiciens, mais dans les résultats que la classe politique peut obtenir. Un institut de sondage tunisien, l'institut Emrhod qui suit la popularité des institutions de la transition, a publié des enquêtes qui rendent compte de la lassitude qui s'est installée... Le niveau de satisfaction des Tunisiens vis-à-vis de la troïka qui dirige le pays est passé d'environ 60% à environ 30% au cours de l'année 2012.

Les diplômés chômeurs, qui ont été le fer de lance de la révolution en 2010-2011 voient leur situation stagner. Le taux de chômage officiel de ces diplômés chômeurs reste sensiblement le même, deux ans après la révolution, qu'au moment où Ben Ali a été renversé. Il était de 33,2% au 4e trimestre. Les Tunisiens souhaitent des résultats. Ils attendent de voir ce que la révolution va changer dans leur quotidien. D'où le soutien que beaucoup apportaient au gouvernement de techniciens. rfi.

 
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