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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:36
 
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moncef_marzoukiباردو /وات/ ­ عقب اعلان رئيس لجنة احصاء الاصوات ومراقبة عمليات التصويت بالمجلس الوطني التأسيسي محمود الماي عن نتائج عملية انتخاب أعضاء المجلس لرئيس الجمهورية التي أفرزت حصول محمد المنصف المرزوقي على 153 صوتا، عبر رئيس الجمهورية المنتخب عن حجم الثقة الغالية التي منحها إياه أعضاء المجلس والشعب التونسي معتبرا هذه المسؤولية //أقصى ما يتمناه ويحلم به انسان//. 

 

واضاف مخاطبا أعضاء المجلس التأسيسي: //سأسعى في كل لحظة من حياتي القادمة أن أكون على وعي بما كلفتموني به وبحجم المسؤولية الملقاة على عاتقي وإني على عي بحجم الثقة والمسؤولية اللتين حباني بهما الشعب التونسي//.

وتوجه المرزوقي برسالة إلى الاعضاء الذين لم يصوتوا له مفادها انه فهم معنى إحجامهم عن التصويت لترشيحه لهذا المنصب. وأضاف في هذا الصدد //أقول لكم الديمقراطية لا تكون إلا بأغلبية وبأقلية وبأغلبية وبمعارضة.. رسالتكم واضحة، الوقت سيثبت لكم إن كنا على صواب أوعلى خطأ .. وسنكون تحت المراقبة//.

وختم بالقول ان لحظة فوزه بالانتخابات بغالبية أصوات أعضاء المجلس الوطني التأسيسي //تبقى لحظة تاريخية لتونس وله شخصيا// هاتفا //تحيا تونس//.

وكان رئيس المجلس التأسيسي مصطفى بن جعفر قد اعتبر في كلمة قبل ذلك ان فوز منصف المرزوقي بالانتخابات //يعكس إرادة واضحة من المجلس التأسيسي بتكليفه بمسؤولية من الحجم الثقيل// مضيفا أنه بانتخاب المرزوقي رئيسا للجمهورية تكون تونس قد وضعت ثاني حجر أساس على درب انجاح  مسارها الديمقراطي  بعد انتخاب اعضاء المجلس التأسيسي.

واوضح بن جعفر أنه طبقا للفصل التاسع من قانون التنظيم المؤقت للسلط العمومية الذي صادق عليه المجلس التأسيسي يوم 10 ديسمبر الجاري سيؤدي رئيس الجمهورية الجديد يوم غد الثلاثاء على الساعة التاسعة صباحا اليمين الدستورية بمقر المجلس الوطني التاسيسي حيث سيتوجه بكلمة إلى الشعب التونسي قبل ان ينتظم موكب لتسلم مهامه بقصر قرطاج.

 

source: Tap
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Moncef Marzouki élu président
Moncef Marzouki, le nouveau président tunisien

Photo: AFP/FETHI BELAID

Moncef Marzouki, le nouveau président tunisien

L'Assemblée constituante tunisienne a, comme on s'y attendait, élu lundi après-midi le militant des droits de la personne et chef du Congrès pour la République (CPR), Moncef Marzouki, au poste de président de la République pour une nouvelle période transitoire non délimitée.

Seul candidat après l'invalidation de neuf autres candidatures et soutenu par une alliance tripartite majoritaire à l'assemblée, M. Marzouki était sûr d'être élu. Il a obtenu 153 voix favorables, 3 contre, 2 abstentions et 44 bulletins blancs, sur les 217 que compte la Constituante. Aussitôt après l'annonce des résultats, les élus ont entonné, debout, l'hymne national.

Selon un responsable de la commission ad hoc chargée de l'examen des candidatures, Ali Houiji, huit dossiers ont été rejetés parce qu'ils ne remplissait pas la condition de parrainage par 15 élus exigée par une disposition réglementaire, et un neuvième, parce qu'il ne répondait pas à l'âge minimum exigé (35 ans).

La troïka qui domine l'assemblée regroupe autour du mouvement islamiste Ennahdha, grand vainqueur des élections d'octobre dernier (89 sièges), le CPR (29 sièges) et Ettakatol ou Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL/21 sièges).

M. Marzouki succède à Fouad Mébazzaâ qui a occupé cette haute fonction au lendemain de la chute en janvier dernier du régime Ben Ali. L'ancien président a fui en Arabie saoudite, chassé par un soulèvement populaire après avoir dirigé le pays d'une main de fer pendant 23 ans.

C'est le quatrième président que connaît la Tunisie depuis l'indépendance, en 1956, de cet ancien protectorat français. Le « père de la nation », Habib Bourguiba, a gouverné le pays pendant 30 ans avant d'être démis par un coup d'État « médical » par son premier ministre, Zine el-Abidine Ben Ali. Après avoir supprimé la présidence à vie instaurée par son prédécesseur et limité le nombre de mandats présidentiels à trois, le général Ben Ali a amendé la Constitution pour pouvoir briguer de nouveaux mandats et écarter ses adversaires politiques.

« C'est un moment historique », s'est réjoui peu avant la séance de vote Mondher Fehri, analyste politique auprès de l'Union européenne, en saluant le « climat démocratique » dans lequel se déroulait cette élection.

Plusieurs membres de la Constituante n'ont pas caché leur « bonheur » de voir « pour la première fois un président élu démocratiquement ».

Un président aux prérogatives réduites

En revanche, une coalition regroupant des partis importants de l'opposition - notamment le Parti démocratique progressiste (PDP), le Pôle démocratique moderniste (PDM) et Afek Tounès (Perspectives de Tunisie) - a renoncé de présenter un candidat comme prévu initialement et décidé de boycotter le vote en remettant des bulletins blancs.

Les membres de la coalition protestaient ainsi contre l'absence de délimitation de la durée du mandat présidentiel et le déséquilibre entre les prérogatives du chef de l'État et celles du chef du gouvernement, au profit de ce dernier, selon eux.

« On demandait une répartition équilibrée des pouvoirs pas leur concentration aux mains d'une seule personne, mais la loi (mini-Constitution adoptée le week-end dernier) a vidé les fonctions de président de la République de véritables prérogatives », a déploré Iyad Dahmani, du PDP.

Le chef du gouvernement pressenti est le numéro 2 d'Ennahdha, Hamadi Jebali.

Chokri Yaïche, du parti Afek Tounès, a, lui, regretté que « cette fête de la démocratie soit tronquée par le déséquilibre entre les pouvoirs du président et du chef du gouvernement et par la durée indéterminée du mandat de la Constituante ».

« De quelle démocratie peut-on parler en l'absence d'équilibre entre les pouvoirs et de compétition entre plusieurs candidats? », s'est interrogé Slaheddine Zahaf (indépendant).

radio-canada.

 

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L'ancien opposant Moncef Marzouki élu président de la République

Moncef Marzouki a été élu par l'Assemblée constituante président de la République tunisienne, lundi 12 décembre.

 

Moncef Marzouki, opposant historique de Ben Ali, a été élu président de la République tunisienne, lundi 12 décembre, par l'Assemblée constituante. A 66 ans, le dirigeant du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), a été élu par 153 voix pour, 3 contre, 2 abstentions et 44 votes blancs sur un total de 202 votants, parmi les 217 membres de la constituante. Alors qu'il sera investi mardi après une prestation de serment au Palais présidentiel de Carthage, sa première mission sera de désigner le chef du gouvernement, qui devrait être l'islamisteHamadi Jebali.

>> Lire notre éclairage  : Un trio au pouvoir à Tunis, ou la revanche de trois opposants obstinés

A l'issue du vote, Moncef Marzouki a fait part de son "formidable honneur" dedevenir le président "de la première république arabe libre""La présidence pour moi est un nouveau départ, un nouveau métier, des compétences à acquérir, un grand défi", a-t-il ajouté. Il a dédié sa première pensée aux martyrs de la révolution et a remercié tous les députés: "Votre présence est primordiale. Le message par lequel vous me dîtes ‘nous t'aurons à l'oeil’ est bien reçu", a-t-il lancé en direction de l'opposition qui a voté blanc.

Fervent défenseur des droits de l'homme, Moncef Marzouki, est réputé pour son intransigeance et ses talents de tribun, mais reste critiqué pour son alliance avec les islamistes. Son élection par l'Assemblée constituante à la magistrature suprême parachève des décennies d'engagement militant pour cet homme de gauche qui se présente comme "enfant du peuple au service du peuple".

UNE ALLIANCE AVEC LES ISLAMISTES CRITIQUÉE

Moncef Marzouki est le fondateur du Congrès pour la République (CPR), un parti de gauche nationaliste créé en 2001, dont il va devoir abandonner la présidence. Salué par les uns comme "une personnalité intègre" au "parcours irréprochable", il est critiqué par d'autres qui le considèrent comme "le pion d'Ennahda" ou qui ne lui pardonnent pas de s'être déclaré candidat à la présidence de la République trois jours seulement après la fuite de Ben Ali, le 14 janvier. Si son positionnement de gauche n'a jamais varié, il s'est en effet rapproché d'Ennahda, notamment sur la question de l'identité arabo-musulmane, qu'il a brandie haut et fort pendant la campagne pour les élections.

Quelques mois avant le scrutin, il fustigeait "la vieille gauche laïcarde et francophone, totalement déconnectée des vrais problèmes de la société tunisienne". Et, au lendemain des élections, il réfutait les critiques de ceux qui l'accusent d'avoir "pactisé avec le diable" pour obtenir un fauteuil présidentiel : "Il ne faut pas prendre Ennahda pour les talibans de la Tunisie, c'est quand même une fraction modérée de l'islamisme", déclarait-il. Tout en soulignant qu'il y avait "des lignes rouges" sur lesquelles il ne transigerait pas : "Les libertés publiques, les droits de l'homme, les droits de la femme, de l'enfant."

Docteur en médecine de l'université de Strasbourg en 1973, il a été professeur de médecine à l'université de Sousse (Sud-Est) de 1981 à 2000. Très engagé en faveur des droits de l'homme, il entre en 1980 à la Ligue tunisienne des droits de l'homme, dont il deviendra président neuf ans plus tard, avant d'en être exclu en 1994, lorsque les partisans de Ben Ali reprennent le contrôle de l'organisation.

source lemonde.fr

 

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commentaires

L
Tchao Pantin !<br /> <br /> <br /> Ça y est... il y est<br /> Je vais vous lire<br /> Ce qui vient de tomber sous ma plume :<br /> "Lorsqu'un jour le peuple veut vivre<br /> Force est pour le destin, de répondre<br /> Force est pour les ténèbres de se dissiper<br /> Force est pour les chaînes de se briser"<br /> <br /> http://www.lejournaldepersonne.com/2011/08/tchao-pantin/
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  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
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