Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 06:24
Paris : place de la Bastille

 

Paris : Saint-Germain-des-Prés

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 05:41

 

Les similitudes entre les programmes d’Ennahdha et de Ben Ali

 

 

L’analyse du document proposé comme programme par le mouvement Ennahdha peut se condenser dans l’examen du point 101 de cette série de mesures, qui promet la création de 590.000 postes d’emplois durant le quinquennat 2012-2016. 
Ce point rappelle étrangement la promesse faite par l’ancien président Ben Ali, annonçant 300.000 emplois, en deux ans, pour absorber le chômage des diplômés. Tout le monde avait alors dit que c’était de l’utopie. 

C’est étrange et cela saute aux yeux. Quand on lit de près le programme électoral d’Ennahdha et celui présenté il y a quelques jours aux ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G8, on trouve plusieurs similitudes. Des coïncidences troublantes entre le programme du parti islamiste et le programme économique et social (le plan Jasmin, cliquer ici pour le télécharger) élaboré par les équipes de Béji Caïed Essebsi présenté à Marseille. Et quand on pousse la lecture, les similitudes sautent davantage aux yeux avec le programme de Ben Ali. Qu’a donc proposé de plus Ennahdha pour qu’on puisse le croire ?
A vrai dire, la réponse à cette question ne saurait ignorer le contenu du restant des 365 mesures, ne serait-ce que pour comprendre comment l’absorption du chômage va se concrétiser. A ce titre, le point 102 donne déjà un premier indicateur en affirmant que l’Etat va faire un effort supplémentaire en renforçant l’encadrement dans l’administration publique pour essayer d’absorber une partie des chômeurs diplômés.
Les points de 103 à 113 exposent d’autres propositions pour absorber le chômage. Ils parlent d’investissements dans les secteurs des sciences et de technologie (103), d’accompagnement des projets (104), de formation professionnelle pour une meilleure insertion sur le marché du travail (105), de recherche de nouveaux marchés de travail à l’étranger (106), de grands projets (107), de financement de petits projets (108), d’associations de développement (109), de prise en charge par l’Etat des charges de la couverture sociale pendant cinq ans (111), de réduction dans les transports publics et de gratuité des soins (112), ainsi que d’un meilleur encadrement social dans les établissements scolaires (113). Mais, c’est du déjà vu ! Il n’y a aucune mesure qui n’a pas été déjà proposé par l’ancien régime 

Or, ce n’est pas un jeu d’enfants que de ramener le taux de chômage de 14,5 % à 8,5 %. Il ne s’agit nullement de cumuler toutes les mesures possibles pour encourager l’emploi. ‘Il s’agit de concevoir un nouveau modèle de développement qui exploite autrement le potentiel humain de la Tunisie’, comme l’a expliqué le professeur Mohamed Haddar, président de l’Association des économistes tunisiens. ‘La place de la Tunisie doit changer dans la division internationale du travail’, a-t-il notamment dit.
En plus, et que les experts d’Ennahdha nous excusent, mais leurs propos renvoient directement à ceux de Mohamed Ghannouchi, ex-Premier ministre, lorsqu’il avait présenté le 6 juillet 2010 devant le parlement le projet du 12ème plan. Ghannouchi espérait ‘réaliser et maintenir sur les 5 prochaines années un taux de croissance de l’ordre de 5% et de faire passer le PIB par habitant à 8371,5 dinars en 2014 tout en créant 415.000 emplois sur la période afin de réduire le taux de chômage à 11,6%’.

Quant à Ennahdha, elle se propose de ‘réaliser et maintenir sur les 5 prochaines années un taux de croissance de l’ordre de 7% et de faire passer le PIB par habitant à 10.000 dinars en 2016 tout en créant 580.000 emplois sur la période afin de réduire le taux de chômage à 8,5 %’.
Si l’on va dans les détails, on retrouve facilement les centaines de mesures contenues dans le « défunt programme présidentiel 2009-2014 », que ce soit les mesures touchant au développement régional (115 à 127), le développement de l’agriculture et de la pêche (128 à 149), ainsi que pour tous les autres secteurs (industrie, énergie, tourisme, santé, etc.).

Par ailleurs, le ‘copier/coller’ ne se limite pas à la question de l’emploi, ni à la conception de mise à niveau, il touche également la question du financement de l’économie. Le préambule du programme d’Ennahdha annonce, tout comme le projet du 12ème plan de développement du gouvernement Ghannouchi, de renforcer le recours à l’épargne nationale. Mais, après avoir reproduit la même analyse, l’analyse d’Ennahdha limite la contribution de cette épargne dans l’économie à 67 % alors qu’elle est de 73,4 % pour le projet du 12ème plan.

 

 

Lire la suite ici : http://www.businessnews.com.tn/Les-similitudes-entre-les-programmes-

________________________________

 

La laïcité en Tunisie ? Inch'Allah

LE PLUS. D'un côté, un documentaire prônant la laïcité. De l'autre, un parti islamiste au centre du débat politique tunisien. Le combat entre les deux, et l'analyse qu'en fait Séverine Labat, chercheur au CNRS, rappelle que l'obscurantisme religieux n'est jamais loin et que le "Printemps arabe" a peut-être même permis le retour d'un islam politique.

Séverine Labat

> Par Séverine Labat Politologue, chercheur au CNRS

Edité par Daphnée Leportois   Auteur parrainé par Aude Baron

"Ce n’est pas moi le mécréant, mais la faim qui est mécréante,

Ce n’est pas moi le mécréant, mais la maladie qui est mécréante,

Ce n’est pas moi le mécréant, mais la pauvreté qui est mécréante,

Et l'humiliation est mécréante." ("Ana mosh kafir", Ziyad Rahbani)

  

"Est-il en notre temps rien de plus odieux

De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?

J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier

Qui est heureux comme un pape et con comme un panier

Mon voisin du dessus, un certain Blaise Pascal

M'a gentiment donné ce conseil amical : 'Mettez-vous à genoux, priez et implorez

Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez.'" ("Le mécréant", Georges Brassens)

 

Il n’existe pas, à proprement parler, de terme, dans la langue arabe, pour désigner la laïcité. Tout au plus peut-on la signaler sous le vocable de ‘ilmaniyya, dérivation du mot ‘ilm, la science, ou sous celui de ‘almaniyya, issue du mot ‘alm, renvoyant au monde séculier.

 

Pour son nouveau film, qui sort en salles le 21 septembre, Laïcité, Inch'Allah[1], la cinéaste franco-tunisienne, Nadia El Fani, a opté pour la’ikyya, traduction littérale de la laïcité telle que nous la concevons en France.

 

Nadia El Fani, aux 27e rencontres cinéma de Gindou, août 2011 (Stéphanie Paschal / SIPA)

Nadia El Fani, aux 27e rencontres cinéma de Gindou, août 2011 (Stéphanie Paschal / SIPA)

 

Ayant débuté le tournage de son documentaire à Tunis trois mois avant la chute de Ben Ali, Nadia El Fani a poursuivi sa quête d’une Tunisie où pourraient cœxister liberté de croyance et liberté de non-croyance, aux lendemains de ce que d’aucuns qualifient de "Printemps arabe".

 

Farouche partisane d’une Constitution laïque, où l’article premier de l’actuelle Loi Fondamentale, qui pose que "la Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république", serait abrogé, la cinéaste a, depuis lors, fait l’objet d’attaques haineuses. En témoignent les nombreuses pages Facebook lui promettant les flammes de l’enfer.

 

L’une des pages s’intitule avec grâce "Qu’il y ait des milliers de crachats sur elle !" et sa photo, déformée, la figure en diable, en singe, en porc, en cadavre, ou le crâne explosé.

 

Lors d’une interview accordée à la chaîne tunisienne Hannibal TV, cette dernière fera défiler un bandeau indiquant courageusement que le programme "se désolidarise des propos tenus contre l’islam par Nadia El Fani"…

 

Lors de la projection du film, alors intitulé Ni Allah, ni maître[2], à la salle Africart, en plein centre de Tunis le 26 juin 2011, des islamistes se sont rassemblés devant les lieux, proclamant que "la Tunisie est un État islamique ou le peuple veut criminaliser la laïcité", avant de briser les portes en verre de la salle et de pénétrer à l'intérieur.

 

En proie à ces attaques, en butte à un cancer qui ne lui fait pourtant pas renoncer à faire avancer ses convictions, Nadia El Fani s’interroge : "Comment dire, exprimer, le désarroi des athées, agnostiques ou autres 'irréligieux', qui sont si impuissants face à l’oppression religieuse ?"

 

Nadia El Fani, au 64e Festival de Cannes, le 17 mai 2011 (FRED DUFOUR / AFP)

Nadia El Fani, au 64e Festival de Cannes, le 17 mai 2011 (FRED DUFOUR / AFP)

 

Et c’est là que le film de Nadia El Fani résonne avec les débats qui agitent la Tunisie post-Ben Ali. En effet, dans cette Tunisie où nombre de démocrates, face à la montée de l’islamisme, se raccrochent à l’héritage bourguibien laïcisant, singulièrement en matière de liberté de la femme, comment défendre la liberté de conscience sans laquelle la Tunisie libérée de son dictateur ne saurait être pleinement démocratique ?

 

En imposant à la société tunisienne un débat tournant autour des valeurs dont il estime qu’elles doivent être les siennes, le parti islamiste En-Nahdha a remporté une première victoire en se plaçant au centre du débat politique et en imposant aux partis démocrates de devoir se positionner par rapport à lui.

 

Certains estiment qu’il leur faut composer avec ce qui apparaît, pour l’heure, comme la première force politique du pays. D’autres jugent que l’on ne peut transiger avec une mouvance qui considère la démocratie comme impie et ne l’envisage que comme un moyen pour parvenir au pouvoir, à défaut d’être une fin.

 

Ce débat retentit curieusement avec celui qui, dans les années 1990, avait mis aux prises, en Algérie, les tenants d’une intégration du FIS au jeu politique et les partisans de son exclusion, au motif que l’islamisme est ontologiquement incompatible avec les principes démocratiques, avec le respect des libertés individuelles, et, plus encore, avec la conception de l’individualisme moderne. On connaît la suite…

 

Rached Ghannouchi, le leader d’En-Nahdha, n’a-t-il pas, à l’occasion d’une interview accordée le 2 août 2011 à la première chaîne de télévision égyptienne lors de l’émission "Sabah el kheir ya Masr", que l’objectif ultime des musulmans était "l’instauration du Califat", qui, s’il n’était nullement atteignable à court terme, n’en demeurait pas moins une ambition ?

 

Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste Ennahdha, le 27 juin 2011 (Hassene Dridi/AP/SIPA)

Rached Ghannouchi, leader d'En-Nahdha, le 27 juin 2011 (Hassene Dridi/AP/SIPA)

 

N’en déplaise aux "prophètes" ayant annoncé "la mort de l’islam politique", les pays occidentaux semblent, d’ores et déjà, avoir pris la mesure de l’influence de l’islam politique aux lendemains du "Printemps arabe" (selon l’expression consacrée). Ainsi, notre ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a-t-il déclaré, lors d’une conférence à l’Institut du monde arabe de Paris, le 16 avril 2011, qu’il espérait "réconcilier l’islamisme avec la laïcité"…

 

Comment, dès lors, les démocrates tunisiens pourront-ils contrer efficacement le parti islamiste En-Nahdha, lequel pourra brandir cette déclaration hasardeuse à l’envi ?

 

Quant à supprimer l’article premier de la Constitution, comme y invite Nadia El Fani, voilà ce que répond Rached Ghanouchi : "La Tunisie, à travers l’article 1 de sa Constitution, est un État islamique et non pas un État laïc. Toutes les élites tunisiennes sont d’accord pour conserver cet article. Pourquoi demander plus ?" 

 

Rached Ghanouchi a tout dit : il sait que toucher à cet article consisterait, pour les démocrates, à provoquer un casus belli avec, non seulement les islamistes, mais aussi avec les nationalistes arabes qui ont refait surface à la faveur de la chute de Ben Ali. Mais ne serait-ce pas à l’honneur de la Tunisie, que de supprimer cet article, qui, de Djeddah à Casablanca, pipe les dés d’une éventuelle démocratisation ?

 

À rebours des tenants du "choc des civilisations", à rebours du discours angélique concernant le "Printemps arabe", il se peut que la fin des despotes arabes ouvre une phase d’instabilité caractérisée par un "choc des valeurs" au sein même des sociétés arabes et, par là, au sein de la société tunisienne.

 

Laïcité Inch'Allah est un cri, lancé par Nadia El Fani. Pour l’heure, nombreux sont ceux qui le chuchotent dans leur for intérieur. C’est à nous, des deux côtés de la Méditerranée, notre bien commun, de lui offrir un porte-voix afin que les sociétés arabes échappent à la malédiction d’un obscurantisme mortifère auquel nous ne pouvons demeurer indifférents.

 

source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/191941;la-laicite-en-tunisie-inch-allah.html

 

 

_____________________________________

 

 

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 05:07
Des agents syriens au Liban pour liquider les opposants

 

Les opposants syriens n’ont pas la vie facile au Liban. Loin de là. Parallèlement à la lutte qu’ils mènent au quotidien contre le régime de Bachar el-Assad à partir de Beyrouth, c’est une autre bataille qu’ils tentent de remporter dans leur pays d’accueil provisoire, celle de leur sécurité personnelle.

On les savait menacés, mais jusqu’à présent, personne n’avait réussi à apporter les preuves concrètes de ces menaces. Aujourd’hui, Omar Edelbé, qui vit dans la clandestinité depuis près de deux mois et demi, est prêt à raconter son histoire dans les détails, documents à l’appui.
Il relate ainsi les intimidations, les menaces de mort et les pressions exercées sur lui et ses compatriotes venus se réfugier au Liban sans pour autant renoncer à leur combat à distance, pour « soutenir ceux qui tombent tous les jours sur le champ de bataille » dans le bras de fer qu’ils mènent avec les forces de l’ordre syriennes.
Membre du bureau politique des comités de coordination, et l’un des représentants des jeunes révolutionnaires en Syrie, Omar vit, depuis sa venue à Beyrouth en juin dernier, dans la clandestinité. Jour après jour, il change de domicile et ne se déplace que pour des raisons majeures. « Je me suis presque imposé un régime d’assignation à résidence », dit-il dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour. Après avoir envoyé sa femme et son enfant unique en Égypte pour les protéger, il a choisi de venir au Liban pour poursuivre son combat.
Quelques jours après le départ forcé aux États-Unis de son camarade de révolution, Rami Nakhlé (Alias Malaf Aumran), un cyberdissident très connu des journalistes pour son activisme à partir du Liban, Omar déclare qu’il a désormais de quoi dénoncer ceux qui viennent poursuivre les cyberdissidents jusque dans Beyrouth. Il compte d’ailleurs tenir une conférence de presse prochainement, pour dévoiler les manœuvres orchestrées contre les activistes.
« Les services de renseignements du régime syrien n’ont pas tardé à me repérer. Ils ont envoyé un “médiateur” pour m’approcher en vue de me kidnapper et de m’assassiner », dit-il.
Omar n’a pu connaître ces faits que parce que « l’agent » envoyé au Liban pour exécuter la mission a fini par tout révéler.
« Cette personne avait été démarchée par les services de renseignements syriens qui ont fait pression sur elle pour venir nous retrouver au Liban », confie Omar. La mission de « l’agent » consistait à se rapprocher de lui notamment par le biais d’un ami commun, à gagner sa confiance, avant de passer à l’acte et l’éliminer, raconte le cyberdissident. Ayant promis aux services de renseignements de s’acquitter de sa mission, « l’agent » a pris contact avec Omar par le biais de son ami et lui a tout raconté, devant la caméra. « Depuis, il a quitté le Liban vers une destination inconnue, pour se protéger. »
Mais les menaces ne se limitent pas à cette histoire. Régulièrement, Omar, et avant lui Rami recevaient des menaces de mort qui leur parvenaient « de certains individus appartenant à des formations politiques qui sont idéologiquement proches de la Syrie », dit-il, en refusant de nommer ces partis. « Tout ce que je peux dire, c’est que ce ne sont pas les autorités libanaises qui nous poursuivent, mais des partisans proches de la Syrie », ajoute-t-il, démentant qu’il s’agisse du Hezbollah.
Omar, qui a insisté à donner son vrai nom, est très médiatisé. Son combat, il le mène ouvertement, jusque sur les plateaux des chaînes de télévision qu’il visite régulièrement pour intervenir « dans les talk-shows ou les émissions politiques ». « Certes, dit-il, je crains toujours les mauvaises surprises à ma sortie du studio. Mais je prends les précautions qu’il faut, en m’entourant notamment d’amis, jusqu’à ce que j’arrive chez moi. » Contrairement à d’autres opposants qui prennent le soin de garder un profil bas au Liban, lui préfère militer à visage découvert.
« Il y a tous les jours des dizaines de victimes qui meurent. Lorsque mon heure sonnera, il y en aura d’autres qui viendront prendre la relève », dit-il sur un ton ferme. « Une chose est sûre, ajoute l’activiste qui tient à lancer un dernier message, il faut savoir que les jeunes révolutionnaires syriens sont déterminés à aller jusqu’au bout, jusqu’à la chute du régime, jusqu’à l’instauration d’un État démocratique. » 
__________________________________
Soutien de la Russie et de la Chine à la Syrie
Un rempart contre un scénario à la libyenne

La Russie, la Chine et l’Iran ont réaffirmé, selon des termes propres à la diplomatie de chacun des pays, leur soutien au régime de Bachar Al-Assad, alors que l’Europe et tout particulièrement la France fait un forcing pour durcir les sanctions contre Damas et que les États-Unis appellent clairement Al-Assad à céder le pouvoir. 

La Russie renvoie dos à dos pouvoir et opposition, accusant cette dernière de compter des terroristes en son sein. La Syrie a toujours été un partenaire commercial important et un allié stratégique dans la région et Moscou rejette toute idée de condamnation par le Conseil de sécurité de l’ONU. “Nous ne partageons pas le point de vue des États-Unis et de l’Union européenne à l’égard du président Bachar Al-Assad”, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, qui a exhorté l’opposition à “prendre ses distances avec les extrémistes”. On peut penser que Moscou, grâce à ses relations privilégiées avec la Syrie est mieux au fait des rapports de force à l’intérieur du pays et connaît mieux certaines subtilités liées à l’édifice confessionnel et communautaire.

La Russie est d’autant plus à l’aise dans cette position qu’elle est confortée par la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, le Liban et l’Iran. Sans compter que la Ligue arabe s’est prononcée contre toute intervention étrangère, malgré l’attitude de certains de ses membres tels l’Arabie Saoudite et le Qatar. Certes, Européens et Américains font feu de tout bois, appuyés par quelques monarchies arabes, pour faire plier Al-Assad et son régime. On peut évoquer à ce propos la menace d’inculpation de Damas pour “crime contre l’humanité” à laquelle se sont ajoutées de nouvelles mesures de rétorsion économiques.

Mais il faut dire que malgré l’embargo sur le pétrole syrien décidé par les 27 de l’Europe mais qui ne pourra être effectif qu’en novembre, à la demande de l’Italie, ce genre de mesures ne se sont jamais avérées efficaces contre les régimes incriminés mais sanctionnent surtout les populations. Cela a valu notamment en Irak et en Yougoslavie où il a fallu faire parler les armes pour démanteler les régimes. De plus, l’essentiel des exportations syriennes va vers ses voisins iranien (30%) et libanais (12%). Même un embargo sur les armes serait de nul effet, celles-ci pouvant aisément parvenir de Russie via le territoire iranien.

L’Iran constitue un soutien solide et précieux au régime d’Al-Assad, dominé par la minorité alaouite, d’essence chiite. Pour Téhéran, le régime syrien est une pièce maîtresse pour son leadership dans la région, y compris pour la facilitation de ses relations avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien qui sont comme des poissons dans l’eau à Damas. C’est d’ailleurs là qu’il faut chercher les motivations de l’Arabie Saoudite lors de son intervention au Bahreïn pour mater la révolution car, dans ce pays, le pouvoir est détenu par une minorité sunnite au détriment d’une majorité chiite.

En un mot comme en dix, les moyens de pression dont disposent les Etats-Unis et l’Europe peuvent, certes, gêner Damas, mais en aucun cas ils ne peuvent mener à sa chute. Pour cela il faudrait une opération militaire d’envergure, mais ni l’envie ni les moyens légaux pour ce faire ne sont réunis. En effet, Pékin et Moscou, tous deux passablement remontés contre l’Occident après l’intervention de l’OTAN en Libye grâce à leur abstention lors du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, ne voudraient en aucun cas que l’expérience se répète avec la Syrie. C’est dire qu’un scénario à la libyenne est définitivement écarté, surtout lorsqu’on sait que la chute de Kadhafi n’aurait jamais été possible sans l’intervention étrangère.

 

Par M. A. Boumendil

source : ttp://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=162866

 

_____________________________________________

Des étudiants et des élèves refusent de débuter l'année scolaire …

 

 


Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 04:11

 

Inquiète de la flambée de violence, l'ONU appelle à la retenue

Des manifestants à Sana'a, au Yémen, en avril 2011.


Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a fait part lundi de sa préoccupation concernant la montée de la violence au Yémen et a appelé toutes les parties prenantes à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter les actions provocatrices.

 

Ban Ki-moon « condamne fermement l'usage excessif de la force par les forces de l'ordre du gouvernement contre des manifestants non armés dans la capitale Sana'a qui a fait de nombreux tués et blessés », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

 

Le Secrétaire général a appelé les autorités yéménites à protéger les civils et à respecter leurs obligations telles que définies dans la loi internationale en vigueur. Il a exhorté tous les acteurs politiques à s'engager à travailler étroitement avec le Conseiller spécial de l'ONU, Jamal Benomar.

 

M. Benomar se trouve est actuellement à Sana'a pour poursuivre sa mission de bons offices, en collaboration avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et d'autres partenaires internationaux, afin de faciliter une résolution pacifique à l'impasse politique actuelle.

 

Selon la presse, 27 personnes ont été tuées lundi au Yémen par les forces de sécurité qui ont ouvert le feu à Sana'a sur des manifestants réclamant le départ du Président yéménite Ali Abdallah Saleh.

 

Suite à la visite d'une délégation du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans les villes yéménites de Sana'a, Aden et Taëz entre le 28 juin et le 6 juillet pour évaluer la situation des droits de l'homme dans le pays, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a organisé lundi un dialogue interactif autour du rapport de cette délégation.

 

« Les recommandations de la mission d'évaluation au gouvernement yéménite sont de cesser les attaques contre les civils en accord avec les obligations fixées par la législation internationale, de libérer sans condition tous ceux qui ont été arrêtés et incarcérés pour avoir participé à des manifestations pacifiques et de mener une enquête indépendante sur les accusations de violations des droits de l'homme, » a expliqué la Haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme, Kyung-wha Kang.

 

Lors du dialogue interactif, certains intervenants ont noté que le gouvernement yéménite avait coopéré avec la mission du HCDH et qu'il considérait sérieusement les recommandations formulés dans le rapport. D'autres se sont dits inquiets concernant les informations sur des exécutions extra-judicaires et l'utilisation de la torture et ont rappelé que la lutte contre le terrorisme doit être menée uniquement dans le cadre du respect des droits de l'homme et ne doit en aucun cas servir de prétexte pour disperser les foules.

 

Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=26341&Cr=Y%C3%A9men&Cr1=

 

 

___________________________________

 

 

Amnesty réclame la fin "immédiate" de la répression

 

 

Amnesty international (AI) a appelé lundi à la fin "immédiate" de la répression menée par les autorités yéménites contre des manifestations pacifiques au Yémen, où les forces de sécurité ont tué une cinquantaine de personnes en deux jours.

"Les abus commis par les forces yéménites sont totalement inacceptables et doivent cesser. Et ceux qui sont responsables d'atteintes aux droits de l'Homme doivent répondre de leurs actes", annonce l'organisation de défense des droits de l'Homme dans un communiqué.
Notant que les protestataires réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh "sont de plus en plus déçus de l'impasse politique" dans le pays, le directeur adjoint d'AI pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord, Philip Luther, met en garde contre "le risque croissant d'une guerre civile". "Les autorités yéménites doivent cesser l'utilisation excessive de la force avant que la spirale de violence ne soit hors de contrôle", ajoute-t-il.

La répression des protestataires qui réclament le départ président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans et accusé de corruption et de népotisme, a fait plus de 200 tués et plus d'un millier de blessés depuis février selon Amnesty.
L'organisation propose la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante et impartiale sur les violences au Yémen et "la suspension immédiate des livraisons d'armes et de munitions qui pourraient être utilisées d'une manière excessive" contre les protestataires.

"La communauté internationale ne peut pas continuer à mettre ses préoccupations de sécurité et la peur d'el-Qaëda avant les considérations des droits de l'Homme", estime M. Luther, en allusion à l'aide apportée au régime de M. Saleh dans sa lutte contre le réseau terroriste très actif dans le sud et l'est du Yémen.

Lundi, 20 personnes, dont 3 soldats dissidents et deux enfants, ont été tuées à Sanaa et deux à Taëz (sud-ouest), ce qui porte le bilan des violences à 48 morts depuis dimanche. 

 

Source : http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/722990/Yemen

 

____________________________

 

 


 

 

__________________

 

____________________________

 

Les derniers instants du journaliste yéménite Hassen Oithaf tué lundi à Sanaa  (voir vidéo ci-dessous)

 

 
 

فيديو- اللحظات الاخيره لمصور قناة الحرة وهو في المستشفى ومحاولات الأطباء إنقاذ حياته

فيديو- اللحظات الاخيره لمصور قناة الحرة وهو في المستشفى ومحاولات الأطباء إنقاذ حياته

 

________________________________________

 

 

 

ارتفاع عدد الشهداء إلى 57 شهيد وأمريكا تصدر بيان عن أسفها لقتل المتظاهرين السلميين

ارتفاع عدد الشهداء إلى 57 شهيد وأمريكا تصدر بيان عن أسفها لقتل المتظاهرين السلميين

  

 ارتفع عدد القتلى برصاص القوات الموالية للرئيس علي عبد الله صالح حتى الآن في صنعاء إلى ثمانيه وعشرين شهيد , بينهم أحد المصورين التلفزيونين,وأيضا رضيع عمرة عشرة أشهر  وأكثر من 300 جريح,وفي تعز ثلاثة شهداء ومئات الجرحى    ليرتفع عدد القتلى خلال يومين إلى 57 شهيد، بجانب مئات الجرحى، ومن المتوقع أن يرتفع عدد القتلى جراء إصابة العديد منهم إصابات خطيرة وحالتهم الصحية حرجة  .وذلك وفقا للمصادر الطبية  .
وأفاد مراسل الجزيرة بأن انفجارات وقعت في معسكر الفرقة الأولى مدرعة في صنعاء, وهي الفرقة الموالية للثورة, وذلك بعد تحليق للطيران فوقها

وأصدرت السفارة الأمريكية في صنعاء بياناً قالت فيه إن الولايات المتحدة تأسف لسقوط قتلى وجرحى بين المدنيين في احتجاجات الأحد  .

وأضافت في بيانها: "في هذا الوضع المتوتر، فإننا ندعو جميع الأطراف لضبط النفس، وندعو على وجه الخصوص الأطراف إلى الامتناع عن أي يعمل استفزاز تجاه مزيد من العنف  ."

وتأمل الولايات المتحدة بأن يجري انتقال سلمي للسلطة في اليمن، بحسب البيان  .

من جهته، قال نائب مدير منظمة العفو الدولية "أمنستي" في الشرق الأوسط وشمال أفريقيا، فيليب لوثر، في بيان صدر الاثنين، إن اليمن باتت على "حد السكين.. أولئك الذين كانوا يحتجون سلمياً من أجل التغيير يشعرون بإحباط كبير جراء وصول العملية السياسية إلى طريق مسدود.. وفي الأثناء، فإن اندلاع العنف يشير إلى تنامي خطر نشوب حرب أهلية  ."

وأضاف البيان: "إن على السلطات اليمنية أن تتوقف عن الاستخدام المفرط للقوة قبل أن يخرج العنف عن دائرة السيطرة  ."

 

 

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 08:17
VIDÉO : Le silence et la peur reviennent dans les rues de Tripoli


Reportage en anglais, traduit par Le Grand Soir

Un mois après que Tripoli soit tombé aux mains des forces rebelles, les leaders de France et d’Angleterre se sont rendus dans la ville pour manifester leur soutien au régime que leurs avions ont contribué à porter au pouvoir ; pendant ce temps-là, les supporters de Kadhafi restent méfiants et inquiets.
 
La veille de la visite du président français Nicolas Sarkozy et du premier ministre anglais, David Cameron, le chef du Conseil National de Transition, Mustafa Abdul Jalil, a réclamé davantage d’armes pour combattre les poches de résistance des loyalistes du Colonel Kadhafi et les chasser des endroits qu’ils détiennent encore.

 


Le gouvernement rebelle pense que le dictateur déchu se cache dans le sud de la Libye et se prépare à contre attaquer.

Cependant, les nouvelles autorités renforcent leur contrôle du pays. Certains s’en réjouissent mais beaucoup d’autres montrent moins d’optimisme. Dans certaines parties de Tripoli on dirait que la campagne triomphante des rebelles n’a jamais eu lieu ou s’est produite ailleurs, dans une version parallèle de la capitale libyenne.

"On ferait n’importe quoi pour Mouammar, et seulement pour Mouammar ! On donnerait même notre vie !" clame une vendeur ambulant en cachant son visage à la caméra de RT.

Dans la Tripoli d’aujourd’hui il est devenu courant que les gens aient peur de dire ce qu’ils pensent aux journalistes comme l’ont constaté les journalistes de RT. Voici comment s’est déroulé un de nos rencontres :

"Tout le monde aime Kadhafi ici !

- Nous sommes de la télévision -pouvez-vous dire cela à la caméra ?

- Non, non !

- Pourquoi ?

- C’est dangereux..."

Et c’est la même histoire avec tous ceux qui soutiennent le leader libyen évincé.

"Kadhafi est cent pour cent bon !"
"Nous ne voulons pas de cette révolution, nous ne voulons pas des rebelles."
"Nous voulons qu’ils partent."
"Pouvez-vous dire cela à la caméra ? Nous sommes de la télévision."
"Non, non, merci, s’ils me voient à la télé, ils vont me mettre une balle dans la tête..."
"Qui, Qui ?"
"Qui ? Les criminels ! Vous ne les connaissez pas ? Vous les appelez les rebelles !"
"Eh les gars, vous vous souvenez d’Ehab, le type noir, il a été arrêté deux jours après qu’il ait parlé à la télévision... ne faites surtout pas ça !"

Ceux qui se considèrent comme des rebelles fêtent à nouveau leur victoire dans le square des Martyrs dans le bas de la ville. Cette fois ils accueillent le nouveau gouvernement de la Libye dans la capitale.

Le chef du CNT, Mustafa Abdul Jalil, a parlé devant de grandes foules, et les Libyens ont bien compris qui commande désormais.

Mais pendant que le leader du CNT parlait, la plus grande partie de la population libyenne a préféré rester enfermée dans leurs magasins ou leurs maisons.

Ceux qui ne soutiennent pas Mustafa Abdul Jalil et qu’on a pu voir brandir des drapeaux verts en soutien à Kadhafi il y a juste quelques semaines, répugnent maintenant à quitter la cour de leurs maisons.

"Ils ont peur que s’ils sortent on ne les tue tout de suite car beaucoup de gens ont des armes et des fusils" a dit un homme à RT en se cachant de la caméra.

Maintenant que Kadhafi est parti, les nouvelles autorités se sont installées ici dans la capitale, Tripoli. Les gens psalmodient que la Libye est désormais un pays libre, mais il semble qu’il y ait une chose dont ils n’aient pas été délivrés : la peur.

Nous avons finalement trouvé un jeune homme Ahmed, assez courageux pour parler à notre équipe. Voilà ce qu’il a dit :

"Tripoli est maintenant sous contrôle du Conseil National de Transition et nous n’avons pas l’impression d’avoir la liberté de parler et d’exprimer nos opinions. Si nous disons quelque chose en faveur de Kadhafi ils peuvent nous tuer ou nous arrêter. Evidemment que beaucoup d’entre nous ont peur."

Le jeune homme de 19 ans dit que beaucoup de ses amis ont été arrêtés récemment pour avoir critiqué le nouveau régime. Ironiquement, nous avons cette conversation à juste un kilomètre de l’ancienne prison top secrète connue sous le nom d’Abu Sleem. où Kadhafi enfermait les prisonniers politiques.

"Les rebelles, ils ne représentent qu’eux-mêmes - et pas le peuple libyen. La révolution a commencé avec des tueries pour intimider par la terreur. Leurs mains sont couvertes de sang." ajoute Ahmed.

Amnistie Internationale a récemment accusé à la fois le régime de Kadhafi et celui qui lui succède d’avoir commis des crimes de guerre et torturé des soldats, des prisonniers et des civils.

Ici dans la capitale libyenne, les gens ont peur qu’il n’y en ait d’autres.




Pour consulter l’original : http://rt.com/news/tripoli-rebels-people-fear-607/

Traduction : Dominique Muselet pour Le Grand Soir.

 

source : http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26637
Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 07:45

 

 

 

 

____________________________________________________

Dimanche vers 16h

LA REPRESSION CONTINUE CONTRE LES INDIGNÉS À PARIS

À l'heure  qu'il est (16 h), des Indignés sont piégés dans le métro gare de Lyon par la police. Faut-il croire qu'ils sont donc terriblement dangereux aux yeux du pouvoir ! Hier, on leur a fait finalement évacué la Bastille, alors qu'ils avaient l'agrément de la mairie et ils se sont réfugiés dans un gymnase.

 

C'est bon signe !Ils mettent le doigt sur ce qui fâche !

 

Nous leur souhaitons de garder leur belle détermination et beaucoup de courage ! SVP, relayez nos informations. IL FAUT QUE CA SE SACHE !

 

Pour Cent Paroles

Christiane

http://blogs.mediapart.fr/edition/cent-paroles-d-aix-journal-local-alternatif/article/180911/la-repression-continue-contr

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 06:44
Arabe

 
Anglais

 

_________________________

 

Plusieurs dizaines de morts dans des manifestations anti-Saleh à Sanaa


 

Des forces fidèles au président Saleh "tiraient à l'arme automatique et aux obus contre des secteurs autour de la maison de cheikh Sadok al-Ahmar", dans le quartier Al-Hassaba, a précisé la même source. ( © AFP photo AFP)

SANAA (AFP) - Vingt-six manifestants hostiles au président Ali Abdallah Saleh ont été tués et des centaines blessés dimanche par les forces de sécurité yéménites, tandis que d'intenses bombardements ont touché le quartier de Sanaa où réside un influent chef tribal rallié à la contestation.

"Vingt-six manifestants ont été tués ce soir", a déclaré à l'AFP Tarek Nooman, médecin dans un hôpital de campagne installé sur la place du Changement, épicentre de la contestation du régime.

Un précédent bilan, obtenu auprès des médecins, faisait état de 20 tués, dont "quatre à l'hôpital des sciences et de la technologie et les 16 autres dans un hôpital de campagne".

Mohammed al-Abani, le chef d'un hôpital de campagne à Sanaa a pour sa part annoncé que 500 personnes avaient été blessées par ces tirs.

Les forces de sécurité et des civils armés ont ouvert le feu pour disperser des dizaines de milliers de manifestants, partis de la place du Changement où des protestataires campent depuis février pour réclamer le départ de M. Saleh, pour défiler dans les rues avoisinantes, selon des témoins.

Ces forces ont tiré à balles réelles et à l'arme automatique et fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène contre les manifestants qui, après avoir passé trois barrages des forces gouvernementales, sont arrivés en milieu de soirée sur la rue al-Zoubeir, en plein centre de Sanaa.

La foule des manifestations, cible des tirs de la police et des partisans armés du régime, répliquaient par des jets de pierre, selon des témoins.

Les protestataires ont commencé à installer des tentes sur la rue al-Zoubeir, située à quelque 3 km de la place du Changement, pour y passer la nuit, selon des témoins et des participants.

Des soldats du général dissident Ali Mohsen al-Ahmar, rallié à la contestation depuis mars, se sont déployés dans le secteur pour assurer la protection de ce nouveau sit-in, a-t-on ajouté.

Selon des sources médicales, 25 personnes blessées par des éclats d'obus étaient dans un état critique.

Le Conseil national de la révolution a dénoncé "un massacre" et appelé dans un communiqué l'Onu et la communauté internationale à intervenir "pour mettre un terme aux crimes perpétrés par la bande de ce qui reste du régime".

Pour sa part, le comité d'organisation de la révolution des jeunes protestataires a réaffirmé que le mouvement de contestation restera "pacifique" et invité les Yéménites à sortir et à observer de sit-in "jour et nuit" jusqu'à la chute du régime.

Dans un communiqué, le comité a appelé à l'aide médicale et exhorté les militaires fidèles au régime à la désobéissance.

Le ministère yéménite de l'Intérieur a accusé les protestataires d'avoir blessé quatre membres des forces de sécurité, lancé des cocktails molotov sur des générateurs d'électricité à Sanaa et brûlé deux véhicules des forces de l'ordre, dans des déclarations citées par la télévision d'Etat.

D'importantes manifestations ont également eu lieu à Taëz, Ibb et Dhammar, trois villes au sud de Sanaa, ainsi qu'à Saada (nord) pour protester contre les violences.

Par ailleurs, des bombardements intenses ont touché plus tôt dimanche un quartier du nord de Sanaa où se trouve la résidence de l'influent chef tribal Sadok al-Ahmar qui a rallié la contestation du régime, a annoncé une source tribale.

Au pouvoir depuis 1978, le président Saleh fait face depuis janvier à un mouvement de contestation qui a fait plusieurs centaines de morts.

En convalescence à Ryad où il a été hospitalisé le 4 juin au lendemain d'une attaque contre son palais à Sanaa, M. Saleh a chargé en début de semaine son vice-président de négocier avec l'opposition un transfert du pouvoir.

 

source : http://www.liberation.fr/depeches/01012360581-yemen-15-morts-dans-des-manifestations-anti-saleh-a-sanaa

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 06:24


B BC News- Libya’s interim government forces say they have made progress in their attack on Sirte, a stronghold of forces loyal to Col Muammar Gaddafi.

However, the advance has been slow and there is fierce resistance from loyalist forces.

There are also reports of heavy fighting in another Gaddafi stronghold, the town of Bani Walid.

Col Gaddafi has been in hiding since opposition forces captured the capital Tripoli in August.

His remaining forces are holding out in Sirte, Bani Walid and several other towns while forces of the new interim leadership, the National Transitional Council (NTC), try to assert full control over the country.

A spokesman for the military council in the city of Misrata, on the coast between Sirte and Tripoli, said some fighters had advanced to within 7km (4.3 miles) of the centre of Sirte.

Misrata was the scene of a long siege as Col Gaddafi’s forces tried to stamp out the uprising against him there. There is a strong contingent of fighters from Misrata among the anti-Gaddafi forces attacking Sirte.

The spokesman said another eight fighters were killed on Saturday, bringing the total to almost 30, with many more injured, reports the BBC’s Richard Galpin in Misrata.

There are reports of heavy street fighting, as the anti-Gaddafi forces are met with fierce machine gun, rocket and mortar fire.

The BBC’s Alastair Leithead, with the anti-Gaddafi forces near Sirte, describes a process of slow advances as defensive positions are bombarded, worn down and then taken.

Our correspondent says the anti-Gaddafi forces are still some distance from the town’s eastern gates, although they appear to be closer on the western and southern approaches.

The front lines around Sirte are moving forward. Tanks had to be jump-started to keep up with the pace of the assault on Col Gaddafi’s birthplace.

After a week dug into their positions on the eastern coast road, pro-Gaddafi troops have again been pushed back by a heavy barrage of rockets, artillery shells and Nato bombs.

To the south, the civilians who became soldiers are still firing from their pick-up trucks and in the west too, loosely surrounding the city and moving forward every day.

But Sirte is being fiercely defended by well-armed professional soldiers, under siege but showing no sign of giving up.

NTC spokesman Ahmed Bani said its forces had taken control of the airport and a major air base, although one fighter told Agence France-Presse there were still clashes near the airport.

The fighter, Abdul Rauf al-Mansuri, said: “We don’t even have 5% of Sirte because we just go in and out.”

A teacher fleeing Sirte, Nouri Abu Bakr, told Associated Press conditions there were worsening, with no electricity or medicine and food supplies nearly exhausted.

“Gaddafi gave all the people weapons, but those fighting are the Gaddafi brigade of loyalists,” he said.

There are unconfirmed reports that anti-Gaddafi troops have now taken full control of Harawa, 80km east of Sirte, after negotiating a surrender deal.

There were conflicting claims over a Nato bombing in the city. The Misrata military council spokesman told the BBC a Nato aircraft hit a building in the city on Friday, killing a large number of Col Gaddafi’s fighters.

Col Gaddafi’s spokesman, Moussa Ibrahim, told Reuters news agency that the strike had killed more than 300 civilians.

Neither claim could be verified and Nato said similar reports from Col Gaddafi’s side in the past had often been “unfounded or inconclusive”.

At Bani Walid, an oasis town about 250km west of Sirte, anti-Gaddafi forces were reported to be renewing their attack late on Saturday after earlier advances had been repelled.

“Gaddafi forces attacked the checkpoint so our troops went in. There is a lot of fighting inside the city right now,” Reuters quoted regional NTC official Abdullah Kenshil as saying.

source : http://www.libyafeb17.com/2011/09/rebels-claim-advances-in-sirte-battle/

 

____________________________________________

 

«Les troupes loyales ont remporté des victoires»

 

Moussa Ibrahim, porte-parole du dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi, a affirmé dimanche que les troupes loyales avaient remporté ces derniers jours plusieurs victoires contre les forces des nouvelles autorités libyennes, dans une déclaration à la télévision Arraï.

« Nous avons remporté plusieurs victoires qualitatives contre les collaborateurs de l'OTAN et nous sommes parvenus à les repousser en dehors de Bani Walid et de Syrte », a-t-il déclaré par téléphone à cette chaîne de télévision basée en Syrie, faisant référence aux combattants du Conseil  national de transition (CNT).

« En dépit des frappes meurtrières de l'Otan, nos forces résistent et nos combattants poursuivent le combat car nous sommes engagés dans une bataille pour la dignité et contre les forces du mal », a-t-il poursuivi.

« Nous allons reconquérir Tripoli, nous allons revenir dans toutes les localités et villes occupées par les mercenaires de l'Otan. Nous vous promettons que nous allons enterrer le projet colonialiste qui visait le peuple arabe », a également affirmé le porte-parole à la chaîne qui diffuse régulièrement des messages du dirigeant déchu.

« Nos moujahidines ont capturé des mercenaires français, britanniques et un Qatari », a-t-il ajouté, sans préciser dans quelle localité.

 

source : http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/139234-libye-les-troupes-loyales-ont-remporte-des-victoires.html

____________________________

 

L'annonce d'un nouveau gouvernement reportée sine die


 

"Le principal problème c'est qu'il y a des enfants et des civils à l'intérieur et que nous ne voulons pas utiliser de roquettes Grad ou d'artillerie lourde", a expliqué à l'AFP Walid al-Fetouri, commandant d'une brigade de combattants. ( © AFP photo AFP)

(AFP) - Les nouveaux dirigeants libyens n'ont pas réussi à se mettre d'accord dimanche sur la composition du gouvernement de transition, dont l'annonce a été reportée sine die, tandis que leurs forces tentaient de surmonter la résistance des pro-Kadhafi dans leurs bastions.

L'annonce prévue dimanche du nouveau gouvernement "a été reportée sine die pour parachever les consultations", a déclaré en fin d'après-midi le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, lors d'une conférence de presse à Benghazi (est).

"Il y a accord sur l'attribution de nombreux portefeuilles. D'autres font encore l'objet de discussions mais nous espérons en finir le plus tôt possible", a-t-il ajouté. "Je crois que l'essentiel des questions a été débattu aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Ce gouvernement sera chargé de gérer la transition en attendant des élections et la rédaction d'une nouvelle Constitution. Il sera aidé dans sa tâche par l'ONU, dont le Conseil de sécurité a annoncé la levée partielle du gel des avoirs libyens et l'envoi d'une mission de trois mois en Libye.

Selon un responsable du CNT, une réunion a lieu entre le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, le chef de l'exécutif, M. Jibril, et les autres membres de l'exécutif. M. Jibril devrait rester à son poste et le gouvernement devrait compter 34 ministres, dont probablement deux femmes.

Mais ce même responsable avait fait état dimanche dans la journée de "divergences" sur la composition du gouvernement.

Reconnu par l'ONU comme représentant du peuple libyen, le CNT a annoncé le 2 septembre qu'il comptait diriger le pays jusqu'à l'élection dans huit mois d'une Assemblée constituante, avant des élections générales un an plus tard.

Le délai de huit mois ne devrait cependant débuter que lorsque les nouvelles autorités, qui disent contrôler actuellement 90% du territoire libyen, auront déclaré la "libération" totale du pays.

Or, les combattants fidèles à Mouammar Kadhafi, ancien dirigeant en fuite depuis près d'un mois, opposent depuis trois jours une résistance farouche dans leurs bastions de Syrte (360 km à l'est de Tripoli) et de Bani Walid (170 km au sud-est de la capitale).

Moussa Ibrahim, porte-parole de Mouammar Kadhafi, a affirmé que les troupes loyales à ce dernier avaient remporté ces derniers jours plusieurs victoires.

"Nous avons remporté plusieurs victoires qualitatives contre les collaborateurs de l'Otan et nous sommes parvenus à les repousser en dehors de Bani Walid et de Syrte", a-t-il déclaré.

A Syrte, où une quarantaine de combattants pro-CNT ont été tués depuis le début de l'offensive jeudi, les combats se sont poursuivis dimanche de manière moins intense que les jours précédents, les pro-CNT cherchant surtout à sécuriser les artères principales dans l'espoir que les civils puissent partir.

"Le principal problème c'est qu'il y a des enfants et des civils à l'intérieur et que nous ne voulons pas utiliser de roquettes Grad ou d'artillerie lourde", a expliqué à l'AFP Walid al-Fetouri, commandant d'une brigade de combattants.

Selon un journaliste de l'AFP, des explosions et des tirs à l'artillerie lourde résonnaient dimanche le long de la côte, mais sur la route plus au sud menant à un rond-point très disputé samedi, tout était calme.

Les combattants se disaient certains que Mouatassim Kadhafi, l'un des fils du dirigeant déchu, médecin et militaire de carrière, se trouvait dans les faubourgs sud de Syrte. Mais le sort des fils de Mouammar Kadhafi, dont trois sont réfugiés en Algérie ou au Niger et deux seraient morts, a déjà donné lieu à de nombreuses rumeurs.

Un journaliste indépendant français, Olivier Sarbil, photographe et vidéaste basé à Bangkok, blessé samedi par des éclats d'obus, se trouvait dimanche dans un état "stable" après une opération qui s'est bien déroulée, selon son père.

Sur le front est de Syrte, les pro-CNT ont annoncé avoir progressé dimanche d'une vingtaine de kilomètres et se trouver désormais à une quarantaine de kilomètres de la ville. "Nous avons beaucoup plus avancé qu'hier. Ils nous attaquent à la roquette mais nous répliquons et nous gagnons du terrain", a déclaré à l'AFP Moustafa ben Dardaf, un commandant pro-CNT sur le terrain.

Un journaliste de l'AFP a vu sur ce front au moins 12 chars des forces du CNT ainsi que des pick-up surmontés de batteries anti-aériennes transportant des centaines de combattants. Samedi, un haut commandant du front ouest avait annoncé qu'au moins 6.000 combattants participaient à la bataille pour Syrte.

Mais sur place, l'un de ces combattants s'était montré désabusé: "Nous ne tenons même pas 5% de Syrte parce que nous ne faisons que pénétrer puis ressortir".

A Bani Walid, les combats se sont poursuivis dimanche au lendemain d'une contre-attaque des pro-Kadhafi dans cette vaste oasis au relief accidenté.

"Les combats se sont poursuivis depuis samedi jusqu'aux premières heures de dimanche puis ont recommencé cet après-midi", ont déclaré des combattants du nouveau régime postés à 6 km de la ville, précisant qu'un moins sept combattants pro-CNT avaient été tués ces deux derniers jours à Bani Walid.

"Nous nous sommes repliés en raison de l'intensité des bombardements des forces loyales contre nos positions", a dit un combattant pro-CNT à l'AFP.

L'Otan a touché 11 cibles samedi dans la région de Syrte et 11 dans l'oasis de Jofra, à environ 300 km au sud de Misrata et toujours sous contrôle des pro-Kadhafi, selon son rapport quotidien.

A Tripoli, des dizaines de personnes ont célébré dimanche le retour de deux pilotes de l'armée qui avaient refusé en février de participer à la répression et choisi au contraire de déserter, avec leurs avions de chasse, à Malte.

 

source :http://www.liberation.fr/depeches/01012360531-libye-les-nouvelles-autorites-doivent-annoncer-un-gouvernement-de-transition

 

______________________________________________

 

Échecs des discussions sur la formation d'un gouvernement libyen


Le premier ministre du Conseil national de transition libyen, Mahmoud Djibril

Photo: AFP/Abdullah Doma

Le premier ministre du Conseil national de transition libyen, Mahmoud Djibril

Les nouveaux dirigeants de la Libye n'ont pas réussi à s'entendre dimanche sur la formation d'un gouvernement de transition et ont reporté cette décision à plus tard afin de poursuivre les négociations.

Le premier ministre du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Djibril, a annoncé qu'un certain nombre de portefeuilles avaient été attribués, mais que d'autres devaient encore fait l'objet de discussions.

Selon des sources proches des discussions, on indique que le cas personnel de M. Djibril pose problème, rapporte l'agence Reuters.

« Le CNT a réduit le nombre de ministères de 36 dans la proposition initiale à 24 environ, mais aucun nom n'a été confirmé », a pour sa part indiqué un porte-parole du CNT, Jalal el-Gallal.

Le CNT, qui est reconnu par l'ONU et par une grande quantité de pays comme représentant du peuple libyen, a indiqué le 2 septembre qu'il comptait diriger le pays jusqu'à l'élection dans huit mois d'une assemblée constituante, avant des élections générales un an plus tard.

Mais ce délai de huit mois ne doit débuter qu'à la proclamation de la libération du pays.

Cette libération n'est pas définie avec précision, mais tout porte à croire qu'elle est liée à la capture de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi et à la fin des combats dans les bastions qui lui restent fidèles, Bani Walid et Syrte.

Le gouvernement de transition doit gérer le pays d'ici là et rédiger une nouvelle constitution. Il sera épaulé par l'ONU qui a annoncé la levée du gel des avoirs libyens et l'envoi d'une mission de trois mois en Libye.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 05:32
Des opposants s'unissent à Damas pour lutter jusqu'à la chute du régime

 

Des opposants syriens ont appelé dimanche à Damas à la poursuite des protestations populaires afin de renverser le "régime tyrannique" du président Bachar al-Assad, au lendemain d'une réunion dans la capitale syrienne.

"Il faut mettre fin au régime tyrannique sécuritaire. Il faut renverser la tyrannie et (les agents de) sécurité. Nous accueillons tous ceux qui n'ont pas de sang sur les mains", a déclaré Hassan Abdel Azim, l'un des responsables de la réunion, lors d'une conférence de presse dimanche à Damas.

M. Abdel Azim est le coordinateur général du "Comité national pour le changement démocratique" (CNCD), qui regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes ainsi que des personnalités indépendantes comme l'écrivain Michel Kilo et l'économiste Aref Dalila.

Ce comité s'est réuni samedi à Halboune, près de Damas, en présence de militants des Comités locaux de coordination, qui chapeautent les manifestations sur le terrain. Les participants ont élu leur conseil central composé de 80 membres, dont 25% de "jeunes révolutionnaires".

"Pour renverser le régime de sécurité tyrannique et corrompu et pour obtenir un changement démocratique, la révolution du peuple syrien doit continuer", a indiqué un communiqué lu par un dirigeant du CNCD, Abdel Aziz Khayer.

Le communiqué souligne aussi la nécessité d'"une lutte pacifique", en dénonçant "l'option militaro-sécuritaire choisie par le pouvoir pour réprimer les manifestants pacifiques".

"Il faut aussi mettre fin à la solution militaire, autoriser les manifestations, faire rentrer l'armée dans les casernes, juger les responsables du massacre des manifestants, libérer tous les détenus politiques et entamer une réconciliation entre l'armée et le peuple", insiste le texte.

Les opposants réunis à cette occasion ont également rejeté une nouvelle fois tout intervention militaire étrangère en Syrie.

Samir Aïta, rédacteur en chef du Monde diplomatique en langue arabe et représentant en Europe du CNCD a annoncé une nouvelle réunion de l'opposition le 23 septembre à Berlin.

L'opposition syrienne essaie actuellement de s'organiser face au régime. Des opposants en Syrie prévoient d'annoncer la formation d'une coalition qui comprendra le CNCD, les partis libéraux de la "Déclaration de Damas", la Confrérie des Frères musulmans ainsi que des islamistes indépendants.

Plusieurs coalitions ou conseils ont aussi vu le jour à l'étranger, sous la houlette d'opposants exilés.

Des partis d'opposition ont ainsi lancé à Paris la Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes (CFLD), qui prône l'instauration d'un Etat laïc en Syrie et rassemble des chrétiens, des musulmans sunnites kurdes ou arabes, tous laïcs, venus de Washington, de Berlin, du Qatar ou de Norvège.

Deux autres instances ont récemment vu le jour en Turquie.

Un "Conseil national" a été créé fin août à Istanbul. Selon les laïcs, il est composé en majorité d'islamistes. Et un "Conseil national de transition syrien", né fin août à Ankara, est dirigé par Burhan Ghalioun, l'une des personnalités les plus en vue de l'opposition syrienne en exil.

La Syrie est secouée depuis le 15 mars par un mouvement de contestation sans précédent, violemment réprimé par les autorités. Selon l'ONU, 2.600 personnes ont été tuées dans la répression. 

 

Source http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/722813/Des_

______________________________________

 

«Confiance russe»  dans les efforts de réforme du régime El Assad 

 

____________________________


Syrie: pour les réformes en l'absence de pressions extérieures

Les réformes en Syrie doivent être réalisées "en absence totale d'ingérence et de pressions extérieures", a déclaré le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Ilias Oumakhanov, arrivé samedi soir à Damas en tête d'une délégation de sénateurs russes.

Au terme de son entretien avec la conseillère duprésident syrien Bashar al-Assad, Bouthaina Chaaban, le sénateur russe a indiqué que le but de visite était  de "prendre connaissance de l'ensemble d'opinions politiques en Syrie et de porter la vérité sur ce qui se passe dans ce pays à un auditoire large au maximum tant en Russie qu'à l'étranger".

A son tour, la conseillère  Bouthaina Shaaban a déclaré que la visite des sénateurs russes était un témoignage de ce que "la Russie n'est pas indifférente au sort du peuple syrien". Elle a hautement apprécié la position de Moscou qui, selon elle, "se prononce pour la défense des droits de l'Homme tant en Syrie que dans l'ensemble de la région".

La Russie entend "de ne pas permettre la destruction  des pays de la région sous quelque prétexte que l'Occident essaie de le faire", a souligné la conseillère politique du président syrien.

Dimanche, les sénateurs russes s'entretiendront avec le président Bashar al-Assad, ainsi qu'avec le président de l'Assemblée populaire syrienne (parlement), Mahmoud Abrash. Dans l'après-midi, la délégation russe doit se rendre à Deraa au sud de la Syrie, où, il y a six mois, ont débuté des manifestations antigouvernementales.

 

source : http://fr.ria.ru/world/20110918/191110293.html


__________________________

 

Sur le terrain : les manifs se poursuivent et la répression aussi 


 

 

Homs : chants contre Bachar... 

 

Hama : « la mort plutôt que le mépris »


 

 

Deraa : « Nous n'avons pas peur de la mort »... «le peuple exige la mort du Président», «Le peuple exige une protection internationale»


 

Damas...


Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 04:49

 

L'ex-ministre de la Justice incarcéré

 

Le ministre de la Justice tunisien Béchir Tekkari en 2007.

Photo: AFP/Fethi Belaid

Le ministre tunisien de la Justice Béchir Tekkari en 2007.

 

 

 

L'ancien ministre tunisien de la Justice Béchir Tekkari a été de nouveau incarcéré pour incitation à un faux témoignage, en vertu d'un mandat de dépôt délivré jeudi soir par un juge d'instruction, a rapporté vendredi l'agence officielle TAP.

L'ex-ministre a été écroué à la suite d'une plainte déposée par une personne impliquée dans l'affaire d'un yacht volé en France en 2006.

Selon la TAP, le plaignant dit avoir été « obligé [par l'ancien ministre] à donner un faux témoignage pour écarter tout soupçon sur Imed Trabelsi », le neveu de Leila Trabelsi, l'épouse de l'ancien président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali.

Considéré comme étant l'instigateur du vol du yacht appartenant à Bruno Roger, un dirigeant de la banque Lazard, Imed Trabelsi, réputé pour ses malversations, avait été blanchi par la justice tunisienne en janvier 2010 après un simulacre de procès, selon des opposants à l'ancien régime.

Les autorités tunisiennes avaient refusé de l'extrader pour comparaître devant la justice française.

Retrouvé sous un faux nom par Interpol dans le port de Sidi Bousaïd, près de Tunis, le yacht avait été rendu à son propriétaire.

M. Tekkari a été arrêté en juillet dernier dans une autre affaire de « malversations », puis remis en liberté, ce qui a provoqué les protestations de plusieurs milieux judiciaires et de la société civile.

 

Source http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/09/09/006-tunisie-bechir-tekkari-ex-ministre-justice-incarceration.shtml

 

______________________________________________

 

Ben Ali s'efface des manuels scolaires

 


 

Zine El Abidine Ben Ali TunisieZine El Abidine Ben Ali Tunisie © ABACA

Les manuels scolaires tunisiens ont été expurgés des passages laudateurs consacrés au président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a annoncé le ministère de l'Education alors que près de deux millions d'élèves reprennent le chemin de l'école jeudi. Auparavant, ces manuels débordaient de photos du président déchu et de son épouse Leila Trabelsi, et les élèves de 3e devaient étudier des extraits de discours de Ben Ali. Désormais, "tous les passages sur l'ex-président ont été enlevés", notamment dans les livres d'histoire et d'éducation civique", souligne Mohamed Sfar, porte-parole du ministère. "Nous avons supprimé tout ce qui relève de la farce politique de l'ancien régime", a déclaré pour sa part le directeur d'édition du Centre National pédagogique, Belgacem Lassoued, au quotidien La Presse. Pour la première rentrée post-révolution, 370 titres (dont 4 nouveaux et 28 modifiés) ont été publiés en 12 millions d'exemplaires, a indiqué le ministre de l'Education Taieb Baccouche lors d'une conférence de presse lundi.

 

 

Source : http://lci.tf1.fr/filnews/monde/tunisie-ben-ali-s-efface-des-manuels-scolaires-6704709.html

 

__________________________________________

 

 

 

Suppression de la «farce politique»

 

Suppression de la «farce politique»

 

L’année scolaire s’annonce déjà allégée pour les élèves inscrits dans les établissements de l’enseignement de base et ceux de l’enseignement secondaire. Ces derniers peuvent se réjouir de la suppression de 24 titres du programme de l’éducation civique, dont 11 alourdissaient inutilement le contenu pédagogique des manuels destinés aux élèves inscrits en Tunisie et 13 encombraient, des années durant, le programme des manuels destinés aux élèves tunisiens résidant à l’étranger.
 

 

Ces vingt-quatre titres ont été, en effet, inclus pendant de nombreuses années dans le programme de l’éducation civique, et ce, à tous les niveaux sans exception. Leur finalité ne consistait point en l’initiation des jeunes générations à la vie politique et, encore moins, aux valeurs sûres de la citoyenneté et du patriotisme. Ces titres versaient dans une optique toute différente et de loin moins bénéfique.
 

 

Tout comme la prolifération débordante et incontrôlable des messages vantant le parti alors au pouvoir et sacralisant en quelque sorte le président déchu et son épouse atteignait la population des adultes, créant ainsi une atmosphère propice à l’idolâtrie d’un couple présidentiel dont le peuple soupçonnait l’honnêteté, la catégorie des jeunes au sein de la société tunisienne avait, elle aussi, droit à sa part du mensonge. Des  leçons, placées sous le signe de l’éducation civique, préparaient déjà les enfants inscrits à l’école et les ados à entrer dans le moule de la sphère idéologique du RCD. Le rassemblement constitutionnel démocratique était alors enseigné comme s’il s’agissait d’une notion-clé de la vie politique et civile, le repère même de la société tunisienne.
 

 

Aussi, les divers programmes du président déchu, dont l’achèvement laissait à désirer, ses photos narcissiques et ceux de son épouse, les associations qui servaient leurs images beaucoup plus que les causes sociales qu’elles étaient censées défendre; tous ces messages redondants étaient introduits dans le programme d’éducation.


Ainsi, les élèves inscrits en cinquième année avaient à contempler les photographies du président déchu et de son épouse comme si ces portraits manquaient dans le paysage urbain, dans les médias et jusque dans les administrations, boutiques, échoppes et même bicoques. Ils étaient appelés à réviser des cours portant sur le «fonds-trompe-l’œil de solidarité 26-26», sur le «changement du 7-novembre» et sur l’événement important qui consiste à baptiser une avenue «avenue 7 novembre». Les élèves de 8e année de l’enseignement de base devaient étudier des extraits des discours de Ben Ali et se faire une idée sur le tissu associatif au service du pouvoir, notamment l’association «Besma», l’Organisation tunisienne des mères, etc. Les titres relatifs à l’épouse du président déchu et à canal 7, jadis, maintenus sous l’emprise d’une oppression extravagante, figuraient dans les manuels de la 9e année. 

 
Cette année, et après une révolution qui a donné un bon coup de balai au mauve, couleur fétiche de l’ancien régime, le ministère de l’Education a supprimé tout ce qui renvoie à l’ère des mensonges et de la corruption. «Nous avons supprimé tout ce qui relève de la “farce politique” de l’ancien régime, ne gardant ainsi que les vraies notions-clés de la vie civile. Certes, nous n’avons pas eu le temps suffisant pour introduire un thème alternatif qui honore la révolution. Toutefois, cela sera certainement rattrapé l’année prochaine», indique M. Belgacem Lassoued, directeur d’édition au Centre national pédagogique.

 

 

source : http://www.lapresse.tn/09092011/36499/suppression-de-la-farce-politique.html

 

 

______________________________________

 

.`

Clan Ben Ali : 11 millions dans une banque à Genève 


Belhassen Trabelsi est le frère de Leila Trabelsi, épouse de Zine el-Abidine Ben Ali. [Fethi Belaid - AFP]
Belhassen Trabelsi est le frère de Leila Trabelsi, épouse de Zine el-Abidine Ben Ali. [Fethi Belaid - AFP]
Le beau-frère du président tunisien déchu détient plus de 11 millions de francs à la HSBC Private Bank de Genève. Cet homme notoirement corrompu a pu placer cette fortune en Suisse en dépit des lois et règlements en vigueur dans le pays, révèle dimanche la TSR.  

 

Source : http://www.tsr.ch/info/suisse/3403069-clan-ben-ali-11-millions-dans-une-banque-a-geneve.html

 


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : thala solidaire.over-blog.com
  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
  • Contact

Recherche

Vidéos

Catégories