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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 20:08

Cette présence militaire n'empêche pas les manifestations : Hama l'après midi du 21 -08


 
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:37
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Seif El Islam
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:07
Des «insurgés» anti-Kadhafi  vers Tripoli ...
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De nombreux quartiers de Tripoli seraint aux mains des «insurgés»
En Français
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 18:27
Les opposants syriens en conclave : le «Conseil national» se réunit à Istanbul

Des opposants syriens devaient se retrouver hier, pour deux jours de réunion, à Istanbul afin d’inaugurer le «Conseil national» syrien formé en juin et visant à coordonner la lutte contre le régime de Damas, a-t-on appris auprès des organisateurs.

De nombreux activistes étaient attendus pour cette première session du Conseil, qui aura lieu dans un hôtel de la rive européenne d’Istanbul, ont indiqué des organisateurs. Les participants, de l’intérieur et de l’extérieur de la Syrie, devraient mettre en place des comités de travail et établir une feuille de route visant à faire chuter le régime du président Bachar Al Assad, de plus en plus isolé sur le plan international et soumis à des sanctions à cause de la répression du mouvement de contestation depuis cinq mois. «Le Conseil national syrien sera doté de 115 à 150 membres, dont plus de la moitié sont à l’intérieur de la Syrie et le reste en exil», a indiqué, à l’AFP, Obeida Al Nahhas, membre du conseil.
Ce conseil, fruit de consultations qui ont duré plus de huit semaines, est censé «faire entendre, à la communauté internationale, la voix de la révolution syrienne et ses revendications», a-t-il souligné. «Il s’agit d’une structure qui doit incarner les aspirations de la révolution syrienne et concrétiser ses objectifs politiques», ajoute cet activiste. Le conseil doit se doter de «sept à huit bureaux» avec une compétence précise pour chacun d’entre eux, notamment «les affaires étrangères, planification politique, économie et médias».
 
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Désaccords dans l’opposition syrienne

Les contestataires syriens au président Bachar al-Assad sont divisés sur la mise en place d'une instance représentative du peuple syrien avant la chute du régime, alors que sont réunis à Istanbul des opposants de tendance islamiste pour créer un "Conseil national". "Les appels de plusieurs congrès, tenus à l'intérieur et à l'étranger, appelant à former des Conseils de transition ou des gouvernement en exil, ont eu des répercussions néfastes et négatives sur la révolution syrienne", affirme dimanche dans un communiqué "l'instance générale de la révolution syrienne", (SRGC). Cette coalition regroupe 44 groupes et comités de coordination qui animent depuis cinq mois la contestation en Syrie. Cette mise au point intervient alors que des opposants islamistes, notamment les Frères musulmans, entendent inaugurer lors d'une réunion en Turquie le "Conseil national" syrien composé de 115 à 150 membres, dont plus de la moitié sont à l'intérieur de la Syrie et le reste en exil.
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Assad va prendre la parole, une mission de l'Onu sur place

par Dominic Evans

BEYROUTH (Reuters) - Le président Bachar al Assad doit prendre la parole ce dimanche en Syrie, où est arrivée une mission des Nations unies chargée d'évaluer les besoins humanitaires de la population après cinq mois de troubles.

L'interview du chef de l'Etat à la télévision nationale - sa quatrième intervention publique depuis les premières manifestations à la mi-mars - traitera "de la situation actuelle qui prévaut en Syrie, (...) de l'implication des Etats-Unis et des pressions des pays occidentaux dans les domaines politique et économique", dit-on à Damas.

Sa dernière prise de parole publique date de juin, lorsqu'il avait promis de lancer des réformes dans les mois à venir. Il avait alors imputé les violences accompagnant la vague de manifestations populaires contre son régime à des "saboteurs" et prévenu qu'il n'était pas question de négocier avec des hommes en armes.

Depuis, les chancelleries ont accru leurs pressions sur le "raïs" de Damas, les Etats-Unis et leurs alliés européens l'appelant à se retirer et décrétant de nouvelles sanctions pour protester contre l'ampleur de la répression des manifestations contre son régime.

Selon les Nations unies, cette répression a fait environ 2.000 morts.

Plusieurs pays arabes ainsi que la Turquie, puissance montante au Proche-Orient, ont eux-aussi critiqué le régime Assad pour avoir envoyé en plein ramadan ses blindés - et ses navires de guerre, dans le cas de Lattaquié - pilonner des agglomérations en révolte.

Selon des militants des droits de l'homme, les forces de sécurité ont tué deux civils lors de perquisitions de domicile, samedi, à Rastan, une localité située au nord de Homs.

UN ACCÈS LIBRE À TOUT LE TERRITOIRE?

L'Union de coordination de la révolution syrienne a ajouté qu'un homme avait été tué à Al Hirak, dans la province méridionale de Deraa, lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu lors d'obsèques.

Vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire, 34 personnes en tout ont trouvé la mort, dont quatre enfants, à Homs et à Deraa, berceau du "printemps syrien" en mars, ainsi que dans les faubourgs de Damas et de Palmyre. Cette dernière ville, située dans le désert, était dans l'Antiquité le fief de la reine Zénobie.

Les autorités syriennes ont expulsé les représentants de tous les médias étrangers depuis le début du soulèvement, si bien qu'il est très difficile de vérifier de source indépendante les informations émanant du terrain.

La délégation de l'Onu arrivée à Damas a pour mission officielle d'évaluer les besoins humanitaires de la population. Les Nations unies cherchaient depuis le mois de mai à envoyer une mission humanitaire en Syrie.

"Nous nous réjouissons du fait que le gouvernement syrien ait donné son accord à notre mission", a précisé une responsable de l'Onu, sans préciser les villes exactes où se rendra la délégation, dont la mission se prolongera jusqu'à jeudi.

Il y a trois jours, Valerie Amos, secrétaire générale adjointe chargée des Affaires humanitaires de l'Onu, avait déclaré devant le Conseil de sécurité que cette visite devrait se renouveler et affirmé que la mission actuelle devrait avoir un accès sans entrave à l'ensemble du territoire syrien.

Cette semaine, Bachar al Assad avait assuré au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que les opérations militaires et de maintien de l'ordre avaient cessé en Syrie.

Jean-Loup Fiévet pour le service français : http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/assad-va-prendre-la-parole-une-mission-de-l-onu-sur-place-21-08-2011-1364726_240.php

 
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 17:55

Vers 16h 50, heure de Tripoli

 

Selon El Jazeera, les  anti-Kadhafi ont entièrement pris le contrôle de Tajoraa, Souk al-Jumaa, Arada et al-Sabaa, quartiers de la capitale Tripoli,

Des affrontements sont toujours en cours dans d'autres quartiers de la capitale  : Ben Ashhour, Fashlom et Zawiyat al-Dahmani

La bataille deTripoli a débuté samedi par un soulèvement  baptisé «Dawn Sirène", visant à libérer la capitale. 

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Heure par heure

 18h20. Le gouvernement libyen appelle à un cessez-le-feu. Lors d'une conférence de presse, Moussa Ibrahim, porte-parole du régime de Kadhafi, demande l'arrêt des affrontements et réclame des pourparlers pour parvenir à un règlement pacifique du conflit.

18 heures. Kadhafi a-t-il quitté Tripoli ?
Un ancien proche du leader libyen passé dans le camp des rebelles, révèle sur AlJazeera   

17h45. Pour Obama, les jours de Kadhafi sont comptés. John Brennan, conseiller sur la question de l'antiterrorisme informe en temps réel le président américain de la situation en Libye. «Nous pensons que les jours de Kadhafi sont comptés et que le peuple libyen mérite un avenir juste, démocratique et pacifique», estime la Maison Blanche. 

17h22. La chute de Tripoli «imminente». Pour l'un des chefs militaires des rebelles, Abdelhakim Belhaj, la capitale libyenne, bastion du colonel Kadhafi, «tombera d'ici demain». 

17h11
. Une société de téléphones mobiles prise d'assaut. Des rebelles racontent avoir saisi le siège d'une société qui gère des téléphones mobiles. Certains tenteraient maintenant de pénétrer dans les locaux d'un radio pro-gouvernementale.

VIDEO. Une speakerine de la TV d'Etat dégaîne une arme en direct

«Avec cette arme, soit je tue, soit je meurs aujourd'hui. Vous ne prendrez pas la chaîne Al-Libya, al Jamahiriya, ni Tripoli ou même toute la Libye. Ceux qui n'ont pas d'armes ici sont près à faire office de boucliers pour protéger leurs collègues. Nous voulons devenir des martyrs»

 

17h10. Plusieurs quartiers de Tripoli sous le contrôle des insurgés. D'après le correspondant d'Al Jazeera, les combattants anti-Kadhafi ont entièrement pris possession des quartiers de Tajoura, Souk al-Jumaa, Arada et al-Sabaa. Les affrontements sont toujours en cours à Ben Ashhour, Fashlom et Zawiyat al-Dahmani, d'autres quartiers de Tripoli.

17h04. Les rebelles prennent le contrôle d'une caserne aux portes de Tripoli. Des centaines de rebelles sont entrés dans l'enceinte d'une base militaire, située à l'ouest de la capitale, sur la route de Zawiyah. Les rebelles se sont emparés d'armes et de munitions.




17 heures. Des rebelles libyens libèrent plusieurs détenus anti-Kadhafi. Enfermés jusque-là dans prison de Maya, située à quelque 25 km à l'ouest de Tripoli, les prisonniers, blafards et certains très amaigris, ont été emmenés dans des voitures au milieu des tirs, raconte le correspondant de l'AFP. Certains portent encore des traces de coups ou de tortures.

16h30. Le QG fortifié de Kadhafi attaqué.
 D'après  la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, l'Otan bombarde la caserne de Bab al Aziziya, le complexe fortifié de Mouammar Kadhafi situé dans le centre de Tripoli.

16 heures. Tripoli «manque de tout». 
Sur BFM-TV, un habitant de Tripoli témoigne de l'assaut en cours. Il explique surtout que la capitale «manque de tout». 

15h47. Des rebelles par la mer. 
Des rebelles libyens venus par la mer de l'enclave côtière de Misrata (à 200 km à l'est de Tripoli) infiltrent la capitale et participent aux combats.

15h20.
 Tunis reconnaît le CNT. La Tunisie décide de reconnaître le CNT comme représentant légitime du peuple libyen. Pour les rebelles, il s'agit d'un «autre message au colonel Kadhafi qui signifie que la fin est proche».  



14h14. L'évacuation des étrangers est impossible
. Il n'est plus possible d'évacuer les étrangers. Le navire maltais qui devait évacuer des ressortissants de plusieurs nationalités de Tripoli vers Malte n'est pas entré dans le port à cause des tirs qu'il a essuyés. «Des discussions se poursuivent avec les rebelles pour permettre au navire d'entrer dans le port et évacuer les étrangers en toute sécurité», déclare une porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères.

14 heures. «Tripoli est toujours défendu». Le régime libyen ne s'avoue pas vaincu. Son porte-parole, Moussa Ibrahim, indique que «Tripoli est toujours défendu». «Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville. Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu'ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout», assure-t-il. 


Le porte-parole du régime libyen. (Al-Jazeera)
  

12h49. BHL expéditif. Le «soulèvement» en cours à Tripoli a été «minutieusement préparé» depuis des mois, estime Bernard-Henri Lévy. Selon lui, la progression des rebelles libyens va permettre d'en finir «dans un bref délai» avec le régime de Mouammar Kadhafi. 

12h20. L'ex-numéro deux du régime en Italie. Abdessalem Jalloud, qui a fui Tripoli vendredi, se trouve en Italie, d'après le ministre de la Défense italien Ignazio La Russa. Ex-numéro deux du régime libyen, tombé en disgrâce au milieu des années 1990, il a rejoint vendredi la rébellion après avoir réussi à fuir la capitale libyenne. Arrivé avec sa famille en Tunisie, il est ensuite reparti vers l'Italie.

11h47. Une forêt conquise. Les rebelles prennent une forêt à 24 kilomètres à l'ouest de Tripoli après des combats meurtriers qui les ont opposés le matin aux forces de Kadhafi.

11h24. Le Foreign Office visionnaire. Le «soulèvement à Tripoli» a commencé, et la situation dans le pays est «à un point extraordinairement crucial», estime le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Alistair Burt dans un entretien à la chaîne privée Sky News.

11h10. Selon l'Italie, «la tragédie touche à sa fin». La «tragédie» du conflit en Libye «touche à sa fin», juge le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini dans une interview à Il Mattino parue dimanche. Le ministre italien pense également qu'un changement de régime en Libye serait une chance pour les entreprises italiennes. 
«Nos entreprises peuvent être rassurées. Le nouveau gouvernement libyen respectera tous les contrats», dit-il encore, soulignant que des ingénieurs de la société Saipem, filiale du groupe pétrolier italien ENI, travaillent déjà à la remise en état d'infrastructures pétrolières en Libye. 



10h15. «La fin est proche». A Sabratah, à 50 km à l'ouest de Tripoli, la population, massée autour des téléviseurs, manifeste sa joie dans les rues. Pour eux, la fin du régime est proche. A Benghazi, «capitale» rebelle, des milliers de personnes en liesse se rassemblent pour soutenir le «soulèvement» à Tripoli. «Au revoir Kadhafi!», «Dieu est grand!», scandaient les manifestants.

9 heures. Le président du CNT craint «une véritable boucherie». 
«Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il créé une situation [d'anarchie] dans Tripoli. J'espère que je me trompe». Il appelle aussi les habitants de la capitale à «protéger la vie et les biens de la population», mais également à «protéger les institutions et les biens publics». 

4 heures. 
Explosions. Plusieurs explosions et des échanges de tirs nourris retentissent et plusieurs quartiers sont le théâtre de violents affrontements entre des insurgés et des forces loyales au régime du colonel Mouammar Kadhafi.

3h30. «La situation est désormais sous contrôle». C'est ce qu'affirme le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim dans des déclarations diffusées par la télévision officielle libyenne. Il dénonce une «attaque médiatique» contre le régime. Toutefois, des tirs nourris et des explosions retentissent toujours dans la capitale.

2 heures. «Attaque médiatique» contre le régime. Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim confirme des «petits affrontements» dans des quartiers comme Tajoura, Soug Jomaa ou Ben Achour, non loin du centre de la capitale. Mais il assure que les volontaires et les forces libyennes sont venus à bout des insurgés qui se sont «inflitrés» dans la capitale.
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 05:42
 
 Des combats à 40 miles  de Tripoli , selon CNN
  
Selon El Jazeera...    
 
 
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Affrontements et tirs nourris au coeur de Tripoli
  
Des explosions et des tirs ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche au centre de la capitale libyenne, selon plusieurs témoins.
Ces informations ont été confirmées par le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, lors d'une allocution à la télévision d'État. « La situation est désormais maîtrisée », a-t-il déclaré, assurant que les affrontements n'avaient duré qu'une demi-heure.
Mais selon des témoins, des tirs étaient toujours entendus dans la ville aux alentours de minuit. À un certain moment, les tirs de la défense antiaérienne se sont même intensifiés.
Peu après la rupture du jeûne, des manifestants hostiles à Mouammar Kadhafi seraient descendus dans les rues de Tripoli, notamment dans les quartiers Soug Jomaa, Arada, ainsi qu'à Tajoura, dans l'est de la capitale, où des cris d'Allah Akbar étaient diffusés par les haut-parleurs des mosquées.
Des tirs ont alors éclaté et les autorités ont envoyé des messages textes à la population, l'invitant « à descendre dans les rues pour éliminer les agents armés ».
Moussa Ibrahim a déclaré que le colonel Kadhafi restait le chef du peuple libyen et que la capitale Tripoli était défendue par plusieurs milliers de personnes.
Il a de nouveau appelé les rebelles à se rendre, leur assurant qu'ils seraient pardonnés, et a dénoncé une « attaque médiatique » contre le régime Kadhafi, affirmant que la victoire de son camp était « proche ».
Quelques heures plus tard, quatre puissantes explosions étaient entendues dans le centre de la capitale. On ne connaît pas l'origine de ces explosions ou leurs cibles visées.
Plus tôt samedi, les rebelles ont annoncé la prise complète des villes de Zaouia, Brega et Zlitan, resserrant l'étau autour de la capitale en l'isolant de points stratégiques.
Le chef de la rébellion, Moustapha Abdeljalil, a d'ailleurs affirmé samedi que la fin du régime Kadhafi était « très proche ».
« Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...), tout montre que la fin est très proche », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi.
« Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il crée une situation (d'anarchie) dans Tripoli. J'espère que je me trompe », a-t-il ajouté.
M. Abdeljalil a appelé les habitants de la capitale à « protéger la vie et les biens de la population », mais également à « protéger les institutions et les biens publics ».
Il a aussi appelé les combattants rebelles à ne pas piller et « à protéger et à traiter avec justice » les soldats du régime qui seront faits prisonniers ou qui se rendront.
Kadhafi félicite ses partisans
De son côté, Mouammar Kadhafi a lancé un message enthousiaste à ses partisans, les félicitant d'avoir repoussé l'attaque des rebelles.
« Ces rats (...) ont été attaqués par la population cette nuit et nous les avons éliminés », a-t-il déclaré dans un message sonore à la télévision d'État.
« Je sais qu'il y a des bombardements aériens, mais le bruit des feux d'artifice est plus fort que celui des bombes lancées par l'aviation », a-t-il ajouté.
Il a en outre accusé le président français Nicolas Sarkozy de vouloir s'emparer du pétrole libyen.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Reuters
 
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Kadhafi appelle ses partisans à "libérer" les villes

  
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a appelé tôt dimanche ses partisans à « marcher par millions » pour « libérer les villes détruites » par la rébellion. Son message retransmis à la télévision d’Etat intervient alors que des combats sont signalés dans plusieurs quartiers de Tripoli, la capitale. « Il faut mettre fin à cette mascarade. Vous devez marcher par millions pour libérer les villes détruites » par la rébellion, a déclaré le colonel Kadhafi. Il a qualifié les rebelles d’ »agents, de traîtres et de rats » qui « profanent les mosquées ». Les rebelles sont « des agents du (président français Nicolas) Sarkozy qui veut prendre le pétrole libyen », a-t-il poursuivi. « Pour réussir dans les prochaines élections, il va dire à son peuple: voilà je vous offre le pétrole libyen et ceci se réaliserait grâce aux traîtres », a encore ajouté le colonel Kadhafi. « Mais le peuple libyen ne permettra pas à la France de prendre son pétrole ou de laisser la Libye aux traîtres », a-t-il dit. « Les jeunes de Tripoli embrassent ma photo. Ils aiment leur leader et me considèrent comme leur père », a-t-il poursuivi. La télévision libyenne a diffusé des images de la place au coeur de Tripoli, où étaient rassemblés quelques dizaines de jeunes parisans du « Guide ». Des affrontements entre des insurgés et les pro-Kadhafi ont été signalés en début de soirée dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment dans la banlieue Est. Après minuit, les combats ont perdu d’intensité. Mais des tirs sporadiques d’armes légères et des explosions étaient toujours entendus.
 
Lien vers la télé libyenne : http://wwitv.com/tv_channels/b1951.htm

Discours de Kadhafi ...

Une animatrice de la télévision nationale libyenne, fusil à la main, prête à mourir martyre pour défendre la station...

 
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La bataille finale vient de commencer
Une rébellion vient de démarrer à l’intérieur de la capitale libyenne, Tripoli, des explosions et des tirs massifs sont entendus dans toute la ville.
 Les premiers rapports de ce dimanche de la part de Reuters, NBC et Al Jazeera affirment que les rebelles sont sur le point de prendre de Tripoli de l’intérieur.
Selon Al-Arabiya les rebelles ont baptisés cette offensive contre la capitale, l’opération ”l’Aube de la Sirène”.
- Il y a un grand tapage à Tripoli et dans toutes les parties de la ville. Il y a des émeutes dans plusieurs districts. Cela fait partie d’une stratégie pour libérer Tripoli. C’est la bataille finale, affirme le coordonnateur des rebelles, à Londres, Guma al Gumaty à Al-Jazira.
De grandes parties de la métropole est aujourd’hui sans électricité. A une heure et demie du matin Al Arabyia rapporte des affrontements violents tout près de la résidence de Kadhafi basée à Tripoli.
Juste après 23h des journalistes de CNN ont annoncée sur Twitter que l’OTAN avait commencé à bombarder à Tripoli. Plusieurs autres rapports indiquent que les actions des rebelles sont coordonnées avec les forces aériennes de l’OTAN, mais cela n’a pas encore été confirmé. Samedi soir une source tunisienne a affirmé que l’actuel ministre du pétrole Omran Abukraa se trouve actuellement en Tunisie, avec aucune intention de rentrer en Libye.
 À 01 h dimanche, la CNN rapporte que les autorités tunisiennes ont reconnu que les rebelles libyen représentent la direction légitime du pays.
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Az Zawiyah et Zlitan

 

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Carte de Tripoli
            
 

 

 
  
  
  
  
  
           
 
 
 
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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 23:33
 
D'autres citoyens tués ... Quel drame !
 
Mais les manifestations de soir et de nuit n'arrêtent pas ....
Hourne
Adleb
El Kamechli
Homs
Hama

 
Alep

 
Rif Damas (Hammouria)

 
 
 
 
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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 20:35
Les rebelles libyens reperdent Brega

 

Un rebelle foule un portrait de Kadhafi, le 12 août 2011 à Tuarga. (AFP Giovanni Diffidenti)

Les rebelles libyens ont dû se retirer samedi de la zone industrielle de Brega (est) en raison d'intenses bombardements des forces pro-Kadhafi, a annoncé samedi après-midi leur porte-parole militaire, le colonel Ahmed Omar Bani.

Plus tôt dans la journée, les rebelles avaient affirmé s'être emparés dans la nuit de cette zone industrielle, et avoir pris ainsi le contrôle de toute la cité pétrolière de Brega, poste avancé de l'armée gouvernementale dans l'Est depuis avril.

«C'est une retraite stratégique et tactique, pour épargner les vies de nos combattants, et éviter plus de destructions aux infrastructures pétrolières», a assuré le colonel Bani. «Nous nous sommes retirés vers l'est, mais nous continuons d'assiéger la zone industrielle», a affirmé le porte-parole.

Depuis presque un mois, la rébellion, appuyée par les avions et hélicoptères de l'Otan, tente de s'emparer de ce port à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi (est), autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays.

En pleine zone désertique, Brega est une cité pétrolière avec une raffinerie, un port, une zone résidentielle et des infrastructures industrielles. Elle s'étend sur une dizaine de kilomètres d'est en ouest au milieu de dunes de sables, le long des côtes de la Méditerranée.

Les rebelles s'étaient emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de Brega. Ils progressaient depuis lors lentement, faisant face à une forte résistance des soldats pro-régime dissimulés dans les infrastructures industrielles à l'abandon.

«La fin est très proche»

La fin du colonel Mouammar Kadhafi est «très proche», a estimé samedi le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil. «Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...), tout montre que la fin est très proche, avec l'aide de Dieu», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

«Si Kadhafi veut quitter le pouvoir, nous voulons qu'il l'annonce lui-même (...). Mais nous pensons qu'il ne le fera pas, a-t-il dit. Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et pour les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il créé une situation (d'anarchie) dans Tripoli. J'espère que je me trompe».

L'ex-numéro deux du régime serait en Italie

Autre victoire de la rébellion: Abdessalem Jalloud, ancien numéro 2 du régime, a rejoint ses rangs.

«Le commandant Jalloud a réussi à fuir Tripoli avec sa famille et il est arrivé vendredi dans la ville de Zenten», quartier général des rebelles du djebelNefoussa, au sud-ouest de la capitale, a affirmé une source rebelle ayant requis l'anonymat.

M. Jalloud s'est ensuite «rendu en voiture à Benghazi hier soir (vendredi)», a déclaré samedi Juma Ibrahim, un porte-parole rebelle à Zenten.

Ci-contre, une capture d'écran d'une vidéo diffusée par les rebelles, montrant Abdessalem Jalloud avec les rebelles de Zenten (Reuters).

Selon des sources gouvernementales en Tunisie, il est parti samedi depuis l'aéroport tunisien de Djerba vers l'Italie, avec sa famille.

Abdessalem Jalloud, l'un des principaux officiers ayant participé au coup d'Etat qui a porté Kadhafi au pouvoir en 1969, a longtemps été considéré comme le numéro deux du régime, avant d'être discrètement mis à l'écart à partir de 1990.

Premier ministre avant d'hériter de plusieurs portefeuilles ministériels, M. Jalloud, toujours populaire en Libye, s'était retiré de la vie politique après des différends avec le «Guide» libyen.

Zliten et Zawiyah sous contrôle, selon les rebelles

Un mur peint de propagandes pro-Kadhafi criblé de balles, à Zawiyah, le 20 août 2011. (Bob Strong / Reuters)

Sur le plan militaire, les rebelles ont annoncé vendredi avoir pris Zliten et Zawiyah. Des journalistes de l'AFP sur place ont confirmé les progrès à Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli, mais il n'a pas été possible d'obtenir d'information indépendante sur Zliten, à 150 km à l'est de la capitale.

Après une offensive lancée vendredi à l'aube, la ville côtière de Zliten«est maintenant sous le contrôle de nos combattants», a affirmé vendredi à l'AFP un responsable rebelle, rapportant toutefois des combats toujours en cours contre des poches de résistance.

Venus de l'enclave de Misrata, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les rebelles tentaient depuis des semaines de s'emparer de cette ville de 200.000 habitants. Ils ont annoncé dans un communiqué avoir tué une quarantaine de soldats et capturé 12 mercenaires.

A Zawiyah, la ville est «libérée», ont déclaré d'autres rebelles tout en prenant possession du dernier grand bâtiment tenu par les pro-Kadhafi, l'hôpital, immense bâtisse ornée de portraits du «Guide» et de drapeaux verts, couleur du régime.

L'atout principal de Zawiyah reste sa raffinerie, unique source d'approvisionnement de la capitale en essence, gazole et gaz.

Tripoli privée d'hydrocarbures

Sa prise jeudi va provoquer «une grave crise» dans Tripoli, a déclaré un responsable de la structure, Mohamed el-Hallouj. D'autant plus que les rebelles ont coupé la route vers la frontière tunisienne, voie d'approvisionnement vitale pour le régime.

Des milliers de Tripolitains, qui subissaient déjà de longues coupures d'électricité, tentent désormais de fuir le bastion du régime.

Dans le même temps, l'Otan a annoncé samedi avoir détruit la veille 14 objectifs militaires dans les environs de la capitale.

L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a annoncé samedi avoir envoyé une équipe à Tripoli et dans les régions tenues par le régime dans l'Ouest pour visiter des sites bombardés par l'Otan «où des civils auraient été tués et deux prisons à Tripoli».

(Source AFP)

Lien : http://www.liberation.fr/monde/01012355200-les-rebelles-libyens-disent-controler-brega

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"La fin [de Kadhafi] est très proche", selon les rebelles

"Si Kadhafi veut quitter le pouvoir, nous voulons qu'il l'annonce lui-même. Mais nous pensons qu'il ne le fera pas", a déclaré le président du CNT.

Le colonel Mouammar Kadhafi, lors d'une intervention télévisée, le 30 avril 2011 à Tripoli (AFP)Le colonel Mouammar Kadhafi, lors d'une intervention télévisée, le 30 avril 2011 à Tripoli (AFP)

 

Selon Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil National de Transition (CNT), la fin du colonel Mouammar Kadhafi "est très proche" et sera sans doute "catastrophique". Le président du CNT a aussi confirmé avoir des "contacts avec le premier cercle" du "Guide" libyen.

"Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...) tout montre que la fin est très proche, avec l'aide de Dieu", a déclaré Moustapha Abdeljalil au cours d'une conférence de presse.

"Si Kadhafi veut quitter le pouvoir, nous voulons qu'il l'annonce lui-même (...). Mais nous pensons qu'il ne le fera pas", a-t-il déclaré.

Brega, théâtre de rudes affrontements

Les rebelles libyens avaient affirmé, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 août, contrôlertoute la ville de Brega, théâtre de violents combats depuis des semaines sur le front Est, après s'être emparés des installations pétrolières de la ville.

Dans la journée de samedi, ils ont déclaré avoir été repoussés de la zone industrielle de la ville en raison d'intenses bombardements menés par l'armée de Khadafi.

Depuis un mois, la rébellion, qui s'appuie sur les avions et hélicoptères de l'Otan, tente de s'emparer de ce port situé à environ 240 kilomètres au sud-ouest de Benghazi, autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays.

Brega est une cité pétrolière située en plein désert avec une raffinerie, un port, une zone résidentielle et des infrastructures industrielles. Elle s'étend sur une dizaine de kilomètres d'est en ouest au milieu de dunes de sables, le long des côtes de la Méditerranée.

Les rebelles s'étaient emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de Brega. Ils progressaient depuis lors lentement, faisant face à une forte résistance des soldats pro-régime dissimulés dans les infrastructures industrielles à l'abandon.

Le Nouvel Observateur – AFP

Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110820.OBS8854/libye-la-fin-de-kadhafi-est-tres-proche-selon-les-rebelles.html

 

 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 18:06
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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 17:25
saida-agrbi.jpg
S. Agrebi, le jour de sa fuite...
  
 
Saïda Agrebi, personnage dont l'implication dans les crimes et la corruption de la dictature Ben Ali - Trabelssi serait d'une profondeur inaccessible à la pseudo-justice tunisienne... À l'aide de complices de l'ancien régime qui sont demeurés présents et actifs dans toutes les institutions post-révolution, Saida a pu éviter la justice et fuir la Tunisie.... Observez-la bien dans ce luxe pathétique le jour de sa fuite à bord d'un jet...
Pauvres jeunes de Thala , de Kasserine, de Rgueb, de Bizerte, de Tunis et de toute la Tunisie qui sont morts pour que ce genre d'individus s'empiffrent de chips et d'impunité  !
Je vous laisse seul juge…. Moi... Je suis indigné !
Noureddine Bourougaa

 

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