Cette présence militaire n'empêche pas les manifestations : Hama l'après midi du 21 -08
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Cette présence militaire n'empêche pas les manifestations : Hama l'après midi du 21 -08
Désaccords dans l’opposition syrienne
par Dominic Evans
BEYROUTH (Reuters) - Le président Bachar al Assad doit prendre la parole ce dimanche en Syrie, où est arrivée une mission des Nations unies chargée d'évaluer les besoins humanitaires de la population après cinq mois de troubles.
L'interview du chef de l'Etat à la télévision nationale - sa quatrième intervention publique depuis les premières manifestations à la mi-mars - traitera "de la situation actuelle qui prévaut en Syrie, (...) de l'implication des Etats-Unis et des pressions des pays occidentaux dans les domaines politique et économique", dit-on à Damas.
Sa dernière prise de parole publique date de juin, lorsqu'il avait promis de lancer des réformes dans les mois à venir. Il avait alors imputé les violences accompagnant la vague de manifestations populaires contre son régime à des "saboteurs" et prévenu qu'il n'était pas question de négocier avec des hommes en armes.
Depuis, les chancelleries ont accru leurs pressions sur le "raïs" de Damas, les Etats-Unis et leurs alliés européens l'appelant à se retirer et décrétant de nouvelles sanctions pour protester contre l'ampleur de la répression des manifestations contre son régime.
Selon les Nations unies, cette répression a fait environ 2.000 morts.
Plusieurs pays arabes ainsi que la Turquie, puissance montante au Proche-Orient, ont eux-aussi critiqué le régime Assad pour avoir envoyé en plein ramadan ses blindés - et ses navires de guerre, dans le cas de Lattaquié - pilonner des agglomérations en révolte.
Selon des militants des droits de l'homme, les forces de sécurité ont tué deux civils lors de perquisitions de domicile, samedi, à Rastan, une localité située au nord de Homs.
UN ACCÈS LIBRE À TOUT LE TERRITOIRE?
L'Union de coordination de la révolution syrienne a ajouté qu'un homme avait été tué à Al Hirak, dans la province méridionale de Deraa, lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu lors d'obsèques.
Vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire, 34 personnes en tout ont trouvé la mort, dont quatre enfants, à Homs et à Deraa, berceau du "printemps syrien" en mars, ainsi que dans les faubourgs de Damas et de Palmyre. Cette dernière ville, située dans le désert, était dans l'Antiquité le fief de la reine Zénobie.
Les autorités syriennes ont expulsé les représentants de tous les médias étrangers depuis le début du soulèvement, si bien qu'il est très difficile de vérifier de source indépendante les informations émanant du terrain.
La délégation de l'Onu arrivée à Damas a pour mission officielle d'évaluer les besoins humanitaires de la population. Les Nations unies cherchaient depuis le mois de mai à envoyer une mission humanitaire en Syrie.
"Nous nous réjouissons du fait que le gouvernement syrien ait donné son accord à notre mission", a précisé une responsable de l'Onu, sans préciser les villes exactes où se rendra la délégation, dont la mission se prolongera jusqu'à jeudi.
Il y a trois jours, Valerie Amos, secrétaire générale adjointe chargée des Affaires humanitaires de l'Onu, avait déclaré devant le Conseil de sécurité que cette visite devrait se renouveler et affirmé que la mission actuelle devrait avoir un accès sans entrave à l'ensemble du territoire syrien.
Cette semaine, Bachar al Assad avait assuré au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que les opérations militaires et de maintien de l'ordre avaient cessé en Syrie.
Jean-Loup Fiévet pour le service français : http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/assad-va-prendre-la-parole-une-mission-de-l-onu-sur-place-21-08-2011-1364726_240.php
Vers 16h 50, heure de Tripoli
Discours de Kadhafi ...
Les rebelles libyens ont dû se retirer samedi de la zone industrielle de Brega (est) en raison d'intenses bombardements des forces pro-Kadhafi, a annoncé samedi après-midi leur porte-parole militaire, le colonel Ahmed Omar Bani.
Plus tôt dans la journée, les rebelles avaient affirmé s'être emparés dans la nuit de cette zone industrielle, et avoir pris ainsi le contrôle de toute la cité pétrolière de Brega, poste avancé de l'armée gouvernementale dans l'Est depuis avril.
«C'est une retraite stratégique et tactique, pour épargner les vies de nos combattants, et éviter plus de destructions aux infrastructures pétrolières», a assuré le colonel Bani. «Nous nous sommes retirés vers l'est, mais nous continuons d'assiéger la zone industrielle», a affirmé le porte-parole.
Depuis presque un mois, la rébellion, appuyée par les avions et hélicoptères de l'Otan, tente de s'emparer de ce port à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi (est), autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays.
En pleine zone désertique, Brega est une cité pétrolière avec une raffinerie, un port, une zone résidentielle et des infrastructures industrielles. Elle s'étend sur une dizaine de kilomètres d'est en ouest au milieu de dunes de sables, le long des côtes de la Méditerranée.
Les rebelles s'étaient emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de Brega. Ils progressaient depuis lors lentement, faisant face à une forte résistance des soldats pro-régime dissimulés dans les infrastructures industrielles à l'abandon.
La fin du colonel Mouammar Kadhafi est «très proche», a estimé samedi le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil. «Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...), tout montre que la fin est très proche, avec l'aide de Dieu», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
«Si Kadhafi veut quitter le pouvoir, nous voulons qu'il l'annonce lui-même (...). Mais nous pensons qu'il ne le fera pas, a-t-il dit. Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et pour les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il créé une situation (d'anarchie) dans Tripoli. J'espère que je me trompe».
Autre victoire de la rébellion: Abdessalem Jalloud, ancien numéro 2 du régime, a rejoint ses rangs.
«Le commandant Jalloud a réussi à fuir Tripoli avec sa famille et il est arrivé vendredi dans la ville de Zenten», quartier général des rebelles du djebelNefoussa, au sud-ouest de la capitale, a affirmé une source rebelle ayant requis l'anonymat.
M. Jalloud s'est ensuite «rendu en voiture à Benghazi hier soir (vendredi)», a déclaré samedi Juma Ibrahim, un porte-parole rebelle à Zenten.
Ci-contre, une capture d'écran d'une vidéo diffusée par les rebelles, montrant Abdessalem Jalloud avec les rebelles de Zenten (Reuters).
Selon des sources gouvernementales en Tunisie, il est parti samedi depuis l'aéroport tunisien de Djerba vers l'Italie, avec sa famille.
Abdessalem Jalloud, l'un des principaux officiers ayant participé au coup d'Etat qui a porté Kadhafi au pouvoir en 1969, a longtemps été considéré comme le numéro deux du régime, avant d'être discrètement mis à l'écart à partir de 1990.
Premier ministre avant d'hériter de plusieurs portefeuilles ministériels, M. Jalloud, toujours populaire en Libye, s'était retiré de la vie politique après des différends avec le «Guide» libyen.
Un mur peint de propagandes pro-Kadhafi criblé de balles, à Zawiyah, le 20 août 2011. (Bob Strong / Reuters)
Sur le plan militaire, les rebelles ont annoncé vendredi avoir pris Zliten et Zawiyah. Des journalistes de l'AFP sur place ont confirmé les progrès à Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli, mais il n'a pas été possible d'obtenir d'information indépendante sur Zliten, à 150 km à l'est de la capitale.
Après une offensive lancée vendredi à l'aube, la ville côtière de Zliten«est maintenant sous le contrôle de nos combattants», a affirmé vendredi à l'AFP un responsable rebelle, rapportant toutefois des combats toujours en cours contre des poches de résistance.
Venus de l'enclave de Misrata, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les rebelles tentaient depuis des semaines de s'emparer de cette ville de 200.000 habitants. Ils ont annoncé dans un communiqué avoir tué une quarantaine de soldats et capturé 12 mercenaires.
A Zawiyah, la ville est «libérée», ont déclaré d'autres rebelles tout en prenant possession du dernier grand bâtiment tenu par les pro-Kadhafi, l'hôpital, immense bâtisse ornée de portraits du «Guide» et de drapeaux verts, couleur du régime.
L'atout principal de Zawiyah reste sa raffinerie, unique source d'approvisionnement de la capitale en essence, gazole et gaz.
Sa prise jeudi va provoquer «une grave crise» dans Tripoli, a déclaré un responsable de la structure, Mohamed el-Hallouj. D'autant plus que les rebelles ont coupé la route vers la frontière tunisienne, voie d'approvisionnement vitale pour le régime.
Des milliers de Tripolitains, qui subissaient déjà de longues coupures d'électricité, tentent désormais de fuir le bastion du régime.
Dans le même temps, l'Otan a annoncé samedi avoir détruit la veille 14 objectifs militaires dans les environs de la capitale.
L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a annoncé samedi avoir envoyé une équipe à Tripoli et dans les régions tenues par le régime dans l'Ouest pour visiter des sites bombardés par l'Otan «où des civils auraient été tués et deux prisons à Tripoli».
(Source AFP)
Lien : http://www.liberation.fr/monde/01012355200-les-rebelles-libyens-disent-controler-brega
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Selon Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil National de Transition (CNT), la fin du colonel Mouammar Kadhafi "est très proche" et sera sans doute "catastrophique". Le président du CNT a aussi confirmé avoir des "contacts avec le premier cercle" du "Guide" libyen.
"Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...) tout montre que la fin est très proche, avec l'aide de Dieu", a déclaré Moustapha Abdeljalil au cours d'une conférence de presse.
"Si Kadhafi veut quitter le pouvoir, nous voulons qu'il l'annonce lui-même (...). Mais nous pensons qu'il ne le fera pas", a-t-il déclaré.
Brega, théâtre de rudes affrontements
Les rebelles libyens avaient affirmé, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 août, contrôlertoute la ville de Brega, théâtre de violents combats depuis des semaines sur le front Est, après s'être emparés des installations pétrolières de la ville.
Dans la journée de samedi, ils ont déclaré avoir été repoussés de la zone industrielle de la ville en raison d'intenses bombardements menés par l'armée de Khadafi.
Depuis un mois, la rébellion, qui s'appuie sur les avions et hélicoptères de l'Otan, tente de s'emparer de ce port situé à environ 240 kilomètres au sud-ouest de Benghazi, autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays.
Brega est une cité pétrolière située en plein désert avec une raffinerie, un port, une zone résidentielle et des infrastructures industrielles. Elle s'étend sur une dizaine de kilomètres d'est en ouest au milieu de dunes de sables, le long des côtes de la Méditerranée.
Les rebelles s'étaient emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de Brega. Ils progressaient depuis lors lentement, faisant face à une forte résistance des soldats pro-régime dissimulés dans les infrastructures industrielles à l'abandon.
Le Nouvel Observateur – AFP
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