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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:08
L'absence des Ben Ali au procès est la cause du manque d'enthousiasme autour du procès.L'absence des Ben Ali au procès est la cause du manque d'enthousiasme autour du procès.© Emilio Morenatti/Sipa

Pas moins de 93 chefs d’accusation ont été retenus contre l’ex-couple présidentiel et les ténors du clan familial. Mais seuls leurs complices sont sur le banc des accusés.

Le 20 juin, date de l’ouverture du procès tant attendu du président déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, de sa famille et de ses proches collaborateurs, devait être une date historique pour nombre de Tunisiens. Mais depuis sa fuite, le 14 janvier, sous la pression de la révolte populaire, l’ex-couple présidentiel se trouve en Arabie saoudite, qui, non contente de lui avoir offert refuge et protection, a ignoré jusque-là la demande d’extradition tunisienne. Contrairement à l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, qui a préféré rester dans son pays quitte à être jugé, Ben Ali a choisi de s’octroyer l’impunité par l’expatriation plutôt que d’affronter la justice. Le procès, ouvert le 20 juin devant la cour criminelle du tribunal de première instance de Tunis, est donc faussé en raison de l’absence dans la salle d’audience des principaux accusés : Ben Ali, son épouse Leïla Trabelsi, ainsi que les ténors du clan familial, Belhassen Trabelsi et Sakhr el-Materi.

Pas moins de 93 chefs d’accusation ont été retenus contre eux. Selon le porte-parole du ministère de la Justice, les prévenus encourent, aux termes de la loi, des peines allant de cinq ans à vingt ans de prison, voire la peine capitale dans les affaires de meurtre. Les tribunaux civils doivent examiner 58 dossiers, à commencer par celui relatif aux saisies opérées, à l’occasion de plusieurs « inspections », dans les palais présidentiels de Sidi Dhrif, qui est « privatif », et de Carthage, siège officiel de la présidence, tous deux dans la banlieue nord de Tunis.

285 entreprises dans le brouillard

Le procès qui sest ouvert le 20 juin devrait enfin clarifier la situation des entreprises dont les principaux membres du clan Ben Ali avaient pris le contrôle et qui ont été placées sous la tutelle d’un comité de confiscation après le 14 janvier. Selon les dernières estimations, 285 entreprises sur les 350 identifiées sont désormais sous l’autorité d’administrateurs judiciaires. Les actifs de ces 285 sociétés totalisent 5 milliards de dinars (2,5 milliards d’euros) pour des engagements estimés à 3 milliards de dinars. Mais plus le temps passe, plus elles ont des difficultés, les administrateurs judiciaires n’étant pas à proprement parler des gestionnaires. « Il ne faut pas que l’incertitude sur le sort de ces entreprises dure plus longtemps, estime l’avocat Chawki Tabib. Le gouvernement aurait dû agir plus tôt et nationaliser les parts des prévenus pour les rendre à l’État, les gérer lui-même, ou encore les privatiser. »

"Haute trahison" passible de peine de mort

À Sidi Dhrif, les enquêteurs ont découvert, dissimulées dans une bibliothèque factice, des liasses de dollars, d’euros et de dinars tunisiens pour un montant d’environ 41 millions de dinars (21 millions d’euros), sans oublier les parures serties de diamants et autres pierres précieuses, des montres de luxe et des objets de valeur. Au total, le « trésor » est estimé à 175 millions d’euros. Dans cette affaire, Ben Ali et son épouse sont poursuivis pour accaparement et détournement par un agent public pour son compte ou pour le compte d’un tiers de biens meubles et immeubles, titres et valeurs appartenant à l’État, ainsi que vol et transfert illicite de devises étrangères. Au palais de Carthage, l’inspection a permis de saisir des substances et objets qui valent à l’ex-chef de l’État d’être également poursuivi pour détention de stupéfiants à usage de consommation, acquisition, importation et trafic de stupéfiants, détention d’armes et de munitions, et recel de pièces archéologiques non déclarées.

Les 35 autres affaires – jugées en parallèle par la justice militaire, compétente lorsque des membres des forces de sécurité ou de l’armée sont impliqués – pourraient se révéler plus lourdes de conséquences pour Ben Ali, ses proches collaborateurs, les gradés et agents des forces de sécurité, soupçonnés d’être responsables du meurtre de manifestants pacifiques. Devant le tribunal militaire, les principaux chefs d’accusation sont l’homicide avec préméditation et la torture. En tant que premier responsable de l’État et dans l’hypothèse où l’accusation de « haute trahison » était confirmée, Ben Ali risque la peine de mort.

Les noms des autres prévenus n’ont pas été révélés, mais il est vraisemblable que seront déférés devant la justice militaire Rafik Belhaj Kacem, ancien ministre de l’Intérieur, et Jalel Boudriga, ancien patron de la brigade d’intervention des forces de l’ordre. Tous deux étaient en poste lors de la répression sanglante des manifestations pacifiques dans plusieurs villes du pays en décembre-janvier et comparaissent en état d’arrestation. On ignore toutefois si le général Ali Seriati, ancien patron de la garde présidentielle, aujourd’hui sous les verrous et sur lequel pèse l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État pour le rôle obscur qu’il aurait joué dans la fuite de Ben Ali, comparaîtra avec ce groupe ou dans une affaire séparée. Le flou demeure aussi quant au statut des proches collaborateurs de Ben Ali en état d’arrestation, comme Abdelaziz Ben Dhia, Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel, Mongi Safra, ou d’anciens ministres, comme Abderrahim Zouari. L’incertitude est également totale s’agissant des anciens hauts responsables qui ont comparu devant un juge d’instruction et que la justice a laissés en liberté dans l’attente de la fin des enquêtes les concernant.

Ce procès est une mascarade dont le seul sens est d’illustrer une rupture symbolique avec le passé.

Jean-Yves Le Borgne, avocat de Ben Ali

Deux avocats tenus au silence

Ben Ali a chargé deux avocats étrangers d’assurer sa défense : le Français Jean-Yves Le Borgne, vice-bâtonnier du barreau de Paris, et le Libanais Akram Azouri (ci-dessous, à gauche). L’ex-chef de l’État est d’ailleurs sorti de sa réserve en les chargeant de transmettre deux messages. « Ce procès est une mascarade dont le seul sens est d’illustrer une rupture symbolique avec le passé », a ainsi déclaré Me Le Borgne, tandis que Me Azouri assurait que « Ben Ali n’a pas d’argent déposé à l’étranger ». Aucun avocat du barreau tunisien, bête noire il y a encore cinq mois du président déchu, ne s’est porté volontaire pour défendre l’ex-raïs. Mais ni les uns ni les autres ne pourront de toute façon plaider, ou présenter des rapports et requêtes au tribunal, car, aux termes du code de procédure pénale tunisien, un prévenu jugé par contumace ne peut bénéficier de l’assistance d’un avocat. À Tunis, les procès étant en principe publics, Mes Le Borgne et Azouri pourront y assister, mais ils ne seront pas autorisés à prendre la parole.

Les autres prévenus traduits devant les juridictions civiles devront répondre des chefs d’accusation suivants : malversations financières, blanchiment d’argent, vol et transfert illicite de devises étrangères, trafic de pièces archéologiques, corruption immobilière, trafic d’influence et irrégularité dans la passation de marchés publics. Les 93 affaires concernent entre 100 et 150 personnes, dont on ignore l’identité, aucune liste officielle de prévenus n’ayant été publiée.

Frustration

Réclamée par une grande partie de l’opinion, qui exige la fin de l’impunité, l’annonce de l’ouverture du procès n’a toutefois pas suscité un enthousiasme débordant. L’absence de l’ex-couple présidentiel n’y est pas étrangère. « Je suis frustrée, déclare Hamida T., ingénieur informaticienne. J’aurais tant aimé voir Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi entrer au palais de justice menottes aux poignets et en sortir avec la condamnation la plus lourde. » Le fait qu’il ait fallu attendre cinq mois avant de pouvoir juger l’ex-couple présidentiel n’en continue pas moins d’étonner. « J’estime que ce procès arrive un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais, déclare Chawki Tabib, avocat et président de la Ligue tunisienne pour la citoyenneté. Ce qui est certain, c’est que les manifestations et la pression de l’opinion publique ont été pour quelque chose dans le fait que les procédures judiciaires aient enfin commencé. » Ce retard a conforté bon nombre de Tunisiens dans la conviction que le gouvernement a sciemment fait traîner les choses.

Coïncidence ou non, aussitôt la date du procès du clan Ben Ali connue, Assabah, le quotidien du groupe du même nom, dont Sakhr el-Materi, gendre de Ben Ali, avait pris le contrôle à la suite d’une OPA orchestrée au sommet de l’État, s’est fendu d’un éditorial qui tranche avec les nombreux appels réclamant une sanction exemplaire pour les complices de Ben Ali. « Il ne saurait être question, lit-on dans ses colonnes, de mettre au chômage ou de déférer devant des tribunaux les centaines de milliers de personnes qui ont traité avec le pouvoir et l’État dans l’ancien régime, ni d’imposer des sanctions collectives à plus de 90 % des agents des forces de sécurité qui ont exécuté les ordres de leurs chefs… »



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Tunisie : Ben Ali, un procès pour l'Histoire | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:05

Madrassati.jpgLes opérations de collecte de don pour l’opération « Madrassati » ont démarré lundi 27 juin 2011 et se poursuivront jusqu’au 5 juillet. Un point de presse a été organisé par l’association Trait-d’Union Tunisie pour le lancement de cette manifestation.

«Ilayki Ya Madrassati » vise à collecter des dons dans une ambiance de fête. Les donations seront consacrées à aider les associations à réparer, entretenir et rééquiper les écoles primaires endommagées. S’ajoutent à cela les institutions nécessitant un aménagement adapté pour l’accès aux enfants handicapés et à mobilité réduite.
L’association a mis en place trois possibilités pour la collecte des dons :
- Se rendre aux agences de la Banque Nationale Agricole ou aux guichets de la Poste tunisienne pour y déposer un don au compte 394040
- Envoyer un SMS, à un numéro qui sera précisé le 30 juin. Le solde téléphonique débitera d’un dinar.
- Emettre un « Mandat Minute » : paiement sécurisé par carte sur le site www.tut.org.tn ou celui de la BNA.
Jusqu’à présent, prés de 30 associations sont engagées dans cette action. Elles ont présenté 73 projets de réhabilitation, répartis sur le territoire tunisien.
« A travers le montant collecté, nous souhaitons réparer au moins 500 écoles », a précisé Mme. Neila Attia, présidente de l’association.
TUT engage un commissaire aux comptes qui contrôlera la gestion des fonds recueillis. Un rapport précis sera affiché le 9 juillet au grand public. Il comprend les détails de l’opération, le total des dons collectés et la liste des écoles bénéficiaires de l’action : « Le but est de démontrer aux Tunisiens la transparence de l’opération Madrassati », a-t-elle indiqué.
Les 30 juin et 1er juillet, la Radio Tunisienne organise un multiplex, en direct. Toutes les radios nationales et régionales (Nationale, RTCI, Jeunes, Culture, Monastir, Sfax, Tataouine, Gafsa et le Kef). Radio Soleil (France) retransmettront l’émission sur leurs ondes.
La chaîne « Watanya 1 » de la Télévision Tunisienne organise, pour sa part, un premier direct le jeudi de 17:00 à minuit, interrompu par les journaux télévisés. Un autre direct sera programmé le vendredi de 15:00 à minuit. Il s’agit de trois plateaux (Studio 900, Cité des Sciences et Kasserine). Un grand nombre d’animations, organisées, à l’occasion de la Journée du Savoir y seront retransmises en différé.
Mme. Attia a révélé que l’association compte réhabiliter une école à Kasserine.
A noter qu’aucun autre type de collecte publique n’a été organisé ni autorisé pour l’opération Madrassati.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:05


SANAA - Le président Ali Abdallah Saleh, hospitalisé à Ryad après avoir été blessé début juin lors d'une attaque contre son palais à Sanaa, se porte bien et a l'esprit très réactif, a annoncé lundi son conseiller politique, Abdel Karim al-Iriani, qui s'est rendu à son chevet.

Le président est en bonne santé et a l'esprit très réactif, a déclaré M. Iriani à son retour de Ryad, a rapporté l'agence officielle Saba sans plus de détails sur l'état du chef de l'Etat yéménite, absent du pays depuis le 4 juin au lendemain d'une attaque dans la mosquée de la présidence.

M. Iriani a ajouté avoir discuté plusieurs questions nationales avec le président Saleh qui lui a prodigué les directives nécessaires à leur sujet, sans donner de précisions.

L'absence prolongée du président donne lieu à diverses spéculations sur son état de santé aussi bien dans les milieux officiels que dans ceux de l'opposition qui veut une transition rapide du pouvoir afin de barrer la route à son retour.

M. Saleh, au pouvoir depuis près de 33 ans, est contesté par un large mouvement de protestations qui réclame désormais la mise en place d'un conseil intérimaire pour combler le vide politique créé par son hospitalisation en Arabie saoudite.

http://www.romandie.com/news/n/_Yemen_le_president_Saleh_en_bonne_sante_affirme_son_conseiller_politique270620112006.asp

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:01

Jean Ping magnifie les révolutions en Tunisie et en Egypte

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:00
Si l'Iran ne prête pas l'argent demandé par la Syrie de crainte de prêter à un régime en sursis et que le Hezbollah rapatrie ses armes, combien de temps reste-t-il au gang Al Assad ?
Inquiet de la situation en Syrie, le Hezbollah rapatrie ses armes


Le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie avant que le régime baasiste tombe.
Le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie avant que le régime baasiste tombe.AP/Bela Szandelszky
Inquiet à l'idée de perdre son allié à Damas, arrière-cour par laquelle transite l'armement que l'Iran envoie au Hezbollah, le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie avant que le régime baasiste tombe, explique au quotidien un expert occidental, qui suit de près la relation Iran-Syrie-Hezbollah.La situation en Syrie, secouée depuis plus de trois mois par un mouvement de contestation populaire sans précédent, inquiète le Hezbollah. La milice chiite, qui redoute un changement de régime à Damas, serait en train de transférer son matériel militaire au Liban, selon Le Figaro.

TRANSFERTS DE MISSILES

Des "mouvements de camions près de la frontière poreuse entre la Syrie et la plaine de la Bekaa au Liban" ont été repérés ces dernières semaines par les services de renseignements occidentaux, et confirmés par l'ONU, rapporte cet expert. Ces transferts concerneraient des missiles sol-sol Zelzal de moyenne portée, ainsi que des roquettes Fajr 3 et Fajr 5.

Certaines des infrastructures militaires du Hezbollah en Syrie sont situés dans des foyers de la contestation, comme Douma, près de Damas, et la région de Homs.

Le "parti de dieu" avait jusqu'ici entreposé des armes en Syrie, pays qu'Israël a décidé d'épargner dans sa confrontation avec la milice chiite, souligne Le Figaro. Le mouvement de contestation qui embrase le pays chaque vendredi depuis le 15 mars a visiblement changé la donne.

LES MANIFESTANTS PROMETTENT UN "VOLCAN" LE 30 JUIN

Vendredi 24 juin, les forces de sécurité syriennes ont de nouveau tiré sur la foule, faisant 18 morts, tandis que des dizaines de milliers de personnes défilaient dans le pays. Depuis qu'un mouvement de contestation inédit est né dans le pays, le 15 mars, 1 332 civils ont été tués et 341 membres de la police et de l'armée ont perdu la vie, selon un nouveau bilan publié par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme sur son site internet.

Ce bilan, qui ne cesse de s'alourdir en dépit des condamnations internationales, n'a pas empêché les organisateurs de la page Facebook "The Syrian Revolution 2011", moteur de la contestation, d'appeler à un nouveau vendredi de défi, promettant "un volcan" à Alep le 30 juin.

Deuxième ville du pays, située dans le nord, à 90 km de la Turquie, Alep est un bastion du régime. Les autorités d'Ankara - qui ont déjà accueilli près de 12 000 réfugiés - redoutent une catastrophe humanitaire en cas de révolte.

Le Monde.frhttp://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/25/inquiet-de-la-situation-en-syrie-le-hezbollah-rapatrie-ses-armes_1541144_3218.html
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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 04:59

LYBIE : PEUT-ON LE CROIRE APRÈS TANT DE MENSONGES ?

Kadhafi accepte de ne pas faire partie des négociations sur la Libye
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye menées pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d'Etat africains, médiateurs de l'Union africaine dans la crise.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye menées pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d'Etat africains, médiateurs de l'Union africaine dans la crise.

AFP - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d'Etat africains, médiateurs de l'Union africaine (UA) dans la crise.

Le comité de médiation de l'UA sur la crise libyenne, composé de cinq chefs d'Etat, "salue la décision du colonel Kadhafi de ne pas faire partie du processus de négociations", indique sans plus de précision un communiqué diffusé après une réunion du panel tenue à Prétoria.

Le texte a été lu par le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité Ramtane Lamamra, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 04:58
III – Redistribution des cartes au Moyen-Orient

25/06/2011
Fouad KHOURY-HÉLOU Que va-t-il se passer en Syrie ?
Une chose est certaine, le changement est inéluctable. Car, on l’a dit, les États-Unis ont cessé de soutenir les régimes autoritaires arabes, dont ils n’ont plus besoin. Plus encore, les USA ont un intérêt croissant à soutenir l’opposition, car, ce faisant, ils attireraient les sunnites de Syrie dans leur giron ; de la même manière que les sunnites du Liban ont rejoint en majorité le camp pro-occidental après l’assassinat de Rafic Hariri, et que les sunnites de Palestine ont rejoint avec Mahmoud Abbas le camp proaméricain après l’échec de la seconde intifada et la mort de Yasser Arafat (transition qui semble se compléter avec les récents accords entre Fateh et Hamas). Ce passage de la majorité sunnite syrienne dans le camp occidental, couplé à une plus grande accession des sunnites au pouvoir, présenterait pour les USA un double intérêt : d’une part, il permettrait d’éloigner la Syrie de l’influence iranienne et de la rapprocher de la Turquie (voir L’Orient-Le Jour des mercredi 22 et jeudi 23 juin 2011).
Le Croissant fertile se retrouverait stabilisé, l’Irak à majorité chiite étant sous influence essentiellement iranienne, et la Syrie à majorité sunnite essentiellement sous influence turque. Cette influence étant une garantie pour les minorités syriennes, à l’instar de l’Empire ottoman et ses fameux « Millet ». D’autre part, point essentiel, ce basculement des sunnites de Syrie, complétant celui déjà effectué au Liban après l’assassinat de Rafic Hariri, et en Palestine après l’échec de l’intifada et la mort de Yasser Arafat, ouvrirait la voie à une paix globale avec Israël (avec qui la Turquie, malgré certains différents, est en bons termes). C’est pourquoi Benjamin Netanyahu a déjà commencé de prendre ses marques dans cette perspective.
De plus, la Syrie aura d’autant plus besoin d’une « tutelle » régionale et internationale que tous les protagonistes y sont faibles, aucun ne pouvant plus emporter la partie tout seul. Les sunnites, s’ils forment une majorité, sont politiquement désorganisés par quarante ans de répression et sont divisés en deux tendances difficilement conciliables, les « laïcs » d’un côté et les Frères musulmans de l’autre. Conclusion, les sunnites sont très probablement incapables à court terme de constituer un gouvernement fort disposant d’une majorité stable, tout comme les chiites d’Irak furent incapables de gouverner le pays sans une transition de plusieurs années avec une présence américaine massive.
De leur côté, les alaouites, malgré leur capacité militaire, sont également faibles. D’une part, la pression US et turque leur interdit de procéder à une « épuration » du type Hama 1982. De l’autre, ils n’ont pas les moyens économiques de soutenir un long siège. Si la situation se prolonge et si les flux en provenance de l’extérieur se tarissent (tourisme, investissements en provenance du Golfe, rapatriements de fonds), le régime va perdre définitivement le soutien de la bourgeoisie sunnite de Damas et d’Alep, ce qui serait le signal du basculement politique. Une situation qui risquerait alors de diviser les alaouites eux-mêmes entre partisans et adversaires du compromis. Ce qui serait l’erreur fatale, dont les alaouites sont eux-mêmes conscients.
Deux points importants retiennent l’attention. D’une part, le président Bachar el-Assad a récemment annoncé une amnistie générale concernant tous les prisonniers politiques, tout en annonçant la préparation de réformes instaurant le multipartisme. Or, une grande partie de ces prisonniers appartiennent aux Frères musulmans. Cela revient à projeter de les intégrer dans la vie politique comme interlocuteur du pouvoir. De leur côté, les déclarations des Frères musulmans syriens, par la bouche de leur leader en exil Ali Sadreddine el- Bayanouni, louant le « patriotisme » de l’armée (à majorité alaouite) malgré les récents événements, semblent suggérer le compromis, et inviter à une coexistence armée-religieux similaire à ce qui se passe en Turquie, voire bientôt en Égypte. Une forme de « démocratisation », telle qu’elle se met en place dans la région. Cela a-t-il des chances de réussir ? L’avenir le dira.
Les Libanais observent cette situation avec appréhension. Certes, à court terme, il est peu probable que se produise une déstabilisation du Liban. Simplement parce que, sur le plan intérieur, il n’y a pas d’enjeu et pas de régime à faire chuter. Il n’y a que des communautés, toutes affaiblies par des années de conflits et dont aucune ne peut (ni ne veut sans doute) dominer toutes les autres. Mais le problème risque de se poser ultérieurement. Car si, en définitive, l’influence turque en Syrie se confirme, la question de l’influence iranienne au Liban va se poser avec plus d’acuité. En clair, il faudra déterminer qui de Téhéran ou d’Ankara aura la prééminence au Liban, de la même manière que cette question se pose en Syrie et en Irak (sachant que la Turquie a déjà une forte influence au Liban-Nord). Or, l’enjeu essentiel sera les armes du Hezbollah chiite, que l’Iran voudra défendre. Avec leur corollaire, les armes des Palestiniens, ces deux dossiers constituant ensemble la clé de la paix avec Israël.
Ces enjeux seront-ils résolus par le compromis, ou par un nouveau round de violence ? Disons que cela va dépendre de la conclusion des événements en Syrie. S’ils débouchent finalement sur un compromis entre les syriens, ainsi qu’entre les Turcs et les Iraniens, le pays du Cèdre en sortirait stabilisé. Dans le cas contraire, les risques augmenteraient considérablement, notamment pour le Hezbollah, qui se retrouverait coincé entre Israël au Sud, la Turquie au Nord et le chaos syrien à l’Est, mais aussi par ricochet pour tous les Libanais. Le meilleur indicateur de stabilité reste la présence massive de la Finul renforcée, depuis 2006, au Liban-Sud face à Israël ; toute tentative sérieuse de déstabiliser cette force d’interposition ou de la retirer étant un signe grave.
Entre-temps, le Liban bénéficie d’une stabilité relative même si le gouvernement a tardé à se former du fait des bouleversements régionaux (il s’est formé le lendemain même des élections turques et de la victoire d’Erdogan, lequel a immédiatement confirmé dans son discours de victoire la volonté turque d’exercer une influence sur la Syrie, le Liban et les Palestiniens).
Enfin, à terme, les événements à Damas, quel que soit le scénario, vont entraîner des réformes politiques au Liban. Car la Syrie va probablement se diriger in fine vers une affirmation des particularismes régionaux et communautaires, et vers une institutionnalisation de ces particularismes dans le sens d’une « décentralisation » à l’irakienne. La conséquence sur le Liban sera naturellement similaire, le Croissant fertile dans son ensemble se retrouvant ainsi « fédéralisé ». C’est pourquoi certains réclament déjà que soit entérinée la réforme de l’accord de Taëf, sans cesse repoussée. À savoir, premièrement, mettre en pratique la décentralisation du pays en accordant aux mohafazats et/ou municipalités des prérogatives renforcées, point qui figure dans la partie « officieuse » des discussions de Taëf. Deuxièmement, modifier les proportions communautaires au Parlement, en passant de la parité 50-50 chrétiens-musulmans à une distribution accordant un tiers des sièges à chaque communauté, chrétienne, sunnite et chiite. Ce qui constituerait une concession chrétienne aux chiites (bien que déjà entérinée dans les faits, car une partie des députés chrétiens sont élus par des voix musulmanes, notamment dans les régions périphériques). Troisièmement, en échange, certains réclament un renforcement des prérogatives du président de la République, seul à même, selon eux, de jeter un pont entre sunnites et chiites, et de rendre le pays plus gouvernable en corrigeant le « vide de pouvoir », qui est la faiblesse majeure de la Constitution de Taëf telle qu’appliquée actuellement.
Fouad KHOURY-HÉLOU
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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 04:58

 

Nouveau rapport international pour sauvegarder les richesses naturelles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

 

Un projet international de conservation a réuni des botanistes et des scientifiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Territoires Palestiniens Occupés, Syrie et Tunisie) dans un pari sans précédent pour assurer l’avenir de la nature dans la région. Plus de 200 zones importantes pour les Plantes en Méditerranée méridionale et orientale.

La nouvelle étude, "Zones Importantes pour les Plantes en Méditerranée méridionale et orientale : Sites prioritaires pour la conservation", publiée le 1er juin par le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN, Plantlife et WWF a montré qu’il y a plus de 200 zones importantes au niveau international (ZIP) pour leur flore sauvage dans cette région.

Ces zones classées comme ZIP pour leur « richesse botanique exceptionnelle » et/ou leur « composition remarquable de plantes rares, menacées et/ou endémiques » et/ou « leur végétation de grande valeur botanique » rivalisent avec celles qui existent en Europe et en Asie par leur richesse en espèces et la variété extraordinaire de la vie sauvage, indique le rapport.

Chiffres clés :

  • 2 07 Zones Importantes pour les Plantes (ZIP), ont été incluses pour la première fois dans le rapport, dont 33 en Syrie, 20 au Liban, 20 en Egypte, 21 en Algérie, 13 en Tunisie et 5 en Libye
  • 75% des 207 ZIP hébergent des espèces endémiques au niveau local
  • Des « Zones Méga endémiques » (avec plus de 20 espèces limitées à de petits secteurs géographiques) ont été identifiées en Algérie, au Maroc, au Liban, en Syrie et en Libye, ce qui signifie qu’elles sont extraordinairement riches dans leur diversité de fleurs et de plantes sauvages.

Le rapport est le résultat d’une coopération sans précédent entre des botanistes et des scientifiques des pays participants.

Les données recueillies permettent de combler les lacunes dans les connaissances disponibles sur les zones importantes en Méditerranée pour les plantes sauvages et leurs habitats, y compris les forêts, et peuvent servir d’outil aux gouvernements et conventions internationales afin de concentrer les efforts sur des zones prioritaires pour la conservation. Beaucoup de ces pays passent actuellement par une période d’instabilité politique et de conflits, mais à long terme, les ressources naturelles et les zones riches en faune et flore sauvages restent vitales pour la santé, en tant que sources de revenue de bien-être général pour la population locale.

Des hotspots de biodiversité du bassin méditerranéen…

Al Jabal al Akhdar, située près de la ville de Benghazi en Libye, est une Zone Importante pour ses Plantes. C’est en effet le lieu le plus riche en plantes sauvages (1400 espèces au total), et la région la plus importante pour la culture des céréales, des fruits et des légumes. La moitié des plantes endémiques de Libye croissent uniquement dans cette zone. Des lieux uniques et similaires présentant un nombre important de plantes endémiques existent aussi en Syrie, au Liban et au Maroc, et certains sont essentiels en tant que source de revenues pour la population locale.

… menacés par des pressions humaines de plus en plus fortes

Les principales menaces pesant sur ces ZIP sont le surpâturage (qui affecte 67% des zones), la déforestation, le développement du tourisme, l’agriculture intensive et la cueillette non soutenable de plantes à des fins médicinales et culinaires.

  • Téléchargez le rapport "Zones Importantes pour les Plantes en Méditerranée méridionale et orientale : Sites prioritaires pour la conservation" en cliquant ici.
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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 04:57

L`ONU appelle les Etats à traduire les tortionnaires en justice

Le Secrétaire général Ban Ki-moon.

26 juin 2011 –

A l''occasion de la Journée internationale de la torture, le Secrétaire général de l''ONU, Ban Ki-moon, a appelé dimanche les Etats à garantir que la torture ne soit pratiquée sur aucun territoire et la Haut commissaire aux droits de l''homme, Navi Pillay, a pour sa part, plaidé pour que les responsables d''actes de torture soient traduis en justice.

« Les États doivent prendre des dispositions législatives, administratives et judiciaires, ainsi que les autres mesures nécessaires, pour que la torture ne soit pratiquée sur aucun territoire relevant de leur juridiction », a déclaré Ban Ki-moon dans un message adressé à l''occasion de la Journée.

« Il n''y a aucune situation exceptionnelle qui tienne, que ce soit la guerre, le risque de guerre, l''instabilité politique interne, l''état d''urgence ou des menaces pesant sur la sécurité nationale. Les États ont, entre autres obligations, le devoir d''offrir à toutes les victimes de la torture un recours utile et rapide, des réparations et une aide à la réadaptation », a-t-il ajouté.

La Haut commissaire aux droits de l''homme, Navi Pillay, a de son côté salué le renforcement de la Cour pénale internationale qui « signifie que les chances de piéger les tortionnaires augmentent ».
« Les gouvernements despotiques et leurs responsables sont prévenus : la torture est un grave crime international et, tôt au tard, davantage de tortionnaires seront traduis en justice », a-t-elle martelé dans un message adressé à l''occasion de la Journée.
Dans son message Ban Ki-moon a rappelé que « la torture vise à briser par la violence la dignité d''une personne et le sentiment qu''elle a de sa propre valeur d''être humain ».
« C''est aussi une arme de guerre, qui terrorise non seulement les victimes elles-mêmes, mais aussi le groupe et la société auxquels elles appartiennent. La Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture est l''occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes qui ont supporté leur supplice avec courage et force intérieure. Et de pleurer ceux qui n''ont pas survécu », a-t-il souligné.

Reprendre une vie après avoir été victime de torture est difficile. C''est pourquoi le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture soutient des personnes et des organisations du monde entier aide à reconstruire des vies brisées, et à promouvoir le droit à la vérité et à la justice grâce à l''aide juridique.

La disparition forcée étant également une forme de torture, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, récemment entrée en vigueur, vient compléter le droit international des droits de l''homme.
« Je demande à tous les États Membres d''autoriser le Rapporteur spécial sur la torture à accéder pleinement et librement aux lieux où des gens sont privés de liberté sur leur territoire. Je demande aussi à tous les États qui ne l''ont pas encore fait de ratifier la Convention contre la torture, et d''autoriser les victimes à déposer des plaintes individuelles au titre de cet instrument », a plaidé Ban Ki-moon dans son message.
« Alors que dans de nombreuses régions du monde, ceux qui aspirent légitimement à plus de liberté, plus de dignité et une vie meilleure se heurtent à la violence et à la répression, j''exhorte les États à respecter les droits fondamentaux de tous. La torture et les autres peines et traitements cruels, dégradants ou inhumains ne sont jamais justifiés, où qu''ils soient pratiqués et quelles que soient les circonstances », a-t-il conclu.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 04:56
Communiqué de presse
Conférence de presse

Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR L’ADHÉSION DE LA TUNISIE AU STATUT DE ROME
DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

La Tunisie est devenue aujourd’hui le premier État d’Afrique du Nord à adhérer au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé, devant la presse, son Représentant permanent auprès des Nations Unies, M. Ghazi Jomaa.

La Tunisie a entrepris de « véritables efforts » pour embrasser la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit, a déclaré M. Jooma, au cours d’une conférence de presse conjointe au côté de son homologue du Liechtenstein, M. Christian Wenaweser, qui préside l’Assemblée des États parties au Statut de Rome.

Le représentant de la Tunisie a ainsi indiqué avoir déposé les documents nécessaires à l’adhésion au Statut de Rome, ce matin, en présence du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.

« La Tunisie est le témoin de changements historiques », a expliqué M. Jomaa. « Nous avons encore un long chemin à parcourir », a-t-il poursuivi, précisant que son pays, malgré les défis posés par le contexte régional instable, s’était engagé à continuer à prendre des mesures pour établir un gouvernement démocratique.

La Tunisie est officiellement devenue ce matin le cent seizième État partie au Statut de Rome, mais aussi le trente-deuxième État africain et le quatrième des membres de la Ligue des États arabes.

L’adhésion de la Tunisie au Statut de Rome est l’« aboutissement des transformations opérées par le « printemps arabe », qui a germé en Tunisie », a souligné M. Wenaweser. Cette adhésion « témoigne de la soif des peuples, partout à travers le monde, pour des sociétés au fonctionnement fondé sur des règles claires et sur le principe de l’égalité devant la loi ».

Le Président de l’Assemblée des États parties au Statut de la Rome de la CPI a dit espérer que « d’autres pays suivront bientôt la voie tracée aujourd’hui par la Tunisie ».

Outre le Statut de Rome, la Tunisie doit également adhérer au Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants; au premier Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques; et à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Les instruments d’adhésion à ces accords doivent officiellement être déposés la semaine prochaine.

En se joignant à la communauté internationale sur ces questions cruciales, la Tunisie, a souligné M. Jomaa, adresse un « message clair » sur son engagement en faveur de la démocratie et de l’état de droit. La Tunisie est heureuse de se joindre à l’effort international pour combattre l’impunité et promouvoir la responsabilisation, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Wenaweser a fait un bref exposé des activités récentes de la Cour pénale internationale. Il a ainsi notamment indiqué que la Chambre préliminaire rendrait, le lundi 27 juin, sa décision sur la requête aux fins de délivrance de mandats d’arrêt à l’encontre de Mouamar Abou Minyar Al Qaddafi, Saif Al-Islam Al Qaddafi et Abdullah Al-Senoussi pour des crimes contre l’humanité qui auraient été commis en Libye depuis février 2011.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/Conf110624-CPI.doc.htm

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