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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:15
  par Esteban Diez

Depuis plus d'une semaine il se passe en Espagne des évènements inédits dans l'histoire des démocraties occidentales. Le peuple se réunit, occupe les principales places publiques dans plus de 60 villes pour dénoncer les manipulations politiques liées au système représentatif pas vraiment démocratique selon eux. Vous n'en aurez sûrement pas entendu parler en France, et cela est tout à fait normal.

 

 

 

Les mass médias se musellent et forment une sorte de néo-censure qui empêche certains sujets de faire la une des journaux et donc de faire réfléchir la population.


Je ne sais pas si cette censure, si cet "oubli", ce manque d'information est décidé par un groupe de journalistes haut placés ou si les journalistes savent ce qu'ils peuvent aborder et ce qu'ils doivent éviter afin de ne pas fâcher le système qui leur donne de si belles vies.


Ainsi, le monde médiatique s'est décidé à taire de manière très brutale le mouvement de contestation espagnol pourtant comparable à ce qu'il s'est passé en Tunisie ou en Egypte.


Peut-être que sans morts et sans violence l'information n'intéresse pas les médias. En tout cas de la même manière que sur le mouvement espagnol, les médias avaient attendu plus de deux semaines avant de diffuser l'information sur ce qui se passait en Tunisie, en effet face à l'ampleur du phénomène ils n'avaient plus le choix.


Je vais vous montrer comment les médias ont étouffé et étouffent encore le mouvement espagnol, qui nous touche si directement car il dénonce un système qui est aussi le notre, la démocratie représentative.


Google actualité est un excellent outil qui permet de rechercher des articles par sujet.

 

  • L'affaire DSK et ses dérivés : 9 000 articles
  • Le volcan Islandais(en deux jours seulement) : 700 articles
  • Mouvement des "indignados"(pour plus d'une semaine) : 500 articles (plus de 6 000 articles en espagnol)

    Les médias traitent donc de manière totalement arbitraire des différents sujets.


    Comme on pouvait s'y attendre, ils mettent en avant tous les événements qui ne demandent pas de réflexion de fond ou qui ne remettent pas en cause le système actuel.


    Ainsi les catastrophes (quand elles ne sont pas nucléaires), les accidents, les meurtres et les scandales personnels politiques sont adorés des médias. Ils permettent d'occuper le terrain de l'information et d'étouffer d'autres sujets qui pourraient nuire au système médiatico-politico-financier.


    Un autre exemple montre bien la capacité qu'ont les médias à faire la vie politique :


    L'affaire DSK a fait monter au créneau des associations féministes qui se battent contre le machisme et le sexisme. Résultat, samedi 21 mai toute la journée les médias ont relayé l'appel des féministes à manifester le dimanche 22 mai : résultat 3000 personnes.


    A Paris(Bastille), et dans une dizaine de villes françaises, depuis Jeudi des centaines de personnes se réunissent et campent par solidarité avec le mouvement espagnol et pour réclamer une vraie démocratie. Ils étaient plus de 500 samedi à Paris, sans aucune publicité médiatique. Et bien sûr aucun média n'a fait état du rassemblement excepté quelques médias alternatifs.
    Voilà pour la certaine censure subie par le mouvement espagnol.


    Mais il y a encore un autre problème, quand les mass médias parlent de ce mouvement, ils oublient de dire l'essentiel. Ce n'est pas qu'un mouvement contre le chômage ou contre la crise, c'est surtout un mouvement réclamant une vraie démocratie (Democracia Real Ya !), et n'appelant pas à voter ou prendre parti. Alors quand BFM TV fait un mini-reportage ou après avoir omis l'essentiel, elle finit par : "Les espagnols pourront donc aller s'exprimer demain dans les urnes", on ne peut se dire que c'est du journalisme.


    Les médias ont un pouvoir énorme et sont coupable, avec notre système politique, de bien des maux de notre société, ils aliènent la population, font des amalgames, mentent, censurent, ne donnent pas la parole aux citoyens.


    Pour cela, une solution, écrire des articles sur des sites participatifs, sur un blog ou ailleurs, ou alors créer de nouveaux sites ou journaux d'information.
    Sinon recherchez sur twitter ou facebook pour trouver les prochains rendez-vous de soutien au mouvement. (Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Marseille, Paris, Nice, Lyon, Montpellier, Nancy, Perpignan, Toulon, Rennes, Nantes)
    #Spanishrevolution #Frenchrevolution #Globalcamp

    "Don't blame the media, be the media

 

Lien : http://www.michelcollon.info/Censure-les-medias-ont-retarde-l.html

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 06:57
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La trêve est rompue dans la capitale du Yémen
Des colonnes de fumée peuvent être aperçues dans le ciel de Sanaa mardi.

Photo: AFP/Gamal Noman.  Des colonnes de fumée peuvent être aperçues dans le ciel de Sanaa mardi.

 

Au Yémen, les combats entre les forces fidèles au président Ali Abdallah Saleh et des miliciens de la confédération tribale des Hached ont repris mardi à Sanaa, après une trêve qui aura finalement duré quatre jours.

Selon des médecins, au moins sept partisans du chef tribal des Hached, cheikh Sadek al-Ahmar, qui a rejoint l'opposition à la mi-mars, ont été tués dans les affrontements.

Les hostilités se sont poursuivies en soirée dans le quartier d'Al-Hasaba, où est située la résidence du cheikh Al-Ahmar. Les habitants de ce quartier, situé dans le nord de la ville, se terraient chez eux.

L'entourage du général Ali Mohsen al-Ahmar, accusé par le régime de prendre parti aux combats aux côtés du cheikh Al-Ahmar contre les forces gouvernementales, a affirmé que deux obus étaient tombés en soirée sur le quartier général des troupes dissidentes. Les autorités ont aussitôt démenti l'information, mais menacé de pilonner des sièges de partis d'opposition.

Les autorités accusent le cheikh Al-Ahmar d'avoir rompu la trêve. Le site web du ministère de la Défense affirme que les miliciens tribaux se sont emparés du siège du parti du président Saleh et de celui de la compagnie des eaux. Des sources proches du cheikh Al-Ahmar ont au contraire accusé les autorités d'avoir repris les tirs sur sa résidence.

Les combats de la semaine dernière entre les miliciens tribaux et les forces de sécurité du président Saleh ont fait plus de 68 morts. Ces affrontements ont éclaté après quatre mois de bras de fer entre les partisans et les opposants du président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans.

 

Le bilan grimpe à Taëz

 

Sept manifestants ont en outre été tués au cours de la journée à Taëz, dans le sud-ouest du pays. Cinq d'entre eux sont morts sous les balles des policiers, qui n'ont pas hésité à tirer sur la foule pour dissuader les manifestants de se rassembler à nouveau, selon des sources médicales et des témoins. Deux autres personnes ont été tuées en tentant d'entrer dans la ville pour manifester.

Dans la nuit de dimanche à lundi, au moins 15 personnes exigeant le départ du président Saleh y avaient été tuées lorsque les forces fidèles au président ont pris d'assaut un campement érigé il y a quatre mois par des manifestants antigouvernementaux. Des centaines d'autres ont été blessées.

Un communiqué publié mardi par la haute-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, affirme que « le Bureau des Nations unies aux droits de l'homme a reçu des informations, qui restent à être pleinement vérifiées, indiquant que plus de 50 personnes ont été tuées depuis dimanche à Taëz par l'armée yéménite, la Garde républicaine ainsi que d'autres éléments affiliés au gouvernement ».

Le rassemblement de la « Place de la liberté » a été réprimé « à l'aide de canons à eau, de bulldozers et de balles réelles », a-t-elle ajouté, faisant par ailleurs état de « centaines de blessés ».

Les États-Unis et l'Union européenne ont tous deux condamné le recours à la force.

 

13 militaires tués à Zinjibar

 

Dans le sud du Yémen, des affrontements armés se sont également déroulés à Zinjibar, une ville d'environ 20 000 habitants prise vendredi par des centaines d'éléments d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA).

Selon une source des services de sécurité citée par l'AFP, 13 militaires sont morts mardi dans une attaque contre un barrage militaire érigé à Dofas, à un kilomètre de Zinjibar. Ces nouveaux décès porteraient à 41 le nombre des militaires et de civils tués dans le secteur depuis dimanche.

 

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters

 

Lien :  http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/05/31/002-combats-sanaa-taiz-zinjibar.shtml

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 06:39
Le Qatar gèle les avoirs de Ben Ali et de sa famille

Le Qatar a gelé les avoirs de l'ancien président tunisien Zine ben Ali et de sa famille, a annoncé mardi le ministère tunisien de la Justice. Un gendre de Ben Ali, Sakher Materi, a fui au Qatar après le renversement du régime le 14 janvier. D'autres membres de sa famille vivent aux Emirats arabes unis et au Canada.

La Tunisie a demandé il y a deux semaines au Qatar et aux Emirats le gel des avoirs de l'ancien président.

Le ministère de la Justice a par ailleurs dit espérer que l'Arabie Saoudite répondrait positivement à ses requêtes d'extradition de Ben Ali et de gel de ses avoirs.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 05:25

Daria le 01-06

 

Mathia vers 1h du matin ... 01-06

 

Kessoi vers minuit et dix... 01-06

 

Kaboun...

 

Benias ...

 

Artouz

 

 

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Hamza El Khatib, c'est le Bouazizi syrien ....

 

 

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Assad annonce une amnistie générale, trois manifestants tués

Le président syrien Bachar al-Assad a décrété mardi une amnistie générale, aussitôt jugée trop tardive par l'opposition, mais la répression se poursuivait, comme dans le centre du pays où l'armée utilisait ses chars et ses mitrailleuses dans les villes en proie à la contestation.

voir le zoom : Capture d'écran de la télévision syrienne montrant le président Bachar al-Assad le 16 avril 2011 à Damas
Capture d'écran de la télévision syrienne montrant le président Bachar al-Assad le 16 avril 2011 à Damas
 

Le président syrien Bachar al-Assad a décrété mardi une amnistie générale, aussitôt jugée trop tardive par l'opposition, mais la répression se poursuivait, comme dans le centre du pays où l'armée utilisait ses chars et ses mitrailleuses dans les villes en proie à la contestation.

voir le zoom : Capture d'écran de You Tube montrant un manifestant syrien blessé le 28 mai 2011 à Deir Zor
Capture d'écran de You Tube montrant un manifestant syrien blessé le 28 mai 2011 à Deir Zor

 

 

Ce n'est pas la première fois que le régime syrien fait montre d'ouverture en réponse aux manifestations pro-démocratie qui secouent le pays depuis le 15 mars. Mais cela n'a pas empêché la poursuite de la répression sanglante.

 

voir le zoom : Photo transmise par les services du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki montrant ce dernier (D) discutant le 31 mai 2011 à Bagdad avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem
Photo transmise par les services du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki montrant ce dernier (D) discutant le 31 mai 2011 à Bagdad avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem
 
 

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'est prononcé mardi pour des réformes en Syrie afin de rétablir la stabilité, au moment où le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, effectuait une visite en Irak.

Le président syrien Bachar al-Assad a décrété mardi une amnistie générale, aussitôt jugée trop tardive par l'opposition, mais la répression se poursuivait, faisant trois morts parmi les manifestants.

 

"Le président Assad a décrété un décret accordant une amnistie générale à tous les crimes commis avant le 31 mai 2011", a indiqué l'agence officielle Sana. "L'amnistie touche tous les détenus politiques ainsi que les membres de la confrérie des Frères musulmans."

 

Cette annonce est "insuffisante" et arrive "trop tard", a estimé dans la foulée l'opposition, réunie dans la station balnéaire d'Antalya (sud de la Turquie). Entre 300 et 400 participants, tous courants et confessions confondus, y tiennent un sommet de trois jours à partir de mercredi afin de soutenir la contestation contre le régime et réclamer départ d'Assad.

 

Le chef de la délégation des Frères musulmans assistant à cette réunion, Melhem al-Douroubi, a estimé que la "confrérie veut, à l'instar du peuple syrien, la chute du régime" Assad.

Mais à Damas, des militants comme le chef de la Ligue syrienne des droits de l'Homme, Abdel-Karim Rihaoui ont accueilli favorablement cette amnistie.

Plus tôt dans la journée, le pouvoir avait esquissé un autre signe d'ouverture en annonçant le début d'ici 48 heures d'un dialogue national avec l'opposition.

 

Cette "commission pour le dialogue national" doit être formée d'ici jeudi avec des membres de "tous les courants politiques, et des personnalités politiques, économiques et de la société", a annoncé Mohammad Saïd Bkheitane, numéro 2 du parti Baas, au quotidien al-Watan.

Il a toutefois d'emblée rejeté de revenir sur la prépondérance du parti Baas, qui selon la constitution "est le dirigeant de l'Etat et de la société", invitant les opposants à abolir cette clause en remportant la majorité au parlement.

 

Des élections législatives, les troisièmes depuis que le président Bachar al-Assad a succédé à son père Hafez al-Assad en juillet 2000, sont prévues dans les semaines à venir.

Ce n'est pas la première fois que le régime syrien fait montre d'ouverture en réponse aux manifestations pro-démocratie qui secouent le pays depuis le 15 mars. En avril déjà, M. Assad avait levé l'état d'urgence en vigueur depuis des décennies.

 

Mais cela n'avait pas empêché la poursuite de la répression sanglante.

Et mardi encore deux civils ont été tués par des tirs des forces syriennes à Rastan (centre) où l'armée a poursuivi pour la troisième journée consécutive ses opérations de ratissage, et un autre dans la région de Deraa (sud). Un quatrième manifestant a péri lundi dans la ville de Hama, à 210 km au nord de Damas, selon un militant des droits de l'Homme.

 

A Talbisseh, "des dizaines de blessés se trouvent dans des terrains agricoles dans le nord de cette ville, mais les équipes médicales ne peuvent pas les secourir en raison des opérations militaires qui se poursuivent dans cette région", a ajouté un militant.

Depuis dimanche à l'aube, des dizaines de chars encerclent Rastan et Talbisseh ainsi que le village de Teir Maaleh, pour mater la contestation dans les environs de Homs, troisième ville du pays à 160 km au nord de Damas.

Par ailleurs, dans la nuit et à l'aube, "les forces de sécurité ont investi et procédé à des opérations de ratissage à Hirak", une ville de la région de Deraa, bastion de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, a indiqué le militant.

 

Le pouvoir a envoyé ces dernières semaines l'armée dans différentes villes, notamment à Tall Kalakh (150 km au nord-ouest de Damas), Homs (centre), Banias (nord-ouest) et Deraa (sud), foyers de la révolte.

Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, plus de 1.100 civils ont été tués et au moins 10.000 personnes ont été interpellées dans le pays depuis le début du mouvement de contestation.

 

Par ailleurs, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'est prononcé mardi pour des réformes en Syrie afin de rétablir la stabilité, au moment où le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, effectuait une visite en Irak.

Rares sont les pays arabes à s'être ainsi exprimés depuis le début du mouvement pro-démocratie.

 

Paris a pour sa part condamné "avec la plus grande fermeté la violence aveugle et brutale dont continuent à user les services de sécurité syriens".

La France "est consternée par les témoignages crédibles faisant état des tortures utilisées dans les prisons syriennes contre les manifestants pacifiques", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, citant le jeune Hamzeh al-Khatib comme "symbole" de ces agissements.

 

Samedi, les militants pro-démocratie en Syrie avaient dédié une page Facebook à ce garçon de 13 ans "torturé et tué" selon eux par les forces de sécurité à Deraa, où est née la contestation du régime.

Le ministre de l'Intérieur a ordonné une enquête sur les circonstances de la mort de ce garçon, a indiqué mardi la télévision d'Etat syrienne.

 

Lien : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Syrie-Assad-annonce-une-amnistie-generale-trop-tard-juge-l-opposition.htm?&rub=2&xml=newsmlmmd.c6e35cf9a304c5aafc9e0e53b9248df0.471.xml

 

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Hamza Al-Khatib, visage de la contestation syrienne

 

La contestation syrienne a un nouveau visage. Celui de Hamza Al-Khatib, un garçon de 13 ans, qui aurait été " torturé et tué" par les forces de sécurité à Deraa, épicentre de la contestation contre le régime syrien, selon des militants anti-régime.

La vidéo de sa dépouille mortelle fait le tour de la Toile syrienne depuis plusieurs jours. La manifestation du samedi 28 mai lui a été dédiée. Alors que plus de mille personnes auraient été tuées dans la répression menée par le régime, selon les organisations des droits de l'homme, la mort de Hamza pourrait marquer un tournant. Au même titre que les premières victimes tombées sous les balles des forces de sécurité à Deraa avaient poussé dans les rues du pays des milliers de Syriens.

 

 

"Demain .. Journée du martyr Hamza Ali Al-Khatib... Pour s'élever contre le crime... Pour protéger nos enfants contre la brutalité du système criminel... Pour s'unir pour expulser les gangs criminels de notre pays bien-aimé"

 

 

Une vidéo de la dépouille mortelle de Hamza Ali Al-Khatib, filmée le 25 mai (sous-titres en anglais).

 

"Le jeune garçon est parti du village d'Al-Jiza, avec sa famille, à la marche pour briser le siège de Deraa", rapporte la page Facebook (en anglais également) qui lui a été dédiée : "Nous sommes tous l'enfant-martyr Hamza Ali Al-Khatib". C'était le 29 avril, un "vendredi de la colère". Sa famille avait décidé de prendre part aux manifestations après la mort d'un cousin de Hamza, tué par la police.

Ce jour-là, il a été arrêté par les forces du régime et depuis, sa famille n'avait plus eu de nouvelles. Jusqu'au 25 mai, où sa dépouille mortelle lui a été remise. Les cybermilitants parlent sur Facebook d'un cadavre portant "des traces évidentes de torture, des ecchymoses sur tout le corps, des balles avaient pénétré son corps et plus encore... il a été émasculé avant d'être tué". Ces blessures sont détaillées une par une dans la vidéo.

 

 

"Si le monde savait seulement, il y a des centaines de personnes comme Hamza en Syrie. La famille d'Hamza a parlé en dépit des menaces qu'elle a reçues des forces de sécurité syriennes. Vous imaginez-vous comment de nombreuses familles ont accueilli les corps mutilés de leurs innocents enfants et ont sombré dans le chagrin et le désespoir ? Nous ne resterons pas silencieux. Nous ne pouvons pas".

 

L'AFP rapporte que le père du garçon a été arrêté par les forces de sécurité qui pourraient le contraindre à faire de "faux aveux", selon des militants. Comme le rapporte la chaîne de télévision américaine CNN, dans la vidéo ci-dessous, les faits n'ont pas pu être vérifiés de source indépendante, mais ils sont troublants.

 

Mardi 31 mai, le porte-parole du ministère des affaires étrangères français, Bernard Valero, a déclaré que la France "est consternée par les témoignages crédibles faisant état des tortures utilisées dans les prisons syriennes contre les manifestants pacifiques". Pour Paris, le jeune Hamza Al-Khatib "est devenu un symbole" de ces manifestants torturés, a-t-il ajouté.

 

 

Le reportage de CNN du 30 mai (en anglais).

 

 

 

"Hamza n'est qu'une victime parmi les milliers de victimes du régime assassin d'Al-Assad. L'histoire de Hamza est malheureusement une parmi tant d'autres", reconnaissent les militants sur la page Facebook qui lui est dédiée. Mais, à lui seul, Hamza est devenu le symbole de toutes ces victimes, comme Mohammed Bouazizi était devenu le visage de la révolution tunisienne. Des vidéo-clips lui sont désormais consacrés.

Dans une vidéo montrant le corps du jeune garçon, un homme interpelle : "Est-ce cela les réformes que Bachar Al-Assad appelle de ses vœux ? Où sont le Conseil des droits de l'homme et la Cour pénale internationale ? Où sont les défenseurs de la liberté ?"

 

 

Hamza Ali Al-Khatib est érigé au rang d'icône de la contestation et des victimes de la répression dans un vidéo-clip créé par des militants syriens.

 

Lien : http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/05/31/hamza-al-khatib-visage-de-la-contestation-syrienne/

 

 

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Tirs de mitrailleuse contre les manifestants à Rastan

 

Des habitants ont attaqué un commissariat de police de la ville et saisi des armes après la mort dimanche d'une fillette et de dix autres civils.

 

Onze civils ont été tués et une centaine blessés dimanche dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie, où plusieurs villes étaient toujours encerclées par l'armée, selon un nouveau bilan communiqué lundi par un militant des droits de l'Homme. (c) Afp
 
Onze civils ont été tués et une centaine blessés dimanche dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie, où plusieurs villes étaient toujours encerclées par l'armée, selon un nouveau bilan communiqué lundi par un militant des droits de l'Homme. (c) Afp
 
 

 

Des tirs à la mitrailleuse étaient entendus mardi 31 mai dans la ville de Rastan, près de Homs dans le centre de la Syrie, où l'armée poursuivait ses opérations pour la troisième journée d'affilée, a affirmé un militant des droits de l'Homme sous couvert de l'anonymat.

"Des tirs à la mitrailleuse sont entendus à Rastan. Des opérations de ratissage se poursuivent dans cette ville" située au nord de Homs, a indiqué le militant. En outre, "des explosions ont été entendues ce matin à Rastan", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, des habitants ont attaqué un commissariat de police de la ville et saisi des armes après la mort dimanche d'une fillette et de dix autres civils dans la région de Homs, a indiqué ce militant.

 

Manifestations nocturnes

 

Dans la ville de Homs, des manifestants ont incendié lundi soir un véhicule des services de sécurité, indignés par la répression à Rastan et à Talbisseh, a-t-il ajouté. Des manifestations nocturnes ont eu lieu en outre dans des quartiers de Homs.

Depuis dimanche à l'aube, des dizaines de chars encerclent Rastan et Talbisseh ainsi que le village de Teir Maaleh, pour mater la contestation dans les environs de Homs, troisième ville du pays à 160 km au nord de Damas.

Par ailleurs, dans la nuit et à l'aube, "les forces de sécurité ont investi et procédé à des opérations de ratissage à Hirak", une ville de la région de Deraa, bastion de la contestation du régime du président Bachar al-Assad, a indiqué le militant.

 

10.000 interpellations

 

Le pouvoir a envoyé ces dernières semaines l'armée dans différentes villes, notamment à Tall Kalakh (150 km au nord-ouest de Damas), Homs (centre), Banias (nord-ouest) et Deraa (sud), foyers de la révolte.

Selon des organisations de défense des droits de l'Homme, plus de 1.100 civils ont été tués et au moins 10.000 personnes ont été interpellées dans le pays depuis le début du mouvement de contestation du régime le 15 mars.

 

Le Nouvel Observateur - AFP

 

Lien :  http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110531.OBS4257/syrie-tirs-de-mitrailleuse-contre-les-manifestants-a-rastan.html

 

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Des échanges intéressants  autour de la question syrienne :  http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-14614-Maghreb-Orient-Express.htm

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 05:22
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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 04:59
1- Aucun établissement publique ne doit et ne peut être utilisé pour la propagande politique (mosquée, administration, maison de jeunes..)

 

 

 

 

2-Tous les cadres du RCD (comme détaillé dans l'article 15 du projet de loi de la commission) n'ont le droit ni de former des partis, ni d'intégrer des partis, ni de voter, ni de se présenter aux élections pendant 10 ans. Ceci s'applique sur les cadres du parti depuis l'indépendance et implique la dissolution des partis déjà fondés par ceux ci.

 

 

 

 

3- Touts les RCDistes même non cadres, ne pourront pas voter ou se présenter pour la constituante, interdiction levée pour la législative.

 

 

 

 

4-Tout parti désirant présenter une liste pour la constituante, doit accepter :

 

 

  
  -Une audit complète sur ces sources de revenus, de financement. 

 

 

 

    -Les responsables du parti, et les candidats du parti, doivent accepter un contrôle fiscal, rendre publique leur patrimoine et celui de leurs proches du 1er degré, ceci s'applique aussi aux candidats indépendants. 

 

 

 

    -Les dons aux partis doivent être plafonnés et déclarés. 

 

 

  -Tout parti qui présente des irrégularités doit être immédiatement dissout et ses responsables jugés.
5-Les juges, militaires, policiers, Immams de mosquées n'ont pas le droit de voter, ou d'intégrer des partis politiques.
6- Le système de vote ne doit en aucun cas discriminer positivement, ou négativement n'importe quelle partie de la population.
7- Pour les indépendants souhaitant se présenter, et afin de garantir l'égalité des chances, ils auront accès équitablement et gratuitement aux médias, la somme maximale engagée dans la compagne doit être réglementée et il sera interdit de se présenter comme indépendant si on a été membre d'un parti pendant les 3 dernières années. Celui qui ne respecte pas ces conditions sera privé de ses droits civiles pendant un minimum de 5 ans.
8- Tout parti, ou indépendant qui commence directement, ou indirectement sa compagne avant le début légal sera interdit de participer aux élections.
9- Tout parti ou candidat qui utilise dans son discours, programme ou journal une discrimination (régionale, basée sur le sexe etc) ou une incitation au vote par un discours religieux ou régional sera interdit de se présenter. Toute incitation au vote contre argent ou bénéfice matériel ou immatériel engendrera automatiquement l'interdiction de se présenter.
10 -Une commission de juges, élue au suffrage direct parmi les juges aura à veiller et appliquer ces points.

Cliquer pour atteindre la page des signatures :  http://www.petitions24.net/initiative_citoyenne_demandes_de_tunisiens_libres

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 03:56

 

Pour Essia tlili 
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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 03:36

Cliquer pour prendre connaissance du progamme éléctoral  :  http://www.facebook.com/video/video.php?v=188478104537864&oid=191610967533090&comments

 

 

 


 

 
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 07:45
"Depuis quinze jours, il y a eu un changement d’attitude du gouvernement qui est de plus en plus répressif"
Larbi a manifesté le dimanche 29 mai à Casablanca.
«L’appel à manifester a été lancé il y a une semaine par le Mouvement du 20 février. Cet appel a été relayé sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter… J’ai décidé d’y participer car depuis l’annonce par le gouvernement de réformes constitutionnelles, nous n’avons rien vu venir et la corruption est toujours là.
Dimanche, je me suis rendu vers 18 heures, avec des amis, au lieu du rendez-vous : la grande avenue Achaggar du quartier populaire de Fbatta. Nous nous attendions à un important déploiement policier car nous n’avions pas l’autorisation de manifester. Depuis le 20 février, les organisateurs de manifestations ne demandent pas d’autorisations car ils savent qu’elles seront refusées. Nous nous attendions aussi à ce que cette manifestation soit réprimée, car depuis quinze jours il y a eu un changement d’attitude du gouvernement qui est de plus en plus répressif. La veille à Rabat, la police marocaine avait dispersé à coup de matraques des jeunes du Mouvement du 20 février pour les empêcher de manifester.
Mais une fois sur place, nous avons tout de même été impressionnés par le nombre de policiers présents. Il y en avait partout, le quartier était en état de siège. Il y avait des gens venus d’horizons différents, des femmes, des enfants. Nous avons essayé plusieurs fois de former un cortège. Mais nous avons été systématiquement repoussés par les forces de police. Dès qu’un groupe se formait, les policiers chargeaient les manifestants pour les disperser à coups de matraques.
Il y a eut des courses-poursuites dans plusieurs rues adjacentes. Certains manifestants ont été violemment tabassés, surtout dans les petites rues, là où n’y avait personne pour filmer.
 
Une femme est violemment frappée par des policiers à 1’41. Vidéo postée sur Youtube par casa20fevrier le 29 mai 2011.
 

 

 

 

 
Les policiers vont chercher les manifestants jusque dans les maisons. Vidéo postée sur Youtube par casa20fevrier le 29 mai 2011.
 
 
Sur l’avenue Achaggar, une manifestation pro-gouvernementale a été organisée avec la bienveillance de la police. Tout le monde a le droit de manifester, même les partisans du régime en place. Mais ce n’est pas logique, ni juste, que cette manifestation pro-gouvernementale, qui n’avait pas non plus obtenu d’autorisation, ait été protégée par la police.
Après avoir beaucoup couru pour échapper à la police, nous nous sommes résignés à rentrer chez nous. C’était vraiment décourageant de voir à quel point une manifestation pacifique pouvait être sauvagement réprimée par la police. Mais on ne va pas s’arrêter là. En cas de nouvelle manifestation, nous serons de nouveau présents."
 
Certains habitants du quartier apportent leur soutien aux policiers à 0’45.Vidéo postée sur Youtube par casa20fevrier le 29 mai 2011.
 
 
 
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 06:28
par Rim Khouni Messaoud*

 

Lors du 37ème sommet du Groupe des huit (G-8) qui s’est achevé le 27 mai 2011 à Deauville en France nous avons appris que 40 milliards de dollars sont à mobiliser pour « soutenir le printemps arabe ». Par ailleurs, cet appui du G8 est constitué moins d’aides directes que de prêts et de garanties qui faciliteraient l’accès des pays sortant de révolutions au marché international des capitaux.

 

Néanmoins, au-delà des chiffres et de la façon dont ce prêt se décompose, cet « appui » n’est nullement gratuit ni neutre. Il faut se poser les questions sur le pourquoi de ces prêts, même si on nous en a expliqué les raisons et les démarches dans le discours.

 

D’autant plus que nous savons que ce qui prime dans les relations entre pays, c’est indéniablement les intérêts du moins du côté des pays puissants. Nous avons entendu des échos sur la prudence du premier ministre tunisien Béji Kayed Sebsi quant à l’acceptation de ces prêts accordés à la Tunisie. Sans doute, cette prudence a-t-elle ses raisons.

Mais d’abord, qui a décidé dans les coulisses que les deux premiers ministres tunisien et égyptien se rendent au G-8 ? Est-ce les gouvernements de transition dans les deux pays respectifs ou est-ce les pays organisateurs de l’événement ? On ne le sait toujours pas.

 

Les deux premiers ministres présents au Sommet ont-ils été tenus au courant des conditions posées par les pays du G-8 à court, à moyen et à long terme et si tel était le cas ont-ils « accepté » ou « discuté » du contenu de ce qui leur a été avancé. Aussi, la question de la marge de manœuvre qui leur serait accordée se pose t-elle. Mais aussi peuvent-ils ne pas accepter ces prêts ou demander de modifier certains mécanismes et conditions qui pourraient être contraignants pour leurs pays aujourd’hui et dans les prochaines années.

 

A toutes ces questions, nous n’avons pas de réponse claire.

Par ailleurs, n’aurait-il pas été plus bénéfique et avantageux pour ces pays de bénéficier de prêts ou d’aides de la part d’autres pays arabes, notamment les pays du Golfe ? A priori, il y aurait eu beaucoup moins de réticence de la part des responsables politiques dans ces gouvernements de transition, et des peuples. Cela aurait été plus rassurant.

 

Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a proposé et effectué une médiation pour une sortie de crise au Yémen -pays voisin- ce qui a échoué. La proposition d’intégrer le Maroc et la Jordanie au sein de ce Conseil, est la preuve que les pays du Golfe ont enfin « dépassé » la question du voisinage et de l’éloignement géographique, notamment en ce qui concerne le Maroc. Mais est-ce encore une fois, le résultat d’appréhension et de craintes vu les circonstances actuelles ? Ce pas fait par les pétromonarchies à l’égard des deux pays illustre bien qu’il était aussi possible de le faire à l’égard de la Tunisie et de l’Egypte.

 

Cependant, ne serait-ce pas une alliance des monarchies pour faire face au vent des révolutions qui secouent la région ?

 

Quelles que soient les raisons et la nature des intérêts de part et d’autre, les responsables politiques dans les pays sortis de révolution et ceux qui y arriveront doivent traiter avec les grandes puissances avec beaucoup de lucidité et de pragmatisme et saisir et aider les peuples à saisir cette chance historique qui est d’abord et qu’on le veuille ou non de couper avec un passé où on acceptait sans négocier et où on nous dictait ce qu’on avait à faire. Il est d’une importance capitale aujourd’hui d’expliquer que les ingérence directes ou indirectes dans les affaires de ces Etats ne sont plus acceptées, que ce sont les autochtones qui décident et que la leçon à tirer, pour tous est que le réveil des peuples n’est pas un réveil d’apparence et qu’il ne peut aucunement se transformer en naïveté. Le contexte a changé, l’histoire aussi.

 

* Docteur en Histoire contemporaine de l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3, spécialité Orient – Monde Arabe

 

publié par  http://nawaat.org/portail/2011/05/30/g-8-les-prets-et-le-prix-a-payer/

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