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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 23:56
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 23:49
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:44
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:30

28 mars 2011 – La Secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a exprimé lundi sa profonde inquiétude sur la détérioration de la situation humanitaire au Yémen suite a plusieurs semaines de manifestations marquées par la répression des forces de l'ordre.

 

« J'exhorte les parties impliquées à faire preuve de retenue et à garantir la sécurité des populations civiles », a déclaré lundi Valerie Amos dans un communiqué.

 

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 82 civils sont morts et des centaines d'autres blessés lors des manifestations de ces dernières semaines.

 

« Je suis extrêmement inquiète sur la situation humanitaire au Yémen car, avant même les récentes manifestations, le pays était confronté à une crise humanitaire due au conflit au nord du pays qui a provoqué le déplacement de 300.000 personnes. Les récents affrontements ont encore touché des centaines de personnes qui ne se sont pas encore remises des précédents affrontements », a-t-elle ajouté.

 

OCHA souligne que le pays souffre d'une grave pénurie d'eau et de nourriture. Environ 32,5% de la population est dans une situation d'insécurité alimentaire et au moins 12% de la population, soit 2,7 millions de personnes, sont gravement menacées par l'insécurité alimentaire alors que simultanément les prix des denrées alimentaires, notamment du blé, ont augmenté de manière significative.

 

L'insécurité grandissante des zones touchées par la crise humanitaire rend le travail des organisations non gouvernementales et des agences de l'ONU particulièrement difficiles, souligne OCHA.

 

« Les Nations Unies sont en train de discuter avec le gouvernement et les Al-Houtis (insurgés), sur les moyens d'atteindre les populations affectées, et j'espère qu'un accord pourra être obtenu bientôt », a expliqué la Chef de l'humanitaire de l'ONU. « Face à la souffrance prolongée et chronique dans la pays, l'aide humanitaire reste urgente », a-t-elle conclu.

 

Le 18 mars dernier, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait fermement condamné l'utilisation de balles réelles par les forces de sécurité au Yémen contre des manifestants à Sana'a, la capitale du pays.

 Lien :  http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24848&Cr=Y%C3%A9men&Cr1

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:07
  • L'avancée des rebelles libyens a été stoppée lundi par les forces de Mouammar Kadhafi à quelques dizaines de kilomètres à l'est de sa ville natale Syrte, bombardée dans la nuit par la coalition.
  • Une quarantaine de pays sont attendus mardi à Londres pour la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye, chargé du "pilotage politique" des frappes, désormais sous commandement de l'Otan, et de la préparation de l'après-Kadhafi.
  • Les dirigeants français Nicolas Sarkozy et britannique David Cameron ont affirmé que "Kadhafi (devait) partir immédiatement", appelant ses partisans à "le quitter avant qu'il ne soit trop tard".
  • Sur le plan politique, le Qatar, premier pays arabe à participer à l'intervention internationale, a reconnu le Conseil national de transition, organe de direction de la rébellion. Il devient ainsi le deuxième Etat après la France à lui apporter son appui.

Source : http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/03/28/libye-la-rebellion-bute-sur-l-armee-aux-abords-de-syrte-l-otan-prend-le-commandement-des-operations_1499398_1496980.html

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:59

Petite mise au point sur quelques principes géologiques mis à mal par le battage médiatique autour de la catastrophe japonaise.

Un homme pousse un charriot avec ses affaires à Kamaishi, le 25 mars 2011 (Carlos Barria/Reuters).

Par A. Berger et J.-D. Champagnac | Géologues 

Depuis le séisme du Japon, et comme à chaque évènement naturel catastrophique, il faut se farcir les évidences assénées de bonne foi par des experts de café du commerce, du genre : « Ah ! ben c'est quand même pas croyable, avec la tectonique des plaques on peut quand même prévoir les tremblements de terre » ou « il n'y a eu aucun séisme majeur en France depuis 1000 ans », ou encore « personne n'imaginait qu'il pouvait y avoir un tel séisme à cet endroit ».

Une petite mise au point s'impose, maintenant que le gros du battage médiatique est retombé, sur quelques principes géologiques simples.

1A Tokyo, le séisme ressenti fut de magnitude 6

FAUX. Il s'agit d'une confusion entre deux échelles : celle des magnitudes, qui correspond à l'énergie relâchée par le séisme, et l'échelle de MSK (ou l'ancienne échelle Mercali), qui attribue une intensité (notée en chiffres romains) qui correspond à la façon dont un séisme a été ressenti en un lieu donné. Une intensité de V réveille les dormeurs, une intensité de IX provoque des destructions importantes.

Dans le cas du séisme du Japon, l'intensité ressentie à Tokyo fut donc de VI voir VII sur l'échelle MSK : « les meubles sont déplacés », « quelques lézardes apparaissent sur les édifices ».

La magnitude d'un séisme, quant à elle, est une valeur absolue, indépendante de la distance à l'épicentre. Regardons ce que nous dit Wikipédia :

« La magnitude d'un tremblement de terre mesure l'énergie libérée lors d'un tremblement de terre. […] Il s'agit d'une échelle logarithmique, c'est-à-dire qu'un accroissement de magnitude de 1 correspond à une multiplication par 32 de l'énergie et par 10 de l'amplitude du mouvement.

Les médias grand public l'indiquent souvent sur l'échelle de Richter ou sur l'échelle ouverte de Richter. Ces terminologies sont impropres : l'échelle de Richter, stricto sensu, est une échelle dépassée et uniquement adaptée aux tremblements de terre californiens.

Les magnitudes habituellement citées de nos jours sont en fait des magnitudes de moment (notées Mw) […] directement reliées à l'énergie libérée lors du séisme. Des lois d'échelle relient cette magnitude de moment aux paramètres géométriques du séisme (surface rompue et quantité de glissement sur la faille). […] »

 

2On peut prévoir les tremblements de terre

FAUX. Les connaissances géologiques, basées sur les mouvements des plaques tectoniques, sur la cartographie de failles, sur les séismes passés, ne peuvent nous renseigner que sur les probabilités de séisme.

Par exemple, on sait qu'il est plus probable d'avoir un séisme le long de la faille de San Andreas que dans le bassin parisien. Et c'est encore plus vrai pour un « gros » séisme. De même, il est possible d'identifier le long d'une faille majeure les « gaps sismiques », c'est-à-dire les zones qui ne se sont pas rompues depuis longtemps, là où les contraintes se sont le plus accumulées, et là où un séisme est le plus probable.

Pour prévoir un tremblement de terre, il faudrait connaître parfaitement, en tous points (en surface et en profondeur) :

  1. les contraintes accumulées partout sur la faille ;
  2. le couplage de la faille (la « force » avec laquelle la faille « bloque » ; si elle ne bloque pas, le mouvement est continu et il n'y a pas de séisme) ;
  3. la géométrie de la faille et de toutes les failles associées.

Il est possible de faire une analogie avec la climatologie : il est plus probable d'avoir un orage en août à Marseille qu'en mars à Paris, mais il n'est pas possible de dire quand auront lieu les orages longtemps à l'avance.

Malheureusement, contrairement aux orages, la prédiction à court terme (quelques jours à quelques minutes) des séismes est pour l'instant exploratoire et aucune étude n'est assez avancée pour permettre la lourde responsabilité politique d'ordonner une évacuation, ni même de publier un article dans Nature prévenant de l'imminence d'un séisme pour le prochain numéro…

3Personne n'imaginait qu'il pouvait y avoir un séisme à cet endroit quand les centrales ont été construites

FAUX. Comme détaillé dans le point précédent, les zones sismiques sont connues depuis longtemps, surtout dans les régions du globe où les gros séismes sont suffisamment fréquents pour rester constamment dans les mémoires.

A l'époque où les centrales de Fukushima ont été construites (dans les années 60), la théorie de la tectonique des plaques était balbutiante (théorisée par Wegener en 1915, prouvée en 1968 par une équipe internationale).

Cette théorie, aujourd'hui incontournable, a permis d'unifier les différentes observations géologiques (localisation des séismes, anomalies magnétiques du plancher océanique, similitudes des fossiles de part et d'autre des océans, etc.), mais la sismologie n'a pas attendu l'unification permise par cette théorie pour être une science à part entière.

Dans le cas du Japon, la zone était particulièrement connue pour ses séismes fréquents, et pour le risque de séisme majeur et de tsunami. Le séisme de Kanto en 1923 (Mw=7,9), responsable de la destruction de la ville de Tokyo, a même affecté une zone située juste au sud du séisme du 11 mars dernier.

Enfin, au moment de la construction des centrales, les deux plus gros séismes de notre histoire moderne ont eu lieu au Chili (1960, Mw=9,5) et en Alaska (1964, Mw=9,2). On savait donc, dès les années 60, que des séismes de Mw>9 étaient possibles et pouvaient affecter les zones périphériques de la plaque pacifique.

4La puissance du séisme du Japon est absolument unique

FAUX. Pour impressionnant qu'il soit, le séisme du Japon semble être le quatrième plus gros depuis le début du XXe siècle (le plus récent étant celui de Sumatra en 2004, Mw=9,1).

En d'autres termes, c'est un phénomène très fréquent à l'échelle géologique et même humaine (les estimations données ici sont basiques, et basées uniquement sur une fréquence de quatre séismes de magnitude supérieure à 9 par siècle) : plus de 80 séismes de cette magnitude ont eu lieu depuis le début de notre ère. Plus de 600 depuis la fin de la dernière période glaciaire et, si on extrapole encore, plus de 80 000 séismes de cette magnitude ont pu être ressentis par les hommes et les mammouths laineux depuis le début du Quaternaire…

5Personne n'envisageait qu'un séisme Mw>9 pouvait avoir lieu au Japon

FAUX. Les deux questions précédentes relevant de l'histoire mondiale de la sismologie, elles peuvent être facilement détournées en se disant : « On sait maintenant que les séismes extrêmes (Mw>9) existent mais on ne pensait pas que c'était possible au Japon. »

Pourtant, en dehors des considérations historiques et nucléaires, l'étude approfondie du mécanisme des plaques dans le monde nous apporte beaucoup d'éléments pour prévoir les zones à risques.

Pour provoquer un séisme d'une telle magnitude, il faut plusieurs paramètres :

  • une vitesse de convergence entre les deux plaques très importante (Chili, 8 cm/an ; Alaska, 5,5 cm/an ; Sumatra, 6 cm/an) ;
  • une longueur de faille de plusieurs centaines de kilomètres ;
  • un glissement sur la faille qui est bloqué la plupart du temps.

Dans la moitié nord du Japon, la convergence est de 8 cm/an, la zone de subduction fait plus de 2 000 km de long et il n'y avait pas eu de séisme majeur depuis plusieurs siècles. Tous les éléments sont donc réunis pour envisager qu'un tel séisme puisse se produire à cet endroit.

Si cela fait plusieurs siècles qu'il n'y a pas eu de séisme majeur, deux hypothèses pouvaient être envisagées :

  • la zone de subduction glisse sans frottement et les 8c m/an de convergence sont absorbés chaque année sans produire de séismes. Cela paraît peu probable car la zone est sismiquement très active ;
  • la zone de subduction est complètement bloquée et encaisse chaque année 8 cm/an de convergence. C'est plus ou moins l'énergie libérée lors d'un séisme de Mw=7. Comme il faut 32 fois plus d'énergie pour produire un Mw=8 et 1 000 fois plus d'énergie pour un Mw=9, on peut en déduire que plusieurs siècles de blocage ne sont pas loin de correspondre à l'énergie libérée lors du séisme du 11 mars.

En recoupant les connaissances actuelles sur la dynamique des plaques, les observations lors des trois autres séismes extrêmes et l'histoire sismique du nord du Japon, il était possible d'imaginer un séisme d'une telle ampleur à cet endroit. C'est plus facile à dire après-coup, mais l'hypothèse ne pouvait certainement pas être écartée, surtout pour construire des centrales nucléaires.

6On ne pouvait pas imaginer un tsunami d'une telle puissance

FAUX. Le Tsunami, engendré à la suite du séisme, a formé des vagues estimées à plus de 15mètres de hauteur dans les secteurs les plus exposés de la côte est du Japon.

On peut lire régulièrement dans les articles qu'une telle puissance n'était pas imaginable. Pourtant, suite aux précédents séismes de magnitude supérieure à 9, on a observé des vagues atteignant largement les hauteurs constatées au Japon (25 m en 1960 au Chili, 15 m en 1964 en Alaska et 20 m en 2004 en Indonésie). On sait donc que les séismes les plus importants depuis cinquante ans sont tous à l'origine d'un tsunami majeur qui a dévasté les côtes proches de l'épicentre.

Pire, au Japon, le séisme d'Hokkaido-Nansei-Oki en 1993 (Mw=7,8), est à l'origine d'un important tsunami qui a dévasté les côtes de l'île d'Okushiri et qui a atteint la cote maximale de 31m ! Les autorités japonaises ont depuis construit une digue le long d'une grande partie des côtes pour protéger les villages et les ports.

Il est donc difficile d'imaginer que les japonais, à la pointe de la recherche et de la modélisation sur les tsunamis, n'aient pas évalué les risques sur l'ensemble de leurs côtes suite à ces évènements catastrophiques.

 

Lire la suite ici : http://www.rue89.com/planete89/2011/03/28/dix-idees-fausses-sur-le-seisme-et-le-tsunami-au-japon-197252

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:39

assad-28-03-2011.jpg

 Rodolphe : Pourquoi la Syrie est-elle touchée à son tour par le mouvement de contestation qui atteint les pays arabes ?

 

Victor : Quelles sont les causes de la révolte en Syrie ?

Il n'y avait pas de raison pour que la Syrie, qui connaît les mêmes problèmes que les pays arabes déjà affectés par des révoltes, échappe au mouvement de contestation des pouvoirs en place que l'on a vus en Tunisie, en Egypte, en Libye et ailleurs.

Les raisons qui expliquent l'explosion de mécontentement populaire en Syrie sont principalement d'ordre politique. Depuis 1963, la Syrie vit sous un régime d'état d'urgence qui permet aux services de sécurité d'intervenir à tout moment et sans pratiquement aucun contrôle dans les affaires publiques et privées de la population.

Par ailleurs, elle vit sous un régime de parti unique, le parti Baas, qui a été consacré par la Constitution de 1973 comme le parti dirigeant de l'Etat et de la société. Cette situation a abouti à un grand vide politique. Faute de concurrents, le parti Baas s'est asséché et il est aujourd'hui réduit à une superstructure sans véritable contenu idéologique.

S'ajoutent à cela des problèmes d'ordre économique liés à la nationalisation de l'économie à partir du début des années 1960. L'économie étatisée a servi à fournir les salaires à des travailleurs qui étaient souvent recrutés non pas sur la base de leurs compétences, mais de leur allégeance au parti au pouvoir ou de leurs relations avec telle ou telle personnalité du monde politique, militaire ou sécuritaire.

 

Jeanfi : La Syrie a-t-elle, elle aussi, été construite artificiellement comme la Libye, c'est-à-dire par une unification de tribus hétérogène ?

La Syrie préexistait à la présence mandataire française. Elle a subi la perte d'une partie de son territoire lorsque le Liban a été créé et reconnu comme entité politique indépendante.

Le problème de la Syrie ne réside pas dans le caractère artificiel de sa composition, mais dans la très grande diversité des ethnies et des communautés religieuses qui la composent.

 

Jack : Quelle est l'attitude de l'armée en Syrie ? Peut-elle, comme en Égypte se ranger du côté du peuple ou, comme en Libye, rester fidèle au pouvoir ?

L'armée syrienne a perdu de son importance en Syrie à partir de 1974, date de la signature d'un accord de désengagement sur le Golan qui a marqué la fin des hostilités de fait entre la Syrie et Israël. Elle a fini de perdre tout rôle d'arbitre à partir de la signature des accords de Camp David, qui ont rendu définitivement impossible un conflit armé entre les Arabes et Israël.

Enfin, lors des événements sanglants du début des années 1980, il est apparu au régime syrien qu'il avait davantage intérêt à s'appuyer sur des services de renseignement, majoritairement composés d'éléments alaouites, que sur une armée à la fiabilité douteuse.

 

Plok : Les manifestations actuelles sont-elles spontanées ou sont-elles encadrées par les milieux d'opposition traditionnels ?

Les manifestations qui se déroulent actuellement en Syrie n'ont pas été programmées et elles ne sont pas encadrées par les partis de l'opposition traditionnels. Ceux-ci ont d'ailleurs été réduits à peu de chose par l'absence d'une loi autorisant et encadrant la vie politique en Syrie. Seuls un petit nombre de partis ayant accepté de faire allégeance au parti Baas ont été tolérés.

Les manifestations qui ont éclaté à Deraa sont le résultat de conditions structurelles et conjoncturelles. Structurellement, la ville de Deraa n'a jamais connu une économie florissante. Très liée à son environnement régional, elle a été affectée par la sécheresse qui sévit en Syrie depuis quatre ans.

Sa population a été accrue par des flux migratoires en provenance de la Jazireh, au nord-est de la Syrie, plus durement touchée encore par ce phénomène climatique.

 

joel : Pourquoi les manifestations ont-elles commencé dans le sud, près de la frontière avec la Jordanie, alors que la contestation vient habituellement plutôt du nord ?

La contestation a commencé à Deraa sans doute parce que la population avait un certain nombre de griefs à l'encontre du pouvoir central. On peut indiquer, par exemple, que des dizaines, et peut-être quelques centaines, de jeunes habitants de ce gouvernorat sont actuellement détenus à la prison de Sadnaya pour avoir participé au début des années 2000 à la guerre en Irak contre les Américains.

Par ailleurs, au cours des deux dernières années, plusieurs centaines de jeunes habitants de la région ont été emprisonnés pour avoir manifesté une religiosité trop marquée. Non content de les arrêter, le pouvoir se refuse depuis leur arrestation à fournir à leur famille la moindre information sur le motif et sur le lieu de leur internement.

Enfin, alors que les manifestations se déroulaient en Tunisie et en Egypte, les autorités ont arrêté une vingtaine d'enfants âgés de moins de 16 ans, accusés d'avoir écrit sur des murs le slogan "le peuple veut faire tomber le régime".

Transférés à Damas, ces enfants ont été remis à la branche des services de sécurité réputée la plus sévère et lorsqu'ils ont enfin été libérés, leurs familles ont pu constater sur eux des traces de sévices et de tortures.

 

Amrouch : Les slogans de Deraa ne sont-ils pas ceux des Frères musulmans : "Nous voulons une Syrie musulmane" ?

On n'a jamais entendu en Syrie, au moins jusqu'à aujourd'hui, un slogan de ce type. Les revendications de la population concernent l'abolition de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963, la libération des détenus politiques, l'octroi des libertés et des droits politiques inscrits dans la Constitution syrienne, et une lutte sérieuse contre la corruption.

Par ailleurs, dans toutes les manifestations, où qu'elles se soient passées sur le territoire syrien, on a pu relever le caractère volontairement pacifique de la mobilisation. En visionnant les images largement diffusées sur Youtube, on peut constater que lorsque des risques de débordement se produisent, il y a toujours un ou des animateurs pour rappeler le caractère pacifique des manifestations.

 

Lire la suite ici : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/03/28/syrie-l-eventualite-d-une-demission-de-bachar-al-assad-parait-exclue_1499831_3218.html

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:33

TAP - La Tunisie exprime sa "vive condamnation et son refus catégorique" des déclarations de la ministre israélienne de l'Immigration et de l'Intégration, diffusées récemment par certains médias concernant l'encouragement "des juifs tunisiens à émigrer vers Israël, tout en leur promettant une aide financière et divers avantages, sous prétexte qu'ils endurent en Tunisie une situation économique difficile".

Une source autorisée au ministère des Affaires Etrangères a indiqué que la "Tunisie a accueilli avec énormément de regret" ces déclarations qui "constituent une ingérence manifeste" dans les affaires intérieures de la Tunisie, ajoutant que de telles déclarations constituent "un appel malintentionné aux citoyens tunisiens à émigrer vers Israël" et "une tentative par Israël de ternir l'image postrévolutionnaire de la Tunisie et de susciter les suspicions autour de sa sécurité, de son économie et de sa stabilité".

Lire la suite ici : http://www.gnet.tn/revue-de-presse-nationale/la-tunisie-condamne-les-declarations-disrael-sur-le-rapatriement-des-juifs/id-menu-958.html?utm_source=GlobalNet&utm_medium=twitter&utm_campaign=GnetTunisie&utm_content=GnetTunisie&utm_term=GnetTunisie

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:26

banque-gouv-belhassen.jpg

La contribution des Tunisiens résidents au Canada sont fiers d’avoir poussé le gouvernement de leur pays d’accueil à promulguer une loi pour geler les avoirs des dirigeants étrangers corrompus. Sarra Guerchani, correspondante au Canada.


Le gouvernement du Canada s’est enfin décidé, le 23 mars, à faire passer la «Loi sur le blocage des biens de dirigeants étrangers corrompus» (la Bbdec), très attendue par la diaspora tunisienne.  
En effet, les manifestations répétées, depuis plus de deux mois, dans tout le Canada, pour demander au gouvernement de Steven Harper, Premier ministre du pays, à geler les avoirs de Belhassan Trabelsi, Sakhr El Matri et le reste de la famille Ben Ali, ainsi que les différentes pétitions présentées devant le parlement et diffusées sur les réseaux sociaux, semblent avoir porté également leurs fruits.
La Bbdec, entrée en vigueur mercredi dernier, concerne tous les biens appartenant aux dirigeants étrangers corrompus ainsi que tous leurs associés. Le 24 mars un avis a été affiché pour les «banques canadiennes, de même qu’aux banques étrangères autorisées, aux sociétés de fiducie et de prêt, aux sociétés coopératives de crédit, aux sociétés d’assurance-vie, aux sociétés d’assurances multirisques et aux sociétés de secours mutuels (collectivement désignées par le terme institutions financières fédérales)», comme stipule l’article.

 

Lire la suite ici : http://kapitalis.com/fokus/62-national/3255-ces-tunisiens-qui-ont-change-la-loi-canadienne.html

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 18:12

France 24 - Les autorités libyennes ont affirmé avoir libéré Iman Obeidi qui avait accusé la semaine dernière, devant la presse dans un hôtel de Tripoli, des hommes du régime de l'avoir violée.
             
"La fille a été libérée mais le parquet l'interroge sur les circonstances de l'affaire. Il s'agit d'une affaire criminelle et non pas politique", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement Moussa Ibrahim, en référence à la jeune femme, Imane al-Obeidi.
             
Il a ajouté que les membres de l'armée qu'elle a accusés de l'avoir violée ont "déposé plainte contre elle pour diffamation et dénigrement, et le parquet poursuit ainsi son enquête, notamment après qu'elle a refusé de se soumettre à un examen médical".
             
La jeune femme avait fait irruption samedi matin à l'Hôtel Rixos à Tripoli en appelant les journalistes à l'aide. Elle avait ouvert son manteau et montré des ecchymoses et des cicatrices sur ses cuisses, affirmant avoir été torturée et violée par des hommes du régime.
             
Les larmes aux yeux, la jeune femme a dit avoir été torturée et violée à "plusieurs reprises" par les "Kataeb (bataillons) de Kadhafi". Elle a raconté avoir été arrêtée à un poste de contrôle de Tripoli parce qu'elle était originaire de Benghazi, deuxième ville du pays et fief de l'opposition, à un millier de kilomètres à l'est de la capitale.
             
"Ils m'ont lié les mains et ont abusé de moi durant deux jours", a-t-elle ajouté, montrant des contusions sur ses poignets avant d'être reconduite à l'extérieur par les services de sécurité.
             
Un membre des services de sécurité a affirmé qu'elle avait été hospitalisée, affirmant qu'elle était "folle", alors qu'un autre l'accusait d'être "ivre" (AFP).

 

Pour plus d'information sur cette histoire lire :

Tripoli: iman oubeidi aurait été violée par les mercenaires de kadhafi… 27-03-2011

Benghazi (lybie) : l'histoire d'iman obeidi racontée par sa cousine… Traduction en anglais……

Benghazi : la mère et le père d'iman obeidi parlent de leur fille… 28-03-2011

Lybie : les femmes de benghazi ont trouvé une héroïne en iman obeidi, la jeune femme détenue…

 

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