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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 23:32

LONDRES - Le Royaume-Uni a dénoncé samedi les" violences inacceptables et effroyables" en Libye et appelé les pays de la région où sont organisées des manifestations antigouvernementales à "répondre aux aspirations légitimes de leur peuple plutôt que de recourir à la violence".

"Je condamne la violence en Libye", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui a fait état en Libye "de tirs à l'arme lourde et d'une unité de tireurs embusqués" visant les manifestants.

M. Hague a demandé aux autorités libyennes de "cesser de recourir à la force et d'empêcher l'armée d'affronter les manifestants", affirmant avoir reçu "des informations selon lesquelles 35 corps ont été amenés dans un seul hôpital".

Il a aussi regretté que "l'accès des médias" soit "sérieusement limité" dans le pays. "L'absence de caméras de télévision ne signifie pas que l'attention du monde ne devrait pas se concentrer sur les actions du gouvernement libyen".

En Libye, les forces de sécurité gouvernementales ont tué au moins 84 personnes depuis le début, mardi, des manifestations contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, selon l'organisation Human Rights Watch.

Dans le même communiqué, le gouvernement britannique s'est en outre dit "profondément inquiet sur les informations qu'il a reçues (...) sur la violence inacceptable utilisée contre les manifestants en Libye, à Bahreïn et au Yémen, et sur le nombre de morts parmi les manifestants".

"Les gouvernements doivent répondre aux aspirations légitimes de leur peuple plutôt que de recourir à la force et doivent respecter le droit de manifester pacifiquement", a estimé M. Hague.

Le chef de la diplomatie britannique s'est par ailleurs entretenu au téléphone samedi après-midi avec le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al-Khalifa, à qui il a fait part de "sa profonde inquiétude concernant la situation (dans de ce petit royaume du Golfe) et de sa totale désapprobation de l'usage de balles réelles contre les manifestants".

M. Hague a en outre salué l'ordre donné plus tôt samedi par le prince aux forces de sécurité bahreïnies de "se retirer de la place de la Perle" à Manama, épicentre des manifestations.

Un mouvement de contestation souffle dans plusieurs pays de la région, notamment en Libye, à Bahreïn et au Yémen, après le départ forcé des présidents tunisien Zine El Abidine et égyptien Hosni Moubarak, les 14 janvier et 11 février. Les régimes visés réagissent par la force pour tenter d'étouffer la révolte.

 

lien : http://www.romandie.com/ats/news/110219174105.t3gibrqu.asp

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 23:16

Malika (prénom d'emprunt) risque gros, très gros, en répondant à ces questions par téléphone depuis Tripoli. « En vous parlant, je regarde à travers la fenêtre et je demande si quelqu'un ne va pas venir frapper à ma porte », confie cette jeune commerçante. Elle a malgré tout accepté de témoigner de la situation en Libye, où la colère de la rue enfle toujours plus depuis le milieu de la semaine.

 

84 morts en Libye

Selon un décompte fait par l'ONG Human Rights Watch ce samedi, les forces de sécurité libyennes ont fait au moins 84 morts depuis mardi, début des manifestations.

« Les médias n'en parlent pas, mais il faut dire que les mouvements de protestation existent. Il faut raconter notre calvaire. Parce qu'en Libye se déroule un massacre à huis clos », insiste-t-elle.

La Liberté : Que se passe-t-il à Tripoli ?

Malika : Tout est bouclé. L'armée et les forces de sécurité sont partout. On n'arrive pas à sortir dans la rue et les moindres faits et gestes sont contrôlés. Les gens doivent montrer leur carte d'identité et expliquer chaque déplacement. Green Square, la plus grande place de la ville, est interdite à la circulation. Elle est entourée par les forces de l'ordre.

Ce qui n'empêche pas la population de manifester…

On ne sait pas combien il y a de manifestants mais ils sont bien là. Dans les quartiers et les banlieues de Tripoli, il y a des mouvements de jeunes qui réclament la chute du pouvoir et le départ de Kadhafi.

Y a-t-il des affrontements ?

Oui, en ce moment, en plein cœur de Tripoli, il y a des heurts entre de très jeunes gens et les forces des Comités populaires [les piliers du régime, ndlr]. Mais je n'ai pas encore entendu de tir.

On a vu jeudi des hélicoptères qui ne cessaient de tournoyer dans le ciel en produisant un bourdonnement harassant. Il y a aussi beaucoup de petits bandits qui attaquent les jeunes. Mais les gens sortent dehors et risquent leur vie malgré l'interdiction de manifester.

J'ai vu les Comités populaires qui approchaient les jeunes pour leur dire qu'ils leur donneraient de l'argent s'ils rentraient chez eux. Ces jeunes ont répondu qu'on ne pourrait pas leur acheter leur liberté et leur révolte.

Le régime paie aussi des gens pour contrer les manifestants.

Il a ramené des Touareg du Sud qui parlent français. Ils sont armés de bâtons et de machettes et attaquent les manifestants pour les disperser. Je suis rentrée de la ville de Zantan, où la localité est aux mains de la population. Il y a beaucoup de morts, plus de 60 victimes.

Benghazi enregistre plus de 100 morts. Des Libyens tués par balles.

A Tripoli, le régime a raflé plus de 20 000 personnes. En même temps, la télévision libyenne montre la propagande du défilé du colonel et sa garde rapprochée.

Les Libyens semblent déterminés à en finir avec Kadhafi.

Vraiment, il faut nous comprendre : il nous prive de l'enseignement, de nos libertés, de la santé. Un exemple : si on tombe malade, il n'y a pas de soins. Pour se faire soigner, il faut aller en Tunisie, en Jordanie ou ailleurs.

J'ai un commerce et même cette activité est difficile. Tous les gens des Comités populaires nous rackettent. Le régime a créé un système mafieux qui permet de nous reprendre ce que l'on gagne en quelques semaines ou en quelques mois.

On en a marre de Kadhafi. Il faut son départ. On veut respirer car on étouffe dans ce pays. Aujourd'hui, on se bat avec des moyens dérisoires, juste avec notre corps, notre cœur, pour sortir dans la rue et avoir le courage de dire : « On veut la liberté, on ne veut plus de ce régime. »

Mais vous utilisez aussi Facebook ou YouTube pour crier votre colère…

Internet est notre unique arme, mais ce n'est pas suffisant. On veut que les médias viennent pour montrer ce qui se passe. Car il n'y a personne ici. Où est la presse internationale ? Pourquoi ne venez-vous pas dans ce pays pour témoigner ?

Où est l'Europe, l'Amérique ? Pourquoi vous n'essayez pas de rentrer pour casser cet embargo sur l'information ? Où sont les agences de presse ? Où sont les ONG ?

On est sorti pacifiquement pour demander notre liberté et les forces de l'ordre nous chargent, tirent à balles réelles sur nous. Ils nous terrorisent.

Le monde s'est solidarisé avec les Egyptiens et les Tunisiens. Et pourquoi pas pour les Libyens ? On veut que l'Amérique dise qu'il ne faut pas toucher à ce peuple qui demande la liberté. On est peut-être le peuple au monde qui en a le plus besoin.

Le peuple égyptien a pu s'appuyer sur l'armée en Egypte. Les Libyens peuvent-ils espérer qu'une partie de l'armée se retourne et soutienne la population ?

Le point faible du régime de Kadhafi, c'est qu'entre les forces spéciales de Kadhafi et les unités de l'armée qui sont issues du peuple, il y a de grandes failles. On espère que les militaires, qui sont les enfants du pays, vont écouter l'appel à l'aide du peuple. On va réussir. Je l'espère.

Photo : un manifestant tient une pancarte anti-Kadhafi devant l'ambassade libyenne à Londres, le 17 février (Stefan Wermuth/Reuters).

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 22:22

«L'est de la Libye sera libre ce soir!» L'appel, relayé sur Twitter hier, témoignait de l'enthousiasme fiévreux qui animait les opposants au régime, qu'ils soient sur le terrain ou, très souvent, à l'étranger.

 

Des manifestations ont en effet secoué les villes de Derna, Al-Baïda, et évidemment Benghazi, deuxième ville du pays, mais la répression y a été violente. Les bilans dénombrent au moins une quarantaine de morts depuis mardi, mais certaines sources avancent que le nombre pourrait être beaucoup plus élevé.

 

Dans son bureau de Genève, en Suisse, le secrétaire général de la Ligue libyenne des droits de l'homme est très inquiet. «Le gouvernement a ordonné que les portes des hôpitaux soient fermées aux manifestants blessés. Ils ont aussi ordonné aux ambulances de ne pas aller chercher les blessés. Et la Libye fait partie du conseil des droits de l'homme des Nations unies!», s'insurge Sliman Bouchuiguir, joint hier par La Presse.

 

La couverture médiatique est limitée, les frontières étant fermées aux journalistes étrangers. Plusieurs images vidéo captées et mises en ligne par des Libyens ont néanmoins surgi sur l'internet, dont certaines très crues montrant les corps de manifestants abattus.

 

 

Mais le colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, est encore bien en selle. «Le régime croit que, parce qu'il est riche, il peut tout acheter, les principes aussi, dit M. Bouchuiguir. Et avec le pétrole, il a une influence capitale sur les pays occidentaux. Il considère qu'il peut faire ce qu'il veut.»

 

«Si Kadhafi a réussi à se tirer indemne d'un crime contre l'humanité qui a fait 270 morts dans l'explosion d'un avion civil (attentat de Lockerbie en 1988, NDLR), on ne peut pas critiquer les Libyens qui n'ont pas osé s'opposer à lui avant, dit M. Bouchuiguir. Et avec chaque victoire, Kadhafi devient plus fort et ce sont les Libyens qui en paient le prix.»

 

L'Est se soulève

Benghazi, deuxième ville du pays située à 1200 km à l'est de Tripoli, a encore été secouée par les manifestations hier. Les locaux de la radio d'État ont notamment été incendiés. «Benghazi est la capitale intellectuelle et culturelle du pays. Les gens y sont plus éduqués qu'ailleurs, dit M. Bouchuiguir. Tripoli est un centre diplomatique, elle n'a rien d'intellectuel.»

 

 

Comme en Égypte et en Tunisie, les jeunes mènent l'opposition et réclament un changement de régime. «L'Égypte de Moubarak et la Tunisie de Ben Ali étaient, en comparaison avec la Libye, des océans de liberté d'expression, ajoute-t-il. Et je pèse mes mots! En Libye, il n'y a aucune marge de liberté. Aucune. Vous devez penser comme Kadhafi, ou alors, vous gardez vos pensées pour vous. En Libye, il n'y a ni constitution ni séparation du pouvoir. Depuis 42 ans, la Libye n'a eu aucune élection, aucun référendum.»

 

 

Le régime continue de marteler sa propagande par le truchement de ses comités révolutionnaires, qui ont menacé hier les «groupuscules» manifestant contre Mouammar Kadhafi d'une riposte «foudroyante», selon l'AFP.

 

 

Devant la situation, Londres a décidé d'annuler huit contrats d'exportation de «matériel de sécurité» vers la Libye, comme des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène, par crainte que ce matériel puisse être utilisé contre les manifestants. La même décision a été prise concernant Bahreïn et est à l'étude pour le Yémen.

 

 

«Les choses peuvent tourner, espère néanmoins M. Bouchuiguir. Si Tripoli rejoint le mouvement, je crois que ce sera la fin de Kadhafi. Même maintenant, je crois que c'est le début de la fin.»

Avec l'AFP

 

lien : http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/201102/19/01-4372012-le-debut-de-la-fin-pour-kadhafi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_article_ECRAN3POS1

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:58
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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:57

Le gouvernement de Bahreïn a annoncé samedi qu'il avait ouvert un dialogue avec les groupes d'opposition qui réclament des réformes dans le petit royaume insulaire du Golfe. "Un processus de dialogue bahreïni a débuté entre le prince héritier et les groupements politiques", fait savoir l'office de l'information dans un message diffusé sur Twitter, sans davantage de précisions. Dans la journée, des milliers d'opposants sont revenus s'installer sur la place de la Perle, à Manama, lieu symbolique de la contestation que les forces de sécurité avaient brusquement abandonné à la foule.

 

 

lien : http://www.europe1.fr/International/Bahrein-annonce-le-debut-d-un-dialogue-420609/

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:51

L'ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté ses "excuses" samedi aux Tunisiens à la télévision nationale pour avoir répondu jeudi à des questions de journalistes d'une manière qui a pu paraître "hautaine", quelques heures après une manifestation réclamant son départ, selon le JDD.

 

lien : http://www.atlasinfo.fr/Tunisie-l-ambassadeur-de-France-s-excuse_a13959.html

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:48

CAIRO - Des commandos libyens ont ouvert le feu samedi sur des personnes qui venaient d'assister aux funérailles de manifestants réclamant le départ de Moammar Khadafi à Benghazi, la deuxième plus grande ville de Libye, faisant au moins 15 morts et de nombreux blessés.

 

 

Pour la cinquième journée consécutive, des manifestants exprimaient leur mécontentement vis-à-vis du régime de Moammar Khadafi, au pouvoir depuis 42 ans en Libye.



Plusieurs milliers d'entre eux s'étaient ainsi retrouvés pour les obsèques de 35 manifestants tués vendredi, a affirmé un responsable hospitalier.



Quinze personnes ont été tuées, dont une apparemment touchée à la tête par un missile anti-aérien. Ces armes ont sans doute été utilisées pour intimider la population.



"Beaucoup de morts et de blessés ont un lien de parenté avec des médecins ici", a-t-il dit à l'Associated Press lors d'un entretien téléphonique.



Dans l'après-midi, des habitants de cette ville située dans l'est du pays avaient mis en place des patrouilles de quartier, après que les policiers eurent quitté les rues de la ville. Selon des témoins, les forces spéciales libyennes avaient, dans la matinée, donné l'assaut pour disperser des centaines de manifestants, dont des avocats et juges, qui campaient depuis deux jours devant le palais de justice.



Dans le sillage des mouvements qui secouent le monde arabe depuis les révoltes en Tunisie et en Egypte, plusieurs villes de Libye, notamment dans l'est du pays, ont été cette semaine le théâtre de manifestations hostiles au régime de Moammar Khadafi, au pouvoir depuis 1969.



Le régime tente d'étouffer la contestation et les forces de sécurité ont été déployées vendredi dans tout le pays. Selon un bilan établi par l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, quelque 84 personnes ont été tuées depuis trois jours dans l'est du pays.


Samedi matin vers 5h, les forces spéciales ont attaqué un campement de manifestants devant le palais de justice de Benghazi, deuxième ville de Libye. "Ils ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants dans les tentes et dégagé les lieux après que beaucoup aient fui en emportant les morts et les blessés", a témoigné un manifestant par téléphone de Benghazi. On ne dispose pas d'autres informations sur les victimes.



D'après le témoin, qui a requis l'anonymat par peur de représailles, Benghazi "est une ville fantôme. On a tous peur qu'il arrive quelque chose de grave aujourd'hui".



Internet, parallèlement, a été coupé vers 2h du matin samedi, privant un des rares moyens pour les Libyens de s'informer. Vendredi, une nouvelle manifestation violemment réprimée avait eu lieu à Benghazi.



Gamal Bandour, un magistrat de la ville, a rapporté que des accrochages avaient eu lieu entre des manifestants et les forces de sécurité après les funérailles de 15 manifestants abattus jeudi. Après la cérémonie, des protestataires ont incendié des bâtiments gouvernementaux et des commissariats de police.



Human Rights Watch estime à 84 le nombre de morts depuis trois jours, se fondant sur un bilan des hôpitaux et de témoins. Les bilans fournis communiqués vendredi à l'Associated Press recoupent largement les estimations annoncées par le mouvement de défense des droits de l'homme.



"Les autorités libyennes doivent cesser immédiatement ces attaques contre des manifestants pacifiques et les protéger des agressions de groupes armés pro-gouvernementaux", a souligné HRW dans un communiqué. Des médecins de Benghazi ont déclaré vendredi que les hôpitaux de la ville ont réceptionné 35 cadavres, après des attaques des forces de sécurité appuyées par des milices. AP

 

lien : http://www.985fm.ca/international/nouvelles/libye-15-personnes-tuees-a-benghazi-60627.html

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:45

(Nº 72 - Le 19 février 2011 - 13 h 40 HE) Le ministre canadien des Affaires étrangères , Lawrence Cannon, a fait aujourd’hui la déclaration suivante concernant la situation qui se détériore rapidement en Libye :

« Le Canada suit de très près les événements en Libye. Nous sommes vivement préoccupés par les rapports faisant état d’attaques extrêmement violentes contre des manifestants pacifiques et de leur arrestation. Nous déplorons les pertes de vie en Libye et lançons un appel à toutes les parties pour qu’elles s’abstiennent de toute violence.

« Nous exhortons le gouvernement libyen à respecter les droits entourant la liberté d’expression et de réunion, et à entamer avec ses citoyens un dialogue pacifique pour répondre à leurs préoccupations légitimes. »

 

lien : http://www.international.gc.ca/media/aff/news-communiques/2011/72.aspx?lang=fra

 

Urgent ! Cliquer ici : Live Radio protestation de Benghazi (arabe) . À faire circuler SVP... (Pour les arabophones)

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:32

La célèbre opposante birmane Aung San Suu Kyi compte bientôt ouvrir des comptes sur les sites internet Facebook et Twitter, à l'instar des militants pro-démocratie qui ont utilisé les réseaux sociaux en Egypte et en Tunisie, a-t-elle dit dans une interview publiée samedi au Canada.

 

 

Libérée en novembre, la "Dame" de Rangoun est désormais connectée à internet à son domicile, une première pour celle qui a passé la majeur partie des 20 dernières années en résidence surveillée, sans possibilité de communiquer.

 

 

Mais le débit de la connexion fournie par une société contrôlée par la junte au pouvoir, moyennant un abonnement de plus de 1.000 dollars par mois, est trop lent pour lui permettre d'accéder aux réseaux sociaux, a-t-elle déploré dans une interview accordée au journal canadien The Globe and Mail.

 

 

"Nous avons demandé à avoir une meilleure liaison" et "dès que les conditions seront bonnes, je veux avoir Facebook et Twitter", a déclaré la lauréate du Prix Nobel de la paix.

 

 

Les deux sites américains ont joué un rôle central dans l'organisation des récentes manifestations qui ont abouti au départ des présidents Ben Ali et Moubarak. En Iran également, Facebook et Twitter sont utilisés par les défenseurs des droits de l'homme afin de diffuser leurs messages hostiles à la République islamiste.

 

 

Mme Suu Kyi a salué le rôle de l'armée égyptienne durant la révolution. "L'armée égyptienne n'a pas tiré sur les gens ce qui est la grande différence" avec la Birmanie, a-t-elle noté.

 

 

Les manifestations de 1988 qui ont vu émerger Mme Suu Kyi comme chef de file de l'opposition avaient été réprimées dans le sang, faisant quelque 3.000 morts. De même, les protestations menées par des moines en 2007 ont été dispersées par l'armée birmane.

 

 

"Vu que l'armée birmane descend la population, il est peu probable que les gens aient envie d'aller dans la rue", a-t-elle remarqué, ajoutant que "d'un autre côté, on ne peut pas dire que l'armée birmane va éternellement tirer sur la population".

 

lien : http://actu.voila.fr/actualites/monde/2011/02/19/comme-en-egypte-et-en-tunisie-la-birmane-aung-san-suu-kyi-veut-utiliser-twitter_626318.html?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+VoilaNews-Monde+%28L%27actualit%C3%A9+Monde+avec+Voila%29&utm_content=Google+International

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:24
Au Yémen, un étudiant a été tué par balle samedi lors d'une bataille rangée entre manifestants et partisans du régime dans la capitale Sanaa. Aden, la grande ville du sud du pays, a connu elle une nouvelle nuit d'émeutes.
C'est la première fois qu'un manifestant trouve la mort à Sanaa où la contestation populaire s'amplifie contre le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Au total onze personnes ont été tuées à travers le pays, dont neuf à Aden, et des dizaines blessées lors des manifestations et heurts depuis le début du mouvement le 13 février.
Le président américain Barack Obama a "condamné" le recours à la violence contre les manifestants au Yémen, un allié clé des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda, mais aussi à Bahreïn et en Libye, secoués également par la contestation. Il a appelé au respect de la liberté d'expression.
Les partisans du régime, dont des membres armés de tribus loyalistes, se sont acharnés sur les étudiants à coups de matraques, de gourdins et à coups de pierres. Certains ont tiré à balles réelles alors que les étudiants ripostaient en lançant des pierres dans leur direction.
"Le peuple veut la chute du régime", scandaient les étudiants qui répétaient également à l'adresse du président: "Ali, ton passeport est prêt, Jeddah t'attend", en référence à la ville saoudienne où s'est réfugié le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali.
De leur côté, des dizaines de journalistes yéménites ont accusé le parti présidentiel d'être responsable des attaques les visant quotidiennement à Sanaa réclamant leur arrêt. Quant à Aden, principale ville du Sud, elle a vécu une nouvelle nuit d'émeutes après la mort vendredi soir de quatre personnes dans la dispersion de manifestations anti-régime.
Des milliers de protestataires ont incendié le siège du conseil provincial après l'avoir mis à sac, selon des témoins. Des centaines de jeunes ont tenté de prendre d'assaut le QG de la police mais ont été repoussés par ses gardes qui ont tiré à balles réelles et des jeunes ont bloqué la circulation en plaçant des pneus enflammés.
Source : www.sda-ats.ch - 19.02.2011 15:37
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