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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 03:58

D'après Abeer Thlibi

 

«Sihem Ben Sedrine, vient de déclarer à Radio Mosaïque, et d'après une source Italienne sûre, que les barques qui ont emmené les jeunes tunisiens à Lampidosa sont toutes des barques libyennes, et que ce n'est pas par hasard que ces événements coïncident avec le séjour de Leila Trabelsi à la Jamahirya. Le but est de semer la pagaille et donner l'impression que le système en Tunisie est "en voie d'effondrement", c'est d'ailleurs le terme qui a été employé par le ministre de l'intérieur Italien. Tous ces jeunes ont demandé l'asile politique, ils étaient tous d'accord sur le motif: insécurité dans le pays. Ils sont manipulés certes, mais ce sont ceux qui l'ont aidé à embarquer qui leur ont soufflé l'astuce pour ne pas être refoulés.
Ben Sedrine précise que des officiers de la police politique sont derrière tout ça. Elle ajoute également que des officiers de cette même police, qu'elle connait personnellement étant donné son passé d'opposante, sont entrain de s'organiser en parti politique pour demander officiellement un visa et faire partie du paysage politique en Tunisie»
  
Voir vidéo sur le lien entre Leila Trabelsi et la famille Kadhafi : http://www.facebook.com/video/video.php?v=141932319202636&oid=218765426040&comments
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 01:34
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 01:24
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 01:10
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 00:31

Consulter ce lien, pour des infos (vidéo) en Français : http://www.rtlinfo.be/videos/filinfo/275841

 

La répression des sans  voix...!
 
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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 23:56

Le dimanche 13 Février, et pour fêter un mois de liberté, j’ai participé à la caravane qui s’est dirigée vers Kassrine.

J’ai été surprise de voir le nombre de personnes qui y étaient. Dès le départ, nous avions reçus un cd qui regroupé les chansons de la révolution. Un pure bonheur que nous avons écouté et ré-écouté tout au long du trajet.



Pour faire court et vous épargner les détails de ce voyage je vais directement parler d’un village où nous nous sommes arrêtés. Il y avait une foule et les voitures ne passaient qu’une par une. Je suis descendue pour voir ce qui passait et il s’est avéré que les habitants de ce village ont égorgé un mouton en guise de bienvenue et toutes les voitures devaient passer sur le sang de ce mouton. L’accueil de ces villageois été très chaleureux. Tout le monde était là pour saluer les participants à la caravane : hommes, femmes, personnes âgées, adolescents et même des bébés. J’ai un peu discuté avec une fille et qui m’avait informé que son village s’appelait « Echraya3 ». Mais lorsqu’elle me parlait je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux pour la simple raison que je ne connaissais même pas le nom de son village et avant ce jour je ne savais pas qu’il existait.

Elle m’a remercié pour avoir pris la peine d’aller à Kassrine. Elle m’a aussi dit une chose qui restera gravée dans ma mémoire à vie : nous sommes tous des tunisiens. Il est vrai que sur nos pièces d’identités la nationalité marquée est tunisienne mais ça s’arrête là. Comment je peux dire que nous sommes toutes les deux tunisiennes or je ne savais même pas que son village existait ? Est-ce l’ancien gouvernement qui m’a empêché de connaître les quatre coins de mon pays ? C’est l’ancien gouvernement qui m’a empêché de savoir qu’il y avait des personnes nécessiteuses dans des zones lointaines et oubliées ? Ou peut être que je ne connaissais pas ce village ou le village qu’on a dernièrement montré à la télé parce que les chaînes de télés ne les montraient pas.

Les habitants d’Echraya3 étaient des tunisiens et ceux qui ont participé à la caravane étaient des tunisiens aussi. Mais il y avait une grande différence. Même en observant les enfants de ce village et les enfants qui faisaient partie de la caravane la différence était flagrante : les enfants de la caravane venant de Tunis étaient bien habillés et bien lookés. Ils portaient des bottes ou des espadrilles. Sur leurs pulls il y avait la photo de leurs personnages Disney favoris sans oublier le papillon dans les cheveux pour quelques fillettes. Certains enfants du village ne portaient même pas de chaussettes alors qu’on était en hiver et je vous laisse le soin d’imaginer le reste.



Nous avons repris le chemin pour arriver Kassrine et comme d’habitude tous les habitants étaient dans la rue pour nous accueillir et ils ne cessaient de répéter « Merci d’être venus ». Ils ont préparé le déjeuner pour les centaines de gens venus. Dans la foule, j’ai rencontré Maram, un bébé âgé de deux ans qui a perdu la parole. On lui a tiré une bombe à lacrymogène et lorsqu’un un jeune de son quartier courrait dans la rue pour essayer de l’amener à l’hôpital parce qu’il n’y avait pas d’ambulance on lui a tiré une balle dans la jambe. La petite Maram a depuis perdu la parole et ces cordes vocales ont été touchées sans parler des autres effets de la bombe sur le bébé. La mère de Maram devrait l’emmener à l’hôpital à Tunis sachant qu’elle n’est jamais venue à la capitale et que surtout qu’elle n’a pas les moyens pour faire soigner sa fille. Maram a une grande sœur qui a 14 ans. La sœur de Maram est la première de sa classe avec 17 de moyenne. C’est une très belle fille mais on ne pouvait pas voir sa beauté à cause de son look négligé. Cette fille essayait de travailler et d’aider ces parents. Je me rappelle qu’à 14 ans je voulais que mes parents m’achètent un scooter pour me déplacer et que je devais impérativement avoir les dernières baskets Nike Air à la mode. En voyant les tongs que portait la sœur de Maram je pense qu’elle voulait juste une paire de baskets.



La journée du 13 Février 2011 restera gravée dans ma mémoire à jamais. J’ai appris que la Tunisie ne se limitait pas aux grandes agglomérations et que j’avais surtout envers les tunisiens qui vivent dans les villages oubliés par le gouvernement et par le peuple. La révolution nous a rapproché et l’union ne s’est pas limitée à affronter l’ancien régime mais elle doit continuer pour que chaque tunisien ait un minimum de nécessité et de richesse.

 

Lien : http://everythingnothingness.blogspot.com/2011/02/la-caravane-du-kassrine-qui-ma-aide-y.html

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 23:47
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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 23:17

Yemen-partisans-gouvernement-droite-provoquent-bagarre_12-0.jpg

Au moins trois manifestants ont été blessés mardi lors d'affrontements entre des manifestants qui ont tenté sans succès de se diriger vers le palais présidentiel à Sanaa et des partisans du pouvoir, selon un correspondant de l'AFP.

Des partisans du Congrès populaire général (CPG, parti au pouvoir), armés de gourdins et de haches, se sont opposés aux manifestants à quelque 1,5 km du palais, et ont jeté des pierres en leur direction.

Les étudiants et activistes, qui descendaient dans la rue pour la quatrième journée consécutive, ont riposté en leur lançant également des pierres, selon le correspondant de l'AFP.

Selon des témoins, des policiers en civil équipés de pistolets à impulsion électrique Taser ont pris part, aux côtés des contre-manifestants, aux affrontements qui ont cessé en milieu de journée.

Des partisans du CPG ont tenté d'agresser un député indépendant, Ahmad Seif Hached, selon des témoins.

Quelque 3.000 manifestants, pour la plupart des étudiants, étaient sortis mardi matin de l'Université de Sanaa pour se rendre au palais du président Ali Abdallah Saleh, sur la place Sabiine.

"Le peuple veut la chute du régime", répétaient-ils, reprenant le principal slogan du soulèvement en Egypte.

Les étudiants manifestaient contre le régime de M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. L'opposition parlementaire, qui a décidé de reprendre le dialogue avec le régime, ne s'est pas associée à ces manifestations.

"Nous allons poursuivre les manifestations malgré les agissements du parti au pouvoir. Les manifestations en Egypte se sont poursuivies pendant 18 jours, nous pouvons pour notre part continuer pendant un, deux, voire trois mois", a déclaré l'AFP un porte-parole des "Jeunes du 3 février", un groupe d'activistes qui lancent sur le réseau social Facebook les appels à manifester.

A Taez, au sud de Sanaa, des affrontements ont également opposé des centaines de manifestants à des partisans du CPG, selon des témoins qui n'ont pas fait état de victimes.

Les manifestants observent depuis quatre jours un sit-in dans le centre de la ville, selon ces témoins.

Lundi, des heurts avaient déjà opposé à Sanaa des milliers de manifestants et des partisans du CPG.

L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international a appelé le Yémen à "freiner immédiatement ses forces de sécurité et arrêter l'usage excessif de la violence".

Human Rights Watch a demandé aux autorités de ne pas employer les pistolets Taser pour disperser les manifestants.

Dans un communiqué, l'organisation "Reporters sans frontières" a pour sa part "fermement dénoncé les attaques perpétrées par des agents de sécurité yéménites, des policiers et des hommes en civil, contre les journalistes couvrant les manifestations populaires au Yémen".

Pour sa part, le président Saleh a annoncé dans un communiqué qu'il avait "décidé d'ouvrir son bureau pour accueillir toutes les personnalités politiques, sociales, et représentants des jeunes pour écouter leur opinion".

 

Lien : http://www.corsematin.com/article/monde/yemen-affrontements-entre-manifestants-et-partisans-du-pouvoir-a-sanaa-0

 

Manifestation  du 15 février 2011: «Le peuple exige ... La chute du Régime» ... « Tes choix, Monsieur le Président, sont :  partir ou partir ... ». « Après Moubarek, Oh Ali..!».          Note : le président du Yémen est Ali Abdullah Saleh.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 22:25

À visiter.... une très bonne collection de photos, de chansons, de textes, de mots d'ordre,.. qui ont marqué le parcours de  la RÉVOLUTION Tunisienne... Bravo les jeunes ! Ah... Et les moins jeunes également.

Lien : http://artisticmouv.blogspot.com/2011/01/les-ephemeres-dune-revolution.html

 

 

Klebia_Mohamed_Bouazizi_15-02-copie-1.jpg

 

 

 Quelques photos de la Kasbah révolutionnaire ... janvier 2011

Kasbah_prise_drapeau.jpg

 

 Kasbah_chegav.jpg

 

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 kasbah_dort.jpg

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 22:14
 Par Ridha BOURKHIS *

Il y a encore beaucoup de choses qui ne tournent pas rond dans la politique de notre nouveau gouvernement tunisien dit provisoire ! Sous l’apparente reconnaissance et adoption de la révolution démocratique du peuple, il semble bien qu’il y ait encore des calculs politiques machiavéliques qui viseraient à avorter un jour les valeurs ayant gouverné cette révolution populaire :
Premier point : les destouriens-rcdistes ne sortent par la porte que pour revenir par la fenêtre. Leur cheval de bataille, c’est toujours un discours truqué, fallacieusement rhétorique, sur une révolution qu’ils feignent de bénir, mais à laquelle leur esprit, leur formation et leur parcours politiques ne ressemblent point. Ils sont aujourd’hui partout dans nos journaux tunisiens, sur les ondes de nos radios ainsi que sur les plateaux de nos télévisions à expliquer à qui voudrait bien les croire comment ils ont soudain découvert, comme par enchantement, qu’ils se sont toujours démarqués du dictateur Ben Ali, même s’ils se mettaient, sans coup férir, à tous ses ordres, même s’ils ont détourné avec lui la Constitution et falsifié les élections, même s’ils ont constamment donné leur aval, silencieux ou bruyant, à sa politique et à sa chasse policière systématique de la démocratie et de ses militants. Tous, ils rappellent leur nationalisme et leur fidélité à la patrie et n’oublient pas, dans la foulée de leur lyrisme épique, de signifier subtilement leur volonté de redescendre encore, un jour, dans l’arène politique où ils croient pouvoir être encore crédibles et utiles, même si le peuple, du Sud au Nord, ne cesse de leur demander de décamper !
Un ancien ministre, un véritable symbole du régime de Ben Ali, a failli nous faire pleurer, quand vendredi 5 février dernier, vers 14h30 sur une petite radio tunisienne privée, il a pris la parole pour mettre en vedette son parcours de militant destourien où il n’y avait, à notre humble avis, rien de bien lumineux dont il puisse vraiment s’enorgueillir, et pour faire un peu de pub bon marché pour son prochain retour, réfléchi et décidé, à la scène politique. Pourtant, il lui suffit de jeter un coup d’œil sur Facebook pour constater qu’ils sont déjà des milliers à avoir signé un «non» catégorique contre l’homme politique qu’il est ! Pourquoi risquer l’humiliation, quand on a l’occasion de sortir dignement d’une vie politique où on n’est pas aimé, où on est loin d’être indispensable ?
Un autre ancien ministre de Ben Ali qui a toujours répondu présent à son ami dictateur, s’est donné la peine d’appeler un journaliste du quotidien tunisien populiste Echourouq et lui a demandé de l’interviewer en lui promettant de lui révéler comme à ses lecteurs beaucoup de choses sur Ben Ali que personne ne savait déjà ! Nous lisions de bout en bout son interview et nous n’y trouvions rien qui vaille ! Rien de mieux qu’une volonté de parler de sa «droiture», de sa «compétence» et de sa «fidélité» à la patrie, et, bien sûr, un message explicite, au second degré, à peine voilé : «Pensez à moi, à moi», pour une éventuelle nouvelle responsabilité politique ! Je serais preneur» !
Deuxième point : les 19 gouverneurs récemment nommés par le nouveau gouvernement dit provisoire et qui ont déjà bien servi le pouvoir du dictateur et du RCD conspués et condamnés par tous, ont déjà causé, par leur nomination pour le moins incongrue, voire choquante, des troubles sociaux et des manifestations violentes à Gafsa comme au Kef, à Tataouine et ailleurs‑: encore des blessés et des morts que le  nouveau gouvernement dit provisoire aurait pu épargner à l’histoire de notre pays‑!
Troisième point‑: la police tunisienne inspire-t-elle vraiment confiance aujourd’hui‑? Les balles qui ont encore tué des Tunisiens, samedi 5 février dernier, ont été tirées par un policier tunisien‑! Est-ce vraiment un cas isolé ou est-ce les démons de la dictature endémique et tenace qui continuent à habiter dans nos murs et qui tiennent toujours à terroriser nos rêves légitimes de démocratie et de paix?
Quatrième point‑: suite aux manifestations tragiques du Kef, le très honni RCD a été interdit d’action dimanche 6 février 2011, par le nouveau ministre de l’Intérieur Monsieur Farhat Rajhi. Bonne décision certes‑! Mais quand va-t-on donc écouter ces milliers de citoyens et procéder enfin, comme ils le demandent avec force et insistance, à la dissolution définitive de ce parti-Etat dont l’existence ne peut que menacer de saboter notre marche nationale vers la démocratie? Ecoutons aussi nos éminents juristes dont beaucoup appellent  à cette dissolution nécessaire.
Cinquième point‑: l’Assemblée nationale et le Conseil des dits «moustacharines» (le Sénat à la Ben Ali‑!) qui ne représentaient, de l’avis de tous ceux qui n’ont pas la mémoire courte, que les choix, les intérêts et les caprices de Ben Ali et de son gang, sont toujours là qui narguent, par leur présence indésirable, nos concitoyens et nos martyrs‑! Quand va-t-on les dissoudre pour matérialiser la rupture avec les institutions perverties du régime de Ben Ali? Qu’attend-on pour le faire?
Sixième point‑: les griefs, plutôt bien allégés, voire ironiques, formulés par le nouveau ministre de la Justice contre Ben Ali, son épouse et leurs familles n’ont pas été sans beaucoup surprendre avocats, magistrats et peuple‑: tous interdits devant des chefs d’accusation qui ne signifient point une volonté réelle de juger sérieusement un ancien président qui a pillé, avec les siens, tout un pays, qui a fait tuer des citoyens tunisiens, qui a commis ce qui n’a qu’un seul nom : la Haute trahison par rapport au peuple et par rapport à l’Etat‑!
Septième point‑: les mercenaires de la plume et des médias retournent, à leur façon, leurs vestes et s’improvisent à la hâte démocrates hostiles à Ben Ali, ce dictateur dont ils léchaient les mains et les pieds. Leur objectif est mois compliqué que leurs esprits : feindre de vanter le peuple, flatter sa volonté miraculeuse, pour mieux le rouler et aider ses ennemis à mieux voler sa révolution et ses rêves‑! Tous de la même farine‑! Opportunistes jusqu’à la moëlle‑! Nous pouvons toujours relire leurs propagandes de quat’sous en faveur de leur «héros visionnaire» Ben Ali; nous pouvons encore retrouver leurs signatures de la risible pétition où ils sollicitaient leur «guide» et leur «modèle» de reconduire encore (et encore!) sa candidature aux élections présidentielles de 2014, c’est-à-dire de falsifier et de refalsifier, en toute tranquillité, la Constitution et les élections ! Leurs déclarations dans les journaux et leur apparition peu glorieuse sur les plateaux de nos télévisions sont une honte historique, une insulte à ce peuple! Qu’ils se taisent enfin pour que cesse un peu la pollution qui nous a longtemps empêché de respirer normalement.
Dernier point‑: finissons par le nouveau ministre des Affaires étrangères, monsieur Ahmed Ounaïes, nommé à ce poste le 27 janvier dernier, et que nous n’avons bien découvert que dimanche 6 février 2011, au soir, sur le plateau de la télévision maghrébine privée «Nesma». Mais quelle découverte alors ! Quel choc‑! Quelle déception !
Quelle attitude fâcheuse et révoltante par rapport à la révolution d’un peuple tunisien grâce à qui ce ministre, très angoissant, a pu décrocher, au moment même où il n’en rêvait même pas, le portefeuille du prestigieux ministère des Affaires étrangères !
Assis devant notre écran à écouter les longues interventions, ennuyeuses et oiseuses et les impertinentes leçons de morale de ce nouveau ministre plutôt agressif et peu respectueux des journalistes qui lui posaient des questions précises auxquelles il évitait de répondre, en nous noyant dans une logomachie interminable, nous ne savions pas s’il fallait nous esclaffer ou pleurer ! Dommage ! Notre nouveau ministre a manqué le coche !
Non ! Nous n’allons pas regretter à cette occasion notre ancien ministre des Affaires étrangères, M. Kamel Morjane, dont M. Ahmed Ounaïes vient de prendre la place.
Car, oui, M. Morjane dont nous saluons la démission, vendredi 27 janvier 2011, à peine trois petites heures avant la proclamation du nouveau gouvernement dit provisoire (dans sa deuxième version) représente, logiquement, l’un des symboles du régime du président en fuite. Non ! Nous ne regrettons nul destourien et nul Rcdiste, même ceux-là qu’on croit intègres. Car il est grand temps de tourner la page de ce parti-là et de ses «militants» qui n’ont que trop occupé notre paysage politique et bouché nos horizons‑! Rien ne sert plus de continuer à rafistoler du «neuf» avec du vieux !
Mais nous pensons par ailleurs, comme beaucoup (allez voir sur Facebook), que notre pays mérite tout de même un ministre plus représentatif de son peuple et de sa révolution que M. Ahmed Ounaïes ! Pardon, M. le ministre !

* (Maître de conférences de l’enseignement supérieur-Hammam-Sousse)

 

Lien : La Presse (Tunsisie)

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