Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 04:10

Abidine Ben Ali

  Les sanctions adoptées par l'Union européenne à l'encontre de responsables tunisiens, dont le président Zine El Abidine Ben Ali actuellement en exil, sont entrées lundi en vigueur après la publication de la liste des intéressés par le Journal officiel de l'UE.

Approuvées le 31 janvier par les chefs de diplomatie des 27 pays membres de l'Union européenne, les "mesures restrictive ciblées" prévoient, entre autres, "le gel des fonds et des ressources économiques de certaines personnes responsables de détournements de fonds revenant à l'État tunisien et de personnes qui leur sont associées".

La liste compte au total 48 personnes, y compris l'ex-président Bel Ali et son épouse.

Engagées en décembre 2010, des manifestations populaires contre les mauvaises conditions de vie, la corruption et le chômage en Tunisie ont débouché, le 14 janvier, sur la chute du pouvoir. Le président Ben Ali s'est réfugié en Arabie Saoudite. Arrivé à la tête de l'Etat, le premier ministre Mohammed Ghannouch a abandonné la magistrature suprême au profit du président du parlement, Fouad Mebazaa, nommé chef d'Etat par intérim.

La "révolution de jasmin" a fait plus de 80 morts et des centaines de blessés. Le préjudice matériel est évalué à 1,6 milliard d'euros.

 

Lien : http://fr.rian.ru/world/20110207/188560937.html

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 22:26
Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 21:12
Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:50
Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:24

TUNIS, 7 fév 2011 (TAP) - Le bureau exécutif de l'Association des Magistrats Tunisiens (AMT) a appelé tous les magistrats exerçant dans les différents tribunaux à participer, activement, à un sit-in de protestation, samedi prochain à partir de 10H00, devant le Palais de la justice, vêtus de leurs robes 

Dans un communiqué publié lundi, le bureau exécutif de l'Association précise que ce sit-in, placé sous le signe " Journée de la libération de la magistrature " intervient à la suite de la décision issue son Assemblée générale tenue le 5 février 2011.

Au cours de l'assemblée, les participants avaient réaffirmé la cohésion des magistrats autour du Bureau exécutif de l'Association présidée par M. Ahmed Rahmouni.

Ils avaient mis l'accent sur l'impérieuse nécessité d'extirper les symboles de la corruption du ministère de la Justice, dont les racines ont serpentés dans les tribunaux et les institutions judiciaires ainsi que d'affranchir la magistrature et les magistrats, dans le droit-fil de la consécration de l'indépendance du pouvoir judiciaire et du rétablissement de la pleine confiance en les magistrats.

Le bureau souligne, également, la nécessité d'identifier de nouvelles formes d'organisation qui soient accompagnées d'un débat approfondi.

 

Lien : http://www.tap.info.tn/fr/index.php?option=com_content&task=view&id=32188&Itemid=99999999

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:10
Mohamed Ghannouchi, 69 ans, est premier ministre depuis le 17 novembre 199.9

Photo: AFP/Fethi Belaid

Mohamed Ghannouchi (archives)

Le chef du gouvernement, Mohammed Ghannouchi, obtient des députés l'autorisation pour le président par intérim de gouverner par décrets-lois, et ce, afin de contourner le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l'ex-parti au pouvoir majoritaire au Parlement.

Le texte de loi adopté lundi par les députés sera soumis au Sénat vendredi, avant d'être ratifié par le président Foued Mebazaa, puis publié au journal officiel.

Le Parlement tunisien compte 214 députés, dont 80 % sont issus du RCD, l'ancien parti au pouvoir. Sur les 195 députés présents au vote lundi, 177 ont voté pour et 16, contre (des représentants des petits partis d'opposition légaux). Deux élus du RCD se sont abstenus.

En faisant adopter les décrets-lois, M. Ghannouchi souhaite contourner le Parlement, largement dominé par le RCD, en attendant la tenue des élections présidentielles et législatives dans les prochains mois.

Devant les membres du Parlement réunis pour la première fois depuis la chute de Ben Ali, le premier ministre tunisien a appelé les élus à préserver les acquis de la révolution populaire.

« Il y a des personnes qui veulent faire revenir la Tunisie en arrière, mais nous devons honorer nos martyrs, qui se sont battus pour la liberté », a déclaré Mohammed Ghannouchi.

Le temps est précieux. Ces décrets-lois, la Tunisie en a vraiment besoin pour écarter les dangers.

— Le chef du gouvernement Mohammed Ghannouchi

Dimanche déjà, une première bataille avait été engagée contre le RCD avec l'annonce par le ministère de l'Intérieur de la suspension du parti avant une prochaine dissolution.

Blocus devant le parlement

Le gouvernement tente ainsi de répondre à la pression de la rue, qui réclame la disparition pure et simple de l'ancien parti au pouvoir.

Mais les manifestants ne veulent pas se contenter de cette mesure. Des centaines d'entre eux ont bloqué l'accès lundi matin de l'enceinte parlementaire.

Selon Rachida Neïfer, une enseignante à la faculté des sciences juridiques de Tunis qui participe au mouvement, les protestataires réclament « l'élection d'une assemblée constituante qui devra être chargée de l'élaboration d'une nouvelle Constitution et de l'adoption des lois nécessaires à la transition ».

Malgré ce blocus, les députés ont réussi à pénétrer dans l'assemblée par les portes de service et la séance, qui a donné lieu à des débats houleux, a pu se tenir.

 

Lien : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/02/07/009-tunisie-rcd-gouvernement.shtml

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:02
Place Tahrir, dans le centre du Caire le 7 février 2010. (AFP)
Place Tahrir, dans le centre du Caire le 7 février 2010. (AFP

 

Au 14ème jour d'une contestation populaire qui faiblit à peine, plusieurs dizaines de personnes ont bloqué, lundi 7 février, l'accès à un important édifice gouvernemental donnant sur la place Tahrir, devenue un symbole de la contestation au Caire. Ils ont empêché des fonctionnaires d'accéder à la "Mugama", un imposant édifice gouvernemental à l'architecture d'inspiration soviétique, symbole de l'Etat et de sa lourdeur bureaucratique.
Fermé depuis le 25 janvier, le bâtiment, qui héberge des milliers de fonctionnaires, avait partiellement rouvert dimanche. Mais lundi, des manifestants étaient postés aux entrées, empêchant l'accès aux employés et aux personnes venues effectuer des démarches administratives, selon un journaliste de l'AFP.
Des protestataires ont affirmé avoir arrêté un homme voulant mettre le feu au bâtiment afin d'imputer l'acte aux manifestants et discréditer le soulèvement populaire. L'homme a été remis à l'armée.

Des offres insuffisantes
Jugeant insuffisantes les offres de réformes présentées à l'issue du dialogue engagé dimanche entre pouvoir et opposition, des milliers d'Egyptiens ont encore passé la nuit de dimanche à lundi sur la place Tahrir.
Des hommes inconnus ont par ailleurs tiré lundi matin quatre roquettes sur une caserne de police dans la ville égyptienne de Rafah, située à la frontière de Gaza, faisant un blessé, a indiqué une source sécuritaire. Il n'était pas possible de savoir dans l'immédiat qui avait commis cette attaque ou si elle était liée au mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans.

Dimanche, les groupes de jeunes à l'origine de la contestation ont annoncé la formation d'une coalition et assuré qu'ils ne quitteraient pas la place Tahrir, symbole de la révolte au Caire, tant que le président n'aurait pas démissionné.

 

Premières discussions publiques

 

Dans la mégalopole de 20 millions d'habitants, la vie reprenait doucement son cours, de nombreux commerces et banques ouvrant à nouveau leurs portes, et la circulation sur les routes et ponts étant rétablie.

Certains des protestataires ont dormi sous des bâches autour de chars de l'armée qui bloquent des accès de la place Tahrir, afin d'empêcher les militaires de manoeuvrer, de peur que ce soit pour laisser l'accès aux partisans du président Moubarak ou pour faire partir les manifestants.

L'occupation se poursuivait alors que les Freres musulmans, première force d'opposition mais bête noire du régime, se sont joints la veille à un dialogue politique national, avec d'autres groupes d'opposition, pour chercher une issue à la crise provoquée par les manifestations incessantes depuis le 25 janvier. C'était la première fois en un demi-siècle que le pouvoir et les Frères musulmans discutaient publiquement.

"Consensus"

 

Les participants à ce "dialogue national" se sont mis d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution", a annoncé le porte-parole du gouvernement, Magdi Radi. Mais les Frères musulmans ont aussitôt dénoncé l'insuffisance des réformes proposées. "Ce communiqué est insuffisant", a déclaré Mohamed Mursi, haut responsable des Frères musulmans

 

pouvoir judiciaire et un certain nombre de personnalités politiques, pour étudier et proposer des amendements constitutionnels (...) avant la première semaine de mars", a expliqué Magdi Radi, ajoutant que le texte appelait aussi à la levée de l'état d'urgence en vigueur en Egypte depuis 1981.

Ces décisions ont été prises au cours de discussions réunissant le régime, les Frères musulmans, le parti Wafd (libéral), le Tagammou (gauche), des groupes de jeunes pro-démocratie ayant lancé le mouvement de contestation ainsi que des figures politiques indépendantes et des hommes d'affaires, selon l'agence officielle Mena.

 

"Diktats" de l'étranger

 

L'un des opposants égyptiens les plus en vue, le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, a assuré ne pas avoir été invité, et qualifié ces discussions d'"opaques", sur la chaîne américaine NBC.

Le président américain, Barack Obama, a réitéré dimanche son souhait de voir engager "immédiatement" une transition "ordonnée" et "significative" qui mène à l'avènement d'un "gouvernement représentatif" en Egypte, une pression relayée par de nombreuses capitales.

Dimanche, le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a répondu que son pays refusait les "diktats" de l'étranger. Dans un communiqué, son ministère a de plus accusé, sans les nommer, des diplomates étrangers d'avoir "tenté de faire entrer des armes et des appareils de télécommunications dans des valises diplomatiques".

Depuis le 3 février, les manifestations se déroulent le plus souvent dans le calme. Des heurts entre policiers et manifestants durant les premiers jours de la contestation, puis entre militants pro et anti-Moubarak le 2 février, ont fait au moins 300 morts, selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés, selon des sources officielles et médicales.

 

Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110207.OBS7614/plusieurs-dizaines-d-egyptiens-bloquent-un-batiment-du-gouvernement.html

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 19:55
Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 19:50
Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 19:40
On chante ... Et on danse ...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : thala solidaire.over-blog.com
  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
  • Contact

Recherche

Vidéos

Catégories