Barack Obama a jugé, mardi 15 février depuis la Maison Blanche, que la situation en Egypte présentait depuis le départ du président Hosni Moubarak des signes "positifs", citant les récents bouleversements dans le pays comme un "exemple" pour la région.
"Il y a évidemment encore beaucoup de travail à faire en Egypte mais ce que nous avons vu jusqu'ici est positif, a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse. L'Egypte va avoir besoin d'aide pour construite les institutions démocratiques et renforcer l'économie qui a été affectée par ce qui s'est passé." "Le conseil suprême des forces armées est aux commandes et il a réaffirmé que les traités avec des pays comme Israël et les traités internationaux seraient respectés", a-t-il fait valoir
"Nous avons envoyé un message fort à nos alliés dans la région en leur disant 'prenons exemple sur l'Egypte plutôt que sur l'Iran'", a encore dit M. Obama, trouvant "ironique" que le "régime iranien fasse mine de célébrer ce qui s'est passé en Egypte alors que dans les faits ils ont fait exactement le contraire de ce qui s'est passé en Egypte en tabassant les gens qui essayaient de s'exprimer pacifiquement".
LA "SOIF DE LIBERTÉ" DES IRANIENS
Le président américain a aussi exprimé un soutien explicite aux opposants iraniens, un an et demi après l'échec de la "révolution verte". "J'espère que nous allons continuer à voir le peuple d'Iran avoir le courage d'exprimer sa soif de liberté et son désir d'avoir un gouvernement représentatif."
Des milliers de personnes ont manifesté par petits groupes, lundi dans le centre de Téhéran, malgré l'interdiction des autorités. Ces manifestations, au cours desquelles deux personnes ont été tuées et neuf policiers blessés, sont les premières depuis un an. Elles visaient officiellement à soutenir les mouvements populaires en Egypte et Tunisie.