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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:42
Des milliers de Tunisiens exigent le départ de Ben Ali

 

Des manifestants se rassemblent devant le ministère de l'intérieur vendredi 14 janvier, à Tunis.

Des manifestants se rassemblent devant le ministère de l'intérieur vendredi 14 janvier, à Tunis. AFP/FETHI BELAID

 

La promesse du président Zine El-Abidine Ben Ali de quitter le pouvoir à l'issue de son mandat en 2014, annoncée jeudi soir 13 janvier à la télévision, ne semble pas avoir calmé les esprits. Vendredi, les manifestations hostiles au pouvoir se poursuivaient dans le centre de Tunis ainsi que dans plusieurs villes de province, après plus d'un mois d'émeutes dans l'ensemble du pays.

"Non à Ben Ali", "Soulèvement continu, non à Ben Ali", crient les manifestants, qui n'ont pas été inquiétés par les policiers. "Le ministère de l'intérieur est un ministère de la terreur", "hommage au sang des martyrs" ou encore "non aux Trabelsi [la belle-famille du président] qui ont pillé le pays", scandent également les manifestants.

 

Lien : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/01/14/des-milliers-de-tunisiens-exigent-le-depart-de-ben-ali_1465457_3212.html#ens_id=1245377

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:24

Des internautes et étudiants se sont mobilisés dans la nuit et vendredi matin pour le maintien des rassemblements également prévus dans la journée dans Tunis. "Ben Ali vous a mis dans la poche, ne baissons pas les bras, continuons le combat pour la liberté!", lançait vendredi matin une étudiante sur Facebook.

"Il ne suffit pas de déverrouiller Dailymotion et de YouTube pour tourner la page, trop de sang a coulé", renchérit l'animateur d'une émission matinale sur Radio Mosaïque, une radio privée. Le président Ben Ali s'est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l'espoir d'apaiser un mouvement de contestation sans précédent.

 

Lien : http://www.europe1.fr/International/Tunisie-lacrymogenes-contre-manifestants-372299/

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:10

 

Publié le 14 janvier 2011 à 15h03 Mis à jour le 14 janvier 2011 à 15h04

La police a massivement tiré vendredi des grenades lacrymogènes contre les manifestants réclamant à Tunis le départ du pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali. Des coups de feu ont également été entendus à proximité du bâtiment du ministère de l'Intérieur dans la capitale tunisienne.

 

Lien : http://www.europe1.fr/International/Des-tirs-de-gaz-lacrymogenes-a-Tunis-372349/

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:39

Des milliers de manifestants sont rassemblés de manière pacifique sur l'avenue Habib Bourguiba a Tunis. Ils réclament la démission de ben Ali. De telles scènes étaient encore inimaginables hier soir. Il s'agit de la première manifestation libre où des slogans hostiles sont lancés en plus de 23 ans».

Des scènes de fraternisation entre des soldats et la foule des manifestants ont lieu sous les yeux des journalistes étrangers autorisés à filmer sans autorisation préalable.

Image IPB

Image IPB

Lien : http://www.matunisie.com/forum/index.php?/topic/5776-le-14-janvier-2011-un-jour-historique-de-la-revolution-tunisienne/

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:08
Tunisie: des milliers de manifestants pour demander le départ du président Ben Ali
Publié le vendredi 14 janvier 2011 à 12H36
Tunisie: des milliers de manifestants pour demander le départ du président Ben Ali_1
Manifestation sur l'avenue Bourguiba, le 14 janvier 2011 à Tunis  

Des milliers de manifestants réclamaient vendredi le départ du président Zine El Abidine Ben Ali à Tunis et en province, au lendemain d'une intervention du chef de l'Etat pour tenter de mettre fin à une contestation sans précédent, selon des correspondants de l'AFP et des sources syndicales.

A Tunis, des manifestants ont défilé dans la matinée sur l'artère principale, l'Avenue Bourguiba, sans être inquiétés par la police. De centaines au départ, leur nombre n'a cessé de gonfler atteignant des milliers et ils étaient toujours dans la rue à la mi-journée.

"Non à Ben Ali", "Soulèvement continu, non à Ben Ali", ont-ils crié en entonnant l'hymne national. Des avocats en robe noire faisaient partie de la manifestation.

Aucun incident n'a été signalé en dépit de l'absence de service d'ordre. Un manifestant qui a jeté une pierre sur le siège du ministère de l'Intérieur a été conspué par la foule.

Des manifestations se déroulaient également dans plusieurs villes de province, selon des correspondants et syndicalistes qui n'ont pas signalé de violences.

A Tunis, la marche a été bloquée un moment par un cordon de policiers avant de pouvoir défiler devant le ministère de l'Intérieur, placé sous forte protection, et sur le toit duquel était posté des guetteurs filmant la marche.

"Le ministère de l'Intérieur est un ministère de la terreur" et "hommage au sang des martyrs" ou encore "non, aux Trabelsi (ndlr: la belle famille du président) qui a pillé le pays", ont également scandé les manifestants.

Devant le ministère, Radia Nasraoui, avocate et militante des droits de l'homme, a demandé des éclaircissements sur le sort de son mari, Hamma Hammami, dirigeant du Parti des ouvriers communistes tunisiens (POCT).

"Nous voulons des actes et non des paroles", a-t-elle déclaré disant être toujours sans nouvelle de son mari arrêté mercredi.

Une grève générale de deux heures était prévue dans la région de Tunis à l'appel de l'unique centrale syndicale, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).

Sidi Bouzid (sud-ouest) d'où est parti, il y a un mois, la contestation, a aussi connu une manifestation hostile au président tunisien, selon un correspondant de l'AFP.

"Ben Ali dehors", ont crié les manifestants, quelque 3.000 personnes, tandis qu'à Regueb, non loin de là, plusieurs centaines de personnes ont lancé des slogans hostiles au chef de l'Etat.

Dans cette localité où des habitants observent un sit-in de protestation pour la cinquième journée consécutive, des manifestants ont dressé des tentes Place 7 novembre (date de l'arrivée au pouvoir de M. Ben Ali en 1987) et ont rebaptisé le lieu "Place des martyrs".

A Kairouan (centre), une marche s'est déroulée aux cris de "Ben Ali dehors", alors que ce même slogan a été crié des manifestants à Gafsa, dans le sud-ouest, selon des sources syndicales.

"Je vous ai compris", a martelé à plusieurs reprises le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 23 ans, dans un discours à la Nation, le troisième prononcé depuis le début des émeutes mi-décembre.

Ce mouvement et sa sanglante répression ont déjà fait au moins 66 morts, selon une ONG.

 

Lien : http://www.nicematin.com/article/monde/tunisie-manifestation-hostile-au-president-ben-ali-a-tunis-au-lendemain-de-son-discour

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 13:33
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:13

Le correspondant de la télévision « Al Arabiya » à Tunis souligne à l’instant qu’une manifestation imposante est organisée actuellement devant le ministère de l’Intérieur.

 

Les forces de l’ordre observent la marche, de loin, sans intervenir ni montrer la moindre agressivité.

 

« Ce paysage, ajoute le correspondant, n’aurait jamais pu être vu avant le discours du président Ben Ali ».

 

Les manifestants scandent des slogans condamnant la mort des émeutiers sous la répression.

 

http://mediarabe.info/spip.php?breve2784

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:08

La présence des forces de sécurité, qui avaient massivement déployées dans le centre de Tunis, avait été réduite vendredi matin, mais des grèves et rassemblements restaient prévues au lendemain d’un discours d’apaisement du président Zine El Abidine Ben Ali après un mois d’émeutes meurtrières. La capitale a commencé à retrouver un visage plus habituel avec la réouverture des commerces et des cafés et une reprise de la circulation automobile après la tension ces derniers jours. Quelques unités de la gendarmerie et de l’armée étaient postées autour des bâtiments officiels, alors qu’une grève de deux heures programmée vendredi dans la région de Tunis devait avoir lieu à l’appel du syndicat unique. Des internautes et étudiants se sont mobilisés dans la nuit et vendredi matin pour le maintien des rassemblements également prévus dans la journée dans Tunis. "Ben Ali vous a mis dans la poche, ne baissons pas les bras, continuons le combat pour la liberté !" lançait vendredi matin une étudiante sur Facebook. "Il ne suffit pas de déverrouiller Dailymotion et de Youtube pour tourner la page, trop de sang a coulé", renchérit l’animateur d’une émission matinale sur Radio Mosaïque, une radio privée.

 

Le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l’espoir d’apaiser un mouvement de contestation sans précédent. "Je vous ai compris", a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 23 ans, dans un discours à la nation, son troisième depuis le début des émeutes mi-décembre. Ce mouvement de contestation et sa sanglante répression ont déjà fait au moins 66 morts, selon une ONG. Ce discours a été plutôt bien accueilli par les différentes composantes de l’opposition, harcelée sous le régime du président Ben Ali. Les rares journaux, proches du pouvoir, présents dans les kiosques de la capitale se sont félicités du discours, le quotidien Le Temps titrant en manchette "Après le sang et la désolation, la liesse et de nouveau l’espoir".

 

Alchourouk titre de son côté : "On m’a trompé et je vous ai compris", reprenant les termes du discours du président tunisien" que le journal qualifie d’"historique". Jeudi, un manifestant avait été tué dans le centre de Tunis, selon des témoins, après que les forces de l’ordre eurent tenté de disperser les manifestants à coup de grenades lacrymogènes. Les troubles étaient partis du centre de la Tunisie à la mi-décembre avant de s’étendre à d’autres villes et de toucher la capitale et ses environs au cours des derniers jours. Le couvre-feu avait été déclaré mercredi à Tunis et sa banlieue et l’armée avait été déployée en certains endroits. Les militaires s’étaient retirés le lendemain de la capitale au profit de la police et des forces anti-émeutes.

 

 

lien:http://www.clicanoo.re/11-actualites/37-monde/270331-tunisie-retrait-partiel-des-forces.html

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:23

7H22 : Scepticisme sur l’internet tunisien après les promesses de Ben Ali...

Cliquer sur ce lien pour entendre ce reportage radiophonique.

http://www.france-info.com/chroniques-la-revue-de-presse-et-du-web-2011-01-14-7h22-scepticisme-sur-l-internet-tunisien-apres-les-promesses-de-ben-508878-81-195.html

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:57

16h45
Depuis le matin, pratiquement toutes les grandes artères de la ville sont fermées.
Actuellement, à 16h48, des tirs sont entendus dans les quartiers populaires du centre ville (Bab B'har, Bab Souika, Bab El Khadhra etc.)

Toutes les grandes surfaces et tous les commerçants ont fermé peu après midi. Un état de psychose s'est installé depuis plus de deux jours sur la capitale et les gens se ravitaillent comme ils peuvent. Les fournisseurs de légumes et de viandes ne circulent plus.

Au centre ville, plusieurs blessés par balles voire même des morts sont à déclarer.
Le gaz lacrymogène a couvert une grande partie du centre ville jusqu'à midi (je ne sais pas ce qu'il en est maintenant, mais ça ne risque pas d'arrêter). Des rumeurs disent que le couvre-feu sera avancé, mais rien n'est officiel.

Des témoins oculaires confirment avoir vu des chars et des camions karcher sur l'autoroute en direction de Tunis (sûrement en prévision de la grève régionale de Tunis).
D'autres confirment que des casseurs ont été dispatchés en masse dans les rues du centre ville, descendant de bus appartenant à la Société Nationale de Transport et protégés par la police pour casser, piller et provoquer les gens. C'est la même technique employée qu'en 1984, des jeunes cagoulés, que la police n'affronte pas et n'attaque même pas.

Ils ont la facilité de se déplacer. Ces milices provoquent des dégâts matériels énormes et légitiment la répression.
Les télés tunisiennes continuent à diffuser des émissions sur les animaux et des feuilletons.

Actuellement à la Cité El Khadhra (quartier populaire au centre-est de Tunis), des tirs sont entendus.


17h10
Bataille rangée avec la milice de l'RCD habillée en civils, en casque et matraques, de lacrymogène qui traquent les jeunes dans les quartiers populaires de Bab Souika et Bab el Khadhra, entre autres.
Ils interdisent aux gens de regarder des fenêtres et demandent à tous les gens de fermer les fenêtres et les portes.
C'est impressionnant
Des snipers sont aperçus sur les toits de certains bâtiments du centre-ville
Des informations en provenance de Tabarka disent que la ville s'enflamme.


17h50
Les milices encadrent la ville de l'Ariana, gouvernerat du grand Tunis, avec des casques, des barres de fer et des bâtons.
Du gaz lacrymogène couvre la Marsa (banlieue nord de Tunis) et les quartiers populaires qui l'entourent (Boussalsla, Souess, Tabek). La police encadre les quartiers et empêche les gens d'y accéder; des incendies et des barrages bloquent l'accès aux quartiers populaires, mais la police avance prudemment.

Les milices ont débarqué en bus de la SNT, de la société régionale de transport de Kasserine et de Kairouan.
A Bab el Khadhra et Bab Souika, quartiers populaires du centre de Tunis (vieille ville), les jeunes ont essayé d'attaquer le poste de police pour venger leurs morts. Ils ont jeté des pierres, mais n'ont pas envahi le poste. La police ne contrôle pas les lieux, mais tout le monde s'attend à ce qu'elle attaque bientôt, vu que la nuit vient de tomber.

Les jeunes ont réussi à bloquer les ruelles de telle façon que l'accès sera difficile à la police.
A Soliman , des informations parlent de 3 morts pour l'instant.

18h35
Un nombre indéterminé de policiers vient de débarquer à Bab El Khadhra et commence à se préparer à l'assaut.
Il fait noir, donc le pire est à craindre. Les jeunes sont encore dans la rue et attendent la confrontation.
Affrontements aussi à Hammam Lif, banlieue Sud de Tunis, où on entend des tirs et où on voit de la fumée, du gaz lacrymogène sans doute .

 

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  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
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