Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 17:19

مع استقالة او طرد الراجحي يمكن لنا التصريح بهذه المعلومات التي تحصّلنا عليها منذ... مدّة من ناس نستثيقهم في سلك الأمن :

تعرّض الراجحي منذ تعيينه لعصيان تامّ من عدّة فرق و ادارات بالداخليّة. وصل الحدّ الى أن تمّ نعته "مدام فرحات" من بعض الأعوان و المسؤولين الذين يضننون أن الوزارة و الأمن مزرعتهم الخاصّة.

و تمّت عرقلة عدّة محاولات للتحقيق عن التجاوزات و ترهيب كلّ من كان استعان به و كان خارجا عن السلك الأمني.

فعلى سبيل المثال رفض الأعوان بالزيّ المدنى المتمركزون بوسط العاصمة تطبيق الأوامر و الأمتناع على العمل كما عهدوا وقت بن علي. فلما العمل بالقانون عندما كان تسكّعهم وسط المدينة و تسلّطهم على المواطن الضعيف و التاجر الصغير مورد رزق يضاعف اجورهم أو أكثر. هذه الفرقة نفسها كانت تتستّر على عصابات نهب و سرقة سوّاح بالنزل و قام بعض أعوانها بالسطو على بعض المحلات الفاخمة بالكوليزي و أحوازه أيام 14 و 15 جانفي أثناء حظر التجوّل : حاميها حراميها.

الوزارة متعفّنة الى النخاع و مقسّمة الى عدّة اطياف كلّ له ولاآته و مصالحه الضيّقة و الوضعيّة جدّ خطيرة.

 

par Mondher K.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 15:34
- Syrian forces have reportedly opened fire to disperse hundreds of protesters in Daraa calling for an end to emergency laws, but demonstrators regrouped despite a heavy troop deployment, a witness said.

The demonstrators had converged on a main square chanting: "We want dignity and freedom" and "No to emergency laws", the witness said.

He also said security forces fired in the air for several minutes, but protesters returned when they stopped.

Security forces had in recent days reduced their presence in the city, but residents said on Monday they had returned in strength.

 

 

- Farouq al-Shara, the Syrian vice-president, says that President Bashar Assad will announce important decisions in the next two days  that will "please the Syrian people".

Shara was speaking to Lebanese Hezbollah's al-Manar television. The station did not give further details.

 

Suivez en direct les événements en Syrie : http://blogs.aljazeera.net/live/middle-east/syria-live-blog-march-28

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 15:26

Les informations sur l'avancée des insurgés vers Syrte sont un peu contradictoires et confuses. Pour le moment, et selon l'AFP, l'avancée des rebelles a été stoppée ce matin par les forces de Mouammar Kadhafi à 140 km à l'est de sa ville natale Syrte.

Voir carte ici : http://www.elpais.com/graficos/internacional/Cronologia/Operacion/Amanecer/Odisea/Libia/elpepuint/20110321elpepuint_1/Ges/

Voir également la carte de The New York Times : http://www.nytimes.com/interactive/2011/02/25/world/middleeast/map-of-how-the-protests-unfolded-in-libya.html

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 15:05

L’un des derniers pays restés à l’abri des révoltes arabes vient à son tour d’être touché. Alors que la répression se poursuit au Bahreïn, dans l’indifférence des Etats mobilisés contre les crimes du régime libyen (je joins ci-dessous un appel de solidarité avec le peuple du Bahreïn qui, pour l’instant, n’a été repris par aucun média) ; que l’on semble s’engager vers un dénouement au Yémen ; que les manifestations se multiplient et se durcissent en Jordanie, la Syrie a été frappée à son tour : non seulement la ville de Deraa dans la sud du pays connaît de graves troubles, mais ceux-ci se sont étendus dans différentes agglomérations du pays, et ont fait des dizaines de morts.

Tout a commencé à Deraa, avec l’arrestation de quelques enfants d’une dizaine d’années qui avaient inscrit des slogans hostiles au gouvernement sur les murs de la ville. Les mères, venues réclamer leur libération, se sont affrontées avec la police, certaines ont été arrêtées et, selon des témoins, rasées. Cette étincelle a mis le feu aux poudres, car la poudre était bien sèche.

Comme le note Joshua Landis, un des meilleurs points d’observation de la Syrie, sur son blog Syria Comment (« Deraa : The Government Takes off its Gloves : 15 Killed », 23 mars 2011) : « Deraa est très pauvre et musulmane (sunnite). Elle réunit tout ce qui pose problème en Syrie : une économie en faillite, une explosion démographique, un mauvais gouverneur et des forces de sécurité autoritaires. »

Ces problèmes ne sont pas différents de ceux qui ont embrasé le reste du monde arabe, même si le cas de la Syrie est particulier (ce qui est le cas de chaque pays). La dimension la plus inquiétante, bien évidemment, est la question confessionnelle : le pays est dirigé par une minorité, les alaouites, alors que 60% de la population est sunnite - même si le régime a su tisser une alliance étroite avec la bourgeoisie sunnite de Damas - et qu’environ 10% sont des chrétiens. Sans oublier une importante minorité kurde, dont une partie n’a toujours pas la nationalité syrienne.

Comme le souligne Landis à propos des manifestations de Deraa :

« Pour la première fois hier (le 22 mars), nous avons entendu des slogans confessionnels, alors que jusque-là l’opposition s’en était tenue à un message modéré de démantèlement de l’état d’urgence, d’une nouvelle loi sur les partis, et de l’extension de la liberté. Mais jeudi, les manifestants ont abandonné les slogans plus modérés, et scandé : "Non à l’Iran, non au Hezbollah, nous voulons un musulman qui craigne Dieu". » Cela rappelle les slogans des Frères musulmans dans les années 1970 et les années 1980 qui reprochaient au président Assad (alaouite) d’être un incroyant.

Si Deraa est une ville sunnite, Lataquie se situe au coeur du pays alaouite. Et le risque là-bas est un affrontement communautaire direct. De violents heurts ont eu lieu entre manifestants et des milices favorables aux Assad, des rumeurs ont circulé que des groupes d’alaouites armés descendaient des montagnes pour tuer des sunnites. La Garde républicaine et l’armée sont entrées dans la ville pour s’interposer (Joshua Landis, « Syria Dividing : Most Large Cities Calm. The Troubles in Latakia Lead to Army being Deployed », 26 mars). Des nouveaux heurts étaient signalés encore le 27 janvier (« Deaths as Syria protests spread », Al-Jazeera english).

 

Le régime est-il menacé ?

Il cherche à utiliser sa posture résistante dans le conflit israélo-arabe. Mais, comme le souligne Abdebari Atwan, rédacteur en chef du quotidien arabe Al-Quds (Londres) – un des quotidiens connus pour son franc parler, son soutien aux Palestiniens et son opposition aux ingérences des Etats-Unis –, dans son éditorial du 27 mars (PDF) : « La solidarité avec la résistance libanaise (le Hezbollah), l’accueil des secrétaires généraux des organisations palestiniennes (notamment le Hamas) alors que toutes les capitales arabes leur avaient fermé la porte au nez, sont des positions respectables pour lesquelles nous sommes gré au régime syrien et pour lequel il a payé un prix élevé. Mais nous ne voyons aucune contradiction entre ces positions et la satisfaction des demandes du peuple syrien et, s’il existe une contradiction, nous préférons que le régime suspende son soutien au peuple palestinien et à sa cause et qu’il réponde aux demandes de son peuple d’étendre les libertés et de combattre la corruption (...) Car les peuples opprimés ne sont pas capables de libérer les territoires occupés et les armées des dictatures ne sont pas capables de mener une guerre victorieuse. »

Le site de la télévision du Hezbollah reflète l’embarras de nombreuses forces face aux événements de Syrie, forces qui n’y voient que la main de l’impérialisme. Al-Manar reprend les déclarations du président Hugo Chavez affirmant que la Syrie est victime d’un complot américain qui vise à recréer un scénario libyen (« Chavez : US Plots to Topple Syria’s Assad, Seeks Libya Scenario there », 27 janvier) (Dans un article du Monde diplomatique d’avril, en vente le 30 mars, Serge Halimi reviendra sur le soutien de certaines forces progressistes au colonel Moammar Kadhafi).

Le régime cherche aussi à se présenter comme garant de l’unité du pays, de sa diversité confessionnelle. Mais la peur d’un scénario irakien suffira-t-elle à arrêter les manifestants ? Rien n’est moins sûr. Le pouvoir a organisé des manifestations de soutien dans plusieurs grandes villes, la chaîne Al-Jazira y a été conspuée comme la couverture des troubles par les médias internationaux. D’autre part, il a annoncé quelques réformes : sur le plan social, l’augmentation de 30% des salaires des fonctionnaires ; sur le plan politique, la fin de l’état d’urgence (dont les modalités restent à définir), une nouvelle loi sur les partis, sur la presse. Le président Assad devrait s’adresser très bientôt au pays pour expliciter les contours de la réforme, conscient que les présidents Ben Ali et Moubarak avaient, avant lui, fait des concessions qui n’avaient fait que renforcer la contestation.

 

Lire la suite : http://blog.mondediplo.net/2011-03-28-Revoltes-en-Syrie

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 14:52

La justice tunisienne a rejeté le pourvoi en appel du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l'ancien parti tout puissant de Zine ben Ali, qui contestait sa dissolution, rapporte lundi l'agence officielle de presse TAP. Le 9 mars dernier, le démantèlement du RCD et la mise sous séquestre de son patrimoine avaient été prononcés par un juge du tribunal de première instance de Tunis.

 

Lire la suite : http://www.europe1.fr/International/Tunisie-l-ex-parti-de-Ben-Ali-bien-dissout-474383/

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:20

 Selon la mère d'Iman, les autorités libyennes ont pris contact avec la famille vers 3h du matin leur proposant de l'argent afin de convaincre leur fille de changer de version et de s'auto-déclarer folle... Ce que la mère a refusé... Il semble qu'elle a parlé avec sa fille  l'encourageant à résister et lui disant qu’elle est fière d’elle. 

 

Pour plus d'informations sur ce sujet : Tripoli: Iman Oubeidi aurait été violée par les mercenaires de Kadhafi... 27-03-2011
.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 06:14

Alors que le pays est secoué depuis plusieurs semaines par une vague de protestation anti-gouvernementale, les négociations sur une transition de pouvoir au Yémen ont été interrompues et ne devraient pas reprendre dans l'immédiat, a déclaré dimanche 27 mars un collaborateur du général Ali Mohsen, qui s'est rangé dans le camp des opposants au président Ali Abdallah Saleh. Prié de dire s'il s'attendait à une reprise des discussions, il a répondu : "Pour le moment, absolument pas".

De violents accrochages ont opposé dimanche 27 mars l'armée yéménite à des membres présumés d'Al-Qaida qui ont réussi à prendre le contrôle de Jaar, ville de la province d'Abyane (Sud), un bastion du réseau extrémiste.

"Il n'y a plus aucune présence des autorités locales à Jaar où les combattants d'Al-Qaida se sont emparés de bâtiments publics, dont une radio régionale, et une caserne" située au flanc d'une montagne, à la sortie de la ville, a déclaré un responsable des services de sécurité. Les accrochages ont fait un mort et un blessé grave.

Plus tôt dans la journée, des islamistes armés avaient pris le contrôle d'un poste de police et établi cinq points de contrôle à l'entrée de Jaar, avaient indiqué des témoins et une source policière. "Ce sont des membres d'Al-Qaida", a indiqué une source au sein des services de sécurité. Les hommes armés ont appelé "les militaires à déposer les armes pour les laisser partir en paix", dans un tract distribué à Jaar et signé "Vos frères les Moujahidines".

 

Lire la suite ici : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/03/27/al-qaida-s-empare-d-une-ville-dans-le-sud-du-yemen_1499305_3218.html#ens_id=1466828&xtor=RSS-3208

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 05:56
Par RFI

 

La Syrie a décidé, dimanche 27 mars 2011, l’abrogation de la loi d’état d’urgence en vigueur dans le pays depuis près d’un demi-siècle. C’est l’une des principales revendications de l’opposition qui souhaite pouvoir continuer les manifestations. Mais dans le même temps, des renforts de l’armée ont été dépêchés à Deraa dans le sud du pays, haut lieu de la contestation.

Avec notre correspondante à Damas, Sophie Dumont

 

La décision de l’abrogation de la loi d’état d’urgence, ce dimanche, par le gouvernement de Bachard el-Assad pourrait être le signe de concessions de la part du pouvoir, même si la date de son application n’a pas été déterminée.

 

Elle est l’une des principales revendications de l’opposition car elle donnerait fin aux arrestations arbitraires pratiquées régulièrement depuis plus de 30 ans envers les personnes qui s’expriment contre le gouvernement. Elle donnerait le droit de manifester en fonction des termes de son application.

Mise en place en 1963 suite à l’annexion du plateau du Golan syrien par Israël, cette loi confère de larges pouvoirs aux forces de l’ordre syriennes en matière d’arrestation, de détention et actuellement de répression armée face aux manifestants qui sont considérés comme une menace pour la sécurité du pays.

La conseillère du président Boussaïna Chaabane multiplie les interventions. Encore ce dimanche, elle a promis des discussions une diversification des partis politiques et des médias.

Cependant, les arrestations continuent dont celle d’un ressortissant américain accusé d’inciter aux manifestations. Par ailleurs, deux journalistes libanais, travaillant pour l’agence Reuters, ont disparu et 16 personnes, en plus des 260 prisonniers politiques dimanche, ont été libérées.

C’est donc dans un climat de confusion et de contradiction que le gouvernement syrien gère l’évolution de la révolution, mêlé au silence pesant de Bachard el-Assad qui devrait s’exprimer très prochainement.

 

Lien : http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110328-le-gouvernement-syrien-annonce-fin-etat-urgence?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 05:43

Extrait de l'article « Les rebelles libyens progressent vers l'ouest »

  khamiss.jpg

Alors que les rebelles avancent, les habitants de la capitale font part de réactions mitigées aux informations non confirmées selon lesquelles le fils de Kadhafi, Khamis, aurait été tué dans le soulèvement. Les médias de l'opposition ont affirmé que le fils du leader libyen est mort à la suite de ses blessures, lorsque le pilote d'un appareil des rebelles a écrasé son avion sur le bunker de Kadhafi à Tripoli.

L'hôpital des brûlés de Tripoli a été entouré par un groupe armé, selon Mme Fawzia, une habitante de la rue Zawiya. Elle a ajouté qu'il avait été dit que Khamis y était traité pour des brûlures sur tout le corps. "Je pris Dieu qu'Il nous sauve de ce mal", a-t-elle déclaré.

"La mort de Khamis aura un impact sur ses forces", a déclaré Mohammed, un militant. "Je pense que l'absence de médias libres et transparents dans le pays et les restrictions qui sont imposées aux médias internationaux ne permettront certainement pas de vérifier facilement de telles informations."

Pour sa part, Ismail, un journaliste, a expliqué que "lors du raid américain sur la Libye en 1986, Kadhafi avait condamné cette invasion et affirmé que sa fille adoptive Hanaa avait été tuée, et qu'ils avaient tenté de l'abattre. Il avait tenté de se poser en héros, pour inciter les Libyens à sympathiser avec lui. Je n'exclus donc pas la possibilité qu'il annonce que son fils 'a été tué durant l'invasion de la Libye'."

"Cette information peut-être une duperie destinée à permettre à Khamis de fuire le pays avec le passeport de quelqu'un d'autre", a spéculé pour sa part Mohammed Fathi, un jeune homme.

Pour Salem Khalifa, un autre jeune homme, "des informations ont circulé en Libye sur la mort de Khamis et du ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa. J'espère seulement qu'elles sont vraies."

"Si cela était vrai, Kadhafi s'en serait vanté devant ses partisans, affirmant avoir sacrifié la vie de son propre fils pour défendre le pays", a ajouté Mme Fawzia. "Kadhafi n'est pas le genre de personne à ne pas profiter de toutes les situations."

 

Lien : http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2011/03/27/feature-01

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 05:19

Presenter: Dear viewers, we conclude this programme today with an exclusive interview that AlAan TV Network correspondent Jeenan Moussa conducted with Maryam Omar, the cousin of Eman Al Obeidy who was raped by Gaddafi’s security forces:

Maryam: This is her daughter, she has 7 daughters. She has Eman, a law graduate from Az Zawiya faculty. She also has Aamaal, who is a graduate from the Arts and Humanities Faculty who works in Tripoli in the Administrative Control department. Eman goes to visit her sister, she stays with her sister who has children. Their family are tight-knit. Yesterday she was captured and attacked at the Tripoli checkpoints.

Interviewer: When did she leave to visit Tripoli?

Maryam: She always goes to visit her sister in Tripoli. There are security checkpoints inside Tripoli and they were the ones who captured her and raped her. But she always goes to visit. Her sister is married to Saleh AdDeenaali who they will most probably say has been killed, as Eeman says. He has been killed and her sister’s child has also been kidnapped.
…No, this is the first time. We were shocked and overwhelmed and since yesterday we have not slept. And we don’t know how to take our rights but it is important that people know the truth.

This girl is a Law graduate. How can she be a Law graduate and have a mental health problem? But it is more than likely that they will hit her on the head and cause her to have a mental issue because they are used to doing this. They are used to such situations in the past. This is not new to them.

Interviewer: Is Eman married? Does she have children? They said she was mad

Maryam: No no, Eman is a young lady. No Eman is not mad. Eman is a Law graduate, how can a Law faculty graduate mad people? Eman is a thoughtful person. Is it possible for her to go and stay with her sister who has 2 children while she has a mental problem?

Interviewer: Have you heard any news since they took her?

Maryam: After they took her, her family in Tobruk held a funeral due to the death of her brother-in-law and her nephew. And she said in the video: They killed Saleh and they kidnapped Hamad.

Interviewer: Who is Saleh and Hamad

Maryam: Saleh is her sister’s husband. The husband of Aamaal. And Hamad is her sister’s son.

Interviewer: And where is Aamaal?

Maryam: Aamaal’s whereabouts are unknown, it is possible that they will bring her out today on the Libyan State TV channel so she can say that my sister has a mental problem. And it is natural that she would do this after being threatened gunpoint. God is sufficient for us and the best Helper he is.

Interviewer: Right, the family in Tobruk, did they attempt to contact the security forces? …

Maryam: WHICH security forces?

Interviewer: Did you try to contact them to see if you could have her released?

Maryam: Impossible! It’s impossible….can anyone release their….. forget the topic. Forget the topic. Unless it was through the power of God, Lord of all creation.

Interviewer: Alright. Her sister in Tripoli, why didn’t she move back here after things started..

Maryam: She works in the Administrative Control department in Tripoli, and when they closed Tripoli, Tripoli became like one big prison. We call our family members who have Al Thurayya mobile telephones and they tell us “we cannot gather in groups more than 3 people”, and “our lives are tied to restocking water, bread and petrol/gas only”. There are no extra errands other than these three in Tripoli.

Interviewer: if Gaddafi and his children could hear you right now, what message would you direct to them?

Maryam: Gaddafi has no face anyways. Every time he says something and they prove he is a liar, he finds this ok. He has gotten used to people exposing his lies, he is used to this now.

Interviewer: Right, would you wish to send a message to anyone of there?

Maryam: All of them are like each other, believe me. All of them are the same. Do you think that some of them are better than each other over there? They’re all the same. But they need to know that God is Greater than the tyrant and that Muammar (Gaddafi) is going to end no doubt

Interviewer: What do you think will happen to Eman and Aamaal and her husband?

Maryam: No no no…we have forgotten them now. All of them will leave either mentally mad or dead. There is no ending, it ended now. The end is that Eman, may God bless her, disgraced him and exposed the utmost extreme face of Gaddafi in which he targets women. This is the last face, this is the last face.

Interviewer: In the many times that she’s visited Tripoli, did she ever tell you that something happened to her on the way?

Maryam: No no no. She used to always visit and go see her sister. But these checkpoints…

**Telephone call**

Maryam: yes Fadl, hello. Hello? Can you hear me? Yes, how are you doing? What are the news where you are?

Fadl: We don’t anything new since we watched things on the TV, we haven’t understood a thing.

Maryam: And regarding Saleh, is he dead?

Fadl: Who’s Ali?

Maryam: Saleh Saleh, Aamaal’s husband

Fadl: We haven’t confirmed this yet. We heard it said on the telephone that he was captured. They said he was dead and that the child was missing.

Maryam: He is dead and the child is missing yeah?

Fadl: Yes

Interviewer: Who’s Fadl?

Maryam: Fadl her uncle. Eman’s uncle

Interviewer: He is present in Tobruk?

Maryam: Yes. Eman was born in 1982, she’s not old at all.

Interviewer: You must’ve been shocked?

Maryam: I was shocked/surprised. I was shocked and not at the same time. I was shocked to see my cousin on TV, but I wasn’t shocked that these are Mu’ammar (Gaddafi’s) actions. These actions aren’t strange to him, they aren’t stange to him. Tomorrow you will fill newspapers, magazines, walls and TVs. You will probably spend a whole year speaking about his villainy and wretchedness. This is Mu’ammar Gaddafi and he will not change. There is nothing new.

Interviewer: Right, they said that she was intoxicated and drunk…

Maryam: Then they should specify. Does she have a mental problem or is she drunk? How did she manage to reach the hotel? A mad person speaks and a sane mind listens, how did she reach the hotel?

Interviewer: Normally, is her personality strong?

Maryam: Her personality is strong yes. Normally you categorise people and say for example that so-and-so is a doctor, this means he has his profession. When you say “Law” this means someone who documents every step and action they take with pen and paper and knows every single step they make

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : thala solidaire.over-blog.com
  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
  • Contact

Recherche

Vidéos

Catégories