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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 03:24

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Manifestations autochtones partout au pays
Des milliers de manifestants se sont mobilisés un peu partout au pays, vendredi, pendant qu'au Parlement, Stephen Harper rencontrait les chefs des Premières Nations.

 

À Ottawa, le mouvement Idle No More a tenu un « pow-wow géant » en appui aux chefs. Des milliers de personnes ont répondu à l'appel et se sont rassemblées sur la colline du Parlement.

À Montréal, une manifestation s'est tenue au Palais des congrès où plusieurs centaines de personnes, dont une grande proportion de non autochtones, se sont réunies au centre-ville. Les manifestants ont arboré une plume rouge pour l'occasion, rappelant le carré rouge du mouvement des étudiants québécois.

Une centaine de personnes ont manifesté à Québec, dont des politiciens et des environnementalistes qui se sont réunis sur la colline Parlementaire en appui aux revendications autochtones.

Ailleurs au Québec, plusieurs communautés innues se sont mobilisées, notamment au Lac-Saint-Jean, en Abitibi-Témiscamingue et sur la Côte-Nord. Une trentaine d'Innus du Lac-Saint-Jean ont manifesté devant les bureaux du conseil de bande de Mashteuiatsh. Une manifestation a aussi eu lieu à Rimouski.

Aux quatre coins de l'Atlantique, des rassemblements ont été organisés, notamment à Pointe-à-la-Croix, près de Campbellton, à Edmundston, à Fredericton, à Halifax et à Labrador City. 

À Millbrook, en Nouvelle-Écosse, un barrage a été érigé sur une voie de train qui assure la liaison Montréal-Halifax. La voie a été bloquée par un camion et des planches installées par des manifestants. Le chef de la Première Nation de Millbrook, Bob Gloade, soutient que ce barrage a été sanctionné par le conseil de bande. Il doit rester en place jusqu'à samedi après-midi.

De plus, environ 400 autochtones ont bloqué le pont qui relie Pointe-à-la-Croix au Québec à Campbellton au Nouveau-Brunswick.

D'autres manifestations ont aussi été organisées à Winnipeg, ainsi qu'à Calgary et à Edmonton, en Alberta, malgré la température glaciale. Environ 70 résidents des Premières Nations Sturgeon Lake et Horse Lake ont bloqué la circulation sur l'autoroute 43, dans le nord de l'Alberta, près de Valleyview.

Le mouvement de mobilisation cherche avant tout à dénoncer les politiques fédérales conservatrices, incarnées par deux lois omnibus, les anciens projets de loi C-45 et C-38, qui modifient la Loi sur les Indiens et entraînent des changements majeurs à la protection de l'environnement, selon les Autochtones. radio-canada.ca

______________________________________________________________Manif à Montréal
«Idle No More»: plumes rouges, tambours et carrés rouges à Montréal
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Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Un millier de personnes ont manifesté à Montréal en appui au mouvement Idle No More. Sous les odeurs d'encens qui accompagnaient les chants ancestraux, les discours des porte-parole étaient parsemés d'appels à la solidarité.
Un millier de personnes ont manifesté à Montréal, vendredi, aux abords du Palais des congrès, tantôt avec des plumes rouges et des tambours, mais aussi des carrés rouges, des casseroles et des bannières affichant des slogans pro-environnement. 
Une porte-parole des Premières Nations de la Côte-Nord qui s'est présentée sous le simple nom de Melissa a tenu à préciser que le mouvement «Idle No More» n'est pas qu'une lutte amérindienne. Les revendications autochtones se veulent le point de départ d'un mouvement de contestation beaucoup plus large, à son avis.
Margaret Chittspattio, une membre des Premières Nations, s'est dite étonnée de voir la foule massée au centre-ville de Montréal. Pour elle, le mouvement «Idle No More» est d'abord une manière d'obtenir un respect des engagements.
Sous les odeurs d'encens qui accompagnaient les chants ancestraux, les discours des porte-parole étaient parsemés d'appels à la solidarité. Depuis 500 ans, les nations s'ignorent, il faut mettre un terme au fossé, a répété Melissa, la représentante des Premières Nations de la Côte-Nord.
La foule hétérogène cumulait des symboles divers, dans un lieu qui a accueilli, il y a à peine un an, les tentes du mouvement «Occupy» suivies plus tard des manifestants des grèves étudiantes. Des militants de l'un et l'autre de ces mouvements étaient présents.
Aussi dans la foule, plus discrets, des députés du Nouveau Parti démocratique et de Québec solidaire venus en appui aux autochtones qui dénoncent l'adoption des projets de loi C-38 et C-45, ces projets dits «mammouths» adoptés après de longues heures de débat à la Chambre des communes.
Pour le député de Québec solidaire Amir Khadir, cette nouvelle descente dans la rue ne vient que démontrer la volonté citoyenne de s'attaquer au déficit démocratique à Ottawa.
«Les nations autochtones sont au premier plan et demandent aux non-autochtones de se joindre à elles, dans une bataille contre les politiques réactionnaires du gouvernement Harper», a dit Françoise David, autre députée de Québec solidaire.
«J'étais certaine qu'on reviendrait à la rue, parce qu'il n'y a rien de réglé, ni pour les autochtones, ni pour l'environnement, ni pour la culture», a-t-elle ajouté. ledevoir
_____________________________________________________________Vancouver

_____________________________________________________________Toronto

________________________________________________Charlottetown, PEI

____________________________________University of Manitoba,

__________________________________________________Ottawa


 

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Idle No More, portrait et revendications

C'est un phénomène actuel, celui qui voit naître de la base un mouvement de contestation qui acquiert ensuite de la force, en partie par le truchement des réseaux sociaux. À l'image de groupes qui, comme les différents Occupons, catalysent des forces autour d'une cause et amènent les médias et le politique à leur prêter attention. Le mouvement Idle No More s'inscrit dans cette veine.

 

Alors que se multiplient les manifestations de l'insatisfaction des Autochtones face aux politiques gouvernementales fédérales, et qu'une rencontre doit se tenir entre le premier ministre canadien Stephen Harper et les dirigeants des Premières Nations, voici quelques éléments d'information sur Idle No More, dont les actions et les revendications défrayent la chronique depuis des semaines maintenant.

 

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  -Quelle est la signification de Idle No More?

Idle No More fait référence à la fin d'une certaine passivité et à la volonté de se mobiliser pour agir. Plusieurs traductions de cette expression ont été avancées, mais la plus exacte serait sans doute celle-ci : « Fini l'apathie! »

    Genèse du mouvement 
Le mouvement Idle No More est jeune, mais il a crû rapidement. Il a vu le jour en octobre dernier, à l'instigation de quatre femmes de la Saskatchewan (Nina Wilson, Sheelah Mclean, Sylvia McAdam et Jessica Gordon), au moment du dépôt du projet de loi omnibus C-45 par le gouvernement fédéral. Le projet de loi de plus de 400 pages, devenu la Loi de 2012 sur l'emploi et la croissance, modifie tout un éventail de lois et de règlements. Les femmes ont organisé des marches et des rassemblements pour protester, entre autres, contre les modifications à la Loi sur les Indiens et à la Loi sur la protection des eaux navigables. Les quatre femmes avaient entamé des échanges par courriel au sujet de leurs craintes liées aux changements législatifs. Elles ont décidé de coordonner leur action.


Un mois après sa naissance officielle, Idle No More, fort d'un nombre croissant de partisans, tenait une journée nationale d'action. Depuis, le mouvement a pris de l'ampleur. Telle une hydre, il compte des têtes multiples dans tout le pays et, ponctuellement, au-delà.
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 - Qui participe au mouvement Idle No More?

Ce sont d'abord les Autochtones, Premières Nations, Métis et Inuits, qui donnent au mouvement son impulsion. Cependant, la cause attire aussi nombre de sympathisants non autochtones qui appuient la défense des Premières Nations et adhèrent à leurs revendications. D'autres, plus largement, s'élèvent contre les politiques fédérales.

Les réseaux sociaux ont aussi joué un rôle pour disséminer le message de Idle No More et pour cristalliser les mécontentements. Twitter, en particulier, a joué un rôle prépondérant dans la diffusion du message. Et la page Facebook du groupe comptait début janvier près de 60 000 adeptes.

Sur twitter: #IdleNoMore
Page facebook du groupe

Au Québec, l'essor du mouvement semble plus lent, sans doute en partie à cause de la barrière linguistique.

À noter que Idle No More a reçu l'appui de nombre de politiciens et de personnalités publiques. Mentionnons par exemple l'ancien premier ministre Paul Martin, le parti provincial Québec solidaire et le Nouveau Parti démocratique fédéral.

  - Quelle forme la protestation de Idle No More prend-elle?

Le mouvement se sert d'une multitude de moyens, toujours pacifiques, pour faire passer son message, depuis les messages dans les réseaux sociaux aux marches, en passant par la perturbation du trafic ferroviaire et les danses dans les rues.

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Le mouvement, d'une forme pacifique, a donc pris une ampleur, non seulement nationale mais aussi internationale, au fil des semaines. Il s'est disséminé dans plusieurs villes des provinces de la Saskatchewan et du Manitoba, puis au-delà. De plus, le mouvement s'internationalise peu à peu. Après des manifestations aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande ou à Hawaï, un rassemblement est prévu le 19 janvier prochain en France, aux pieds de la Tour Eiffel.

 - La grève de la faim de la chef Spence s'inscrit-elle dans Idle No More?

Si, au départ, elle n'a fait que se greffer à Idle No More, la grève de la faim de la chef d'Attawapiskat Theresa Spence est devenue une sorte de symbole, un fait marquant de la cause autochtone.

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La chef crie a entamé sa grève de la faim (elle se limite à ingérer de l'eau, du thé et du bouillon de poisson) il y a un mois, réclamant une rencontre avec le premier ministre et le Gouverneur général du Canada. Le déclenchement de sa grève de la faim a coïncidé avec la Journée d'action nationale et de solidarité du 10 décembre.

  - Qu'est-ce que la réserve d'Attawapiskat?

Située sur la côte ouest de la baie James, la communauté d'Attawapiskat a été projetée à l'avant-plan de l'actualité, l'an dernier, en raison d'une crise du logement majeure, qui a mis en lumière les conditions de vie parfois abominables des habitants de la réserve. Ottawa avait alors mis la réserve d'Attawapiskat sous tutelle.

 - Que dénoncent les protestataires de Idle No More?

Idle No More s'oppose tout d'abord à la Loi de 2012 sur l'emploi et la croissance (l'ancien projet C-45), qui redéfinit la protection des eaux navigables et modifie la façon de déterminer l'utilisation des terres des réserves.

De façon globale, Idle No More s'élève contre plusieurs des politiques fédérales conservatrices, incarnées entre autres par la Loi de 2012 sur l'emploi et la croissance (ancien projet omnibus C-45) et la Loi sur l'emploi, la croissance et la prospérité durable (ancien projet de loi omnibus C-38).

Ses militants cherchent aussi à attirer l'attention sur toute une série de problèmes autochtones, comme la pauvreté dans laquelle vivent certaines communautés, le taux de suicide élevé, les meurtres de femmes autochtones, la pénurie d'eau potable et le pillage des terres autochtones par certaines grandes compagnies.

Plus fondamentalement encore, les peuples autochtones dénoncent le fait que le gouvernement ne les consulte pas lorsqu'il veut modifier des lois qui les touchent.

« Le projet de loi C-45 a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Nous sommes maintenant à un point de non-retour. » — Lynda Kitchikeesic Juden, une des organisatrices de la manifestation d'Idle No More à Ottawa

  - Quels aspects des changements à la loi les Premières Nations dénoncent-elles?

Trois textes de loi fondamentaux ont subi, selon les Autochtones, des modifications majeures. Il s'agit de la loi sur les Indiens, de la Loi sur la protection de la navigation et de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. En ce qui concerne la Loi sur les Indiens, certaines prérogatives accrues du ministre des Affaires autochtones et des changements dans le mode de consultation inquiètent ces derniers, qui y voient des possibilités de remises en cause des traités territoriaux et de leurs droits acquis.

En ce qui concerne la Loi sur la protection de la navigation, la protection des fleuves et des rivières se trouve affaiblie. La protection ne s'applique plus qu'à 97 lacs et à 62 rivières, alors qu'il en existe des dizaines de milliers au pays. Les Autochtones considèrent qu'ils auraient dû être consultés sur ces lois qui touchent leurs territoires. Selon Idle No More, 99,9 % des lacs et des rivières perdent ainsi leur protection avec les amendements à la loi.

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Des critiques du même ordre s'appliquent en ce qui concerne la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. Selon Idle No More, le premier projet de loi omnibus avait  déjà érodé le processus d'évaluation environnementale, tandis que le deuxième réduit considérablement le nombre de projets qui seraient assujettis aux anciennes règles d'évaluation. Idle No More s'insurge contre un processus plus expéditif d'approbation environnementale.

Ces points ne sont que quelques aspects majeurs des changements législatifs qui inquiètent les membres d'Idle No More. Le mouvement juge que les politiques d'Ottawa grèvent dans leur ensemble les droits des Autochtones.

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  - Quelle est la réponse du gouvernement à ceux qui l'accusent de contribuer par ses lois à l'érosion des droits des Autochtones?

Le gouvernement se défend de s'attaquer aux droits des Autochtones par ses récentes réformes législatives. Une rencontre pour rétablir le dialogue est prévue le 11 janvier entre le premier ministre et les chefs autochtones.

Dans un communiqué, le premier ministre Stephen Harper a fait savoir que la réunion de travail serait axée sur deux domaines découlant de la rencontre du 24 janvier 2012 : les relations fondées sur les traités et les droits des peuples autochtones, ainsi que le développement économique.

« Le gouvernement du Canada et les Premières Nations entretiennent des relations durables, fondées sur le respect mutuel, l'amitié et le soutien. Le gouvernement du Canada est résolu à renforcer ces relations. » — Stephen Harper
« C'est une occasion pour le gouvernement du Canada d'honorer ses responsabilités envers les Premières Nations dans ce pays. »— Le chef de l'APN, Shawn Atleo
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Les commentaires du gouvernement conservateur sur le mouvement Idle No More ont été rares. « Les gens ont le droit, dans notre pays, de faire des protestations en faveur de leur point de vue, pour autant qu'ils respectent la loi », s'est borné à dire M. Harper dans un récent point de presse. radio-canada.ca

 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 05:39
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 04:07
Au Premier ministre Stephen Harper et à tous les députés conservateurs

Nous vous appelons à rejeter l'Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) Canada-Chine. Ce traité affaiblirait la souveraineté du Canada et donnerait injustement le droit aux entreprises de Chine de réclamer des dommages et intérêts à l'encontre de lois protégeant notamment la santé et l'environnement des Canadiens. Cet accord, nous ne le voulons pas et le Canada n'en a pas besoin.  

Signature de la Pétition

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 00:07

 

 

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L'Europe mobilisée contre l'austérité

 

La journée de protestation sociale à travers l'Europe contre l'austérité, le chômage et la précarité a été marquée par une manifestation monstre dans les rues de Madrid. La mobilisation a été plus timide dans les autres pays: 5.000 manifestants à Athènes, selon la police, quelques milliers à Lisbonne criant "Dehors, dehors, la faim, la misère et le FMI", quelques milliers d'autres en Italie, ainsi qu'en France, à Paris et Marseille notamment. FIN DU DIRECT.


18H23 GMT - A LISBONNE LA POLICE CHARGE LES MANIFESTANTS - Les forces de l'ordre ont repoussé les protestataires rassemblés devant le parlement à coups de matraque après avoir été pendant plus d'une heure la cible de jets de pierres et d'ordures.

 

18H15 GMT - Stoïques - Des poignées de protestataires parmi les milliers de manifestants lancent des pavés sur les policiers qui restent stoïques.

 

18H12 GMT - Grève internationale -"Espagne, Grèce et Portugal, notre grève est internationale" clament les Lisboètes, tout en saluant leurs collègues européens par des applaudissements nourris.

 

18H04 GMT - Noire de monde - Signe d'une manifestation monstre à Madrid, la place d' Atocha est noire de monde, tout comme le parcours d'environ deux km qui la sépare de celle de Côlon également remplie.

 

18H01 GMT - Ciseaux - Partout les manifestants brandissent la pancarte désormais présente dans toutes les manifestations contre les coupes budgétaires "no" avec des ciseaux dans le O et sous-titré: "Merkel Rajoy no".

 

17H43 GMT - NOMBREUX MADRILENES - Des dizaines de milliers de manifestants défilent à Madrid.

 

17H24 GMT - "Les banquiers en prison" - Dans une forêt de drapeaux Ccoo et UGT, les protestataires à Madrid crient "nous avons la solution, les banquiers en prison !"

 

17H10 GMT - Quel paix sans pain ? - Les madrilènes crient leurs inquiétudes à coups de "Quel paix sans pain ?". Javier Gómez, coiffeur de 39 ans au chômage depuis un an se plaint: "ce gouvernement doit changer, il faudra bien nous donner du travail".

 

17H07 GMT - Bouteilles au parlement - A Lisbonne, des manifestants renversent les barrières métalliques disposées par la police en bas des escaliers du parlement. Ils jettent des bouteilles sur les boucliers en plexiglas de la police, qui resserre les rangs, mais ne charge pas.

 

16H59 GMT - Reprise à Madrid - Dans la capitale espagnole, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la grande artère entre les places d' Atocha et Côlon.

 

16H57 GMT - Nationaliser la faim - "Ils ont privatisé l’eau, ils nationalisent la faim", peut-on lire sur certaines banderoles à Lisbonne. "Dehors le gouvernement, fin de l’austérité", clamaient d'autres pancartes lors de ce rassemblement qui réunit plusieurs milliers de personnes.

 

16H51 GMT - Soulagement - La Commission européenne dessert l'étau autour de l'Espagne. Elle ne demandera pas d'efforts supplémentaires au pays pour la période 2012-2013, même s'il ne devrait pas être en mesure de respecter ses engagements sur le plan budgétaire.

 

16H11 GMT - Une recette inefficace - Chacun une poussette en main, Joao et Paula Vasconcelos viennent manifester en famille avec Luisa, 2 ans et Enrique, 4 ans. « Nous sommes ici pour lutter contre le futur. Dans ce pays, on applique une recette qui ne fonctionne pas. On avance sans aucune lumière au bout du tunnel », explique le père de famille de 32 ans au journaliste Thomas Cabral.

 

16H04 GMT - Grève de l'indignation - Des milliers de manifestants emplissent la place du Parlement à Lisbonne. "Cette grève est une des plus grandes jamais réalisées au Portugal. C’est la grève générale de l’indignation !", crie à la foule Armenio Carlos, le secrétaire général de la CGTP, première confédération syndicale du pays.

 

Indignation

15H36 GMT – Cortège et poussettes - Le centre-ville de Lisbonne est paralysé par le passage d'au moins un millier de manifestants qui se dirige pacifiquement vers l'Assemblée. Les personnes âgées et les familles avec poussettes ferment le cortège. "La lutte continue, le gouvernement dehors !", scandent les protestataires.

 

15H05 GMT - Détresse syndicale - Quelque 15.000 personnes ont participé à la manifestation anti-austérité à Turin, l'une des principales villes industrielles de la péninsule, selon la CGIL, le principal syndicat italien. "A cause du manque de travail, nous sommes en train de mourir, nous sommes plus pauvres et nous avons peur", déplore Donata Canta, secrétaire générale de la Cgil-Turin.

 

14H52 GMT - Vols annulés - A Lisbonne, de nombreux vols sont annulés. Parmi les quelque 70 vols maintenus, une dizaine d'entre eux affichaient "annulé".

 

14H48 GMT - "Merde à la dette" - A Paris, où la manifestation est plutôt dispersée et calme, les salariés de PSA Peugeot Citroën Poissy et Aulnay scandent ""On leur doit rien, merde à la dette".

 

14H08 GMT - "La faim, la misère et le FMI" - A Lisbonne, un cortège de plusieurs centaines de manifestants se déplace sur la place du Commerce aux cris de « La troika ne commande pas ici! ", "Dehors la misère, la faim et le FMI !"

 

14H07 GMT - Une histoire de famille - Sur Twitter, un internaute @Anonymous_link s'emporte: "Nos arrière- grands-parents, nos grands-parents et nos parents ont lutté pour défendre ce qu’ils essaient de nous retirer aujourd'hui. C'est à nous de dire non!"

 

13H55 GMT - Le pire - Selon François Chérèque, secrétaire général de la CFDT on "ne peut pas aller plus loin" en matière d'austérité. "La rigueur excessive dans certains pays d'Europe du Sud amène une forte récession en Europe. Cela mène à des drames, à un blocage de l'économie".

 

13H52 GMT - Départ à Paris - Plusieurs milliers de personnes commencent à manifester partant de gare Montparnasse vers l'Ecole militaire, dans le VIIe arrondissement. Ils battent le pavé aux cris de "l'austérité nuit gravement à la santé" ou "exigeons la solidarité!".

 

13H49 GMT - "Banquiers voleurs" - Sur le stand du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à Paris, les slogans fusent: "Et les banquiers, voleurs, et les patrons, voyous!, "La dette publique, non ce n'est pas nous". "C'est la première fois (...) qu'il y a autant de pays à la fois" qui manifestent, se félicite Olivier Besancenot.

 

13H37 GMT - Un monde meilleur - Pour Pierre Brunstein, lycéen parisien de 18 ans, "il ne faut pas toucher à l'éducation, c'est l'arme qui permettra de mettre fin à la crise et de vivre dans un monde meilleur. Notre génération sera celle qui vivra moins bien que nos parents, ça n'est pas arrivé depuis longtemps", confie-t-il à la journaliste de l'AFP Sarah Brethes.

 

13H37 GMT - Père Noël SDF - Un père Noël avec des badges Sud et Solidaires "attend un cadeau, une retraite décente pour les pères Noël". Il dort depuis 18 mois dans sa voiture et mange à la soupe populaire, rapporte Dominique Brulé, journaliste à l'AFP.

 

13H36 GMT - "ADN paisible" - Dans la gare lisboète de Santa Apolonia déserte, Joaquim Santos, un commerçant s'interroge: "A quoi sert la grève? Les Grecs en ont fait je ne sais combien de fois et leur situation est chaque fois pire (...) Il va y avoir une révolte en Europe, c'est sûr, mais pas au Portugal, c'est dans notre ADN d'être paisibles."

 

13H33 GMT - Heurts à Rome - Dans la capitale italienne, les policiers repoussent des groupes de manifestants à coups de grenades lacrymogènes aux abords de la synagogue dans le centre historique, totalement quadrillé par la police.

 

13H30 GMT - Pierres et bouteilles - A Rome, des dizaines de manifestants jettent des pierres et des bouteilles sur la police anti-émeute qui a riposté par des tirs de gaz lacrymogènes le long du Tibre.

 

13H29 GMT - "Tous européens" - Les manifestations commencent à Paris, les slogans lancés par le syndicat de l'Unsa sont repris par les protestataires: "Français, Allemands, Italiens, on est tous des Européens".

 

"Tous européens"

13H23 GMT - Fin de manifs à Athènes et Madrid - La manifestation à Athènes, qui a réuni 5.000 personnes au total, s'est déroulée dans le calme et s'est achevée place Syntagma devant le Parlement, théâtre des manifestations massives depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette. Dans la capitale espagnole, la circulation est peu à peu rétablie, les manifestants repartent vers Gran via.

 

13H20 GMT - Nobel de l'austérité - Des représentants des syndicats européens remettent le "prix Nobel de l'austérité" à la Commission européenne à Bruxelles. Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés au pied de la Commission pour écouter les discours syndicaux après avoir défilé devant les ambassades d'Espagne, de Grèce, du Portugal. La façade de cette dernière a été visée par des jets d'oeufs et de pétards.

 

13H14 GMT - "Il faudrait une révolution" - "Ca ne va pas changer grand chose, déplore désabusé Luis, Lisboète trentenaire, nous sommes trop pacifistes contrairement aux Espagnols ou aux Grecs. Il nous faudrait une révolution". Au milieu d'une file d'attente interminable, un sans-abri harangue les usagers : "Rentrez chez vous, il n'y a pas de transports!" La circulation, dense, dément ses propos.

 

13H12 GMT - "L'Europe se réveille" - "L'Europe se réveille aujourd'hui, de Rome à Madrid et Athènes", confie Mario Nobile, étudiant de 23 ans. "Les PIG se rebellent", ajoute, en allusion à l'acronyme utilisé pour les économies des pays les plus affectées de l'Eurozone.

 

13H09 GMT - "Que la Troïka aille se faire voir" - Dans le centre-ville de Lisbonne, au coeur du quartier d'affaires de Marquês Pombal, des militants de "Que se lixe a Troïka" ("Que la Troïka aille se faire voir") déboulent dans un supermarché en scandant: "Grève, grève !". "Descendez dans la rue, ne les laissez pas prendre vos salaires !", crie dans son porte-voix, Magda. Les quelques clients éberlués restent impassibles à son appel, selon la journaliste Carole Guirado.

 

13H08 GMT - "France réveille-toi" - A Athènes, un groupe de Français tient une banderole où est inscrit "France réveille-toi".

 

13H03 GMT - "Aucun sacrifice" - Près de 3.000 Athéniens participent à la manifestation. Brandissant des drapeaux grecs, espagnols et portugais, les manifestants crient "Athènes-Madrid-Rome-Lisbonne, tout le monde dans les rues". Des sympathisants du principal parti de l'opposition, Syriza scandent "Aucun sacrifice (...) quittez le pays"

 

12H58 GMT - Retards - Dans les aéroports français, le trafic connaît quelques retards, la plupart des vols pour l'Espagne et le Portugal sont annulés. A Lyon et Marseille, certains avions ont des retards de 30 à 45 minutes en moyenne.

 

12H52 GMT - Poutou au rendez-vous - A Bordeaux, Philippe Poutou, l'ex-candidat à la présidentielle du NPA est au rendez-vous. Il arbore un T-shirt avec un logo de Ford brisé en deux. Pour lui, le discours gouvernemental est "insupportable" alors que les plans de licenciements se succèdent. La manifestation compte plusieurs milliers de personnes (5000 selon les syndicats), elle s'est achevée il y a peu devant le Grand Hôtel, lieu prestigieux, "où se réunissent les grands patrons".

 

12H49 GMT - Matraque - Les centaines de manifestants madrilènes qui arrivaient de Gran via se heurtent à un cordon de policiers anti-émeute qui leur bloquent l'accès à la place Cibeles. Très vite, d'autres manifestants déjà présents sur la place viennent encercler les policiers qui chargent et tirent en l'air des balles en caoutchouc pour se dégager. Ils dispersent ensuite les manifestants à coups de matraque dans les rues autour de la place.

 

12H46 GMT - "Massacre" - "Monti va t'en, non au massacre social!", lit-on sur une banderole de militants d'extrême gauche à Rome, en plein face-à-face avec la police, rapporte Dario Thuburn, journaliste à l'AFP.

 

"Massacre social"

12H32 GMT - POLICIERS BLESSES EN ITALIE - Un policier a été grièvement blessé à Turin et cinq autres plus légèrement à Milan dans des heurts en marge des manifestations. A Turin, des autonomes ont roué de coups un policier, brisant son casque et lui cassant un bras.

 

12H28 GMT - Droits fondamentaux - "Ils s'attaquent, au nom de l'austérité, à des droits fondamentaux comme le droit à l'éducation et au travail. C'est pour cette raison qu'il est très important que dans tous les pays il y ait une grève générale commune aujourd'hui, pour dire non à ces politiques", s'énerve Francesco Locantore, enseignant de 38 ans à Rome.

 

12H21 GMT - Un syndicat italien - En Italie, la grève de quatre heures est organisée à l'appel de la principale confédération syndicale de gauche, la CGIL. Les deux autres grandes confédérations syndicales refusent de se joindre à cette journée d'action pour protester contre la décision de la CGIL de lancer cette initiative alors que des négociations étaient en cours pour mettre en oeuvre des projets communs intersyndicaux.

 

12H19 GMT - Magasins fermés - Des jeunes encagoulés baissent le rideau de fer d'un magasin de souvenirs de la Puerta del sol, le forçant à fermer. "Aujourd'hui on ne consomme pas, aujourd'hui on ne travaille pas", scandent-ils, d'après la journaliste de l'AFP Ingrid Bazinet.

 

12H11 GMT - La mauvaise voie ? - Luis de Guindos, le ministre espagnol de l'Economie estime que la grève générale n'est "pas le bon chemin" à suivre pour sortir de la crise. "Le gouvernement est également convaincu que le chemin qu'il a entrepris est le seul possible, c'est la seule alternative que nous avons pour sortir de la crise, pour laisser derrière nous la situation de chômage dont nous souffrons", ajoute-t-il.

 

12H00 GMT - Rideaux baissés - Des milliers de manifestants se trouvent désormais à la Puerta del sol où flotte une banderole "Ils nous laissent sans futur, il y a des coupables, il y a des solutions, Grève générale". Plusieurs groupes se croisent et des applaudissements retentissent à chaque fois qu'un magasin baisse le rideau.

 

11H56 GMT - Les syndicats commencent à se diriger vers le Parlement grec, à Athènes. Selon John Hadoulis, journaliste à l'AFP, les milliers de manifestants rassemblés derrière une banderole proclamant "Stop à la rigueur, croissance maintenant" avancent dans une ambiance détendue.

 

11H54 GMT - Au ralenti - Le Portugal tourne au ralenti, avec les trains et métros à l'arrêt et de nombreux avions cloués au sol, alors qu'à Lisbonne, des banderoles accrochées aux réverbères appellent à participer au mouvement.

 

11H51 GMT - "Pas peur" - "La lutte continue quoi qu'il arrive", crie un groupe de Yayoflautas, ces indignés retraités qui ont décidé de reprendre la lutte sociale. "Nous sommes là pour vous, nous sommes vieux et nous n'avons pas peur", lancent-ils aux jeunes qui bloquent l'avenue de Gran via.

 

11H48 GMT - "Tous Grecs" - A Athènes, le patron de l'Organisation internationale de la finance, qui représente les plus grosses banques du monde, s'exprime devant un parterre de banquiers et de responsables gouvernementaux. "Nous sommes tous grecs", déclare-t-il, avouant que son intervention est "ironique (...) le jour d'une grève paneuropéenne contre l'austérité", rapporte la journaliste Isabel Malsang.

 

"Tous Grecs"

11H43 GMT - CHÔMAGE RECORD AU PORTUGAL - Le chômage au Portugal atteint un nouveau taux record de 15,8% au troisième trimestre, un niveau qui dépasse les prévisions du gouvernement et de ses créanciers internationaux.

 

11H37 GMT - Pas d'autre choix - Eduardo Ovalle, 21 ans, étudiant en philosophie explique à Sylvie Groult, journaliste à l'AFP, qu'on ne leur "laisse pas d'autre choix" que la grève. "Les profs nous disent qu'aucun élève de la promotion ne va trouver de travail. On nous force à quitter l'Espagne".

 

11H31 GMT - Ne pas finir comme la Grèce - A Marseille, les manifestants (2.300 selon la police, 20.000 selon les organisateurs) battent le pavé pour ne "pas devenir comme la Grèce ou le Portugal". "Le peuple veut un CDI, des services publics modernes et qui fonctionnent, une retraite à 60 ans", scande la foule avant d'entonner l'Internationale, poing levé, devant la préfecture.

 

11H26 GMT - Gilets fluos - Un groupe de manifestants sillonnent les rues de Madrid à vélo vêtus de gilets de sécurité jaune fluo aux cris de "Sigue la lucha de la clasa obrera" (Rejoignez la lutte de la classe ouvrière).

 

11H22 GMT - "Il doit se passer quelque chose" - Pour Stavroula Pantezopoulou, retraitée grecque interrogée par la journaliste de l'AFP Catherine Boitard, "tout le Sud est en crise", "il doit se passer quelque chose".

 

11H19 GMT - Thalys supprimés - Le trafic des Thalys entre la Belgique et la France et les Pays-Bas est "momentanément interrompu" et tous les Thalys de et vers l'Allemagne sont supprimés.

 

11H14 GMT - L'éléphant en tête - A Marseille, une statue d'éléphant en papier mâché, emblème de l'usine Fralib de Géménos, est en tête du cortège au côté des syndicats CGT, CFDT, Unsa, FSU et Sud, rapporte la journaliste Camille Bouissou.

 

11H11 GMT - Joindre les deux bouts - "Je suis là pour demander une hausse des retraites, parce qu'on n'arrive plus à joindre les deux bouts", raconte une retraitée qui manifeste à Rome avec un millier de personnes. "Moi j'ai une retraite de 650 euros, et une fois tous les impôts payés, il me reste 400 euros".

 

11H07 GMT - Les Belges en France - A Lille, les manifestants belges sont plus nombreux que les Français dans le cortège qui réunit 2.000 personnes. "On attendait une centaine de Belges et ils sont un bon millier", confie un responsable syndical au journaliste de l'AFP Bertrand Bollenbach.

 

11H01 GMT - Heurts à Madrid - La police tente de disperser les centaines de manifestants sur la Gran Via, l'une des avenues centrales de la capitale, en les repoussant sur les trottoirs avant qu'ils ne se regroupent un peu plus loin. Au moins deux personnes ont été interpellées. Le ministère de l'Intérieur parle d' "incidents isolés" dans plusieurs villes, avec 34 blessés dont 18 policiers.

 

EN DIRECT - Entre grèves générales et manifestations, de l'Espagne à la Grèce en passant par la France, le Portugal, l'Allemagne ou l'Italie, les salariés européens se mobilisent contre l'austérité et protestent contre les mesures de rigueur imposées par les gouvernements.

 

Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort en 2013 selon la Commission européenne et que le chômage étrangle le continent, la riposte populaire grandit et certains pays devraient tourner au ralenti avec de nombreuses annonces d'arrêts de travail dans les transports. http://tempsreel.nouvelobs

 

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 Madrid donne le coup d'envoi de la journée européenne anti-austérité

 


 

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 Manifestation anti-austérité: plusieurs milliers de salariés français 

 

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Les Grecs dans la rue contre l'austérité

  

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Austérité : marée humaine en Espagne, heurts à Lisbonne (vidéo)


Une manifestation monstre a envahi mercredi soir les rues de Madrid, temps fort d'une journée européenne de protestation contre l'austérité, le chômage et la précarité, ponctuée de heurts en Espagne, au Portugal et en Italie.

Grève générale coordonnée en Espagne et au Portugal, manifestations et arrêts de travail en Grèce, en Italie, en France : l'opposition aux politiques d'austérité a pris la forme mercredi d'une "journée européenne d'action et de solidarité".

 

Espagne : des heurts à Madrid

Des centaines de milliers de manifestants ont défilé mercredi à Madrid, au soir d'une journée de grève générale contre la politique d'austérité du gouvernement de droite, les coupes budgétaires dans la santé et l'éducation ou la hausse de la TVA. Une immense marée humaine, répondant à l'appel des syndicats dans le cadre d'une journée européenne, était massée sur les avenues du centre de la capitale espagnole.

Des accrochages entre policiers et manifestants ont éclaté dans le centre de Madrid, où les forces de l'ordre ont tiré des balles en caoutchouc pour disperser les protestataires. Quelque 74 personnes ont été blessées.

Sur la Gran Via, l'une des avenues centrales, les policiers sont intervenus dans l'après-midi pour disperser des manifestants, les repoussant sur les trottoirs, avant qu'ils ne se regroupent un peu plus loin. Au moins deux personnes ont été interpellées. Selon le ministère de l'Intérieur, des "incidents isolés" sont survenus depuis mercredi matin dans plusieurs villes d'Espagne, faisant 34 blessés dont 18 policiers, tandis que 62 personnes ont été interpellées. 

 

Portugal : la police charge les manifestants 

Au Portugal, la police a chargé mercredi soir les protestataires rassemblés devant le parlement à l'issue d'une manifestation pour protester contre les mesures d'austérité du gouvernement de centre-droit. Les forces de l'ordre ont repoussé les protestataires à coups de matraque après avoir été pendant plus d'une heure la cible de jets de pierres et d'ordures.

Quelques milliers de manifestants défilaient en début d'après-midi dans le centre de Lisbonne pour protester. Des personnes appartenant au mouvement des "Indignés", des travailleurs précaires, et des dockers, en grève depuis plusieurs semaines, participaient au défilé qui se dirigeait vers le siège du Parlement. De nombreux dockers clamaient leur exaspération et faisaient exploser des pétards. 

 

Italie : un policier grièvement blessé  

Une grève de quatre heures et des manifestations se sont déroulés dans toute l'Italie à l'appel de la principale confédération syndicale, la CGIL (gauche), dans le cadre de cette journée européenne contre l'austérité, marquée par des heurts à Milan et Turin. Dans ces deux villes du nord du pays, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations et cortèges, selon des sources syndicales.

Un policier a été grièvement blessé à Turin et cinq autres plus légèrement à Milan dans des heurts en marge des manifestations. Les affrontements les plus sérieux ont eu lieu à Turin, devant le siège du département, où des autonomes ont roué de coups un policier, brisant son casque et lui cassant un bras. http://www.latribune.fr

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 04:47

 

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Grève générale et manifestations anti-austérité pendant le sommet européen

La gare centrale d'Athènes fermée le 18 octobre 2012 en raison de la grève générale 

La gare centrale d'Athènes fermée le 18 octobre 2012 en raison de la grève générale (Photo Panagiotis Tzamaros. AFP)

Des milliers de gens sont descendus dans la rue jeudi en Grèce pour protester contre l'austérité et tenter de convaincre les dirigeants européens réunis à Bruxelles qu'un nouveau budget d'austérité n'est pas tenable pour le pays en récession grave.

Sous la bannière "FMI-UE dehors, effacement de la dette", des manifestants ont commencé de défiler dans le centre d'Athènes jeudi, alors que les services publics et les transports étaient fortement perturbés par le quatrième appel à la grève générale lancé par les syndicats depuis le début de l'année.

Aucun train ne roulait, aucun ferry ne partait vers les nombreuses îles du pays, aucun taxi ne circulait, la liaison ferroviaire entre Athènes et l'aéroport était suspendue, seul le métro et certaines lignes de bus fonctionnaient à Athènes, et deux stations du centre étaient fermées sur ordre de la police.

Dans les rues d'Athènes, la police recensait 25.000 manifestants dans différents cortèges en milieu de journée.

"La pauvreté s'étend, les emplois disparaissent et la Grèce coule. La Grèce va mourir si les mesures d'austérité tirées du mémorandum (avec les créanciers, NDR) ne s'arrêtent pas" dit Dimitris Sandis, employé d'une société pharmaceutique dans un des cortèges.

Plus loin Aliki Vassiloudi, 40 ans, journaliste au chômage, estime que les manifestants veulent avoir "des emplois, une dignité et par-dessus tout vivre comme des Grecs et non comme des inférieurs serviles".

De fait, la troïka des bailleurs de fonds du pays (UE-BCE-FMI) et le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre conservateur Antonis Samaras se sont séparés mercredi sans accord total sur le programme d'ajustement économique du pays prévoyant de nouvelles coupes budgétaires d'au moins 11,5 milliards d'euros, à mettre en place en échange d'un prêt de 31,5 milliards d'euros.

La Commission européenne a publié un communiqué optimiste mercredi soir soulignant que les autorités grecques et la troïka "se sont mises d'accord sur les principales mesures nécessaires pour (...) ouvrir la voie à une finalisation de l'examen".

Lors du sommet européen jeudi et vendredi, la Grèce ne devait pas être évoquée, le rapport de la troïka préalable au déblocage des 31,5 milliards d'euros n'étant pas prêt.

Le Premier ministre conservateur Antonis Samaras espère néanmoins recevoir du sommet un signal de soutien européen pour faire accepter à son opinion le nouveau train de rigueur, dont le vote au parlement, à une date toujours indéterminée, risque de porter à son comble la tension sociale.

M. Samaras, qui participait à la réunion des dirigeants européens conservateurs à Bucarest mercredi soir, a estimé que dans la société grecque, où le taux de chômage atteint désormais 25%, "les gens ne sont pas des pièces détachées". "Nous devons maintenir la cohésion" a-t-il dit en promettant que son pays irait de l'avant avec les réformes requises par les partenaires européens et les bailleurs de fonds.

La Grèce, qui traverse sa cinquième année de récession consécutive, a demandé deux ans supplémentaires à ses partenaires pour mener à bien les réformes et réduire ses déficits, tandis qu'un débat idéologique pro ou anti austérité fait rage entre les économistes du monde entier sur la nature des remèdes à apporter au malade Grèce et au malade zone euro.

"L'Espagne et la Grèce sont en dépression, pas en récession. Et ceci est dû à l'austérité" a affirmé mercredi à New Delhi, Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie, ancien conseiller du président américain Bill Clinton, et professeur à Columbia University à New York.liberation

 

 

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Affrontements entre police et manifestants

Des affrontements ont opposé la police à de petits groupes de manifestants anti-austérité jeudi à Athènes, tandis que le gros du défilé réunissant 25.000 personnes selon la police s'écoulait dans les rues de la capitale grecque, a constaté une journaliste de l'AFP. (c) Afp

Des affrontements ont opposé la police à de petits groupes de manifestants anti-austérité jeudi à Athènes, tandis que le gros du défilé réunissant 25.000 personnes selon la police s'écoulait dans les rues de la capitale grecque, a constaté une journaliste de l'AFP. (c) Afp

 

Des affrontements ont opposé la police à de petits groupes de manifestants anti-austérité jeudi à Athènes, tandis que le gros du défilé réunissant 25.000 personnes selon la police s'écoulait dans les rues de la capitale grecque, a constaté une journaliste de l'AFP.

Un petit groupe de jeunes a fait reculer la police qui bloquait le passage devant les grands hôtels de la place Syntagma, en face du parlement, et la police a répondu par l'envoi de gaz lacrymogènes, a constaté une journaliste.

Les policiers se sont massés devant les hotels pour les protéger, laissant le reste du défilé avancer, pendant que quelques dizaines de jeunes cagoulés et masqués continuaient à harceler les forces de l'ordre en bas de la place, notamment en lançant des cocktails molotov.

La police estime le nombre de manifestants à 25.000 à Athènes et 17.000 à Salonique dans le nord du pays.

Les syndicats ont appelé à cette journée anti-austérité le jour du sommet européen de Bruxelles qui doit tenter de trouver des solutions pour consolider l'Europe et la zone euro. Ils contestent le recours massif aux politiques d'austérité pour sortir de la crise.

Le principal syndicat du privé GSEE a d'ailleurs annoncé dans la journée qu'il allait se joindre à une journée d'action européenne le 14 novembre, égalemnet annoncée par les syndicats portugais. tempsreel.nouvelobs

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 01:50
 

 

 

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Le suicide d'Amanda Todd, harcelée sur Internet, bouleverse le Canada
Le suicide d'Amanda Todd, harcelée sur Internet, bouleverse le Canada
© Capture d'écran d'une vidéo publiée sur Youtube

Une Canadienne de 15 ans s’est suicidée le 11 octobre après avoir raconté son mal-être dans une vidéo, postée sur YouTube. Victime de harcèlement, la jeune fille ne réussissait plus à faire face aux moqueries dont elle était l'objet.

"Je n’ai personne et j’ai besoin de quelqu’un". Cet appel au secours a été lancé le 7 septembre par Amanda Todd, dans une vidéo postée sur YouTube. Depuis plusieurs semaines, l'adolescente de Vancouver se disait victime de harcèlement à l’école et sur Internet. Le 11 octobre dernier, la jeune fille de 15 ans a mis fin à ses jours, provoquant une vague d’émotion dans tout le pays, au point de faire naître un débat national.

Face caméra, sans un mot, l’adolescente fait défiler une à une les feuilles blanches qui retracent le cours de son histoire. Page après page, la jeune Canadienne déroule le fil de ses déceptions qui l’ont menée à la dépression, l’alcool puis la drogue.

Son mal être remonte à ses douze ans. La fillette fait alors la rencontre d’un homme par webcam interposée. Très vite, l’homme demande à la jeune fille de lui montrer ses seins. Chantage, intimidation, l’homme ne recule devant aucun moyen pour faire pression sur Amanda. Puis, son harceleur finit par diffuser les photos de la jeune fille, nue, sur les réseaux sociaux. La vie d’Amanda Todd vire alors au cauchemar.

VIDÉO D'AMANDA TODD

Très vite, elle perd ses amis et sa réputation. Ses différents changements d’établissements n’y font rien. L’homme poursuit son acharnement psychologique. Il s'arrange pour la retrouver et diffuse les clichés à ses nouveaux amis et professeurs. Amanda ne sort plus de chez elle, se taillade les avant-bras et fait deux tentatives de suicide.

Au même moment, l'adolescente s'intéresse à un garçon déjà engagé dans une autre relation. Une fois de plus, Amanda est victime de moqueries. Les crises d'angoisse se font de plus en plus fréquentes. La jeune fille ne se rend plus à l'école, ne sort plus de chez elle. Chaque jour qui passe, elle s’enfonce un peu plus dans la dépression.

 

Anonymous aurait identifié le coupable

Bien que l'homme n'ait toujours pas été identifié, les autorités ont décidé d’ouvrir "une enquête complète" sur les circonstances entourant son suicide. "Les équipes des crimes majeurs de Coquitlam et Ridge Meadows travaillent ensemble, interrogent et passent en revue les facteurs potentiels qui ont contribué à sa mort", a déclaré le sergent Peter Thiessen de la gendarmerie royale du Canada.

Lundi 15 octobre, le collectif Anonymous a publié une vidéo dans laquelle un militant masqué dénonce celui qui aurait poussé Amanda Todd au suicide. Les pirates informatiques donnent le nom de Kody Maxson, un habitant de Vancouver de 32 ans. Ils affirment même qu'il aurait posté des photos de l'adolescente sur des sites pédophiles.

Le décès d'Amanda, cause nationale

Depuis l'annonce de son décès, les hommages à l'adolescente se multiplient sur Facebook et Twitter, poussant la mère de la jeune fille à sortir de son silence.
Amanda "aurait aimé qu'on évoque son histoire pour sauver d'autres filles. L'un de ses objectifs était que son message soit utile", a témoigné sa mère. Avant de mourir, sa fille lui a laissé un autre message vidéo. Mais, elle n'a pas encore eu le courage de regarder. En attendant, elle a lancé une grande collecte dont les fonds seront destinés à aider les jeunes en difficulté.

Aujourd'hui, le décès d'Amanda est devenu un enjeu national : faire cesser le harcèlement. "Tous les enfants devraient se sentir en sécurité à l'école", a assèné Christy Clark, la dirigeante de la province de Colombie-Britannique, dans une vidéo postée sur Youtube pour évoquer le drame. france24


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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 03:39

Les indignés espagnols mettent le cap sur le Congrès des députés

 

Pour dénoncer une démocratie "séquestrée", assujettie "aux marchés financiers", les "indignés" espagnols mettaient le cap mardi sur le Congrès des députés à Madrid, transformé en camp retranché derrière un dispositif policier ultra-renforcé.

 

Dès le matin, des centaines de policiers anti-émeutes étaient en position derrière les barrages dressés dans les rues menant au Congrès, dans le centre de Madrid, où les députés étaient réunis en session plénière.

 

"Aujourd'hui, c'est un jour décisif pour attaquer le système de l'Etat et les politiciens", lance Jose Luis Sanchez, un étudiant ingénieur de 23 ans venu en train de Burgos, dans le nord de l'Espagne, parmi les tout premiers manifestants rassemblés sur la Plaza de Neptuno, près de la Chambre des députés.

 

A quelques centaines de mètres, d'autres se rassemblent devant la gare d'Atocha, un autre point de ralliement, aux cris de "Sauvons la démocratie", "Ils ne nous représentent pas".

 

Luttant au prix d'une cure de rigueur historique pour réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a adopté depuis décembre des mesures d'austérité qui ont provoqué un mécontentement social croissant.

 

"Toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu'elles ne passent par les députés", explique sous couvert d'anonymat une porte-parole de Coordinadora #25S, plate-forme censée coordonner la mobilisation.

 

Son mot d'ordre: "la démocratie est séquestrée. Le 25 septembre nous allons la sauver".

 

Parmi les manifestants ayant répondu à cet appel, Carmen Rivero, photographe sympathisante du mouvement des "indignés" de 40 ans, affirme que la police a arrêté et fouillé le bus dans lequel elle a voyagé pendant la nuit avec une cinquantaine d'autres manifestants depuis Grenade, dans le sud, avant de vérifier les identités.

 

"Nous ne sommes pas d'accord avec les coupes" budgétaires, explique-t-elle.

 

"Nous voulons une dissolution de l'assemblée, un référendum et une assemblée constituante pour que les gens puissent avoir leur mot à dire".

 

D'autres bus devaient rallier la capitale mardi depuis une dizaine de villes d'Espagne, selon les organisateurs.

 

Leur destination: Atocha, Neptuno mais aussi la Plaza Espana, à l'autre extrémité du centre-ville.

 

A la mi-journée, une centaine de manifestants y étaient rassemblés, eux-aussi surveillés par des policiers anti-émeutes.

 

Sur chacun des points de ralliement, des pique-niques étaient prévus avant que les "indignés" convergent vers les alentours du Congrès à partir de 15H30 GMT.

 

"Je viens manifester contre une classe politique qui ne laisse aucune chance au peuple de donner son opinion", lance Romulo Banares, un artiste de 40 ans qui vient d'arriver sur la Plaza de Espana.

 

Il porte le panneau immobilier "Se Vende Espana", et des lunettes de soleil avec le signe du dollar et de l'euro sur chacun des verres.

 

Cible de sa colère: l'aide aux banques espagnoles, qui pourront recevoir jusqu'à 100 milliards d'euros, concédée par la zone euro en juin. Et l'hypothèse que le gouvernement sera finalement forcé de demander une aide financière globale pour son économie.

 

"Ils ont demandé un sauvetage sans convoquer de referendum et là ils vont demander un second sauvetage sans consulter le peuple, qui va en subir toutes les conséquences", lance-t-il.

 

L'appel à "encercler" le Congrès" circulait depuis plusieurs semaines sur Internet.

 

L'annonce de cette mobilisation, aux contours flous, a mené les autorités à avertir à plusieurs reprises que le code pénal espagnol prévoit des peines de prison de six mois à un an pour les responsables de manifestations qui "troublent" le fonctionnement des institutions parlementaires.

 

La porte-parole de Coordinadora #25S a insisté, avant la manifestation: "Il s'agit d'une action non violente. Nous n'allons pas empêcher les députés de passer".  nouvelobs

 

 

 

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Heurts entre indignés et policiers

Le mouvement des "Indignés", né à Madrid, poursuit la lutte mardi en appelant à manifester devant le Congrès espagnol.

Le mouvement des "Indignés", né à Madrid, poursuit la lutte mardi en appelant à manifester devant le Congrès espagnol. © REUTERS

 

Les indignés ont manifesté devant le Congrès. Un important dispositif de police a été déployé.

Madrid est sur les dents. Des heurts ont éclaté, mardi en fin de journée, dans la capitale espagnole, entre manifestants du mouvement des indignés et policiers anti-émeutes. Ces derniers ont chargé à coups de matraques la foule tentant de forcer un barrage près du Congrès des députés. Au moins trois manifestants ont été interpellés et un blessé, tandis que des milliers d'indignés étaient rassemblés près du Congrès, criant "démission".

 

Des organisations d’"Indignés" ont lancé, un peu plus tôt dans la journée, un appel à manifester autour du Congrès des députés, dans la capitale espagnole. Leur but : dénoncer une démocratie "séquestrée", soumise aux "marchés financiers". Dans la ville qui a vu naître ce mouvement mondial de protestation, les organisateurs appellent à "encercler" le Congrès et "marcher autour", sans toutefois l’occuper, note El Pais.

 

>> A lire aussi : Nouveau plan de rigueur pour l'Espagne

 

Trois cortèges simultanés ont convergé en fin d’après-midi vers la rue San Geronimo, où siègent les députés, indique 20minutos.es. Des barrières ont été entreposées depuis plusieurs jours dans les rues adjacentes au Congrès. Environ 1.500 agents antiémeutes ont été déployés aux abords du bâtiment, selon El Pais.

 

Les abords du Congrès sont déjà bouclés :



"Action non violente"

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© REUTERS

Les autorités l’ont aussi rappelé ces derniers jours : les responsables de manifestations qui "troublent" le fonctionnement des institutions parlementaires encourent entre six mois et un an de prison, selon le code pénal espagnol.

 

Une porte-parole anonyme du mouvement tient toutefois à préciser qu’il s’agit d’une "action non-violente" et qu’il n’est pas question d’empêcher les députés de passer. Si les organisateurs du mouvement ont décidé de manifester devant le Congrès, c’est parce que "toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu’elles ne passent pas les députés", dénonce la porte-parole.

Des cars affrétés

 

Les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement depuis décembre ont en effet provoqué un fort mécontentement de la population. Reste à savoir si cet appel à manifester, lancé sur les réseaux sociaux, rencontrera le succès escompté. Des cars ont été affrétés pour transporter des manifestants depuis une dizaine de villes, dont Barcelone, Séville et Valence, jusqu’à Madrid.

 

Sur Twitter, les organisateurs battent le rappel :


D’autres manifestations sont aussi organisées dans le reste de l’Espagne, notamment à Barcelone, devant le Parlement de Catalogne. Le mouvement #S25 appelle aussi à des rassemblements de soutien en Europe, comme à Paris, devant l’ambassade espagnole. europe1.fr/

 

 

 

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Espagne : des heurts entre les indignés et la police à Madrid

 

Des manifestants, ce mardi à Madrid. 

Des manifestants, ce mardi à Madrid.  Photo : AFP

Situation tendue à Madrid. Des heurts ont éclaté mardi soir entre manifestants du mouvement des indignés et policiers anti-émeutes qui ont chargé à coups de matraques la foule tentant de forcer un barrage près du Congrès des députés.

 

Selon un bilan provisoire au moins 14 personnes ont été blessées dont une "gravement qui souffre d'une possible lésion à la colonne vertébrale", a indiqué une porte-parole des services d'urgence. 

 

"Le peuple ne sera jamais vaincu"

 

En fin de soirée, les policiers ont chargé une nouvelle fois contre les manifestants, certains le visage recouvert de cagoules, qui jetaient des pierres ou lançaient des barrières arrachées sur les barrages en direction des forces de l'ordre. La plupart se sont alors dispersés vers les rues alentour, criant "le peuple uni ne sera jamais vaincu", "honte", tandis que d'autres s'asseyaient, mains en l'air, sur la place.

 

Mardi après-midi, les policiers avaient chargé une première fois à coups de matraques les manifestants qui tentaient de forcer un barrage, tandis que des milliers d'indignés étaient rassemblés près du Congrès, et que certains jetaient des projectiles sur les forces de l'ordre déployées par centaines.

 

Cure d'austérité

 

Plusieurs organisations et mouvements d'indignés avaient convoqué cette manifestation via les réseaux sociaux. En cause, l'austérité à laquelle est confrontée le pays. Bénéficiant d'un plan d'aide européen pour ses banques depuis juin et luttant au prix d'une cure de rigueur historique pour réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a adopté depuis décembre des mesures d'austérité qui ont provoqué un profond mécontentement.

 

"Toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu'elles ne passent par les députés", ont dénoncé les organisateurs. metrofrance

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 06:59
Face à l'austérité, les Portugais se rebiffent

 

  Mercredi 11 juillet, les médecins portugais devraient commencer une grève de deux jours, promettant la plus forte mobilisation depuis vingt ans. | AFP/PATRICIA DE MELO MOREIRA

Ils ont longtemps été les élèves modèles de la zone euro. Ceux qui acceptaient, presque sans broncher, la médecinedes bailleurs de fonds du pays, la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Quand les Grecs descendaient dans la rue, que les Espagnols s'indignaient, les Portugais, eux, se résignaient face à une austérité visant à réduire le déficit public de 9,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 4,7 % en 2012.

Ce temps-là est-il révolu ? Mercredi 11 juillet, les médecins portugais devaient entamer une grève de deux jours, promettant la plus forte mobilisation depuis vingt ans. Les professionnels ne décolèrent pas  et ont le soutien de patients exaspérés de voir le système de santé se dégrader.

Les listes d'attente s'allongent avec le manque de personnel et les tickets modérateurs sont en hausse pour les usagers du service public. Quant aux médecins, ils acceptent mal de voir leurs salaires réduits avec la suppression de leur quatorzième mois de salaire. A leurs côtés, les infirmiers exigent l'annulation d'une décision du gouvernement de recourir à des prestataires de services privés, payés moins de 4 euros de l'heure, rapporte l'AFP.

HÔPITAUX SURENDETTÉS

L'objectif du gouvernement est de faire faire des économies aux hôpitaux surendettés. Et il y a urgence. Lundi 9 juillet, le laboratoire allemand Merck KGaA, lassé de ses factures impayées, a menacé de renoncer à ses projets de recherche médicale au Portugal. "Une confiance réciproque est un point important. Mais le manque d'envie de l'Etat portugais de payer réduit cette confiance", a expliqué Fritz Sacher, représentant de Merck au Portugal dans le Financial Times Deutschland.

Mais cette fois-ci, les Portugais ne semblent pas disposés à se laisser faire. La colère monte et se ressent dans la cote de popularité du gouvernement, en baisse ces derniers mois. C'est que, depuis le début de l'année, "les gens commencent véritablement à ressentir l'austérité qui jusqu'ici restait très théorique, explique Diogo Teixeira, du fonds d'investissement Optimize.

Les fonctionnaires et retraités ont dû renoncer à leur treizième et à leur quatorzième mois, qui servaient, bien souvent, à payer les vacances et les impôts. Ce dispositif pourrait toutefois être remis en question en 2013. La Cour constitutionnelle a estimé que cette mesure était inconstitutionnelle, car inégalitaire, ne frappant qu'une partie de la populationet imposée sans limite de temps.

ZÈLE DU GOUVERNEMENT

Par bravade ou souci d'orthodoxie budgétaire, le gouvernement de Pedro Passos Coelho (PSD, centre-droit) a répliqué qu'il la rendrait constitutionnelle... en exigeant des sacrifices équivalents aux Portugais du secteur privé.

L'Etat ne veut pas se priver des quelque 2 milliards d'euros apportés par ce dispositif. Avec une récession estimée à 3 % cette année, "il est déjà difficile de tenir les objectifs de déficit", constate Gilles Moëc, chez Deutsche Bank. En 2011, poursuit-il, le transfert à l'Etat des réserves de retraite des banques avait artificiellement réduit le déficit d'à peu près trois points de PIB. Une telle aubaine ne se reproduira pas.

Mais peut-être le gouvernement espère-t-il, en faisant preuve de zèle, avoir droit, comme l'Espagne, à plus de temps que prévu pour assainir ses finances.

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/11/face-a-l-austerite-les-portugais-se-rebiffent_1732097_3234.html

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Portugal: en grève contre la rigueur, les médecins protestent en blouse blanche

Plusieurs centaines de médecins portugais ont manifesté en blouse blanche mercredi à Lisbonne, au premier jour d'une grève nationale contre les mesures d'austérité appliquées par le gouvernement en contrepartie d'une aide financière internationale obtenue l'année dernière.

 

AFP

Plusieurs centaines de médecins portugais ont manifesté en blouse blanche mercredi à Lisbonne, au premier jour d'une grève nationale contre les mesures d'austérité appliquées par le gouvernement en contrepartie d'une aide financière internationale obtenue l'année dernière.

"Non à la fermeture de services de qualité", "Accès pour tous et pas seulement ceux qui peuvent payer", pouvait-on lire sur les affiches brandies par les protestataires qui se sont rassemblés, en blouses blanches, devant le ministère de la Santé dans le centre Lisbonne. Certains portaient des crêpes noirs autour du bras en signe de deuil d'un système de Santé qu'ils estiment en péril en raison des coupes budgétaires décidées par le gouvernement et qui doivent représenter cette année quelque 800 millions d'euros.

Soutenus par l'Ordre des médecins, les syndicats qui ont appelé à deux jours consécutifs de grève, ont estimé à plus de 90% la participation des médecins au premier jour du mouvement. Le gouvernement n'a de son côté fourni aucune estimation. Un service minimum avait toutefois été mis en place, équivalent à celui garanti habituellement les dimanches et jours fériés.

"Je suis ici pour protester contre la destruction du service public de santé et la fin des carrières médicales. Je suis inquiète pour ma formation et pour mon avenir", a déclaré à l'AFP Eloisa Sobreira, 25 ans, en première année d'internat à Figueira da Foz (centre). "Le service national de santé est menacé. Ils veulent le détruire en créant des disparités dans l'accès aux soins", estimait Miguel Cunha, 49 ans, pédiatre à Chaves (nord-est). "Je m'oppose totalement aux décisions et à l'attitude du gouvernement, notamment en ce qui concerne nos carrières. Les concours sont gelés et je ne parvient pas à progresser", a renchéri Claudia Ferreira, 42 ans, médecin généraliste à Coimbra (centre).

D'une manière générale, les hôpitaux ont été nettement moins fréquentés que d'habitude mercredi mais de nombreux patients se sont plaints du report de leur consultation. Selon des estimations du ministère de la Santé, la grève de deux jours pourrait, si elle était suivie par la totalité des médecins, entraîner l'annulation d'environ 400.000 consultations et de près de 4.500 opérations chirurgicales.

Frappé par une grave crise économique, le Portugal a obtenu en mai 2011 de l'Union européenne et du Fonds monétaire international une aide exceptionnelle de 78 milliards d'euros en échange d'un programme de réformes marqué par une austérité sans précédent. Pour réduire les coûts dans le secteur de la santé, le gouvernement de centre droit, au pouvoir depuis un an, a notamment décidé de réduire les heures supplémentaires et le remboursement de médicaments, de fermer certains services et de doubler les tickets modérateurs.

La grogne des médecins à notamment pris pour cible une récente décision du gouvernement de recourir à des organismes de prestation de services pour le recrutement temporaire de médecins. Les médecins ont exigé l'annulation de cette mesure alors que le gouvernement a déjà renoncé à une procédure semblable pour les infirmiers, qui avait abouti à des salaires de moins de 4 euros de l'heure. A la veille de la grève des médecins, les autorités, redoutant une mobilisation de grande ampleur, ont multiplié les efforts pour obtenir des syndicats qu'ils renoncent à un mouvement préjudiciable à l'image du Portugal, alors que le pays figurait en 2000, dans un rapport de l'OMS, à la 12e place du classement mondial des systèmes de santé.

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Portugal: deuxième jour de grève des médecins, les enseignants dans la rue

Créé le 12-07-2012 à 20h05 - Mis à jour à 20h05

Les médecins portugais ont observé jeudi un deuxième et dernier jour de grève, marquée par une forte participation, contre les mesures d'austérité exigées par les créanciers du Portugal en échange du plan de sauvetage accordé l'année dernière. Dans l'après-midi, quelques milliers d'enseignants ont à leur tour manifesté à Lisbonne pour protester contre les mesures de rigueur dans le domaine de l'éducation.

Comme la veille, les hôpitaux et centres de santé, notamment ceux de la capitale, ont été nettement moins fréquentés que d'habitude tandis que de rares patients ont quand même attendu d'être éventuellement reçus en consultation.Un service minimum a continué d'être observé, équivalent à celui assuré les dimanches et jours fériés.

"Avec une participation estimée à plus de 95%" des médecins sur l'ensemble des deux jours du mouvement, "cette grève a été la plus importante et avec la plus importante participation" depuis l'avènement de la démocratie au Portugal en 1974, ont affirmé les syndicats dans un communiqué diffusé jeudi en fin de journée. Le gouvernement n'a pour sa part fourni aucune estimation sur la participation au mouvement. La grève a été marquée mercredi par une manifestation de médecins en blouse blanche devant le ministère de la Santé, dans le centre de Lisbonne, qui a rassemblé 2.500 personnes selon la police et 4.000 selon les syndicats.

Les mesures d'austérité que le gouvernement de centre droit, au pouvoir depuis un an, a dû mettre en oeuvre en échange d'une aide internationale de 78 milliards d'euros, accordée en mai 2011, ont sévèrement frappé le budget de la santé qui doit cette année être diminué de 800 millions d'euros.

Pour réduire les coûts dans ce secteur, le gouvernement a notamment décidé de réduire les heures supplémentaires et le remboursement de médicaments, de fermer certains services et de doubler le ticket modérateur. Après les appels au dialogue réitérés mercredi au Parlement par le ministre de la Santé Paulo Macedo, les syndicats se sont dits prêts à s'asseoir à la table des négociations dès vendredi.

Jeudi, quelque 3.000 enseignants, d'après les médias locaux, ont défilé dans les rues de la capitale portugaise pour protester notamment contre la restructuration du réseau d'écoles publiques qui, selon leur principal syndicat, entraînera le licenciement de milliers d'entre eux. "Nous devons nous unir pour revendiquer une école sûre et épanouie. Pas cette école précaire où les enseignants n'ont aucune stabilité de l'emploi", a témoigné une institutrice de 41 ans, Julieta Abrantes, à la radio TSF.

 SOURCE : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120712.AFP2649/portugal-deuxieme-jour-de-greve-des-medecins-les-enseignants-dans-la-rue.html

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 Portugal : les mesures d'austérité menacent les plus vulnérables

Communiqué de presse - CommDH033(2012)

Strasbourg, 10/7/2012 – « Ce sont les groupes sociaux les plus vulnérables qui ont été frappés le plus durement par les mesures d'austérité budgétaire mises en œuvre au Portugal. Le Gouvernement devrait intensifier ses efforts pour atténuer l'impact de la crise financière, notamment sur les enfants, les personnes âgées et les Roms », a déclaré aujourd’hui Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, à l'occasion de la publication du rapport fondé sur les constatations qu'il a faites lors de sa visite au Portugal, du 7 au 9 mai dernier.

La pauvreté des enfants est un phénomène qui se développe au Portugal. La hausse du chômage et la baisse des salaires, associées à l’augmentation des impôts et à la réduction des prestations sociales et des allocations de chômage, ont entraîné une diminution des revenus pour de nombreux ménages portugais, au point que certains basculent dans la pauvreté. Des familles qui ne peuvent plus rembourser leur prêt immobilier sont expulsées de leur logement, ce qui est aussi particulièrement préjudiciable aux droits des enfants.

Les restrictions budgétaires dans l’éducation peuvent avoir de graves conséquences dans un contexte général déjà marqué par un fort taux d’abandon scolaire. « Cette situation, qui vient s’ajouter à la hausse du chômage et à la baisse des revenus des familles, risque de conduire à la résurgence du travail des enfants, surtout dans l’économie informelle et dans le secteur agricole. Les autorités devraient être particulièrement vigilantes et veiller à ce que se poursuivent les programmes de prévention du travail des enfants. »

Les personnes âgées souffrent elles aussi des mesures d'austérité budgétaire. « Le gel des pensions et la réduction des prestations sociales, qui s’accompagnent d’une hausse des prix des soins médicaux, des transports publics, du gaz, de l’électricité et des denrées alimentaires, ont entraîné une dégradation des conditions de vie des personnes âgées ayant de faibles revenus, notamment dans les zones rurales isolées. »

En outre, les cas de violence à l’encontre des personnes âgées sont en augmentation au Portugal. Près de 40 % d’entre elles auraient été victimes d’abus au sein de leur famille. « Les autorités devraient renforcer les mesures destinées à atténuer l'impact des mesures d'austérité sur les personnes âgées, qui ont besoin d'être mieux protégées et doivent pouvoir mener une vie décente et jouer un rôle actif dans la société. »

Concernant les Roms, ils continuent de subir diverses formes de discrimination, en particulier dans les domaines du logement, de l'éducation et de l'emploi, ce qui les enferme dans une situation d'exclusion sociale et de pauvreté. « Les autorités devraient améliorer considérablement les conditions de logement des Roms, garantir à tous les enfants roms l'égalité d'accès à une éducation de qualité et éradiquer toutes les formes d’antitsiganisme. La stratégie nationale pour l'intégration des communautés roms, adoptée en janvier dernier, va dans le bon sens ; il faudrait l'approuver et la mettre en œuvre sans plus tarder, en étroite collaboration avec les représentants de la communauté rom ».

Enfin, le Commissaire invite les autorités portugaises à continuer d'apporter le soutien nécessaire aux structures nationales des droits de l'homme indépendantes et aux organisations non gouvernementales travaillant dans le domaine des droits de l'homme.

Le Commissaire a également rendu publique une lettre adressée au ministre de la Justice du Portugal, dans laquelle il recommande de traiter le problème de la durée excessive des procédures judiciaires, de renforcer les mesures de lutte contre la discrimination et de s’employer à éradiquer les abus et la violence à l'encontre des personnes âgées.

 

 

 

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 06:56

Une enquête sur la gestion policière de la crise sociale réclamée

·Une chanson de Jérôme Minière pour les étudiants

MONTRÉAL – La Ligue des droits et libertés a déposé jeudi une pétition de plus de 11 000 noms afin de réclamer du gouvernement du Québec une enquête publique indépendante sur les interventions policières qui ont eu cours depuis le début de la grève étudiante.

Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, a procédé au dépôt de cette pétition devant l’Assemblée nationale. Celle-ci avait été mise en ligne le mois dernier sur le site Internet de l’Assemblée.

Aux dires de la Ligue des droits et libertés, l’enquête réclamée doit faire la lumière sur l’ensemble des stratégies d’intervention et sur les violations de droit commises, à son avis.

L’organisme cite entre autres des cas de profilage politique, d’arrestations massives, de brutalité policière, d’emploi de balles de plastique et de conditions de détention inacceptables.

Selon Nicole Filion, coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés, il est ainsi nécessaire d’identifier le rôle et la responsabilité des dirigeants politiques et policiers dans la planification et la coordination des différentes stratégies d’intervention, en plus d’assurer une réparation adéquate aux victimes de violations de droits.

Dominique Peschard, président de la Ligue, affirme pour sa part que l’organisme continue de recevoir des témoignages de personnes se disant victimes de répression et d’atteintes aux droits et libertés. L’absence d’un mécanisme d’enquête indépendant qui aurait le pouvoir d’initier de telles enquêtes comme il en existe actuellement en Ontario se fait cruellement sentir dans les circonstances, soutient-t-il.

journalmetro

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 La police fait une perquisition à la résidence du dirigeant de Québec solidaire

Par Richard Dufour
9 juin 2012

 Tôt jeudi matin, la police a fait une perquisition à la résidence d’Amir Khadir, dirigeant de Québec solidaire, et a arrêté sa fille et son copain, tous deux militants dans la grève étudiante au Québec.

Les accusations portées contre Yalda Machouf-Khadir ne seront connues que lors de sa comparution, vendredi, mais elle sera apparemment accusée de méfait pour avoir présumément saccagé le bureau de Line Beauchamp le 13 avril, alors ministre de l’Éducation.

La perquisition à la résidence des Khadir faisait partie d’une vaste opération policière regroupant des perquisitions dans huit résidences de Montréal et de sa banlieue, Longueuil. Les perquisitions visaient onze partisans de la grève étudiante qui auraient été impliqués, selon les présomptions de la police, dans des actes de vandalisme et des méfaits. La police affirme qu’ils seront accusés de méfait, d’entrée par infraction, de complot et d’incitation à craindre un acte terroriste. Cette dernière accusation porte sur un crime extrêmement sérieux qui a été introduit dans la draconienne loi antiterroriste du Canada en 2001. La sentence maximale pour quelqu’un reconnu coupable est de cinq ans.

La manière dont ces perquisitions ont été effectuées, le moment choisi et la gravité des accusations que l’État s’apprête à porter semblent indiquer qu’il s’agisse d’une provocation délibérée pour présenter les étudiants en grève comme violents. Depuis le début de la grève, le gouvernement a recours à cette campagne idéologique contre la violence pour justifier la répression d’État de la grève militante des étudiants contre la hausse de 82 pour cent des frais de scolarité universitaires.

Sous la loi 78, une loi spéciale adoptée le mois dernier, le gouvernement libéral a dans les faits criminalisé la grève étudiante et imposé de sévères restrictions au droit de manifester en général au Québec.

Il ne fait aucun doute que les perquisitions visaient aussi à intimider et discréditer Khadir. Un médecin né en Iran, Khadir est l’un des deux porte-parole de Québec solidaire, une formation qui se présente comme un parti de « gauche » qui milite en faveur de l’indépendance du Québec. Khadir est le seul député de QS à l’Assemblée nationale.

Khadir est étroitement associé à la grève étudiante et a condamné à maintes reprises la violence policière. Mardi soir dernier, il a été arrêté et menotté en plus de 64 autres personnes lorsque la police de la ville de Québec a déclaré une manifestation en opposition à la loi 78 illégale et a procédé à une arrestation massive.

 Le fait que la police ait averti les médias d’avance ne fait que souligner la motivation politique derrière la décision de faire une perquisition chez Khadir. Des journalistes de La Presse et de Radio-Canada étaient sur place pour rapporter et filmer l’arrivée de la police et l’arrestation de la fille de Khadir, à qui on a passé les menottes.

La fille de Khadir, Yalda Machouf-Khadir, étudiante au cégep du Vieux-Montréal, serait une militante en vue dans la grève étudiante. Elle a reçu deux contraventions pour avoir participé à des manifestations.

Les policiers ont fouillé la résidence familiale des Khadir durant quatre heures et sont repartis avec du matériel politique, même si leur mandat ne faisait référence qu’à certains articles de vêtement et à un drapeau noir. Selon la femme de Khadir, Nima Machouf, « Ils venaient chercher ma fille et son copain et ils avaient un mandat pour chercher des preuves, un certain nombre de vêtements, de souliers. Finalement, après quatre heures de visite, de fouille de la maison, ils sont partis avec quelques papiers, des journaux, des tracts. »

Machouf a dit aux reporters qu’elle était inquiète, comme le serait n’importe quel parent lors de l’arrestation de leur enfant. « De nombreux étudiants sont dans la mire du gouvernement et vont se faire arrêter, ou se sont déjà fait arrêter », a affirmé Machouf. « Je sympathise avec eux. Nous vivons tous la même inquiétude. »

Dans une déclaration devant les médias, Amir Khadir a encouragé les gens à ne pas être intimidés par les actions de la police. « La population affiche une profonde insatisfaction à l’égard du gouvernement libéral », a déclaré le porte-parole de Québec solidaire. « Des centaines de milliers de gens manifestent pacifiquement depuis des mois pour exprimer leur rejet des politiques de ce gouvernement et pour protester contre la loi 78. Notre peuple ne se laissera pas distraire, encore moins décourager, par la répression policière ou l’intimidation politique. »

Lors d’une période de questions, Khadir a souligné la campagne du gouvernement et des médias pour présenter faussement le mouvement étudiant comme violent. Le premier ministre Jean Charest « associe le carré rouge [le symbole de la grève étudiante] à la violence et au chaos », a dit Khadir. « Il tente de faire peur à la population et d’intimider les députés de l’opposition. »

 

Les associations étudiantes ont dénoncé les perquisitions, notant qu’elles avaient été effectuées à la veille du Grand Prix de Formule Un de Montréal. Le gouvernement a mené une énorme offensive de propagande autour de cet événement pour réduire les étudiants au silence ou, si cela échouait, justifier une violence accrue des policiers.



« On peut se poser des questions sur le moment où ça arrive, au moment du Grand Prix », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE (Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante).

La présidente nouvellement élue de la FECQ (Fédération étudiante collégiale du Québec), Éliane Laberge, a aussi condamné les gestes de la police de jeudi. « C'est évident qu'on ne veut pas d'un Québec où les députés se font arrêter, où les jeunes se font perquisitionner chez eux, où les étudiants passent des journées entières en prison. »

Les associations étudiantes ont exigé à nouveau que le gouvernement reprenne les négociations qu’il a lui-même rompues la semaine dernière.

wsws

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 03:11

La fête de Jackie Demarais :  quand  les conflits d’intérêts, l'art, le politique deviennent tout simplement indécence…     

 

 

Voici une fête donnée à l’occasion de l’anniversaire de Mme Desmarais, Paul Desmarais est son mari et est le grand patron de la Power Corps. et dévoilé par le groupe de pirate Anonymous Quebec

Dans ce DVD vous verrez qui sont les invités…Pour cette occasion. Réunissant presque tous les chefs politiques de la Gauche et de la Droite, du fédéral et du provincial. Entre autres vous verrez bien des Gens dont moi-même je ne peu tous les nommés…Mais vous pouvez y voir Jean Charest, Lucien Bouchard, Bryan Mulroney et Jean Chrétien.

Le DVD a été dévoilé dans toute son intégrité afin que vous puissiez vous aussi vous mettre dans l’ambiance avec ce jour merveilleux que fût la fête à Mme Desmarais. Maintenant je vous laisse tous imaginer qui est invité et pourquoi. Les médias cachent au peuple bien des choses, à vous de vous faire une opinion

Infos et débats rejoignez-nous sur : https://www.facebook.com/AnonnewsFrancophone

Identification (n’hésitez pas à nous envoyer vos requêtes d’identification par MP)
Lucien Bouchard @ 13:50, 16:15, 18:13, 1:40:05, 1:40:36, 1:40:54
Brian Mulroney @ 14:10, 15:29, 19:25, 1:36:25, 1:38:49, 1:41:13, 1:42:50
Jean Charest, semi caché @ 14:29, 15:52, 19:35, 20:07, 43:48
Jean Chrétien @ 15:00, 43:15, 43:35, 1:40:19, 1:40:36, 1:40:41
George H. W. Bush @ vers 19:32
Liza Frulla a 14:55
Marc Hervieux à 35:30
Yannick Nezet-Seguin à 41:30 (chef d’orchestre)
Adrienne Clarkson @ 16:15, 18:20, 1:40:38
Couple Desmarais @ 16:23, 38:54, 43:07, 43:58, 44:18, 44:25, 44:50, 42:20, 1:38:58
Jean Charest et sa femme @ 18:00
Desmarais @ 18:35, 19:08, 19:25, 19:55, 43:50, 1:40:09, 1:40:30, 1:40:46, 1:40:51
Robert Charlebois @ 19:20, 1:38:46, 1:39:11, 1:40:00, 1:41:16, 1:44:30, 1:44:40, 1:45:08
Luc Plamondon @ 42:59, 43:35, 1:35:58, 1:37:05, 1:38:58, 1:39:14

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Manifestation des casseroles : Montréal, (31 mai 2012) St-Denis, Beaubien


 

Londres _ Manifestation des casseroles : en soutien aux étudiants du Québec et contre la loi 78 


 

 

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Les négociations avec les étudiants sont rompues

 

Les négociations entre le gouvernement et les étudiants québécois pour trouver une issue au conflit sur les droits de scolarité ont été rompues jeudi à Québec.

Les pourparlers sont tombés "dans l'impasse", a déclaré la ministre de l'Education Michelle Courchesne.

Le syndicat étudiant le plus radical, la Classe, a annoncé aussitôt la rupture des négociations sur le réseau Twitter et a appelé les étudiants à sortir dans la rue avec leurs casseroles.

Ouverts lundi, les pourparlers qui portent sur la hausse des frais de scolarité refusée par les étudiants ont donné lieu à des "discussions franches", a dit Mme Courchesne, indiquant qu'elle allait expliquer la situation dans un point presse à venir.

Sortis quelques minutes après la ministre, les dirigeants étudiants ont affirmé que le gouvernement avait rompu les pourparlers pour des raisons politiques.

Le gouvernement a indiqué que "pour des raisons politiques, de communication publique, on ne peut plus écouter nos demandes", a déclaré le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) Léo Bureau-Blouin.

Il a souligné que les propositions de la partie étudiante contenaient des solutions "qui ne coûtent rien au gouvernement ni aux contribuables".

"Mais, pour des raisons politiques, le gouvernement ne pouvait pas accéder à nos demandes", a répété le dirigeant étudiant, en soulignant que ces demandes étaient présentées dans le cadre de paramètres donnés par le gouvernement.

La ministre ayant dit à ses interlocuteurs que les pourparlers étaient "suspendus", ils ont déclaré qu'ils allaient l'attendre pendant une heure, dans l'espoir de la voir revenir à la table de négociation.

Mais le porte-parole de la Classe, Gabriel Nadeau-Dubois, a d'ores et déjà appelé à une grande manifestation samedi à Montréal.

La tension entre les parties était déjà montée mercredi soir.

Les pourparlers avaient repris jeudi après-midi, et les étudiants affirmaient avoir présenté une "proposition minimale" sur les frais de scolarité et s'attendre à ce que "ça passe ou ça casse". Selon eux, la partie gouvernementale ne l'a pas examinée.   tempsreel.nouvelobs

 

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