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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 04:17
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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 04:03

  

Les événements évoluent au rythme de la révolution démocratique qui a chassé Ben Ali du pouvoir. Le peuple a gagné contre celui qui dirigeait le pays d’une main de fer depuis 23 ans, ouvrant ainsi une nouvelle page dans l’histoire de la Tunisie. C’est la fin d’une longue nuit d’oppression.

Mais la rue et l’opposition ne crient pas encore victoire. Si Ben Ali est parti, il reste Fouad Mebazaa, Mohammed Ghannouchi, des symboles de l’ancien régime. Le premier est désigné président par intérim au titre de l’article 57 de la Constitution ; le second est chargé de former «un gouvernement de coalition nationale». Ainsi, la partie, pour l’opposition, ne fait que commencer tant le défi de la transition démocratique que doivent définir ensemble les personnalités les plus en vue de l’échiquier politique tunisien reste entier. De nombreux dirigeants politiques, les syndicats et les organisations de la société civile restent vigilants et maintiennent la pression. Que va-t-il se passer dans les heures à venir, alors que les éléments de la sécurité présidentielle, à l’instigation du parti de Ben Ali et de la famille Trabelsi, tentent de semer le désordre dans le pays ? L’opposition, avec ses diverses tendances, acceptera-t-elle de composer avec les caciques de l’ancien régime ? Bref, «la transition démocratique» ou plutôt le passage vers le nouveau régime risque de se faire dans la douleur.

En l’absence d’une stratégie commune, l’opposition tunisienne est face à un défi historique. Elle est sommée d’être à la hauteur de cette révolution faite par un peuple longtemps opprimé. Il faut dire que le régime de Ben Ali a créé un vide politique et a laminé tous les partis. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi a entamé, hier, les consultations pour former un gouvernement de coalition nationale. Il a reçu les représentants de trois formations : le Parti démocrate progressiste (PDP), Ettajdid et le Forum démocratique pour le travail et les libertés. Les partis interdits n’ont pas été invités. La secrétaire générale du PDP, Mme Maya Jribi, a exprimé sa disponibilité à prendre part au nouveau gouvernement à la condition de «décréter une amnistie générale de tous les détenus d’opinion, de libérer le champ politique et médiatique, de créer les conditions politiques saines pour la tenue d’une élection présidentielle». Pendant les événements, ce parti n’a pas exigé le départ de Ben Ali, il s’est contenté d’appeler à une dissolution du gouvernement et à la tenue d’élections législatives anticipées, alors que la rue ne jurait que par la tête du président déchu. Certains observateurs locaux reprochent au PDP «d’être moins radical dans son opposition au régime».

 

Cependant, la figure d’Ahmed Néjib Chabbi (67 ans), opposant historique à Habib Bourguiba, jouit d’une certaine crédibilité au sein de la classe moyenne tunisienne. En1987, Chabbi avait soutenu Ben Ali, avant de se retourner contre lui en 1991. Sa position modérée et son poids historique pourraient peser dans le rapprochement des forces politiques d’opposition. Une tâche pas si facile lorsqu’on sait que les farouches opposants au régime de Ben Ali ont placé la barre des revendications très haut. A leur tête, le chef du Congrès pour la République (CPR), Moncef El Marzouki, qui a fait corps avec la rue. Il est la figure la plus en vue en ce moment. De nombreux observateurs le présentent comme la figure politique qui pourrait diriger la nouvelle Tunisie.  


Dès le départ des événements, il a appelé, de son exil forcé, «à faire partir Ben Ali du pouvoir, le juger pour crime commis contre les Tunisiens assassinés lors des événements et pour corruption», à former un gouvernement d’union nationale sans les figures du régime avant d’aller vers une élection présidentielle. El Marzouki, qui compte regagner son pays demain au plus tard, appelle la rue à maintenir la pression. Même attitude chez l’autre opposant, Hamma Hammami (59 ans), porte-parole du Parti communiste ouvrier tunisien (PCOT) interdit. Vieux routier de l’opposition, Hammami a exclu toute idée de travailler avec les hommes de Ben Ali. Son épouse et militante des droits de l’homme, Radhia Nasraoui, a indiqué qu’«il est anormal de travailler avec ceux qui ont cautionné les dérives du régime de Ben Ali».
Les organisations de la société civile – tels le Conseil national tunisien pour les libertés et le Syndicat général des travailleurs tunisiens – qui ont joué un rôle central durant les événements, eux aussi, voient mal comment se mettre autour d’une même table avec des symboles de l’ancien régime.


«Le peuple s’est soulevé pour mettre un terme définitif à la dictature et tous les gens qui la portent», a déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Abdesalam Jerad. Dans cette équation politique à plusieurs variables, l’inconnue islamiste dans la société tunisienne est à tout le moins quasiment invisible. Et lors des derniers événements, le grand absent. Pourtant, Rachid El Ghannouchi du parti Ennahda (interdit) a annoncé depuis Londres son retour au pays.
En somme, la révolution démocratique traverse sa phase la plus critique. Aux forces démocratiques et sociales de porter le coup fatal au régime, dont la tête a été coupée par le peuple.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 02:36
Incidents dans Tunis, mutineries carcérales à Monastir et Mahdia

Des voitures transportant des hommes armés circulaient samedi à vive allure dans certaines rues de Tunis, ouvrant le feu au hasard sur des bâtiments ou des attroupements, rapporte un journaliste de l'agence Reuters.

L'identité de ces hommes n'a pas été établie, mais un haut responsable militaire, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a affirmé que des éléments loyaux au président Zine Ben Ali se déployaient à travers la Tunisie.

Au lendemain de la fuite de l'ex-homme fort qui régnait sans partage depuis 1987, d'autres incidents violents ont été signalés en Tunisie.

A Monastir, sur la côte est, une mutinerie dans une prison a provoqué une incendie qui a fait 42 morts et a donné l'occasion à des dizaines de détenus de fuir, rapporte l'agence de presse officielle Tap.

"Des détenus ont tenté de s'enfuir de la prison, ce qui a abouti à un chaos total", a déclaré une source médicale à l'agence tunisienne. "Certains ont pu s'échapper et les autres ont mis le feu à des matelas dans une aile où vivent plus de 90 prisonniers. Ceux qui sont morts ont été victimes de brûlures et d'intoxication", a ajouté ce responsable médical.

A Mahdia, un peu plus au sud, plusieurs dizaines de détenus ont été tués lors d'une évasion collective, rapportent des témoins. "Ils ont tenté de s'évader et la police a ouvert le feu sur eux. On dénombre maintenant des dizaines de morts, et tout le monde s'est échappé", a déclaré Imed, qui vit à 200 mètres de la prison. La prison de Mahdia, à 140 km au sud de Tunis, hébergeait 1.200 détenus, a-t-il dit.

Dans la capitale, des soldats ont pris position pour tenter de rétablir le calme à l'issue d'une nuit de chaos et de pillages.

Tard vendredi soir, un journaliste de Reuters a vu des personnes en civil circulant à bord de quatre véhicules non immatriculés tirer des coups de feu dans le quartier d'Ettadhamen tandis que des habitants de plusieurs quartiers de Tunis signalaient des bandes errant dans les rues, incendiant des bâtiments et attaquant des personnes et des habitations.

D'autres incidents du même type se sont produits en plein jour.

Un journaliste de Reuters se déplaçant samedi dans le quartier de Bardo, à une dizaine de kilomètres du centre-ville, a ainsi croisé la route d'un pick-up circulant à vive allure. A l'intérieur se trouvaient quatre hommes en civils. Le canon d'un pistolet dépassait d'une des vitres du véhicule. Quelques instants plus tard, le journaliste a entendu des détonations. Il n'a pu voir si quelqu'un avait été touché.

Dans la banlieue de Tunis, un hypermarché Géant était samedi la proie des flammes, rapportent des témoins. La télévision publique tunisienne a diffusé elle les images de dizaines de personnes interpellées dans les rues avec des armes blanches ou des armes à feu.

Pour la source militaire interrogée par Reuters, il nhttp://actualite-israel.com/incidents-dans-tunis-mutineries-carcerales-a-monastir-et-mahdia-114789/e fait aucun doute: "Les membres de la sécurité de Ben Ali sont derrière ce qui se passe", dit-il.

Avis partagé par l'analyste tunisien Taoufik Ayachi. "Il est certain que la police présidentielle est derrière tout cela. Ils espèrent reconquérir le pouvoir. Ils tentent de semer le désordre. Hier (vendredi), des rumeurs circulaient selon lesquelles ils allaient tenter de mener un coup d'Etat mais l'importante présence militaire les en a empêchés", dit-il.

A en croire la chaîne de télévision panarabe Al Djazira, qui ne fournit aucun détail, le chef de la sécurité présidentielle de Ben Ali, Ali El Seriati, aurait été arrêté.

A la nuit tombée, des habitants de certains quartiers des faubourgs de Tunis se sont rassemblés en groupes d'autodéfense, armés de matraques et d'armes blanches, pour se protéger de pillards. Selon un journaliste de Reuters, seuls les habitants des quartiers sont autorisés à passer.

Bertrand Boucey, Marc Delteil et Henri-Pierre André pour le service français

 

http://actualite-israel.com/incidents-dans-tunis-mutineries-carcerales-a-monastir-et-mahdia-114789/

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 21:21
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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 18:59
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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 18:54

 

Slim Chibou est le gendre de Ben Ali

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 18:39
Le Conseil constitutionnel de la Tunisie a annoncé samedi la vacance définitive du poste de la présidence de la république, en vertu des dispositions de l'article 56 et de l'article 57 de la Constitution, a rapporté l'agence de presse officielle tunisienne TAP.   

Après avoir lu la lettre en date du 15 janvier 2011 et adressée par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, et surtout après avoir pris connaissance des dispositions de l'article 57 et de l'article 56 de la Constitution, le Conseil constitutionnel a annoncé "la vacance définitive du poste de Président de la République".

En vertu de la Constitution, le président de la Chambre des Députés et le président de la Chambre des Conseillers sont tenus informés de cette annonce qui sera publiée dans le Journal Officiel de la République Tunisienne, a souligné le Conseil constitutionnel.

Cette décision a été prise, lors de la réunion tenue au siège du Conseil constitutionnel au Bardo le samedi 15 janvier 2011, sous la présidence de M. Fethi Abdennadher, président de cette instance et en présence des membres: Mme Faiza Kéfi et MM. Ghazi Jribi, Mongi Lakhdhar, Mohamed Ridha Ben Hammed, Mohamed Kamel Charfeddine, Néjib Belaid, Brahim Barteji et Mme Hamida Laarif.

Le président Ben Ali a quitté vendredi la Tunisie pour se rendre en Arabie saoudite. Le gouvernement saoudien a confirmé samedi son arrivée au royaume. 

Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a déclaré vendredi à la télévision qu'il assumait temporairement les fonctions du président.

Le départ du président tunisien Ben Ali intervient alors qu'il est confronté à une crise sociale sans précédent. Une marche hostile à Ben Ali a été organisée vendredi à Tunis et dans les provinces, au lendemain d'un discours qu'il a prononcé dans le but de calmer la colère populaire.

Lien: http://french.cri.cn/781/2011/01/15/261s236418.htm

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 10:03

TUNISIE

La révolution est loin d'être terminée avec la fuite de Ben Ali  !

 VOICI L'APPEL DE MONCEF MARZOUKI

 

http://mai68.org/ag/1616.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/1616.htm
http://mai68.debithost.net/ag/1616.htm
http://lacarmagnole.free.fr/ag/1616.htm



 

Bonjour à toutes et à tous,

 

L'armée ayant pris le parti de la révolte, le tortionnaire Ben Ali a dû fuir. Après être passé par Paris et n'ayant pu y rester parce que cela aurait signifié trop ouvertement qu'il était protégé par la France et que, par conséquent, pendant toute sa dictature, il n'était qu'un agent au service de l'impérialisme français ; et que, finalement, c'est la France qui est coupable de tous les morts que Ben Ali vient de commettre contre la révolution tunisienne, Ben Ali ayant été refusé aussi au Qatar, il est finalement parti pour Dubaï, paraît-il ? Et bien non ! finalement l'avion de Ben Ali a atterri à Djeddah, en Arabie Saoudite.

 

Le départ de Ben Ali ne signifie pas la victoire de la révolution en Tunisie. C'est seulement une victoire temporaire. C'est une première bataille victorieuse ; mais, pour que la guerre soit gagnée, il faut supprimer le système à la tête duquel était Ben Ali. Ben Ali est parti, mais la dictature est toujours là !

?

Quant à l'autre monsieur qui, dans la vidéo ci-dessus, parle après Moncef Marzouki, il se trompe en disant : « Monsieur, le peuple tunisien est mûr pour la démocratie, il DEMANDE... etc. » En effet, il fait erreur, car :

 

La liberté ne s'octroie pas, elle se prend !

 

Tant que le peuple tunisien se contentera de demander, il n'aura que ce qu'on veut bien lui donner, avant qu'on le lui reprenne un peu plus tard. La population tunisienne ne doit pas attendre le sauveur suprême, sinon, elle risque d'attendre longtemps ! Il n'y a pas de Zorro, la population tunisienne doit se prendre en main elle-même. Sinon, ce sera l'échec!

 

La population tunisienne en révolte ne doit rien demander, elle doit faire et prendre. Elle doit s'organiser elle-même. Voici, à mon avis, la meilleure façon de s'organiser. C'est rédigé par rapport à une grève, mais c'est tout aussi valable pour une révolution digne de ce nom :

 

http://mai68.org/textes/coordination.htm

 

ou : http://mai68.debithost.net/textes/coordination.htm

 

ou : http://www.chez.com/vlr/textes/coordination.htm

 

ou : http://lacarmagnole.free.fr/textes/coordination.htm

 

Tous ces liens vont vers le même texte. Plusieurs liens permettent d'éviter la censure.

 

Il est vivement recommandé de reproduire cette page et le texte des liens juste ci-dessus.

 

Voici le lien vers le flv de la vidéo pour la remettre sur d'autres sites internet :

 

http://mai68.debithost.net/ag/1616/La_revolution_est_loin_d-etre_terminee_appel_de_Moncef-Marzouki_11.01.14_Arte19h.flv

 

http://mai68.org/ag/1616/La_revolution_est_loin_d-etre_terminee_appel_de_Moncef-Marzouki_11.01.14_Arte19h.flv

 

http://www.chez.com/vlr/ag/1616/La_revolution_est_loin_d-etre_terminee_appel_de_Moncef-Marzouki_11.01.14_Arte19h.flv

 

http://lacarmagnole.free.fr/ag/1616/La_revolution_est_loin_d-etre_terminee_appel_de_Moncef-Marzouki_11.01.14_Arte19h.flv

 

VIVE LA RÉVOLUTION TUNISIENNE !

 

15 janvier 2011
Merci pour votre attention,
Meilleures salutations,
do
mai68.org

Post-scriptum : comme par hasard, depuis hier, le serveur de mai68.org (mon site principal) est totalement en panne. Peut-être n'y a-t-il pas qu'en Tunisie qu'internet est censuré !

La Tunisie montre l'exemple à la France : hier Ben Ali, aujourd'hui Sarkozy :

Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeet Hop ! Sarko ! Plus haut que Ben Ali !

Faire circuler partout,surtout en Tunisie !

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 06:44

 

Le départ de Ben Ali n’a pas été fêté dans une Tunisie placée sous couvre-feu. Des tirs d’armes automatiques ont été entendus en début soirée. Des scènes de pillages ont été rapportées . Les habitants sont restés cloîtrés chez eux dans une ville quasiment déserte et silencieuse.

 

Pour écouter un reportage radiophonique sur ce sujet cliquer sur ce lien :

http://www.france-info.com/monde-afrique-2011-01-15-pas-de-scenes-de-liesse-en-tunisie-509137-14-18.html

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 05:40

  Adressez vos commentaires à Sakher El Mater, dites lui de redonner les richesses qu'il a volées à son peuple. N'arrêtez pas d'inonder sa page Facbook... Car dans la nouvelle Tunisie, il n'y aura aucune immunité pour ces mafieux... 

 

Cliquer ici pour atteindre la page facebook de Materi: http://www.facebook.com/pages/Mohamed-Sakhr-El-Materi/375058737994#!/pages/Mohamed-Sakhr-El-Materi/375058737994?v=wall

Situation tunisienne - Dans le quartier de Jean Charest
Sakhr El Materi, député tunisien et surtout gendre du président déchu Ben Ali, possède cette maison cossue à Westmount. 
© Agence QMI / Joël Lemay

 

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