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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:48

 

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Un rappeur tunisien condamné à deux ans de prison

Un rappeur tunisien a été condamné par contumace à deux ans de prison pour avoir qualifié dans un clip les policiers de chiens, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. L'homme, connu sous le nom de Weld el 15, est en fuite depuis l'arrestation le 10 mars du réalisateur Mohamed Hedi Belgueyed et de l'actrice Sabrine Klibi, qui apparaissaient à ses côtés dans le clip.

Ces deux derniers ont été condamnés jeudi à une peine de six mois de prison avec sursis lors de leur comparution en première instance, a précisé la source au ministère de la Justice. Weld el 15 et Mohamed Hedi Belgueyed avaient appelé le juge à faire preuve d'indulgence avant leur procès. «J'ai seulement utilisé le langage des policiers. Ils m'ont harcelé verbalement et physiquement. En tant qu'artiste, ma seule réponse était à travers l'art», s'est justifié Weld el 15 dans une vidéo mise en ligne sur Facebook20minutes

 

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Weld El 15 : « J’ai cru en la liberté d’expression »


weld-el15Le rappeur Weld El 15, alias Alaa Yacoubi est recherché par la police. Le mannequin Sabrina Klibi et le cadreur Hédi Ben Gaied Hsine ont été arrêtés le lundi 11 mars. Leur matériel a été saisi. A cause d’un clip vidéo mettant en scène la dernière chanson d'Alaa, intitulée «El Boulissya kleb» («les policiers sont des chiens»).

Encore une fois, le rap tunisien est sur la sellette. Les internautes tunisiens ont eu la surprise de voir, sur les réseaux sociaux, des photos anthropométriques d’une jeune femme et d’un jeune homme, tenant à la main une feuille sur laquelle était inscrit leur nom complet, avec un cachet indiquant la provenance de l’image. Et c’est de cette manière qu’ils apprendront l’arrestation de ces deux personnes, pour avoir participé à un clip qui a manifestement déplu aux policiers. La polémique a grossi sur la Toile, et les interrogations sur la légalité de l’opération fusent de toute part. D’autant plus que les artistes tunisiens, et en particulier les rappeurs, sont désormais souvent pris à partie par les policiers. Weld El 15 lui-même a été arrêté en février 2012, puis emprisonné. Et voici qu’à peine une année après, il est de nouveau recherché par la police. Pour une chanson.  

weld-el15

Dans une interview accordée à Nawaat, le rappeur affirme pourtant : «J’ai parlé à la police avec son langage. Celui qu’elle utilise avec nous. Je n’ai pu lui répondre lui qu’avec mes paroles». Il précise : «Quand un policier arrête quelqu’un dans la rue, il lui dit viens XXXX ta mère, passe-moi ta carte d’identité. Si tu es de Hay Ettadhamen, il te demandera, qu’est-ce que tu fous-là… Comme si on n’avait pas le droit d’aller où on veut, dans notre propre pays».

weld-el15Weld El 15 martèle : «Sabrine est venue pour une séance photo et ne savait pas que c’était pour un clip de rap. Je ne regrette rien. J’ai dit ce que j’avais sur le cœur. Je n’ai besoin ni de buzz, ni de célébrité, ni d’argent. J’ai juste un message à passer. Je voudrais que la police respecte le peuple et que ce soit réciproque». Il déclare «J’ai cru qu’il y avait une liberté d’expression. Mes amis et moi nous avons déjà été emprisonnés parce que nous faisons du rap».

En attendant, le rap tunisien semble plus que jamais visé par les autorités. Weld El 15, Madou MC aka Mohamed Amine Bouhrizi, et Marwane Douiri, plus célèbre sous le nom de scène Emino, ont été arrêtés en février 2012. Mohamed Amine Hamzaoui, a été agressé par des policiers cagoulés à l’Avenue de Paris, le mercredi 06 février, à Tunis. Klay BBJ aka Ahmed Ben Ahmed, a été sommé de se présenter devant la première Brigade d'investigation à l’Aouina, en le 8 février 2013. Et voici que le feuilleton continue.

Weld El 15 va-t-il se rendre à la police ? Il répond «Certaines pages ont diffusé des menaces. Ils ont dit que je ne marcherais plus sur mes pieds quand je serai arrêté. Je me sens comme un Palestinien recherché par les Israéliens. J’ai peur quand je me rends à un poste de police».

Il conclut : «Je ne regrette rien et j'assume tout ce que je dis car mes paroles sont nées de mon vécu et du vécu des quartiers. Ils me poursuivent alors que ceux qui ont tiré à la chevrotine sur les manifestants à Siliana n’ont pas été inquiétés et que l’assassin de Chokri Belaid court toujours». mag14.com

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 19:07

 

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Du persil pour sauver la télé !

Une chaîne tunisienne vend du persil pour se renflouer et ridiculiser à la fois un ministre et la concurrence

 

La chaîne tunisienne privée Al Hiwar TV, confrontée à des difficultés  financières, a organisé jeudi une vente de persil pour renflouer ses caisses et se moquer d’un ministre du parti islamiste Ennahda qui a été vendeur de cette plante et dont le fils dirige désormais une télévision.

 

 

Des dizaines de personnes sont venus acheter du persil pour la somme exorbitante 20 dinars (10 euros) le plan. Quelque 1.000 pots ont été mis en vente devant les locaux de la chaîne, au centre de Tunis, a constaté un photographe de l’AFP.

 

Al Hiwar a expliqué sur ses sites avoir décidé de collecter des fonds de cette façon en référence à Moncef Ben Salem, le ministre de l’Enseignement supérieur, qui a toujours raconté avoir survécu sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali en vendant du persil, malgré ses doctorats en sciences. Or son fils, Oussama Ben Salem, est aujourd’hui à la tête d’une chaîne de télévision jugée proche du pouvoir, Zitouna TV, dont les sources de financement n’ont pas été révélées. teleobs.nouvelobs

 

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l'homme libre, Tahar Ben Hassine

 

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http://www.newsoftunisia.com/wp-content/uploads/2013/02/Al-Hiwar.jpg

La chaîne TV privé « Al-Hiwar » traverse depuis quelques semaines une mauvaise passe financière et a lancé sur les réseaux sociaux un SOS de détresse pour demander aux tunisiens de la soutenir.

 

Connue pour être contre le mouvement islamiste Ennahdha au pouvoir, la chaine paye le prix. On l’asphyxie par la fermeture du robinet de la publicité . Suite aux moqueries des nahdhaoui, la chaîne Al Hiwar, dirigée par Tahar Ben Hassine, a riposté, ce dimanche, via sa page officielle Facebook, par une décision d’organiser une journée baptisée « journée nationale de vente de persil »

 

Un acte fortement symbolique puisqu’il constitue un clin d’œil direct à la chaine TV Zitouna, lancée par le fils du pauvre ministre nahdhaoui de l’enseignement supérieur qui n’était qu’un petit vendeur de persil ( Maâdnous ) .

 

Al Hiwar a lancé un appel invitant tous ses téléspectateurs à venir nombreux pour participer à l’achat des 1000 bottes de persil qu’elle met en vente devant son siège 112, avenue de la liberté, proche place Pasteur à Tunis, et au prix de la modique somme de 20D la botte.

 

La vente sera ouverte jeudi 28 février, de 10 h à 14 h et la chaîne précise que cette décision a été prise sur recommandation des partisans d’Ennahdha qui les ont encouragés à vendre du persil au lieux d’appeler à la rescousse le peuple. Une bonne occasion pour soutenir une voix de liberté. newsfeed.tn

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:23

 
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Zied El Hani entendu par le juge d’instructions avant de craindre le pire
Comme prévu, notre confrère Zied El Hani, s’est présenté, ce matin du lundi 11 février 2013, devant le juge d’instruction du 13ème bureau au Tribunal de première instance de Tunis où il a été entendu en tant que témoin.

Contacté par Business News, Zied El Hani, journaliste et membre du Syndicat national des journalistes tunisiens, nous a précisé qu’il a été entendu pendant près d’une heure par le juge d’instruction qui a été très courtois et pris note de toutes les données et remarques fournies.
M. El Hani ajoute que le procureur de la République l’appelé et voulu l’entendre, mais n’ayant pas été convoqué selon les procédures d’usage, il a décliné la convocation tout en assurant que ses collègues et les avocats l’ont informé à sa sortie que des agents de l’ordre, voire de la Brigade antiterroriste se trouvaient dans les environs, ce qui a fait craindre un coup de force pour arrêter notre confrère, comme l’a indiqué notre collègue Sofiane Ben Farhat dans une déclaration à la presse.

Sofiane Ben Farhat a ajouté qu’au départ, le juge d’instruction ne voulait pas que les avocats de la défense soient présents à l’audition, mais a fini par les y autoriser mais sans qu’ils prennent la parole. businessnews

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http://www.tuniscope.com/uploads/images/content/zied-el-heni-11022013-v.jpgL'Association Nationale des Jeunes Journalistes a appelé au soutien du journaliste et syndicaliste Zied El Hani dans son droit à communiquer aux citoyens et aux autorités judiciaires les informations permettant d'éclairer l'opinion publique.
L’association a elle-même exprimé son soutien à Zied El Hani et a insisté sur la nécessité de lui assurer une protection à lui ainsi qu'à sa famille  " vu l'importance de ses révélations". tuniscope

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 19:23
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 02:01

La FIJ condamne l'agression contre Néji Bghouri et Zied Heni

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a  fermement condamné l'agression qui a eu lieu le lundi 14 janvier, contre deux journalistes tunisiens lors des festivités marquant le deuxième anniversaire de la Révolution. « Nous dénonçons cette violence commise contre nos collègues par des groupes qui semblent avoir instauré un pouvoir parallèle en Tunisie », a déclaré Jim Boumelha, Président de la FIJ.

« Leur comportement est en contradiction flagrante de la révolution tunisienne qui appelait à l'avènement d'un état de droit dans le pays» a-t-il souligné.

La Fédération africaine des journalistes (FAJ) a également réagi, par la voix de son président Omar Faruk Osman qui a tenu à exprimer sa solidarité avec Zied El-Heni et Néji Bghouri et a condamné la violence à leur encontre. M. Osman a aussi appelé les autorités à prendre des mesures appropriées contre les personnes responsables de ces actes.

Selon le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), affilié à la FIJ, Zied El Heni, membre du bureau exécutif du syndicat et membre de direction de la Fédération africaine des journalistes, a été physiquement agressé lundi à l'Avenue Bourguiba, Tunis, par les membres du groupe qui se réclame  de ‘la ligue pour la protection de la révolution (LPR)'. Son collègue Néji Bghouri, ancien Secrétaire général du SNJT a aussi été menacé par ces mêmes miliciens.

Le SNJT a imputé la responsabilité de l'agression contre les deux journalistes au parti au pouvoir, Ennahdha, à cause de son soutien à ces milices qui constituent la branche policière du mouvement, selon le Syndicat.

La FIJ a déjà interpellé les autorités tunisiennes au sujet de la montée de la violence contre les journalistes ainsi que les attaques  fréquentes contre  leur indépendance. Cette dernière avait d'ailleurs fait l'objet de discussions entre la FIJ et le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali quand il a reçu en audience une délégation de la Fédération dirigée par M. Boumelha le 5 octobre 2012. La FIJ soutenait que la révolution populaire en Tunisie devait se traduire par le respect des libertés fondamentales, dont la liberté de la presse.

La Fédération s'associe à la demande du SNJT qui exige des poursuites judiciaires dans les meilleurs délais contre les  auteurs de la violence dont les deux journalistes ont été victimes.

« De tels agissements ne peuvent être tolérés car ils risquent de perpétuer le règne de l'impunité pour les crimes ciblant les journalistes tunisiens », a ajouté M. Boumelha. « Nous attendons une réaction ferme des autorités sans laquelle leur responsabilité serait directement engagée pour ce climat de terreur».mag14

 

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Témoignage des deux journalistes Zied El-Heni et Néji Bghouri

Zied Heni accuse Ghannouchi d’être responsable de la situation de la violence politique orchestrée par  les milices criminelles des LPR, 

Le journaliste et membre du bureau exécutif du syndicat des journalistes, Zied el Hani,  est revenu sur son agression et sur les événements survenus, lundi 14 janvier, lors de la commémoration du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne.

Intervenant sur Mosaïque FM, Zied El Hani a accusé Rached Ghannouchi d’être responsables de la crise que traverse la Tunisie. Il a, également, accusé le leader du mouvement Ennahdha d’être responsables des accrochages survenus le jour de la commémoration du deuxième anniversaire de la révolution.

Par ailleurs, Zied El Heni a affirmé avoir été agressé verbalement et physiquement par les Milices de la Ligue de la protection de la Révolution alors qu’il couvrait les festivités du deuxième anniversaire de la révolution qui se déroulaient à l’avenue Habib Bourguiba. .tuniscope

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Slaheddine Jourchi appelle Ennahdha à dissoudre les LPR

 Revenant sur les évènements qui ont marqué la commémoration du 2e anniversaire de la révolution, Slaheddine Jourchi a déclaré lors de l'émission "Midi Show" que chaque parti politique présent à l'Avenue Habib Bourguiba a célébré cet évènement à sa manière mais la haine était bien là. 

Selon lui, les partis politiques ont été conçus pour encadrer leurs partisans et les apprendre à cohabiter mais ce qu'il a vu hier était loin d'être  le cas. 

Il a ajouté que le climat actuel pousse à la division et cela constitue une menace pour la révolution car la détérioration de la situation pourrait laisser la voie libre au retour de la dictature. mosaiquefm


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La ligue de protection de la révolution fière de son agression

 

Depuis hier une photo d'une agression contre un individu a fait le tour de la toile et du réseau social Facebook.

http://www.tuniscope.com/uploads/images/content/lpr-150113-1.jpg

Aujourd'hui sur sa page officielle sur Facebook, la ligue de protection de la révolution tunisienne a fièrement mis en ligne la photo de l'agression en mentionnant que l'individu en question a été remis à sa place suite à une provocation verbale. Il aurait dit : "Ben Ali est votre maitre" http://www.tuniscope.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 03:33

 A.Chahed conteste le déplacement de son émission sur la grille de programmation

La présentatrice de l’émission «Bitawkit Al-Oula», diffusée sur la première chaîne nationale ‘Al-Wataniya 1’, Amel Chahed, a consacré la première partie de son émission pour discuter de la modification de l’horaire de son émission. 

 

http://www.tuniscope.com/uploads/images/content/amel-080113-11.jpg

 

La journaliste a déclaré que son émission a été déplacée sur la grille de programmation, pour passer d’un ‘Access prime time’ où l’audience est élevée (de 19h00 à 20h00) à un temps moins attractif d’audience (de 18h20 à 19h05). L’émission a perdu 15 minutes de son temps de diffusion et est passée de quatre diffusions hebdomadaires à deux.

Amel Chahed a dénoncé cette décision qu’elle considère comme une décision unilatérale prise par la direction de la Télévision.

Il est à rappeler  que la présentatrice, Amel Chahed, a dénoncé, dans un témoignage circulant sur la toile,  les pressions exercées par des responsables du gouvernement pour annuler son émission tout en informant qu’elle a déjà reçu un message direct de la part de Houcine Jaziri, secrétaire d’État chargé de l’immigration qui lui avait conseillé à la fin d’une émission consacrée à l’immigration clandestine, de cesser de critiquer le Gouvernement et de ne plus inviter sur les plateaux télé des personnalités de l’opposition.

 

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Lotfi Abdelli : Un doigt d’honneur, deux doigts d’humour

Un doigt d’honneur, deux doigts d’humour peuvent désormais mener bien loin en Tunisie. Ces ingrédients ont en tous cas conduits le comédien et humoriste tunisien Lotfi Abdelli, jusqu’à L'Aouina, plus précisément à la direction générale des enquête de la Garde Nationale.

Lotfi Abdelli y a été en effet interrogé, ce mardi 8 janvier, dans le cadre d'une plainte déposée contre lui. Il serait ainsi suspecté d'avoir brandi, le 21 octobre lors d’une émission diffusée sur Hannibal TV, un doigt d'honneur en présence du ministre des droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, M. Samir Dilou, qui avait alors quitté le plateau en colère. 

Encore une fois, Lotfi Abdelli s’est servi des réseaux sociaux pour diffuser une vidéo dans laquelle il expose la convocation qu’il a reçue. Et dans l’après-midi de ce mardi, il a également annoncé être «rentré en bonne santé», précisant que ceux qui l’ont interrogé ont été «super gentils» avec lui.

Le comédien n'en est pourtant pas à son premier coup d'éclat, puisqu’il s’était illustré, en pleine Révolution en adressant à Zaba un «Dégage vieux clown périmé» qui a marqué les esprits. mag14.

 

 

 

 

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Lotfi Abdelli auditionné à l’Aouina pour l’affaire du "doigt bleu"

 

Il semblerait que le «doigt bleu» de Lotfi Abdelli refasse encore parler de lui. Après la brève altercation qui avait opposé ce dernier à Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice Transitionnelle, voilà à présent que le comédien est convoqué manu-militari, dans les locaux de la Brigade d'investigation de la garde nationale à l'Aouina! Une affaire que M. Dilou ne semble pas avoir digéré de sitôt...

En effet, dans une vidéo diffusée lundi 07 janvier sur le réseau social Facebook, c'est un Lotfi Abdelli à la fois amusé et stupéfait, que l'on pouvait voir exhiber la lettre de convocation, pour se présenter dans les locaux administratifs de la Brigade Centrale de la Garde Nationale afin qu'il y soit auditionné dans l'affaire qui l'avait opposé au ministre. Rien que ca...

 

 

Petit rappel des faits : Il y'a de cela un peu plus de deux mois, lors de l'émission «Bila Moujemla» diffusée tous les dimanches soir sur Hannibal Tv, Lotfi Abdelli s'est retrouvé face à face avec le ministre et en avait profité pour narguer une énième fois, le gouvernement. «Le Symbole du 14 janvier c'était « Dégage », le symbole de cette journée, c'est un doigt bleu. Nous leur avons donné un doigt bleu...» avait commencé à arguer le comédien avant que sa phrase ne soit bipée par l'émission. Une expression qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, puisque cette affaire du «doigt bleu» a carrément finit par enflammer les médias et les réseaux sociaux.

Mais le plus désolant, c'est que cette affaire risque de se prolonger face à un ministre qui ne semble guère avoir digéré les propos et le geste de Lotfi Abdelli en les qualifiant d'irrespectueux, avant de quitter précipitamment le plateau de télévision.

En tout cas une chose est sûr, dans sa dernière vidéo, Lotfi Abdelli n'aura pas perdu son sens de l'humour puisqu'il s'adresse même à Samy El Fehri, en prison depuis plus de 4 mois, et lui demande qu'est ce qu'il voudrait qu'il lui rapporte au cas où il serait incarcéré à ses cotés. Quand le ridicule ne tue pas.... .tekiano

 

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Olfa Riahi : ''Je n'ai aucune crainte de la justice''

 

 

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La condamnation de Massoudi est «un nouveau coup porté à la liberté d’expression en Tunisie», selon Amnesty International

http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN7519ayoub-massoudi0812.jpg

Une cour d’appel militaire tunisienne a confirmé le jugement rendu contre l’ancien conseiller auprès du président Ayoub Massoudi, déclaré coupable de diffamation, et l’a condamné à une peine encore plus lourde, ce qui constitue, selon un communiqué d’Amnesty International daté du 7 janvier 2013, un nouveau coup porté à la liberté d’expression dans le pays depuis que le président Ben Ali a été chassé du pouvoir.

Le 4 janvier, le tribunal, qui siège dans la capitale à Tunis, a alourdi la peine infligée en première instance à M. Massoudi, la faisant passer de quatre à 12 mois d’emprisonnement avec sursis. Il a aussi été privé de certains droits civiques, se voyant notamment interdire de servir dans l’armée, d’exercer dans la fonction publique ou d’obtenir des distinctions de la part de l’Etat. 

«Le verdict encore plus sévère prononcé contre cet homme fait clairement savoir que les autorités ont l’intention de réprimer durement les personnes critiques à leur égard», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International, ajoutant que «ce jugement doit être annulé immédiatement, car il vise uniquement à sanctionner une personne qui a exercé son droit fondamental à la liberté d’expression. Par ailleurs, les juridictions militaires ne devraient jamais servir à juger des civils».
Pour elle, «les autorités doivent cesser de s’en prendre à la liberté d’expression qui figure parmi les droits pour lesquels les Tunisiens se sont battus si courageusement lors du soulèvement qui a conduit à l’éviction de l’ancien président Ben Ali en janvier 2011».
Le droit à un procès équitable d’Ayoub Massoudi, tout comme son droit à la liberté d’expression, a été bafoué, a expliqué Amnesty International, puisque cet homme a été jugé devant la justice militaire tunisienne. 

L’organisation note, également, que l’un des deux représentants de l’Etat qu’il a été accusé de dénigrer, le ministre tunisien de la Défense, préside le Conseil supérieur de la magistrature militaire, organe chargé de superviser les nominations, avancements, révocations et sanctions disciplinaires des juges militaires. L’autre est le chef d’état-major des forces armées, le général Rachid Ammar. Les fonctions occupées par ces deux hommes permettent de douter sérieusement de la capacité de la justice militaire à traiter l’affaire contre l’ancien conseiller auprès du président de la République de façon équitable et indépendante. 
Amnesty International exhorte, également, les autorités tunisiennes à annuler l’interdiction de quitter le territoire prononcée contre cet homme avant l’ouverture de son procès. businessnews
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 04:32

Kalthoum Kennou répond à Noureddine Bhiri 

L'Association des magistrats tunisiens (AMT) sera en sit-in, ce jeudi 10 janvier 2013, devant l’Assemblée nationale constituante, selon une déclaration de sa présidente Kalthoum Kennou à Shems Fm.


Mme Kennou évoque trois raisons à ce sit-in de protestation : la dégradation de la situation des magistrats, la non-promulgation de la loi régissant l’Instance indépendante de la magistrature, la sensibilisation de l’importance qu’il y ait des normes dans la Constituante garantissant l’indépendance de la magistrature.
La présidente de l’AMT s’est dit étonnée de certaines déclarations du ministre de la Justice qui affirme que l’association lui a remis une liste de 270 magistrats à révoquer, déclarant que «l’AMT n’a jamais réclamé la révocation de magistrats», notamment sans preuves et sans procès.

 
Concernant l’amélioration de la situation des magistrats, Mme Kennou a expliqué que jusqu’à maintenant ils n’ont bénéficié d’aucune augmentation. Elle a affirmé que la majorité des magistrats ne sont pas satisfaits de leurs situations, déclarant qu’ils sont terrorisés : le ministre brandissant, chaque fois, la menace de révocation sans preuves en faisant miroiter de simples accusations.

Kalthoum Kennou a indiqué que la situation du ministère public n’a pas changé par rapport à l’ancien régime. «Il n’y a aucune preuve que les procureurs de la Républiques ne reçoivent pas des ordres du ministre», soutient-elle.

 
La présidente de l’AMT a affirmé que le ministre de la Justice interfère dans certaines affaires vu qu’il nomme leurs juges et leurs juges d‘instructions.

 
Concernant l’affaire Sami Fehri, Mme Kennou, tout en soulignant qu’elle n’était ni avec ni contre lui et qu’elle n’intervenait pas dans cette affaire, a affirmé que c’est la première fois qu’un ministre envoie une lettre à un magistrat la nuit de l’annonce du verdict pour lui signifier qu’une plainte a été déposée à son encontre. Pour elle, il s’agissait d’un moyen de pression contre ce juge qui a renoncé au dossier. Autre fait à relever, elle n’arrive pas à expliquer comment un subordonné casse l’ordre de son supérieur à la cours de Cassation qui avait ordonné la libération de Sami Fehri, rappelant que les établissements pénitentiaires sont sous la tutelle du ministère de la Justice. businessnews


 
 

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Noureddine Bhiri, ministre de la Justice : un mélange de contre vérités et de langue de bois.

 

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La neutralité de Noureddine Bhiri, ministre de la Justice est touchante. Publiquement, il déclare l'innocence du gendre de Ghannouchi, le ministre des Affaires étrangères, Bouchlaka 

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Karima Souid : avec vous monsieur Bhiri, les tunisiens ont perdu toute confiance en la justice
  

Karima Souid ,élue à l’assemblée constituante ,s’est adressée ce lundi au ministre tunisien de la justice ,le Khouanji Noureddine Bhiri ,en des termes fermes ,clairs sévères et Ô combien éloquents . 

Vous avez promis de garantir l’indépendance de la justice . On vous a donné cette chance historique mais vous l’avez ratée . Vous nous avez déçus monsieur le ministre . Les tunisiens avec vos agissements ont perdu toute confiance en la justice .

J’espérais lors de votre nomination que vous serez à la hauteur de cette lourde tâche ,mais avec l’arrogance de vos conseillers qui trainent sur les plateaux de télévision ,vous avez bafoué la confiance que je vous ai donnée et vous nous avez trahis . Vous avez instauré la justice des riches monsieur le ministre Noureddine Bhiri. tunisiefocus

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L’avocat de Olfa Riahi étale le linge sale de Rafik Bouchlaka

L’avocat de la journaliste d’investigation Olfa Riahi , qui a dévoilé l’affaire de corruptions financières et morales plus connue sous le nom de « Hadiidh al-ifk«  de Rafik Bouchlaka ,ministre des affaires étrangères et mari de Soumaya fille du guide suprême des Khoanjias , Rached Ghannouchi , est monté ce soir au créneau sur le plateau de Nessma TV et annonce que des dizaines de documents sont entre ses mains qui prouve que le compte-courant bancaire dont a fait usage le ministre a été plusieurs fois utilisé pour des affaires louches dont le lavage d’un linge sale du ministre facturée en bon et due forme .

Absattar Ben Fraj  tunisiefocus

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Débat autour des derniers scandales de la Justice islamiste dans la nouvelle Tunisie

 
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 06:43

Olfa Riahi frappée d'une interdiction de quitter le territoire tunisien

 


 

 La blogueuse tunisienne Olfa Riahi qui avait accusé le ministre des affaires étrangères Rafik Abdessalem de  se livrer à des parties fines à l'hôtel Sheraton Tunis au frais de l'Etat, est interdite de quitter le territoire. L'interdiction a été lancée par  le juge d’instruction du 12ème Bureau au Tribunal de première instance de Tunis, sur la base d'une plainte pour diffamation déposée par Rafik Abdessalem .

Le Ministre des Affaires Étrangères Tunisien qui est aussi le gendre du patron du parti islamiste d'Ennahdha dit avoir diligenté aussi ses avocats londoniens pour d'éventuelles poursuites contre des médias européens ayant colporté de fausses informations le mettant en cause . Rafik Abdessalem dit vouloir invoquer la présomption d'innocence comme ligne de défense. 

Pour Olfa Riahi, ce qu'on appelle désormais l'affaire du Sheratongate tourne au vinaigre. Olfa est accusée de diffuser de fausses informations, de se baser sur des documents obtenus illégalement et de ne pas disposer de preuves matérielles suffisantes pour fonder ses accusations .

Vendredi la blogueuse tunisienne a été confrontée à l'un des avocats de Rafik Abdessalem. En pleurs, elle implorais la dame soupçonnée de coucheries avec le ministre de divulguer sa relation au grand public. En l'absence de preuves valables, la blogueuse jouait sa dernière carte en vue de pencher la balance en sa faveur.

Voici en arabe le détail des accusations dont elle fait l'objet: 

*نشر النميمة

*الإساءة إلى الغير عبر الشبكة العمومية للاتصلات

*إذاعة مضامين مكاتيب هي لغيرها دون ترخيص لصاحبها الأصلي

*نسبة أمور غير حقيقية لموظف دون الإدلاء بما يفيد ذلك

*إحالة معطيات شخصية بغاية الإضرار بالمعني بالأمر

*تحقيق فائدة أو منفعة لنفسها أو لغيرها ونشر أخبار زائفة من شأنها تعكير صفو النظام العام

 blogs.mediapart.fr


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 Ettakattol soutient Olfa Riahi dans son combat

 

http://www.tunisienumerique.com/wp-content/uploads/olfa8.jpg

Le porte-parole du parti Ettakatol Mohamed Bennour considère que l’interdiction de voyager à l’encontre de la blogueuse Olfa Riahi constitue une atteinte à la liberté d’expression et contraire aux droits de l’Homme.

Il a appelé toutes les composantes de la société civile à se mobiliser pour annuler cette décision.

Beau geste de la part d’Ettakattol, qui contraste avec le mutisme du CpR, dont, pourtant, la bloggeuse déclare être très proche.

 L’histoire n’est, finalement, qu’un éternel recommencement, après ce qui s’est passé avec Ayoub Massoudi qui semble avoir été « lâché » par son parti !  tunisienumerique

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 Les guignols quittent Nesma

 

 

اة "نسمة" ستفتقد من هنا فصاعدا إلى واحد من برامجها المفاتيح و هو برنامج "القلابس"

خبر نشره "اسكندر خليل"، صاحب و باعث فكرة "القلابس"، " على صفحته الرسمية على الشبكة الإجتماعية "الفيسبوك"

اسكندر خليل التونسي الأصل و القاطن بباريس الفرنسية وضح في نص انسحابه معية فكرته من نسمة، أنه يحترم نبيل قروي و قناة نسمة و أنه حر و لا يستطيع أن يكون غير ذلك

مؤكدا أن وجود القلابس في الإعلام هو أحد المؤشرات القوية لدى الغرب لتحديد وجود الديمقراطية من عدمه و لعله أحد أهم أشكال حرية التعبير دون منازع و التي ظهرت في شكلها السياسي بعد الثورة في تونس


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Par Skander Abiir Khelîl 

 « C’est la fin d’une aventure exaltante avec NesmaTV.

Par égard à Nesma TV et à Nabil Karoui, j’annonce publiquement mon retrait de cette chaine de télévision dans le même esprit avec lequel j’ai voulu la rejoindre il y a quelque temps, c’est-à-dire discrètement, sans sarcasme et sans amertume. Je laisse tout tomber et je me retire parce que je suis incapable de me standardiser selon les nouvelles normes de la liberté d’expression, encore moins de me laisser entrainer dans les méandres des règlements de comptes occultes. Pour moi, la liberté est bien plus précieuse que l’argent ou la gloire chimérique.

 
Je remercie Nesma d’avoir adopté le concept des guignols et j’exprime toute ma gratitude a tous ceux qui ont rendu ce projet réalisable : les partenaires comme les auteurs, les techniciens et les artistes. Je ne les citerai pas tous pour ne pas en oublier un.
Dans le monde occidental, l’existence des guignols dans l’univers médiatique est l’un des plus importants indices indiquant la santé démocratique d’un pays et son degré de liberté. L’essence des guignols, ce n’est pas seulement pour faire rire. Pour cela, il y a les humoristes et les clowns. Les guignols, c’est surtout un usage et un apprentissage de la liberté, une désacralisation du politique, de l’idéologique et du religieux. C’est l’art de tourner en dérision les politiciens qui prennent leurs peuples pour des cons.

 
C’est en cela que le retour des guignols en Tunisie, après l’échec que j’ai essuyé sous la dictature, a été considéré par l’opinion publique tunisienne et par les observateurs étrangers comme le début d’une ère nouvelle, l’ère de la liberté d’expression et de la démocratie. Je m’aperçois bien malheureusement que pour certains, la liberté d’expression a des limites. Aussi, je préfère m’éclipser que de m’incliner devant les nouvelles idoles. 

 
La page est donc tournée. Reste le respect que je dois à l’ami Nabil Karoui et à tous ceux qui ont collaboré de près ou de loin à cette belle aventure. Et bien plus important encore que tout cela, le respect de soi-même. » http://mayfootekchay

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Nessma TV poursuit sa décente aux enferts

 

 

http://news.tunistribune.com/sites/default/files/styles/large/public/field/image/guignols.jpg

Nous venons d’apprendre que le père des guignols du Maghreb (EL KALABES), le franco-tunisien,Skander Khélil, a décidé de se retirer des « Guignols de l'info » de Canal +, version maghrébine, diffusée sur la chaîne Nessma TV. Nous savions déjà que rien ne va plus entre la direction de la chaîne et le producteur tunisien qui vit en France. Les téléspectateurs tunisiens ont d’ailleurs remarqué, depuis un mois, que les guignols n’étaient plus aussi « épicés » qu’auparavant, ce qui les a conduits à les zapper pour suivre plutôt les guignols de la chaîne concurrente Ettounsiya TV, de Sami Fehri.

L’entrepreneur Franco-tunisien, l’a annoncé tard dans la nuit sur sa page Facebook : « J’annonce publiquement mon retrait de chaîne de télévision dans le même esprit avec lequel j’ai voulu la rejoindre il y a quelque temps, c’est-à-dire discrètement, sans sarcasme et sans amertume. Je laisse tout tomber et je me retire parce que je suis incapable de me standardiser selon les nouvelles normes de la liberté d’expression, encore moins de me laisser entrainer dans les méandres des règlements de comptes occultes. Pour moi, la liberté est bien plus précieuse que l’argent ou la gloire chimérique

« Dans le monde occidental, l’existence des guignols dans l’univers médiatique est l’un des plus importants indices indiquant la santé démocratique d’un pays et son degré de liberté. L’essence des guignols, ce n’est pas seulement pour faire rire. Pour cela, il y a les humoristes et les clowns. Les guignols, c’est surtout un usage et un apprentissage de la liberté, une désacralisation du politique, de l’idéologique et du religieux. C’est l’art de tourner en dérision les politiciens…»

LA FIN D’UNE AVENTURE AVEC NESSMA TV

C’est la deuxième défection après la démission du présentateur Elyès Gharbi la semaine dernière. A ce rythme, il ne restera pas grand monde des vedettes des émissions phares qui ont fait la célébrité et le succès de cette chaîne de télévision.  Que s’est-il donc passé pour que Nessma TV opère un tel revirement au prix de sa crédibilité et de son audience ?

Des pressions politiques du gouvernement islamiste ou un excès de zèle de Nabil Karoui pour obtenir des faveurs comme au temps de Ben Ali ? Nous le saurons dans les prochains jours, si les principaux protagonistes de cette affaire se décident à faire des révélations. C’est-à-dire M.Nabil Karoui et M. Skander Khélil.

Rappelons que le premier avait déjà subi des pressions et même des menaces lorsqu’il a décidé de diffuser le film Persépolis, ce qui lui a d’ailleurs attiré la sympathie de plusieurs capitales européennes et le soutien de plusieurs ONG ; et que le second a été le précurseur des Guignols dans le monde arabe, avec une expérience qui n’a pas duré longtemps en Tunisie sous le régime de Ben Ali. http://news.tunistribune.com/?q=node/113

 

 

 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 01:44

Mohamed Abbou: 'Oui, le CPR a demandé le changement de Rafik Abdessalem
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http://www.kapitalis.com/images/abbou_abdessalem-riahi-4.jpg

L'auteure se propose d'analyser les raisons profondes qui ont justifié la révélation des affaires ''Sheratongate'' et ''Chinagate'' impliquant le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessaem.

 

De prime abord, le motif invoqué était une simple réaction à l'humiliation infligée à Moncef Marzouki, président de la république provisoire et président d'honneur du Congrès pour la République (CpR), membre de l'alliance gouvernementale, dont le budget (de la présidence de la république) fut rejeté, dans un premier temps, par ses partenaires d'Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante (Anc).

Peu après, un argument plus consistant est avancé, à savoir la volonté du CpR d'évincer l'actuel ministre des Affaires étrangères pour ouvrir la voie à Hédi Ben Abbes, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères chargé des affaires de l'Amérique et de l'Asie et porte-parole du CpR.

Mohamed Abbou de plus en plus seul.

D'ailleurs, les tractations au sein de la Troïka butent, depuis plus de deux mois, entre autres, à cause de ce point, et cette affaire semble tomber au bon moment pour débloquer la situation. En réalité, les choses semblent beaucoup plus compliquées et le CpR a sans doute mal calculé son coup de force.

La fin justifie les moyens!

L'on se rappelle qu'en mai dernier, on a assisté au divorce retentissent du couple Mohamed Abbou-Abderraouf Ayadi. Ce dernier a été même sommé de quitter le siège du CpR sis à la rue Ali Darghouth à Tunis. Il s'ensuit une guerre verbale fratricide alimentée par les partisans des deux hommes.

Fin juin, M. Abbou, tout en démissionnant du gouvernement, parvient à gagner l'estime des Tunisiens en accusant le chef du gouvernement de laxisme en matière de lutte contre la corruption. Dispose-t-il déjà d'éléments du dossier du Sheraton? L'enquête le dira peut-être. Peu après, il sera élu de justesse n°1 du CpR. Il n'a donc pas démissionné pour rien! Plus encore, en avait-t-il le choix ?

Abderraouf Ayadi, le trouble-fête... .

Absolument pas, car M. Ayadi (toujours lui) s'est attelé, depuis janvier 2012, à restructurer le parti et à placer ses proches au niveau régional.

Dès lors, le dilemme pour M. Abbou consistait à choisir entre la perte du ministère «provisoire» ou du parti. Or, le gouvernement Jebali a montré ses limites depuis juin 2012 et M. Abbou a su quitter le navire à temps. Il se trouve aujourd'hui dispensé de rendre compte de sa gestion de la fonction publique, nonobstant les multiples promesses de lutter contre les fléaux qui rongent l'administration. La fonction publique ne s'est jamais aussi mal portée et absentéisme, retard, laisser-aller, faible productivité... sont légion. Pas étonnant que le classement de la Tunisie en matière de lutte contre la corruption se détériore si le ministre en charge de la fonction publique n'hésite pas lui-même à abandonner son poste dès lors qu'il est en désaccord avec son supérieur.

S'agissant de la réforme de l'horaire administratif, portée à bras le corps par l'ex-ministre, elle s'avère être un fiasco total et le chef du gouvernement n'écarte pas la possibilité de sa révision (son discours à l'Anc le 21 décembre dernier). L'Ugtt et une dizaine de gouvernorats l'ont dénoncée et revendiquent son abandon. Quelle veine M. Abbou?

Hedi Ben Abbes en embuscade.

En multipliant les accusations de corruption à l'encontre des fonctionnaires, il a tout simplement réussi à faire réagir – plutôt négativement – les agents de l'Etat. D'où les contre-performances de l'administration et l'inexécution d'une bonne partie du budget de l'Etat.

Plutôt double que quitte!

Politiquement parlant, l'entrée annoncée de M. Ayadi et Skander Rekik, qui vient de rejoindre le parti Wafa, au gouvernement (vraisemblablement aux postes de la Justice et Jeunesse et Sport), si elle aura lieu, serait un coup fatal au CpR qui, plus que jamais, serait catalogué comme un parti annexe d'Ennahdha à cause de ses concessions à répétitions. Ce qui provoquerait la chute de sa «popularité». La montée en puissance de Wafa qui, pour des raisons historiques, partage le même fond de commerce que le CpR, risque d'affaiblir davantage ce dernier menacé plus que jamais de marginalisation voire même d'implosion.

Mustapha Ben Jaâfar logne sur le Palais de Carthage.

Avant-hier, M. Abbou n'a pas caché, sur MosaïqueFM, que son parti renonce (sans doute après moult essais infructueux dans l'ombre) au poste stratégique de ministre des Affaires étrangères, vraisemblablement réservé à Samir Dilou, actuel ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle, ou, éventuellement, à Néjib Chebbi, leader du parti républicain, dans l'espoir de l'éloigner de Nida Tounes et de dessiner le nouveau contour du paysage politique d'avant les élections.

Ainsi le CpR semble devenir le maillon faible de la Troïka, il paie chèrement son alliance contre-nature, qui semble conduire vers un divorce inéluctable, tant il est vrai que le rejet semble atteindre son paroxysme.

Le plus intriguant dans cette affaire c'est qu'Ettakatol, autre membre de la Troïka, bien qu'agonisant, semble mieux tirer son épingle du jeu. Ne vient-il pas de placer l'un de ses poulains, Elyes Fakhfakh, contre toute logique autre que partisane, au poste de ministre des Finances? Sans doute que le gourou d'Ennahdha, Rached Gannouchi, sait apprécier et récompenser le mutisme complice de Mustapha Ben Jaâfar, leader d'Ettakatol.

M. Abbou, avec seulement douze voix à l'Anc, n'a décidément pas les moyens d'imposer son diktat et forcer la main à Ennahdha.

Rien ne sera jamais comme avant

Suite à l'affaire du ''Sheratongate'', va-t-on assister à un déballage généralisé du linge sale de notre classe politique? Ou le mariage de raison se poursuivra-t-il avec plus de partenaires, plus d'antagonisme, plus de suspicions et de tiraillements au fur et à mesure que les échéances électorales s'approchent? Mais alors si rien ne va plus avec la Troïka, pourquoi ça irait mieux avec une coalition plus élargie?

Ce qui est certain c'est qu'aucune personne avisée ne pariera un seul centime sur le maintien du nouveau gouvernement pendant 100 jours, tant il est vrai que nos politiques semblent en totale coupure des attentes réelles des citoyens.

Une autre certitude : rien ne sera jamais comme avant après les affaires révélées par la blogeuse Olfa Riahi. kapitalis

        

 


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Le parquet enquête sur des accusations de corruption contre le chef de la diplomatie tunisienne

 

 

 

 

Le parquet a ouvert mercredi une enquête pour présomption de corruption et de malversation après la publication de documents accusant le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, membre du parti islamiste Ennahda au pouvoir, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. 


 
"Le parquet a ordonné une enquête pour vérifier ces accusations en application de l'article 31 du code pénal", a déclaré à l'AFP Fadhel Saïhi, conseiller du ministre de la Justice. 
L'enquête a été ouverte à la suite de "révélations" d'une bloggueuse, Ofla Riahi, accusant fin décembre le ministre des Affaires étrangères d'avoir encaissé directement un million de dollars offerts par le gouvernement chinois, sans passer par la trésorerie de l'Etat. 
Elle a par ailleurs publié des factures attestant de frais de séjour indus dans un grand hô tel de Tunis au nom du chef de la diplomatie tunisienne, qui était, selon elle, accompagné d'une femme dont l'identité n'a pas été révélée. 

Ces accusations largement relayées par les réseaux sociaux ont provoqué un scandale. 

Olfa Riahi a mis en demeure le gouvernement d'enquêter sur ses "révélations" avant le 7 janvier, menaçant dans le cas contraire de saisir elle-même la justice. 
Mercredi, le secrétaire d'Etat aux Finances Slim Besbes a indiqué que le don chinois avait fait l'objet d'une correspondance avec le ministre des Affaires étrangères mais que ce dernier ne l'avait pas reversé dans les caisses de l'Etat. 


 
Le chef de la diplomatie tunisienne a porté plainte, à son tour, contre la bloggueuse pour "informations infondées destinées à lui porter atteinte ainsi qu'aux institutions de l'Etat", a indiqué son avocat Fethi Laayouni. 


 
Une ONG indépendante, l'Association tunisienne pour la transparence financière, a de son cô té demandé mercredi l'ouverture d'une enquête au sujet de la transaction financière qualifiée de "secrète" entre le gouvernement chinois et le ministre tunisien des Affaires étrangères. atlasi

 




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 L’ATTF réagit à l’affaire "Sheratongate"

 

http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN8784logo-ATTF0113.jpg

 

L’Association tunisienne pour la transparence financière (ATTF) a réagit, dans un communiqué en date du 2 janvier 2013, à l’affaire de ce qu’elle appelle "Sheratongate" relative au ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.

Ainsi, l’association explique, d’abord, que dans le budget alloué au ministère des Affaires étrangères, il n’y a aucune disposition permettant au ministre d’insérer ses charges relatives à son logement dans un hôtel dans la même ville que son domicile. Donc et toujours selon la même source, ces dépenses ne sont ni «acceptables ni justifiables».
En outre, l’ATTF indique que, selon les législations en vigueur, le ministre des Affaires étrangères a le droit soit à un domicile de fonction, soit à une prime de logement de 600 dinars. Le ministère, en prenant en charge le logement du ministre, a fait bénéficier Rafik Abdessalem «du même privilège doublement, sans raison valable et en contradiction avec la législation». 
Concernant le versement d’1 million de dollars, effectué directement par le ministère chinois du Commerce dans un compte hors de ceux de la Trésorerie publique tunisienne, l’Association réclame des explications pour éclairer l’opinion publique, notant que «le Code de la comptabilité publique interdit l’ouverture de comptes spéciaux aux administrations sans un accord préalable du ministre des Finances, et dans les deux cas ceci ne donne pas le droit à la gestion de l’argent public.

Se basant sur son engagement à respecter le principe de transparence et du droit, l’Association déplore le caractère superficiel et flou ayant marqué les communiqués officiels concernant cette affaire. Elle appelle «le chef du gouvernement à autoriser l’Instance de contrôle générale des institutions publiques, et l’Instance de contrôleurs des dépenses publiques relevant du Premier ministère d’ouvrir une enquête détaillée, d’informer l’opinion publique des résultats et de demander au ministre des Affaires étrangères à rendre le montant des dépenses prises en charge par le ministère sans aucun droit».
L’Association tunisienne pour la transparence financière a également appelé tous les organismes de contrôle impliqués à assumer leur responsabilité dans l’élaboration de leur rapport concernant cette affaire et notamment dans le cas ou les dépassements du ministre sont avérés et les soumettre, s’il le faut à la Cour des comptes, selon les dispositions légales. businessnews.

 

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Le groupe des 25 avocats va déposer une plainte contre Rafik Abdessalem

 

 

Le ''groupe des 25'' avocats a décidé de déposer une plainte contre le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem en invoquant l'article 96 du Code Pénal, a déclaré mercredi à l'agence TAP l'avocat Cherfeddine Kellil.

 

 La plainte sera déposée dans une semaine au plus tard "quelque soit la position du ministère public", a avancé Me Kellil, membre du groupe. Il s'est, dans ce sens, dit "certain" que le ministère public n'engagera pas de poursuites "parce qu'il est sous l'emprise du ministre de la justice".

 La blogueuse Olfa Riahi avait publié, fin décembre, des informations, appuyées par des documents authentiques, selon lesquelles M.Abdessalem aurait "résidé à plusieurs reprises à l'hôtel Sheraton à Tunis aux frais du ministère des Affaires étrangères alors que son domicile personnel est proche de son lieu de travail". Ces révélations ont suscité une grande polémique dans les médias et sur le net.

 Le service financier du ministère des Affaires étrangères a affirmé, dans un communiqué, que les dépenses de séjours du ministre dans un hôtel de la capitale aux dates citées par les médias et les réseaux sociaux "sont conformes aux normes de gestion du budget du département".

 La présidence du gouvernement avait pour sa part exprimé sa solidarité avec le ministre des Affaires étrangères et avec tous les membres du gouvernement contre "les campagnes de dénigrement et les rumeurs colportées avant l'aboutissement de l'enquête officielle". maghrebemergen

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 06:19

Olfa Riahi appelle à l’ouverture d’une enquête à défaut elle portera plainte elle-même”

“La bloggeuse Olfa Riahi est décidée à poursuivre ses démarches concernant ce qu’elle a qualifié ‘’d'éventuelles malversations de l'actuel ministre des affaires étrangères Rafik Abdesslem’’ au cours de l’émission ‘’Labès’’, en annonçant ce dimanche 30 décembre sur sa page Facebook, qu'elle compte porter plainte auprès du procureur de la République si une enquête n'est pas ouverte d'ici le 7 janvier 2013.

"Si les autorités judiciaires ou administratives concernées n'entreprennent pas les mesures nécessaires à l'ouverture d'une instruction concernant l'authenticité des informations que j'ai révélé à l'opinion publique, et ce dans un délai ne dépassant pas le lundi 7 janvier 2013, je déposerai une plainte auprès du procureur de la République à cet effet. Tout citoyen tunisien souhaitant signer la plainte est le bienvenu" a-t'elle écrit.” tunivisions.net


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Création d'une page Facebook «Je soutiens Olfa Riahi»

 

 

Tunisie : Création d'une page Facebook «Je soutiens Olfa Riahi»Lancée dimanche, la page Facebook «Je soutiens Olfa Riahi» a compté, en quelques heures, 1200 fans. Comme son nom l'indique, cette page est ouverte à tous ceux qui soutiennent la célèbre blogueuse qui a révélé l'«affaire du Sheraton».

 Alors que des pages Facebook administrées par des proches d'Ennahdha tempêtent contre la blogueuse en la traitant de tous les noms, exhibant sa vie privée dans des vidéos et montant de toutes pièces des histoires à propos d'Olfa Riahi, l'empêcheuse de tourner en rond, des citoyens croient fermement en la sincérité de la blogueuse qui a fourré son nez dans les habitudes du ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem. Ils ont créé, à cet effet, une page de soutien à Olfa Riahi. kapitalis

 

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 Révélations sur le don chinois versé aux Affaires étrangères

Le fameux « Sheratongate » a fait la Une de toute la presse tunisienne et a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Le ministre des Affaires étrangères est accusé de gaspiller l’argent public à la lumière de documents révélés par la blogueuse Olfa Riahi. Ceux-ci feraient état du versement d’un don d'un million et demi de dinars de la République Populaire de Chine sur le compte du ministère des Affaires étrangères. Riahi a par ailleurs demandé l’ouverture d’une enquête sur cette transaction qui apparaît comme irrégulière puisque tout don doit être viré à la Trésorerie générale avant de pouvoir atterrir sur le compte d'un ministère.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hicham Bayoudh, a voulu lever les doutes sur ce don qui a atterri sur le compte du ministère, en affirmant à Radio Kalima : « Nous avons informé le ministère des Finances de l’existence de ce don et nous lui avons demandé de le déposer sur le compte de notre ministère ».

Pourtant, cette déclaration contredit un des documents publiés en ligne lorsque l’affaire a éclaté. Voici en effet le texte de ce qui a toutes les apparences d'une authentique correspondance du ministère des Finances au ministère des Affaires étrangères. Datée du 25 octobre 2012, la lettre demande le virement du don de la Chine à la Trésorerie générale :

«  Nous avons l’honneur de vous informer que le montant du don accordé par la République Populaire de Chine pour soutenir le budget de l’État doit être versé à ce numéro de compte courant du Trésor auprès de la Banque Centrale de Tunisie : 000380004050000000-40. Dans ce sens, nous vous prions de permettre à vos services concernés de prendre les mesures nécessaires pour transférer le montant du don, estimé à 1 million de dinars, au compte courant du Trésor cité plus haut, et ce dans les plus brefs délais ».

La correspondance est signée par le secrétaire général aux Finances, Selim Besbes, qui était ministre des Finances par intérim au moment des faits. Radio Kalima a donc pris contact avec lui ce 31 décembre : il a déclaré que le ministère des Finances avait été informé de ce don attribué par la Chine au ministère des Affaires étrangères dans le cadre de l’organisation de conférences et de formation. Il a ajouté que les Affaires étrangères avaient été également informées, via la correspondance en question, de la nécessité de transférer ce montant au compte de la Trésorerie générale.

L’ancien ministre par intérim a précisé que dans ce genre de situation, le ministère des Finances était informé en premier lieu pour que le don soit viré au compte de la Trésorerie générale avant que se coordonnent le ministère concerné et celui des Finances pour effectuer les dernières procédures concernant les raisons de ce don. 

Donc selon Selim Besbes, quelle que soit la nature de l’argent public, don, crédit ou prêt, il doit obligatoirement passer par la Trésorerie générale avant d'être transféré vers les comptes communs. Pourquoi donc le ministère des Affaires étrangères n’a-t-il pas jugé nécessaire de répondre, depuis le 25 octobre, à la correspondance du ministère des Finances concernant le transfert du montant au compte de la Trésorerie ? Et pourquoi, en premier lieu, la partie chinoise avait-elle reçu le numéro de compte du ministère des Affaires étrangères, et non pas celui de la Trésorerie ? kalima-tunisie

 

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Affaire du million de dollars chinois au ministère des Affaires étrangères. La BCT dément l’avocat. Que cache cette affaire ? 

 

L’affaire du ministre des Affaires étrangères tunisien, Rafik Abdessalem, fait encore des vagues dans les milieux politico-financiers et bientôt judiciaires en Tunisie.

 Après l’affaire personnelle, appelée par certains médias le «SheratonGate », du nom de l’hôtel où il séjournait, la blogeuse Olfa Riahi avait évoqué l’existence d’un compte au nom du ministère des Affaires étrangères, auprès la banque STB et qui aurait été crédité de la somme d’un millions UDS.

A entendre, cependant, l’avocat Fethi Layouni, la partie défenderesse du ministre et du ministère, invité par Zitouna TV du fils du ministre Moncef Ben Salem, il s’agirait d’un don du gouvernement chinois, remis en cachette à la Tunisie pour l’aider lors de l’organisation du sommet sino-arabe [Pékin 269 au 31 mai 2012].

Dans cette déclaration où on a surtout entendu le nombre incroyable d’articles de loi par lesquels seront jugés la blogeuse et l’hôtel tunisien, il est répondu que cette somme de 1 MUSD a été versée dans un compte ouvert à la Banque Centrale de Tunisie où l’argent existe toujours. Toujours tremblant de peur d’accompagner Olfa Riahi en prison pour une longue période, comme l’avocat Layouni en brandit la menace, nous faisons tout de même ces remarques :

 - Sans vouloir remettre en cause les déclarations de l’avocat (il serait capable de nous envoyer en prison avec Olfa Riahi), nous sommes en droit de nous poser la question de savoir comment a été dépensé ce 1 million USD (1,553 MDT) qui fait maintenant scandale ?

De plus, pourquoi la Chine, gouvernement oligarchique et qui n’a de compte à rendre à personne, chercherait-il à cacher ce don ? Pour ne pas avoir à en donner de pareil à d’autres pays amis, répond l’avocat Layouni. Cela est-il vrai pour un pays qui en donne tant pour les pays africains où il prend de plus en plus pied ?

Pourquoi ne pas publier, maintenant que le don est du domaine public, le contenu de cet accord pour respecter la sacro-sainte règle de la transparence ?

- Un compte, au nom du ministère des Affaires étrangères tunisien, est bien ouvert à la STB, nous en avons vérifié l’existence auprès de l’établissement concerné. Ce dernier a cependant refusé de nous en dire plus, secret bancaire oblige. Le ministère a-t-il le droit d’ouvrir un tel compte ? Certains trouvent l’ouverture de comptes commerciaux auprès des banques de la place, chose normale et font état de l’existence de tels comptes d’autres ministères, comme celui de l’intérieur.

Plusieurs spécialistes des finances publiques tunisiennes que nous avons pu contacter, soulignent tous, cependant, que le ministère n’a pas qualité juridique (qualité morale ou physique) à ouvrir un compte commercial, à moins qu’il passe par le Trésor et soit ouvert au nom d’un projet ou d’une manifestation bien déterminés.

Dans ce cas, soulignent les connaisseurs des mécanismes du ministère des finances, il devrait être clos, une fois le projet ou la manifestation terminés. On comprendrait, alors, la lettre émanant du ministère des Finances et rapportée par la blogeuse, demandant au ministre, qui serait l’ordonnateur de dépenses dans le cas d’un tel compte, de rendre l’argent au Trésor.

D’autres insistent pour dire qu’il faut, dans ce cas, ouvrir un «fond de concours » qui permettrait de budgétiser ce don et le verser dans le trésor public. Dans toute cette affaire, il y a manifestement quelque chose qui n’a pas été faite dans les règles de l’art. Est-ce de la mauvaise gestion ou de simples procédures de comptabilité qui n’ont pas été respectées ?

 - «Le ministre a donné instruction à la direction financière du ministère des Affaires étrangères qui a pris contact avec la BCT et ouvert un compte, sous l’appellation de compte d’organisation des manifestation internationales en Tunisie, compte dans lequel a été versée la donation de 1 MUSD au profit du ministère des Affaires étrangères ». C’est ce qu’a intégralement dit l’avocat Layouni dans la vidéo de Zitouna TV qui est affichée sur la page Facebook du ministère.

Contacté par nos soins, le vice-gouverneur de la BCT, a formellement démenti l’existence d’un tel compte et d’un tel versement. «Nous n’avons aucun lien avec cette affaire. Nous n’avons pas de compte et nous n’avons pas vu le chèque», précise, de manière catégorique, Mohamed Rekik qui ajoute qu’il n’existe même pas de compte satellite, relié au ministère des Affaires étrangère, dans le compte du trésor public ouvert auprès de la BCT, comme l’y oblige le règlement.

Où est donc passé le million de dollars et pourquoi l’avocat tient-il à affirmer le contraire ? Pourquoi occulte-t-il de parler du compte ouvert à la STB, de son contenu et de sa régularité ? Que cache, réellement, cette affaire et pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas enquêté sur le dossier et tenu conférence de presse pour s’en expliquer, avant de prendre position, solidaire de Rafik Abdessalem ?

Mystère et boule de gomme, comme tout ce que fait le Gouvernement d’Ennahdha depuis qu’il s’est emparé de tous les pouvoirsafricanmanager.com

 

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Manar Skandrani, conseiller politique du ministre des Affaires étrangères

 

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 ABDELWAHEB EL HÉNI : ''L'HISTOIRE DU SHERATON EST UNE HONTE'' 

Abdelwaheb El Héni président du parti Al Majd était l'invité de Boubaker dans le dernier numéro de A la Page de l'année 2012 et est revenu sur plusieurs affaires qui ont fait l'actualité en 2012. Parmi ces affaires, celle du Sheraton et qui implique le ministre des affaires étrangères Rafik Abdesslam.

Pour Abdelwaheb El Héni, cette affaire est une honte pour la diplomatie tunisienne et remet en doute toutes les institutions de l'état. cliquer pour écouter

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