L’administrateur de ThalaSolidaire, M. Noureddine Bourougaa Mnasri est admis à l’hôpital pour des malaises au niveau du cœur… Il est hors de tout danger, mais son état exige du repos. Il sera de retour dès que possible. Nous lui souhaitons un bon rétablissement et nous tenterons de poursuivre son travail … Merci pour votre compréhension!
Kali Mnasri
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Que nos voix s'unissent pour condamner définitivement!
Par Gilles Jacob Lellouche
A vous messieurs qui nous gouvernez, à vous qui représentez la majorité parlementaire, à vous qui avez la légitimité populaire, la Tunisie est blessée, la Tunisie est à terre, la Tunisie est moribonde allez-vous laisser une bande de traine savate, une bande de «repris de justesse» menés par des prédicateurs débordant de haine, de bave venimeuse, animée par une soif de sang, donner l’estocade à notre pays ?
C’est un Tunisien ordinaire qui s’adresse à vous aujourd’hui, un Tunisien comme 11 millions d’autres, un Tunisien qui ne rêve que de paix et de prospérité pour son pays.
Aujourd’hui, au cours d’une démonstration et d’un déballage de haine, un homme s’adressant à une foule de jeunes déguisés selon un thème moyenâgeux, a appelé une fois encore au meurtre des juifs.
Cela n’était pas la première démonstration de ce type dans notre pays depuis le mois de janvier dernier, cela s’est reproduit à plusieurs reprises. Personne n’osait y croire au début, on a souvent pensé qu’il y avait un amalgame maladroit entre juifs et sionistes, il y a eu des condamnations et au bout de la énième fois, on peut légitimement penser qu’il ne s’agit nullement d’un amalgame, mais que cet homme appelait bel et bien au meurtre d’un groupe de personnes, d’un groupe de Tunisiens, une communauté attachée à cette terre qui les a vu naitre, qui a vu naitre leurs parents, les parents de leurs parents en remontant à des dizaines voir des centaines de générations.
Doit-on une fois de plus attendre un semblant de condamnation du bout des lèvres, une condamnation ferme et définitive ou un arrêté d’expulsion tel qu’Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon en avaient eu le courage.
Je crois sincèrement qu’aujourd’hui, l’Etat tunisien, cet Etat qui me représente autant qu’il représente les 1500 juifs de Tunisie et les 11 millions de Tunisiens avec eux, doit vraiment se confronter à ses démons, et affronter ses responsabilités. Cet Etat qui a été mis en place au nom de la démocratie et la dignité permettra-t-il encore que des enfants gâtés, des enfants terribles dictent leurs lois et sèment la terreur et la panique dans notre pays ?
Au nom de cette dignité, au nom de cette démocratie naissante, au nom de l’amour que nous pouvons tous avoir pour notre pays réagissez monsieur le président de la République, réagissez, monsieur le Premier ministre, réagissez monsieur le président de l’Assemblée avant qu’il ne soit trop tard et qu’un «fou» décide de prendre au mot les élucubrations de ce prédicateur hystérique!
Croyez messieurs en mon dévouement et mon amour pour ma patrie.
Gilles Jacob Lellouche Un Tunisien ordinaire
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Le ministère des affaires religieuses dénonce «les appels à combattre les juifs»
Le ministère tunisien des Affaires religieuses et plusieurs partis politiques ont dénoncé mardi des slogans antisémites criés lors d'une manifestation islamiste à Tunis.
"L'appel à combattre les juifs est aberrant. Le ministère refuse l'atteinte à tout citoyen tunisien", écrit le ministère dans un communiqué, ajoutant que "les juifs tunisiens sont des citoyens à part entière".
Des menaces contre les juifs ont été proférées par un salafiste lors d'une manifestation pour l'inscription de la charia dans la constitution dimanche à Tunis, a rapporté la presse tunisienne.
Un incident similaire s'était produit en janvier lors de la visite en Tunisie du chef du gouvernement palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Dans un communiqué mardi, le parti Ettajdid (gauche) a également condamné "les appels à la violence, à la haine et même au meurtre émanant de groupes salafistes fanatisés qui ont ciblé encore une fois les citoyens de confession juive".
"Ce sont des slogans inadmissibles et nous réitérons notre solidarité avec la communauté juive", a aussi déclaré à l'AFP Mohamed Bennour, porte-parole d'Ettakatol, parti de gauche allié aux islamistes d'Ennahda.
Dans un communiqué, la présidence de l'Assemblée nationale constituante a exprimé sa "profonde préoccupation" et dénoncé "les slogans visant à semer la discorde au sein de la société tunisienne toute races et origines confondues".
Lors d'une conférence de presse lundi, le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, avait condamné des "dérapages". "La Tunisie garantit les droits de tous ces citoyens. Nous défendons toutes les minorités dont la minorité juive", a-t-il dit. maghrebemergent
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Condamnations après des slogans antisémites lors d'une manifestation
Le ministère tunisien des Affaires religieuses et plusieurs partis politiques ont dénoncé mardi des slogans antisémites lors d'une manifestation islamiste dimanche à Tunis.
L'appel à combattre les juifs est aberrant. Le ministère refuse l'atteinte à tout citoyen tunisien, écrit le ministère dans un communiqué, ajoutant que les juifs tunisiens sont des citoyens à part entière.
Des menaces contre les juifs ont été proférées dimanche à Tunis par un salafiste lors d'une manifestation pour l'inscription de la charia dans la constitution, a rapporté la presse tunisienne.
Un incident similaire s'était produit en janvier lors de la visite en Tunisie du chef du gouvernement palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Dans un communiqué, le parti Ettajdid (gauche) a également condamné les appels à la violence, à la haine et même au meurtre émanant de groupes salafistes fanatisés qui ont ciblé encore une fois les citoyens de confession juive.
Ce sont des slogans inadmissibles et nous réitérons notre solidarité avec la communauté juive, a aussi déclaré à l'AFP Mohamed Bennour, porte-parole d'Ettakatol, parti de gauche allié aux islamistes d'Ennahda.
Dans un communiqué, la présidence de l'Assemblée nationale constituante a exprimé sa profonde préoccupation et dénoncé les slogans visant à semer la discorde au sein de la société tunisienne toute races et origines confondues.
Lors d'une conférence de presse lundi, le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, avait condamné des dérapages. La Tunisie garantit les droits de tous ces citoyens. Nous défendons toutes les minorités dont la minorité juive, a-t-il dit.
Le représentant de la communauté juive (qui compte environ 1500 personnes), Roger Bismuth, a été reçu mardi par le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaafar. Je lui ai dit que ce qui s'est passé a des conséquences (en) Tunisie mais aussi à l'étranger. Nous avons besoin du tourisme, la saison va reprendre et ce qui s'est passé n'est pas bon pour le tourisme, a-t-il déclaré sur Mosaïque FM.
Dans une lettre ouverte, Gilles Jacob Lellouche, un Tunisien de confession juive qui s'était présenté sur une liste aux élections du 23 octobre, a exhorté les autorités à réagir avant qu'il ne soit trop tard.
Je crois sincèrement qu'aujourd'hui l'Etat tunisien, cet Etat qui me représente autant qu'il représente les 1.500 juifs de Tunisie et les 11 millions de Tunisiens dans leur ensemble, doit vraiment se confronter à ses démons et affronter ses responsabilités, écrit-il, en signant un Tunisien ordinaire.
Par ailleurs, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) a condamné un autre incident survenu lors de la manifestation dimanche, lorsque des salafistes s'en sont pris à des comédiens qui jouaient devant le théâtre municipal de Tunis, avenue Bourguiba.
Un groupe de salafistes a cassé du matériel, et prononcé des slogans haineux et racistes à l'encontre des artistes, écrit la LTDH en dénonçant des actes qui menacent la stabilité du pays et portent atteinte à la liberté de création et d'expression.
La Ligue demande l'ouverture d'une enquête et s'étonne que le ministère de l'Intérieur ait autorisé les deux manifestations concomitantes sans prendre les mesures de sécurité adéquates.romandie
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Les islamistes reculent sur la charia, satisfaction des modernistes
Le camp moderniste tunisien a estimé mardi que le parti islamiste Ennahda avait "enfin" "levé l'ambiguïté" en renonçant à l'inscription de la charia dans la Constitution, se félicitant que les "faucons" du parti aient été mis en minorité.
En annonçant son soutien au maintien de l'article premier de la Constitution tunisienne de 1959, Ennahda, parti dominant à l'Assemblée constituante, a renoncé à l'inscription de la charia dans la future Constitution, se sont réjouis des responsables politiques issus du camp "moderniste".
"La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain: sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la république", stipule cet article, suffisamment ambigü, selon les juristes, pour garantir à la fois le caractère séculier de l'Etat et son identité islamique.
Un débat houleux était engagé depuis un mois à l'Assemblée nationale constituante entre les tenants --majoritairement islamistes-- de l'inscription de la charia dans la future constitution, et ceux qui y voyaient la porte ouverte à une théocratie.
Le débat a largement débordé dans la rue, et les manifestations d'islamistes --dont la dernière, dimanche, a réuni plus de 8.000 personnes à Tunis-- et celles de "modernistes" se succèdent quasiment toutes les semaines.
L'article premier "fait l'objet d'un consensus entre toutes les composantes de la société, préserve l'identité arabo-musulmane de la Tunisie et garantit aussi les principes d'un Etat civil et démocratique", a déclaré lundi le chef historique du mouvement Ennahda, Rached Ghannouchi.
"On ne va pas avoir recours à la loi pour imposer la religion", a-t-il dit, soulignant que la charia restait encore une "notion floue pour l'opinion publique".
La veille, le comité constitutif d'Ennahda avait tranché en faveur du maintien de l'article premier par 52 voix contre 12.
"C'est une levée de l'ambiguïté, un engagement politique de premier niveau qui va nous permettre d'avancer dans la rédaction de la constitution", a déclaré à l'AFP Meher Hanin, un responsable du Parti démocrate progressiste (PDP, opposition).
la "Constitution doit être moderne"
"Ennahda a fait des déclarations claires, le caractère civil de l'Etat est maintenu. Maintenant, il faudra honorer ces engagements", a-t-il ajouté.
"Ennahda a opté pour l'union des Tunisiens autour de la constitution et a rejeté la division. Nous espérons que les actes iront dans le sens des déclarations", a déclaré de son côté Mohamed Bennour, porte-parole d'Ettakatol, un des deux partis de gauche alliés aux islamistes.
"Nous avons beaucoup insisté sur le fait que la Constitution doit être moderne et au rendez-vous de l'histoire. Il faut mettre les Tunisiens sur les rails du progrès et de la démocratie, et notre message a été bien entendu", s'et-il félicité.
Pour sa part, Abdeljawed Jouneidi, responsable d'Ettajdid (gauche, opposition), a qualifié de "positives" les déclarations d'Ennahda, tout en insistant sur la nécessité de les "concrétiser".
"Ghannouchi a voulu apaiser l'opinion publique, et rappeler à l'ordre les extrémistes, mais il faut que les actes suivent et que soit mis fin au laxisme sur le terrain", a-t-il souligné, se référant aux incidents provoqués par les radicaux salafistes.
Il a notamment cité des slogans anti-juifs criés lors de la manifestation de dimanche, appelant le gouvernement à "mettre fin à cette escalade et à punir ces appels à la haine".
Lors de sa conférence de presse, M. Ghannouchi a condamné ces "dérapages" et assuré qu'Ennahda défendait "toutes les minorités".
"Le droit de manifester est protégé mais si quelqu'un recourt à la violence verbale ou physique la loi doit être appliquée", a-t-il dit.
Selon le politologue Slah Jourchi, "Ennahda n'a pas voulu diviser les Tunisiens dans cette période très délicate et a enfin pris une décision, celle de ne pas inscrire la charia dans la constitution. Pourtant, les faucons ont essayé par tous les moyens, y compris en mobilisant la rue pour montrer qu'il y avait une pression populaire". tempsreel.nouvelobs
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Ennahda renonce à inscrire la charia dans la Constitution
Le président du parti islamiste Ennahda, Rachid Ghannouchi, lors d'une précédente conférence de presse à Ariana, près de Tunis, en octobre 2011. | AFP/FETHI BELAI
Ennahda a tranché. Le chef de file du parti islamiste tunisien au pouvoir, Rachid Ghannouchi, a annoncé devant la presse, lundi 26 mars, que l'article1 de la Constitution de 1959, qui stipule que "la Tunisie est un Etat libre indépendant, et souverain, sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République", serait maintenu en l'état dans la rédaction du futur texte que prépare l'Assemblée constituante.
Cet article "fait l'objet d'un consensus entre toutes les composantes de la société et préserve l'identité arabo-musulmane de la Tunisie". "[Il] garantit aussi les principes d'un Etat civil et démocratique", a souligné M.Ghannouchi, ajoutant: "On ne va pas avoir recours à la loi pour imposer la religion." La querelle s'envenimant entre partisans et adversaires de la charia, Ennahda a été contraint de réagir."Ces derniers temps, il y a eu une controverse sur le sujet de l'application de la charia, la loi islamique, dans la future Constitution, à tel point que la société a failli être divisée sur des bases idéologiques en deux clans: des pro et anticharia", a reconnu M.Ghannouchi.
Les manifestations des salafistes, qui réclament la charia, se succèdent à Tunis. Et le parti islamiste n'est lui-même pas homogène sur cette question. Des militants, mais aussi quelques-uns de ses députés, se sont parfois mêlés aux rassemblements organisés par les salafistes. Dimanche, à la veille de rendrepublique la ligne de conduite du parti, M.Ghannouchi avait donc réuni les 52 membres du bureau politique. Une douzaine d'entre eux ont exprimé leur désaccord. Mais pour que le message soit bien clair le lendemain, M.Ghannouchi a pris soin d'être accompagné de Sahbi Atig, le chef de la délégation parlementaire d'Ennahda.
Mi-mars, M.Atig expliquait au Monde que, certes, l'article 1 de la Constitution faisait"consensus" mais qu'il "faudrait une référence à la charia dans la Constitution". Le député, emprisonné dix-sept ans sous le régime Ben Ali, comme bon nombre de responsables d'Ennahda, envisageait un compromis dans un article additionnel qui mettrait à la fois en avant l'identité arabo-musulmane, "c'est un acquis général, même pour les communistes", soulignait-il, et les principes de la révolution: "liberté, dignité, égalité entre les régions".
TENSIONS AVEC LES SALAFISTES
Cette partie-là est loin d'être finie. D'autant que la tension avec les salafistes ne cesse de croître. Les premières réactions sur Internet des fondamentalistes religieux, après les déclarations de M.Ghannouchi, vont dans ce sens. Et le ministre de l'intérieur, Ali Larayedh, est désormais visé par de violentes attaques verbales après un entretien au Monde, le 21 mars, dans lequel il annonçait "nous allons vers un affrontement" avec la branche djihadiste des salafistes.
Dans ce contexte, le retour sur le sol tunisien, le 24 mars, de Tarek Maaroufi, ex-cofondateur du Groupe combattants tunisiens (GCT), détenu plusieurs années enBelgique, est passé quasi inaperçu. Le gouvernement doit en prime gérer la délicate mission de rapatrier quelque 160 anciens combattants tunisiens en Irak, tués ou emprisonnés. En novembre 2011, malgré l'intervention de M.Ghannouchi, un jeune Tunisien, Yosri Trigui, emprisonné depuis 2006 et accusé d'attentats, y avait été exécuté.
Lundi, le président d'Ennahda a tenté de tenir les deux bouts de la chaîne en soulignant les risques de division de la société tunisienne, tout en cherchant àapaiser une partie de sa base. "Les Tunisiens sont unis autour de l'islam et sur les principes de la démocratie, a-t-il répété. 90 % de la loi tunisienne est inspirée de la charia." lemonde
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Quand El Aritha [La Pétition Populaire] devient plus extrémiste qu'Ennahdha quant à la Charia
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Début de «tractations» entre certains dirigeants de la Troïka et des figures salafistes
TunisieNumérique a appris de sources sûres que des tractations ont commencé entre certains dirigeants de la Troïka et des figures salafistes, à l’instar de la visite qu’avait effectuée le leader salafiste jihadiste Abou Iyadh (Seifallah Ben Hassine leader du mouvement salafiste « Jamaat Ansar achariaâ ») à l’étude de l’un des dirigeants du parti « Congrès pour la République » (CPR). tunisienumerique