Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 05:18

THALA , Que faire ?

 poste-24.jpg

 Poste de Police-musée par le jeune Nemri -Thala (voir vidéo de ce poste de police)

 

 

Selon nos informations, la ville de Thala est calme en ce vendredi... Nous demandons aux jeunes thalois et aux familles des martyrs d'éviter les violences et de sauvegarder la dimension pacifique de notre ville... Certes, nous sommes tous indignés par le mépris et l'ignorance des politiques comme des médias officiels à l’égard de l’Histoire comme du présent de notre formidable Thala, mais cela peut s'exprimer par des actions pacifiques ou encore par la désobéissance civile. Notre ville a traversé la période post-révolutionnaire pacifiquement et sans la moindre violence et ce, en l’absence totale des forces policières… Le droit de manifester ou encore d’organiser des actions d'expression pacifiques demeurent toutefois nos seules armes face à une élite politique aveugle, aveuglée par le pouvoir et  sans une culture politique enracinée…


Les actions violentes commises contre les biens publics et privés ne peuvent que nous indignés et réduire du coup nos espoirs quant à l'avenir de cette ville. Cette violence téléguidée semble-t-il par des ombres du régime Ben Ali est improductive et ne règle en rien la situation de désespoir (précarité, chômage, analphabétisme, drogue, ...) de nos jeunes. La campagne sécuritaire adoptée par les autorités (62 jeunes arrêtés) et les arrestations policières nocturnes qui se déroulent actuellement à Thala sont le signe d'un corps social malade qui n'arrive pas à penser le lien social qu'en terme sécuritaire. Thala a besoin d'autres perspectives que la PRISON.


Que faire en effet  d'une ville dont la campagne a été détruite et les villages qui l'entourent vidés de leurs habitants sans la moindre ressource d'emploi urbaine ? Que faire d'une ville dont la population a passé de 3000 habitants à plus 20 000 sans le moindre changement dans les infrastructures ?  Que faire d'une ville dont les richesses naturelles (marbre, foresterie, ..) sont aux mains de voyous appartenant à la clique des Trabelsi et dont la transformation se fait ailleurs? Que faire d'une ville dont la municipalité n'a même pas de moyens pour ramasser la poubelle ou éclairer les rues ? Que faire ... Que faire ? La PRISON n'est pas la bonne école, ni la solution... 


Noureddine Bourougaa Mnasri


______________________________________________

 

 

_____________________________________________________________________________________________

بعد قراءة قائمة منقوصة لشهداء الثورة...

استياء.. مسيرات وحسم ملف الشهداء عند «التأسيسي»

 

عبد الستار بن موسى لـ«الصباح»: خطأ مؤلم في موعد سيؤرخ في الذاكرة الوطنية ـ أثارت قراءة قائمة منقوصة لشهداء الثورة خلال الجلسة الإفتتاحية للمجلس التأسيسي ردود أفعال عديد الأطراف وفي مقدمتهم عائلات الشهداء بعد أن أغفلت القائمة التي تلاها أحد أعضاء المجلس أسماء أبنائها. وفرضت ردود الأفعال نفسها أمس على مداولات المجلس التأسيسي عندما تدخل عدد من أعضائه لإبلاغ إستياء الجهات التي يمثلونها بعد أن أسقطت القائمة عدد من شهدائها.

 

 

كما امتدت ردود الأفعال هذه بخروج مسيرات منددة بهذا الخطأ في ولاية القصرين، استنكر منظموها ما اعتبروه تعد على دماء الشهداء ومشاعر عائلاتهم في موعد استثنائي وتاريخي لولا تضحيات هؤلاء ما كان له أن يتحقق في تلك الصورة التي شهدها التونسيون والعالم بأسره.

 

مشاعر استياء ومطالب

 

واعتبر البعض أن الخطأ الذي طال شهداء الثورة في افتتاح المجلس التأسيسي وإن أكد أعضاء المجلس على عفويته، إلا أنه حمل في طياته مؤشرات سلبية دعمت مشاعر الإستياء لدى عائلات الشهداء وجرحى الثورة من آداء الحكومة المؤقتة حول ملف شهداء وجرحى الثورة وتجاهلها لمطالبهم على امتداد الفترة الماضية على مستوى الرعاية والتقدير والأهم على مستوى محاسبة المتورطين في قتل وقنص الشهداء. وهذه مطالب وملاحظات عبرت عنها عائلات الشهداء في أكثر من مناسبة وكان آخرها حضورها أمام المجلس التأسيسي في جلسته الإفتتاحية رافعت فيه لافتات تذكر أعضاء المجلس بحق الشهداء وإدراج هذا الملف على رأس أولويات المجلس والحكومة القادمة.

يقول بهذا الصدد محمد الناجي الغرسلي عضو المجلس التأسيسي أن الإستياء الذي رافق قراءة قائمة الشهداء في الجلسة الإفتتاحية على تلك الشاكلة يمكن تفهمه لا سيما في     بعض الجهات كسيدي بوزيد والقصرين وتالة التي شهدت الشرارة الأولى للثورة وملحمتها الدامية التي امتدت فيما بعد إلى ولايات أخرى، وإن كان الأمر لا يتعدى، في تصوره، المبادرة العفوية والفردية التي كان يفترض أن لا تتم في انتظار ضبط قائمة نهائية ومدققة سيتولى المجلس التأسيسي صلب لجنة خاصة إعدادها في المرحلة القادمة.

وعن الخطوات المطلوبة من المجلس التأسيسي فيما يتصل بملف شهداء وجرحى الثورة بين محمد الناجي الغرسلي وجود استحقاقات لأسر الشهداء تتطلب الإسراع في اتخاذ إجراءات بمستوى تضحيات الشهداء. وذلك على المستوى الأدبي كاقتراح سجل خاص تدون فيه أسماء الشهداء بالتوازي مع التكريم والتعويض المادي وقبل ذلك الدفع باتجاه المحاسبة في اتجاه إرساء العدالة الانتقالية.

 

آليات العدالة الانتقالية

 

من جهته إعتبر الأستاذ عبد الستار بن موسى رئيس الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان     قراءة قائمة الشهداء بذلك الشكل المنقوص والمرتجل "حركة استعراضية لا غير كانت مؤلمة لعائلات الشهداء في يوم تاريخي لم يكن مسموحا فيه بالخطأ خاصة فيما يتعلق بالشهداء لأنه سيكون وثيقة تاريخية ستوثق في الذاكرة الوطنية".

وإعتبر رئيس الرابطة التونسية لحقوق الإنسان قائمة شهداء الثورة عملية تتطلب لجنة مختصة وتحقيق وتدقيق لوضعها ضمن مسار كامل لإرساء آليات العدالة الانتقالية وجبر الأضرار وتكريم شهداء الوطن على إمتداد الحقبة الماضية.

وذكر الأستاذ عبد الستار بن موسى أن عائلات الشهداء وجرحى الثورة الذين رفضوا مؤخرا تكريم الهيئة العليا المستقلة للانتخابات قبل المحاسبة ،يتطلعون اليوم إلى المجلس التأسيسي والحكومة المقبلة بالإسراع في محاكمة كل المتورطين في عمليات القتل لأنه من غير المقبول لديهم أنه بعد مرور سنة كاملة وقرب إحياء الذكرى الأولى لآندلاع الثورة مازالوا يشعرون بتلكؤ   في المحاسبة والمحاكمات.

وأكد محدثنا أن الرابطة ستضطلع بدورها خلال المرحلة المقبلة للدفع باتجاه الإسراع في المحاسبة في إطار محاكمات عادلة إلى جانب المطالبة بمراجعة المرسوم الصادر بشأن التعويضات لشهداء وجرحى الثورة المفروض أن يراعي الضرر المادي والمعنوى والإقتصادي والإجتماعي. ومن ثمة المرور إلى التكريم والمصالحة في إطار المجتمع المدني وضمن آليات العدالة الانتقالية.

منى اليحياوي

assabahl

 

________________________________________________________________________________

 

 

Le couvre-feu a été décrété dans tout le gouvernorat de Kasserine à partir de jeudi de 19h00 à 06h00 à l'exception des cas urgents et des travailleurs de nuit, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Cette décision intervient suite aux actes de violence survenus dans certaines régions du gouvernorat. Le couvre-feu reste en vigueur jusqu'à nouvel ordre, a indiqué la même source.  TAP

 

__________________________________________________________

Manifestations violentes dans le centre-ouest de la Tunisie

 

Le couvre-feu a été décrété jeudi soir à Gafsa, dans le centre-ouest de la Tunisie, à la suite d'actes de vandalisme liés au recrutement dans ce bassin minier durement frappé par le chômage, tandis que le calme est revenu à Kasserine, dans la même région, après des affrontements entre manifestants et forces de sécurité.

Le couvre-feu commençait dès jeudi, de 19h locales à 6h locales (même heure à Paris; de 18H00 à 5H00 GMT), selon l'agence de presse officielle TAP.

Les incidents ont éclaté mercredi soir à l'annonce des résultats d'un concours de recrutement lancé par la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), principal employeur de cette région où beaucoup vivent dans des conditions précaires.

La compagnie a justifié son choix par "des critères de recrutement basés sur ses besoins réels en ouvriers et cadres ainsi que sur le paramètre de compétence" mais des habitants des localités de M'dhilla et Om Larayès ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme du favoritisme.

Des protestataires ont incendié des bus et voitures et ont saccagé et pillé des sites liés à la CPG, notamment un entrepôt. Ils se sont également attaqués à des postes de police et de la Garde nationale ainsi qu'au siège de la municipalité, selon la TAP.

En dépit des renforts de l'armée et de la police dépêchés sur place, les violences visant les équipements publics et les bâtiments de la CPG se sont poursuivies jeudi. L'insécurité persistante a causé la fermeture d'une unité de production de composants automobiles relevant de la société japonaise Yasaki.

Craignant une recrudescence de la violence, le gouverneur (préfet) de Gafsa, Moncef Hani, a déclaré à la TAP avoir demandé au ministère de la Formation professionnelle et de l'emploi de surseoir à l'annonce initialement prévue pour jeudi des résultats du concours de recrutement dans deux autres villes, Metaloui et Redeyef.

A Kasserine, le ministère de l'Intérieur a déclaré que le calme était revenu jeudi dans la journée. La veille au soir, des affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont éclaté lors d'une marche initialement pacifique. Plusieurs milliers de personnes protestaient contre l'absence des "martyrs" locaux sur une liste des victimes du soulèvement populaire qui a renversé le régime Ben Ali en janvier dernier, selon la TAP.

L'Intérieur a également mentionné des troubles dans d'autres localités de la région, dont Thala et Fériana, précisant que l'armée avait tiré en l'air pour dissuader les manifestants de s'attaquer à des locaux administratifs.

A Kasserine, les heurts avec les forces de l'ordre et de l'armée nationale se sont soldés par 76 cas d'asphyxie par gaz lacrymogènes, selon une source médicale à l'hôpital régional citée par la TAP.

Des manifestants auraient essayé d'incendier la prison civile de Kasserine, de dévaliser une agence bancaire et de piller la section régionale de l'Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS). Ils auraient aussi détruit et pillé des locaux commerciaux et brûlé des pneus. Les forces de l'ordre ont dispersé la foule en procédant à des tirs de sommation et en employant du gaz lacrymogène.

Les Kasserinois manifestaient contre "l'oubli" de leurs "martyrs" morts lors du soulèvement populaire qui a forcé le président Zine el Abidine ben Ali à s'exiler en Arabie saoudite le 14 janvier dernier, après 23 ans d'un pouvoir autoritaire.

Une liste lue au cours de la séance inaugurale de l'Assemblée constituante mardi, à "l'initiative personnelle" d'un élu, ne mentionnait en effet que "sept martyrs" sur les 23 tombés dans la région.

Lors d'interventions à la télévision depuis, le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfar, relayé par le nouveau président de la République pressenti Moncef Marzouki, ont présenté des "excuses" à la population de Kasserine, affirmant que "l'oubli n'était pas intentionnel". Ils se sont engagés à placer "le dédommagement moral et matériel des martyrs en tête de leurs priorités". 

http://tempsreel.nouvelobs

 

____________________________________________________

 

 Les militaires contrôlent les régions minières du centre, sit-in à Tunis

Des blindés de l'armée et la gendarmerie patrouillaient vendredi à Mdhilla, localité du bassin minier tunisien (centre) où la politique de recrutement du principal employeur de la région, la Compagnie des Phosphates de Gafsa, a entraîné des violences.

Des blindés de l'armée et la gendarmerie patrouillaient vendredi à Mdhilla,...

 

Des blindés de l'armée et la gendarmerie patrouillaient vendredi à Mdhilla, localité du bassin minier tunisien (centre) où la politique de recrutement du principal employeur de la région, la Compagnie des Phosphates de Gafsa, a entraîné des violences.

 
Par ailleurs, des dizaines de demandeurs d'emploi de ce bassin minier sont montés à Tunis pour un sit-in de protestation devant le siège social de la Compagnie des Phosphates (CPG), au centre de la tourmente depuis la publication mercredi des résultats d'un concours de recrutement au sein de la compagnie.
Des tractations étaient en cours et une délégation de protestataires devait être reçue pour désamorcer "une situation explosive", selon la direction du Groupe chimique tunisien, maison mère de la CPG.
Le gouvernement de transition, encore en charge des affaires courantes avant la formation d'un nouvel exécutif, a par ailleurs ouvert la voie à des recours et suspendu la proclamation définitive des résultats du concours, selon l'agence TAP.

 
A Mdhilla, une des localités du gouvernorat de Gafsa où se sont déroulées les violences, blindés de l'armée et de la gendarmerie patrouillaient à la mi-journée, selon un correspondant de l'AFP.
"Tout le monde est sur le qui-vive" dans cette ville où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre se sont répétés dans la nuit de jeudi à vendredi malgré le couvre-feu nocturne instauré dans le gouvernorat.
Les troubles avaient éclaté mercredi à Mdhilla et Oum Larayes, une autre localité de la région, après la publication des résultats du concours de recrutement. Des locaux de la Compagnie des phosphates ont notamment été saccagés et incendiés.

 
"Un demandeur d'emploi n'ayant pas trouvé son nom sur la liste d'embauches a mis le feu à sa propre maison et tenté de s'immoler", ont rapporté des témoins à l'AFP par téléphone.
La CPG est le principal pourvoyeur d'emplois dans cette région défavorisée et traditionnellement frondeuse. Accusée de pratiquer népotisme et corruption dans sa politique de recrutement, la compagnie estime de son côté ne pas pouvoir embaucher tout le monde.
"Le problème est que tous les habitants de la région exigent d'être employés par la CPG, même les coiffeurs et les épiciers" déclarait jeudi à l'AFP un cadre du Groupe chimique tunisien, maison mère de la CPG.
Les résultats du concours sont "truqués", "injustes" et "inacceptables", ont dénoncé les protestataires montés à Tunis.


"Les résultats affichés montrent bien que la corruption, le népotisme et les pots-de-vin ont encore joué", a affirmé Mohamed Hlal, 28 ans, venu d'Oum Larayes.
Les protestataires exigent l'annulation des résultats du concours et la prise en compte des conditions sociales dans les critères d'emploi. Ils demandent des "solutions sérieuses" pour endiguer le chômage dans le bassin minier, théâtre d'émeutes en 2008 et de contestation épisodique depuis.
Ils mettent également en cause les syndicats, dirigés par des "notables".
"Ce sont les plus grands corrompus, ils ont gardé nos dossiers sous la main au profit d'autres", accuse Hédia Jallouli, technicienne supérieure sans emploi.


Selon un responsable du Groupe chimique tunisien, Mohamed Hamdi, une seule usine fonctionnait encore vendredi en Tunisie (Sfax), toutes les autres unités de production étant paralysées par les sit-in et grèves.
M. Hamdi a estimé "le manque à gagner" en 2011 à 500 millions de dinars (environ 256 millions d'euros) par rapport à 2010.
Avec le tourisme, le secteur des phosphates est l'un des principaux pourvoyeurs de devises en Tunisie, 5ème producteur mondial.

source elwatan

 

____________________________________________

Bassin minier, par El Jazeera... Avec un minimum de distance critique par rapport à la ligne éditoriale de cette institution de Qatar...


 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : thala solidaire.over-blog.com
  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
  • Contact

Recherche

Vidéos

Catégories