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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 01:18
Des rumeurs circulent à Agadez
El Gueddafi en fuite vers le Niger ?

Le passage hier d’un important convoi de véhicules civils et militaires venant de Libye à Agadez, une ville au nord du Niger, aliment les spéculations sur une fuite du dictateur libyen Mouammar El Gueddafi.

 
Une source militaire nigérienne a affirmé à l’AFP avoir «vu un convoi inhabituel et impressionnant de plusieurs dizaines de véhicules entrer à Agadez en provenance d’Arlit, une cité minière proche de la frontière algérienne, et se diriger vers Niamey par la route».     «Des rumeurs insistantes évoquent la présence d’El Gueddafi ou un de ses fils au sein de ce convoi», a souligné cette même source.
 
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a démenti, hier, l’arrivée par convoi terrestre du chef libyen déchu et de ses fils au Niger. «Ce n’est pas vrai, il ne s’agit pas d’El Gueddafi et je ne pense pas que le convoi en question ait les proportions qu’on lui attribue», a-t-il déclaré à l’AFP. Un porte-parole du Conseil national de transition libyen (CNT) a auparavant affirmé qu’environ 200 voitures sont passées au Niger venant de Libye, estimant que ce genre de convoi transporte généralement l’ex-dirigeant Mouammar El Gueddafi ou l’un de ses fils.
«En vérité, il y a quelques personnalités de rangs plus ou moins importants qui sont arrivées au Niger c’est tout, mais pas des gens de premier plan et encore moins Mouammar El Gueddafi et un de ses fils», a réitéré le ministre des Affaires étrangères nigérien. A la question de savoir si ce convoi serait passé par l’Algérie, le ministre a répondu : «Pourquoi auraient-ils besoin de passer par l’Algérie ? Ils n’en ont pas besoin», en référence à la frontière commune de la Libye avec le Niger. Interrogé sur un éventuel asile au Niger pour les Gueddafi, Mohamed Bazoum a indiqué qu’il n’est pas habilité à répondre à cette question en l’absence d’instruction de la présidence nigérienne. Le colonel El Gueddafi «au Niger, peut poser quelques problèmes», a-t-il toutefois relevé.

  
Pourquoi pas L’exil au Burkina Faso ?

Pour leur part, les autorités burkinabés ont affirmé «ne pas être informées» de l’arrivée sur leur territoire d’un important convoi de véhicules civils et militaires venant de Libye et transitant par le Niger pour le Burkina, sa destination finale. «Nous ne sommes informés de rien pour le moment. S’ils passent nos frontières nous seront naturellement mis au courant», a déclaré à l’AFP une source gouvernementale, ayant requis l’anonymat. «Nous allons suivre la situation au cours de la journée», a ajouté une autre source sécuritaire. A une question demandant si le Burkina est prêt à accueillir le colonel El Gueddafi, le ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassoléil, a répondu que «si tel est son désir, pourquoi pas ?». A son tour, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé, hier, qu’il n’y avait «pas urgence» au désengagement militaire de la France en Libye, et ce, d’autant plus que le sort du dirigeant déchu Mouammar El Gueddafi reste inconnu.
 
«Il n’y a pas d’urgence» au désengagement en Libye tant que la situation «n’est pas réglée militairement», a déclaré Gérard Longuet lors d’un rassemblement de parlementaires près de Rennes (ouest de la France). Le ministre de la Défense français a affirmé qu’il n’a «aucune information» en début   d’après-midi sur une éventuelle sortie du territoire libyen de l’ancien «guide» libyen. «Il doit être vivant vraisemblablement», et «je ne crois pas qu’il cherche à rester dans son pays», a-t-il dit. «Comme il ne peut se déplacer en avion, il ne lui reste plus que la voiture», a-t-il ajouté.
Quant à la présidence française, elle a affirmé que Paris  ne dispose «d’aucune information   permettant de croire que le colonel El Gueddafi se trouve dans le convoi» signalé au Niger en provenance de Libye.

Pour Washington, les Etats-Unis «ne croient pas» que Mouammar El Gueddafi, soit dans le convoi de véhicules libyens entré au Niger, a commenté le département d’Etat. Selon les informations obtenues par Washington, «de hauts responsables du régime» sont dans ce convoi, mais «nous ne croyons pas qu’El Gueddafi lui-même soit parmi eux», a déclaré la porte-parole, Victoria Nuland. «Nous n’avons aucun élément donnant à penser qu’El Gueddafi est ailleurs qu’en Libye en ce moment», a-t-elle ajouté. Interrogée, la porte-parole a estimé que «tous ceux» qui sont dans le convoi «sont soumis à une interdiction de voyager de l’ONU». De son côté, l’OTAN a observé qu’elle n’a pas pour mission de traquer les dirigeants en fuite du régime libyen, à la suite du passage au Niger d’un important convoi de véhicules civils et militaires venant de Libye.
 
«L’OTAN reçoit en permanence des informations et des renseignements de différentes sources concernant des armes, des véhicules et même des convois de véhicules circulant à travers la Libye», a déclaré le colonel canadien Roland   Lavoie, porte-parole de la mission. «Nous ne discutons pas des informations (tirées des activités) de renseignement et de surveillance», a-t-il ajouté. Le colonel Lavoie a rappelé que la mission de l’OTAN est de «protéger la population civile en Libye, pas de poursuivre ou de cibler les milliers de dirigeants de l’ancien régime en fuite, de mercenaires, de commandants   militaires ou de personnes déplacées». Il a précisé que l’OTAN a «détruit» au cours des deux dernières semaines «deux convois importants» qui circulaient en direction d’un lieu peuplé «parce qu’ils représentaient une menace». Cité lundi par la chaîne de télévision Arrai, basée à Damas, le porte-parole d’El Gueddafi, Moussa Ibrahim, a déclaré que ce dernier est «en excellente santé» et «organise la défense» de la Libye.
 
«Nous sommes encore puissants», a assuré le porte-parole, qui a affirmé, sans les nommer, que les fils du dirigeant libyen renversé «assument leur rôle dans la défense et le sacrifice» pour leur pays. Le colonel El Gueddafi «est en excellente santé et il planifie et organise la défense», a déclaré Moussa Ibrahim, qui a promis de poursuivre «la lutte jusqu’à la mort ou la victoire». Fidèle de l’ancien homme fort libyen, Moussa Ibrahim se trouverait, selon les nouvelles autorités libyennes, dans l’oasis de Bani Walid, encerclé par les forces anti-Gueddafi. Les «tribus dignes» du pays continuent à défendre l’ancien pouvoir et vont   reprendre les villes conquises par les insurgés, a-t-il assuré. Le porte-parole a accusé les «agents de l’OTAN» qui ont renversé le régime de commettre «des crimes, surtout des viols, des meurtres et des pillages». «Nous luttons et résistons pour la Libye et pour tous les Arabes», a-t-il encore déclaré.
Dimanche, un précédent convoi était déjà arrivé au Niger avec à son bord encore Mansour Daw, chef des brigades sécuritaires sous l’ère Gueddafi, mais pas l’ancien «guide» en fuite, selon une source gouvernementale nigérienne.
 

 
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Spéculations autour de convois militaires libyens au Niger
  
NIAMEY, Niger (AP) — Alors que ses partisans assurent que Moammar Kadhafi se
trouve toujours en Libye et qu'il est déterminé à poursuivre le combat, les interrogations étaient nombreuses mardi en raison de la présence au Niger de plusieurs convois militaires en provenance de Libye.
Un premier convoi d'hommes en armes composé de soldats libyens et de Touaregs à bord de dizaines de 4x4 et de pickups a pénétré sur le territoire nigérien lundi soir via Arlit (nord), avant de quitter mardi la ville d'Agadez (centre) en direction de Niamey, à plus de 950km au sud-ouest, a affirmé Abdoulaye Harouna, directeur du journal "Agadez Info". Les soldats étaient nombreux et bien armés, a-t-il ajouté.
Selon un responsable des douanes nigériennes à Niamey, Harouna Ide, le chef de la sécurité de Moammar Kadhafi, Mansour Dao, se trouvait dans les véhicules de tête du convoi, arrivé mardi matin à Niamey. Une dizaine d'autres responsables du régime Kadhafi et le chef toureg nigérien Rhissa ag Boula, qui avait fui il y a quelques années vers la Libye après avoir combattu les autorités de Niamey, étaient également présents, selon Harouna Ide.
Mais Kadhafi lui même n'était pas le convoi, selon le ministre nigérien des Affaires étrangères Bazoum Mohamed, cité par la chaîne de télévision Al-Arabiya. D'autres convois libyens se trouvaient mardi au sud d'Agadez, a déclaré Harouna Ide.
Niamey n'est pas loin de la frontière avec le Burkina Faso, dont le gouvernement avait déclaré fin août qu'il était prêt à accorder l'asile à Kadhafi. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolet avait indiqué que le raïs déchu pourrait venir dans son pays "s'il le souhaite". Mais Ouagadougou a également annoncé son intention de reconnaître les insurgés du Conseil national de transition (CNT) libyen.
Le gouvernement burkinabé, selon un haut responsable des services de sécurité, n'a pas connaissance de convois se dirigeant vers le Burkina Faso.
Côté kadhafiste, on démentait l'éventuelle présence de l'ex-Guide de la Révolution dans les convois. Kadhafi "est en excellente santé, il prépare et organise la défense de la Libye", a assuré son porte-parole Moussa Ibrahim à la chaîne syrienne Al-Raï, ajoutant qu'il se trouvait toujours en Libye. "Nous nous battons et nous résistons pour la Libye et tous les Arabes. Nous sommes toujours forts et capables de renverser la situation", a-t-il affirmé.
Le CNT contrôle désormais la majeure partie du territoire libyen mais dit ne pas pouvoir déclarer une victoire totale tant que Moammar Kadhafi, en fuite depuis fin août, n'a pas été capturé, et que les derniers bastions loyalistes que sont notamment Bani Walid et Syrte ne sont pas tombés.
Un porte-parole du CNT à Tripoli, Anis Sharif, a déclaré que l'insurrection était informée du passage de ce convoi au Niger, sans disposer de plus de détails. "Il n'y avait pas un grand nombre de soldats. Nous pensons que c'était une sorte d'équipe de protection", a-t-il dit.
Un responsable de l'OTAN à Bruxelles a de son côté déclaré ne pas avoir d'informations. On ignore qui se trouve dans ce convoi, a également dit le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero. "Nous suivons le mouvement de ces véhicules, nous verrons", a-t-il dit. AP
  
  
 
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Kadhafi affirme qu'il ne «se rendra pas» et «poursuivra le combat»

 

AU FIL DE LA JOURNÉEKadhafi se serait réfugié dans un de ses derniers bastions, Bani Walid. Une soixantaine de pays étaient réunis jeudi après-midi à Paris pour une conférence sur la Libye.

 

Mouammar Kadhafi dans sa résidence de Bab al-Aziziya le 1àa vril 2011. (© AFP Joseph Eid)
Kadhafi appelle à «poursuivre la résistance»

 

L'ex-homme fort de Libye Mouammar Kadhafi, en fuite, a appelé ce jeudi ses partisans à "poursuivre la résistance", estimant qu'il y a des "divergences" entre les rebelles et l'Otan, dans des extraits d'un message audio diffusés en bandeau par la télévision Arrai, qui a annoncé que le message sonore serait diffusé ultérieurement

"Nous ne nous rendrons pas. Nous ne sommes pas des femmes et nous allons poursuivre le combat", a-t-il indiqué.

"Même si vous n'entendez pas ma voix, poursuivez la résistance" (...) "Il y a des divergences entre l'Alliance de l'agression (l'Otan) et ses agents (les rebelles)", a-t-il ajouté selon la chaîne.

Le vice-président du CNT a déclaré lui ce jeudi que Mouammar Kadhafi pourrait se trouver à Bani Walid, mais que ces informations n'étaient pas encore confirmées.

"Nous avons des informations selon lesquelles Mouammar Kadhafi serait à Bani Walid depuis deux jours, mais ces informations ne sont pas totalement confirmées", a déclaré Abdel Hafiz Ghoga, tout en faisant état de la présence de combattants rebelles et d'accrochages près de cette ville au sud-ouest de Tripoli.

Mercredi, les rebelles et pro-Kadhafi s'affrontaient sporadiquement sur la route entre Zliten, à l'est de Tripoli, et Bani Walid, 70 km plus au sud, considérée comme un bastion du colonel Kadhafi.

Située dans le district de Misrata, Bani Walid est l'un des fiefs de la tribu des Warfalla, une des plus puissantes du pays et qui compte environ un million de personnes.

L'Otan a accentué ses frappes sur Bani Walid et sur Syrte, autre bastion de Kadhafi à 360 km à l'est de Tripoli sur la côte. Mercredi, son fils Saïf al-Islam a appelé à la résistance.

Selon les rebelles,, "Il n'y aura pas d'attaque sur Syrte pour le moment. Nous poursuivons nos efforts pour négocier et entrer pacifiquement dans la ville", a-t-il ajouté. "Les négociations se déroulent avec les leaders tribaux. Nous cherchons une solution pacifique pour tous les Libyens". L'ultimatum fixé par les insurgés pour qu'ils se rendent avant samedi sous peine d'opérations militaires a été prolongé d'une semaine.

L'Afrique du Sud mécontente

L'Union européenne a levé ses sanctions à l'encontre de 28 "entités économiques" libyennes afin d'aider au redémarrage de l'économie du pays, a annoncé la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

L'Afrique du Sud est elle "mécontente" de l'intervention militaire de l'Otan en Libye et n'assistera pas à la conférence de Paris consacrée à la reconstruction du pays nord-africain ce jeudi, a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma.

"Si des mesures militaires devaient être utilisées, c'était pour aider à protéger les populations qui, d'après ce qu'on avait compris, auraient été tuées", a-t-il dit au cours d'un point de presse.

"Mais au lieu de protéger, ça a été les bombardements, la couverture (aérienne) permettant à l'autre groupe (les rebelles, ndlr) d'avancer", a-t-il ajouté.

A quelques heures de la conférence de Paris organisée sous l'égide de la France et de la Grande-Bretagne, fers de lance des frappes aériennes, Jacob Zuma a aussi répété que le processus de reconstruction en Libye devait être conduit dans le cadre de l'Union Africaine (UA) et de l'ONU.

La Russie, autre allié de Kadhafi, a finalement reconnu ce jeudi la rébellion libyenne comme autorité au pouvoir. Six mois après avoir accueilli le sommet qui a lancé l'intervention militaire contre le "guide" libyen, Nicolas Sarkozy a convié à 17h00 (15H00 GMT) à l'Elysée, avec le Premier ministre britannique David Cameron, une soixantaine de pays avec l'ambition affichée de concrétiser politiquement la victoire militaire qui a précipité la fin du régime.

Le CNT et le pétrole

Les futurs contrats sur l'exploitation du pétrole libyen seront accordés "sur la base du mérite et non par favoritisme politique", a affirmé jeudi le représentant en Grande-Bretagne du Conseil national de transition (CNT), Guma al-Gamaty.

Interrogé par l'AFP, Guma al-Gamaty a assuré que ces contrats seraient conclus "de manière transparente", alors que des informations de Libération ont fait état d'un accord déjà passé à ce sujet entre le CNT et la France sur 35% du pétrole libyen.

Le président de Total, Christophe de Margerie, a déclaré également ne pas être au courant d'un tel accord.

Les stratégies secrètes de l'Otan

Petit à petit, on en apprend un peu plus sur les stratégies des Occidentaux. Le gouvernement britannique a ainsi mis en place une cellule secrète destinée à tarir l'approvisionnement en pétrole des troupes loyales au colonel libyen Mouammar Kadhafi et à sécuriser celui destiné aux rebelles, selon des sources diplomatiques jeudi.

La "cellule pétrole de Libye" était composée d'une poignée de fonctionnaires, de ministres et de militaires. Elle a été créée sur proposition du secrétaire d'Etat chargé du Développement international, Alan Duncan. L'homme, qui a travaillé par le passé pour la société pétrolière suisse Vitol selon la BBC, a persuadé cette dernière que les rebelles viendraient à bout du colonel Kadhafi s'ils disposaient de suffisamment de pétrole et si le dirigeant libyen en était privé.

La cellule a fourni des informations à l'Otan pour bloquer le port de Zawiyah, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, afin d'empêcher l'approvisionnement en pétrole du régime Kadhafi, selon la BBC.

Elle a aussi localisé d'autres routes empruntées par des trafiquants pour obtenir du carburant depuis la Tunisie et l'Algérie pour l'armée libyenne.

Elle a par ailleurs encouragé des négociants en pétrole basés à Londres à vendre du pétrole aux rebelles à Benghazi, dans l'est de la Libye, en essayant de minimiser les risques liés au paiement, selon la BBC.

L'approvisionnement en pétrole de la Libye était compliqué notamment par les sanctions de l'Union européenne, prises dès le début du conflit en février, contre des sociétés pétrolières et les ports libyens. Ces sanctions devraient en partie être levées vendredi, selon des sources diplomatiques européennes.

Anniversaire du coup d'Etat

La rébellion se tient "prête" pour faire face à une possible attaque des pro-Kadhafi jeudi, date anniversaire du coup d'Etat qui a porté Mouammar Kadhafi au pouvoir le 1er septembre 1969, mais la situation est "calme", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la rébellion.

"Nous sommes prêts, une attaque est possible n'importe quand contre les rebelles mais nous n'avons pas peur", a déclaré Omar al-Hariri, membre du Conseil national de transition (CNT).

Mais, a ajouté ce responsable militaire, "il n'y a pas de mouvement militaire" des rebelles à Tripoli, "c'est très calme".

Le 1er septembre 1969, le "Mouvement des officiers unionistes libres", dirigé par Mouammar Kadhafi, avait déposé le roi Idriss et installé un Conseil de commandement de la Révolution.

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Chávez exhorte Kadhafi à "résister"

Pour le président vénézuélien, le guide libyen est "très loin" de quitter son pays.

AFP- Le président vénézuélien Hugo Chávez, un des derniers chefs d'État à afficher un soutien sans faille au régime de Muammar Kadhafi, s'est dit convaincu lundi que le leader libyen, actuellement en fuite, était "très loin de partir" de Libye, et a exhorté ce dernier à "résister". "Personne ne sait où se trouve Kadhafi", mais "je suis certain qu'il est très loin de songer à quitter la Libye", a déclaré Chávez au cours d'une intervention téléphonique diffusée par la chaîne de télévision d'État VTV. "Ce qu'il doit faire, c'est résister et pourvu que cette résistance permette la recherche du chemin de la paix au détriment du chemin de la guerre", a assuré le président vénézuélien.

Depuis le lancement du mouvement de la rébellion en février, Chávez a multiplié les messages de soutien au régime libyen, fustigeant sans relâche l'intervention de l'Otan et les sanctions économiques contre Kadhafi et son entourage. Lundi, Chávez a appelé les cinq pays émergents du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), le bloc antilibéral latino-américain Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba, créé par le tandem Cuba-Venezuela) et les pays africains à oeuvrer pour freiner la "barbarie" perpétrée par l'Otan en Libye. "Nous devons mener une contre-attaque plus coordonnée pour contrecarrer cette barbarie", a-t-il déclaré sans fournir plus de détails.

La Russie a indiqué dimanche que les cinq pays émergents du Brics n'étaient pas satisfaits de la situation en Libye, où un "grand nombre" de civils sont tués dans les combats. Fin août, Chávez avait de nouveau manifesté son appui au leader libyen, assurant qu'il reconnaissait son régime comme le seul légitime après que les rebelles avaient pris le contrôle de Tripoli.

 
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