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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 03:57
L'armée syrienne encercle une ville proche de la frontière turque
La plupart des civils ont déserté le ville de Jisr al-Shughour dont l'armée syrienne a commencé le siège. Damas tente d'écraser le soulèvement contre le régime du président Bachar.

Siria Foto : EFE

Syrie. Photo : EFE

Des chars syriens encerclaient samedi la ville de Jisr al-Shughour, dans le nord du pays, et des militants anti-gouvernementaux craignaient une répression sanglante dans cette région proche de la frontière turque.

La plupart des civils ont déserté cette ville dont l'armée syrienne a commencé le siège. Damas affirme que plus de 120 membres des forces de sécurité ont été tués par des "groupes armés" agissant dans cette zone.

La télévision d'Etat syrienne rapportait samedi que l'armée avait arrêté plusieurs dirigeants de ces "groupes armés" à Jisr al-Shughour.

Damas tente d'écraser le soulèvement contre le régime du président Bachar el-Assad. D'après un bilan établi par les organisations de défense des droits de l'homme, la répression de ce mouvement entamé à la mi-mars a fait plus de 1.300 morts.

Pour la seule journée de vendredi, 36 personnes ont été tuées lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur les manifestants qui protestaient contre le régime dans différentes villes du pays.

Les Etats-Unis soutiennent la résolution sur la Syrie proposée par les Européens au Conseil de sécurité de l'Onu, a confirmé vendredi la Maison Blanche.

"Le gouvernement syrien conduit la Syrie sur un chemin dangereux", a souligné la Maison Blanche. "Les forces de sécurité syriennes continuent de tirer, d'attaquer et d'arrêter des manifestants et des prisonniers politiques sont toujours détenus". "C'est le genre de violence révoltante qui conduit les Etats-Unis à soutenir une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les actions du gouvernement syrien et appelant à la fin immédiate de la violence et des violations des droits de l'homme fondamentaux", explique la Maison Blanche.

lien : http://www.eitb.com/infos/international/detail/678583/larmee-syrienne-encercle-ville-proche-frontiere-turque/

 

Au Liban, des opposants syriens "sur le qui-vive"

Alors que personne ne sait comment la situation va évoluer en Syrie, les opposants à Damas se montrent relativement discrets, tandis que la plupart des Libanais préfèrent faire profil bas.
Alors que personne ne sait comment la situation va évoluer en Syrie, les opposants à Damas se montrent relativement discrets, tandis que la plupart des Libanais préfèrent faire profil bas.
Reportage-Presse Le regard constamment à l'affût, Modab parle toujours à voix basse jusqu'à se faire pratiquement inaudible lorsqu'il prononce le nom de Bachar el-Assad, écrit Isabelle Dellerba correspondante de Libération.fr



Cet opposant a fui la Syrie depuis trois semaines mais, même dans ce café branché du centre-ville de Beyrouth, il a encore peur d’être épié par les «moukhabarat», les services de renseignements syriens. «Vous savez que nous ne sommes pas en sécurité au Liban, nous devons faire attention», explique-t-il, avant de filer comme une ombre vers un autre rendez-vous.

Le pays du Cèdre est un refuge par défaut : facilement accessible mais peu sûr. Sous tutelle syrienne jusqu’en 2005, il a été l’objet d’un étroit maillage sécuritaire de Damas pendant vingt-neuf ans. Les soldats sont partis mais pas les hommes de l’ombre. La Syrie compte aussi de nombreux alliés locaux, au premier rang desquels le Hezbollah, qui dirige l’actuelle majorité parlementaire. «Je suis constamment sur le qui-vive, confie un jeune opposant arrivé en janvier. Je n’ai aucune envie de disparaître

Fin février, un premier cas de «disparition suspecte» alerte les organisations de défense des droits de l’homme. Jassem Meri Jassem, ouvrier syrien, est arrêté à Beyrouth par les services de renseignements de l’armée alors qu’il distribue des tracts appelant à des manifestations pour une démocratisation du régime baasiste. Le 25 mai, il doit être relâché au poste de police de Baabda, près de la capitale, mais il disparaît. Ses deux frères, venus le chercher, ne donnent plus signe de vie non plus.

Quand sa femme appelle sur son portable, une voix inconnue lui répond : «Ils ont emmené Jassem en Syrie.» Depuis, la famille est sans nouvelles.

«Bizarre». Plus récemment, le 26 mai, le Conseil syrien des droits de l’homme signale la disparition de Chibli Ayssami, 87 ans, l’un des fondateurs du parti Baas. Cet opposant au régime, réfugié à l’étranger, était en vacances au Liban. Parti se promener, il n’est jamais rentré. «L’histoire est bizarre, tempère un analyste libanais. Il est très âgé. Je ne pense pas qu’il représentait une menace sérieuse pour le régime.» Une affaire «bizarre», mais qui alimente la psychose déjà réelle dans les milieux de l’opposition syrienne au Liban. «Les moukhabarat m’ont promis de me retrouver et de me tuer, explique un cyberactiviste entré illégalement au Liban, sans visa et dans l’impossibilité d’en ressortir. J’ai changé d’appartement, je ne donne ma nouvelle adresse à personne, je prends le maximum de précautions mais je ne peux pas faire grand-chose d’autre», lâche-t-il, résigné.

«La situation au Liban est, comme toujours, complexe et floue, estime Nadim Houry, directeur de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch à Beyrouth. «D’un côté, beaucoup d’opposants arrivent à travailler d’ici. Mais le pays n’ayant pas de politique officielle vis-à-vis des réfugiés syriens, leur statut reste très précaire.» Les autorités ont notamment laissé entrer des milliers de réfugiés. Quelques-uns ont été arrêtés, l’immense majorité n’a pas été inquiétée. La gestion de la crise syrienne semble se faire au coup par coup, sans ligne officielle tant le sujet est explosif au Liban. La division des élus locaux entre partisans et adversaires du régime de Bachar el-Assad empêche toute entente nationale.

Profil bas. Alors que personne ne sait comment la situation va évoluer en Syrie, les opposants à Damas se montrent relativement discrets, tandis que la plupart des Libanais préfèrent faire profil bas. Ainsi, le 24 mai, l’unique réunion de soutien aux manifestants syriens organisée à Beyrouth par des ONG et des militants des droits de l’homme a dû se tenir dans un vieil entrepôt après le refus d’une cinquantaine d’hôtels.

Depuis l’attentat contre des Casques bleus italiens, le 27 mai, qui a fait 6 blessés, beaucoup redoutent que le régime syrien, aux abois, ne mette en œuvre ses menaces de déstabilisation régionale et n’utilise une fois de plus le Liban pour faire parvenir ses messages à des Occidentaux un peu trop pressants.

lien : http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/707812/Au_Liban,_des_opposants__syriens_%22sur_le_qui-vive%22.html

 

La Russie et la Chine boycottent un débat sur la Syrie
ONU - La Russie et la Chine boycottent un débat sur la Syrie
Le projet de résolution discuté propose de condamner la répression et d'ouvrir la voie à de possibles investigations sur des crimes contre l'humanité.
©AFP/ Youtube


NATIONS UNIES - La Russie et la Chine ont boycotté samedi des discussion au Conseil de sécurité de l'Onu sur le projet de résolution condamnant la répression du mouvement de contestation en Syrie, a-t-on appris de sources diplomatiques. 

«La Russie et la Chine n'ont pas jugé nécessaire de se manifester», a dit à Reuters un diplomate d'un pays membre du conseil, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

«C'est un message assez clair», a dit un autre diplomate.

Le projet de résolution, présenté par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal, ne propose pas de sanctionner le régime syrien de Bachar al Assad mais de condamner la répression et d'ouvrir la voie à de possibles investigations sur des crimes contre l'humanité.

Les États-Unis ne se sont pas associés à la présentation de ce texte mais lui ont apporté leur soutien.

En organisant samedi une réunion de travail, les Européens à l'origine du texte espéraient débloquer la situation alors que la Russie et la Chine ont fait savoir qu'elles s'opposeraient à l'initiative.

De source diplomatique, on précise que les dernières discussions en date n'ont rien modifié. Parmi les 13 pays représentés samedi, neuf sont favorables à une résolution sur la Syrie.

«Les Syriens tirent sur les foules et eux, ils s'en moquent», a déploré un diplomate occidental visant Moscou et Pékin.

Outre la Russie et la Chine, qui laissent entendre qu'elles pourraient user de leur droit de veto, quatre pays ont exprimé des réserves: le Liban, qui entretient des relations compliquées avec la Syrie, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud.

«Nous essayons de leur expliquer que s'abstenir sur ce texte revient à prendre parti pour la Russie, la Chine. Et pour la Syrie», souligne un diplomate.

Le texte pourrait être mis aux voix dans la semaine à venir.

Pour être adopté, à moins d'un veto, un projet de résolution doit obtenir les voix de neuf des quinze membres du Conseil de sécurité.

En déplacement la semaine passée à Washington, Alain Juppé a déclaré que la France était prête à demander un vote. «Nous verrons ce que feront les Russes. S'ils mettent leur veto, ils prendront leurs responsabilités. Peut-être que s'ils voient qu'il y a onze votes en faveur d'une résolution, ils changeront d'avis. Il y a donc un risque à prendre et nous sommes prêts à le prendre», a expliqué le chef de la diplomatie française.

Certains diplomates estiment que s'ils parviennent à rallier l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, il sera difficile pour Moscou et Pékin d'opter pour un veto.

lien : http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/06/20110611-193916.html

Les hémorragies de la Syrie
Les hémorragies de la Syrie
 

| Photo Umit Bektas / Reuters

L’exode de Syriens vers la Turquie voisine s’accélère à mesure que les militants meurent lors de manifestations. Tandis que la Syrie saigne et que l’ONU réclame la fin de cette «répression violente», Bachar el Assad semble faire la sourde oreille.

 

Benoit Le Corre - Parismatch.com            

Le mutisme de Bachar el Assad

Voilà deux jours que le chef de l’Etat syrien, Bachar el Assad, ne répondait plus aux coups de fil du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Celui-ci invitait alors publiquement le chef du régime de mettre un terme à la «répression violente» dont il fait preuve. Bachar el Assad a finalement daigné répondre à Ban Ki-Moon par une lettre rédigée par le ministre syrien des Affaires étrangères, Oualid Al Moualem. Il y promet des changements dans le pays: «le gouvernement veut construire la démocratie, élargir la participation des citoyens à la vie politique, consolider l’unité nationale et rétablir l’ordre». En somme: se soumettre aux revendications des militants qu’ils considèrent, de part ailleurs, comme des «terroristes».

Il y est même écrit qu’«une commission composée de hauts dirigeants des partis et d’autres personnalités indépendantes engageront un dialogue national et global en Syrie». Pas de dialogue international, donc. «Il est important que le Conseil de sécurité n'intervienne pas dans les affaires intérieures de la Syrie, qui est un membre fondateur des Nations unies (…) Nous sommes presque certains que toute résolution adoptée par cette institution, quel qu'en soit l'intitulé, ne fera qu'aggraver la situation et envoyer aux extrémistes et terroristes le message que leur travail de destruction délibérée a le soutien du Conseil de sécurité», peut-on y lire.

4000 personnes ont quitté la Syrie

D’après des responsables syriens et défenseurs de droits interrogés par Reuters, 4000 Syriens aurait traversé la frontière qui sépare la Turquie de la Syrie. «La Turquie a, par le passé, accueilli un grand nombre d'étrangers en grande difficulté et nous pouvons le refaire», a déclaré Halit Cevik, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, à l'agence de presse Anatolie. Côté turc: les tentes s’accumulent. Côté Syrie: «les familles s'abritent sous les arbres et on compte aujourd'hui entre 7000 et 10000 personnes», a affirmé une source présente sur place. Des milliers d’autres personnes devraient tenter l’exil en Turquie. Vendredi, en effet, on apprenait que le gouvernement syrien avait fait intervenir des hélicoptères de combat contre la foule à Maarat al Noumaan, dans le centre du pays. Et ce, pour tirer sur les manifestants.Point final

Patrouille de policiers dans un camp de réfugiés syriens, en Turquie. Osman Orsal / Reuters

lien : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Les-hemorragies-de-la-Syrie-exode-en-Turquie-et-repression-sanglante-301405/

 

Manifestation contre le gouvernement syrien à Montréal

MONTRÉAL — Quelques centaines de manifestants de toutes origines ont protesté samedi dans les rues de Montréal contre le président syrien Bachar el-Assad en réclamant la chute du régime.

Selon une porte-parole de l'événement Buschra Jalabi, c'était la première fois qu'une marche de ce genre réunissait autant de gens. Elle a évalué le nombre des manifestants à plus de 600. Selon elle, le Canada doit rompre le lien avec le gouvernement syrien qui a perdu toute légitimité.

Les opposants au régime actuel réclament d'abord la fin de la violence en Syrie, a déclaré Mme Jalabi en entrevue avec La Presse Canadienne. Ils exigent également que les autorités permettent aux journalistes étrangers et aux experts indépendants d'avoir accès à l'information.

«Dieu, la Syrie, la liberté et c'est tout», ont chanté en arabe les manifestants au départ de la marche devant l'université Concordia.

Des participants ont joué une pièce de théâtre dans laquelle des hommes armés vêtus de t-shirts à l'effigie du président Assad tiraient sur la foule.

En mai, le Canada avait annoncé des sanctions économiques contre la Syrie.

AFP

 

endredi, 36 personnes auraient été tuées lors des manifestations en Syrie. Depuis la mi-mars, selon une information de l’agence Reuters, ils seraient plus de 1100 syriens à avoir trouvé la mort. En grande majorité : des militants, mais aussi des forces de l’ordre. Face à la répression du régime el-Assad, la France et la Grande Bretagne avaient durci le ton en début de semaine. Rassurés par le Portugal et l’Allemagne, ils ont proposé mercredi l’adoption d’un projet de résolution pour condamner le régime de Damas, la charge retenue pouvant aller jusqu’aux «crimes contre l’humanité». Ce vendredi, la résolution n’a toujours pas été adoptée, même si elle a été approuvée par neuf des quinze membres du conseil, notamment les Etats-Unis. La Russie a laissé entendre qu’elle était prête à y opposer son veto.
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