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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:37

الأسد يقترح حلا سياسيا ويصف المعارضة بأنهم " دمى في يد الغرب"

 

حدد الرئيس السوري بشار الأسد ملامح لعملية سياسية مقترحة لإنهاء النزاع في بلاده واصفا في الوقت نفسه المسلحين الذين يريدون إطاحته عن السلطة بأنهم "إرهابيون" و"دمى" في يد الغرب.

 

وطرح الأسد في خطاب نادر، هو الأول منذ سبعة اشهر، حلا سياسيا للأزمة التي تعصف بسوريا داعيا إلى مؤتمر للمصالحة مع من لم "يخونوا" سوريا يعقبه تشكيل حكومة جديدة وإصدار عفو.

وأضاف الأسد في خطابه الذي ألقاه في دار الأوبرا بوسط العاصمة دمشق أن مبادرته لحل الأزمة تتضمن مراحل عدة، أولها التزام الدول المعنية وقف تمويل تسليح المعارضة، يلي ذلك وقف الجيش للعمليات العسكرية مع الاحتفاظ بحق الرد إن تعرض للهجوم، وإيجاد آلية للتأكد من إمكانية ضبط الحدود.

وفي المرحلة الثانية تتم الدعوة لعقد مؤتمر يعمل على الوصول إلى ميثاق وطني يتمسك بسيادة سوريا ووحدة أراضيها ويرسم المستقبل الدستوري لها، ثم يعرض الميثاق الوطني للاستفتاء الشعبي، وتشكل حكومة وطنية موسعة، ويصاغ دستور جديد يطرح للاستفتاء ثم تنظيم انتخابات.

وفي المرحلة الثالثة والأخيرة تشكل حكومة جديدة وفقا للدستور وتجري مصالحة وطنية ويعلن العفو العام، يلي ذلك العمل على إعادة الإعمار.

وترجع آخر تصريحات الأسد العلنية السابقة بشأن الأزمة إلى نوفمبر / تشرين الثاني الماضي عندما قال في مقابلة مع التلفزيون الروسي إنه سوف يعيش ويموت في سوريا.

ومنذ ذلك الحين سيطر مسلحو المعارضة على مساحات من الأراضي شمالي سوريا، وشكلوا مجلس قيادة شامل نال اعتراف الولايات المتحدة والاتحاد الأوروبي.

لكن جهود المعارضة للسيطرة على المزيد من الأراضي داخل المدن الرئيسية وحولها، بما في ذلك العاصمة، واجهت مقاومة صلبة من القوات النظامية وكذلك ازدياد شدة الغارات الجوية المدمرة. bbc.co.uk/arabic

 

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Pour sa première apparition depuis des mois, le président syrien a proposé un plan de sortie de crise sous conditions, mais refuse tout dialogue avec les rebelles, des «esclaves» et des «terroristes» armés par «l'étranger».

Il n’était pas apparu en public depuis sept mois, depuis son dernier discours public le 3 juin devant le Parlement. Bachar al-Assad a resurgi dimanche matin sur la scène de la Maison de la culture et des arts dans le centre de Damas, prononçant un discours devant des centaines de personnes évidement enthousiastes, qui ont scandé «par notre âme et par notre sang, nous nous sacrifierons pour toi».

Derrière lui s’affichait un immense drapeau syrien composé d’une multitude de visages. A la fin de son discours d’environ une heure, la foule s’est jetée sur le président qui, souriant, a serré la mains de ses partisans.

Son apparition était donc attendu, son allocution retransmise par la télévision officielle était sans surprise, Assad refusant de quitter le pouvoir et proposant une solution politique dont on voit mal comment elle pourrait voir le jour.

Assad a bien sûr nié que le conflit meurtrier en Syrie opposait son régime à l’opposition, mais la Syrie à ses ennemis, qui souhaitent, selon lui, la partition du pays. Le président propose «une conférence de dialogue national, auquel participeront toutes les parties», a-t-il poursuivi. Cette conférence devra rédiger une «Charte nationale» qui sera soumise à référendum, tandis qu’un nouveau Parlement et un nouveau gouvernement émergeront des urnes.

Toute transition doit «se faire selon les termes de la Constitution», a-t-il insisté, en faisant référence à des élections. Samedi le quotidien libanais pro-syrien Al-Akhbar affirmait que Assad voulait présenter un plan de sortie de crise stipulant qu’il pouvait être candidat à sa propre succession en 2014.

Mais ce dialogue, a-t-il précisé dimanche, ne s’ouvrira qu’à plusieurs conditions. «Les pays impliqués doivent s’engager à arrêter de financer l’armement et les hommes armés doivent arrêter les opérations terroristes. Nos forces cesseront ensuite immédiatement les opérations militaires, tout en conservant le droit de répliquer», a-t-il affirmé. Et ce n’est qu’après ces étapes, que se tiendra «une conférence de dialogue national, auquel participeront toutes les parties», a-t-il poursuivi.

Si ce dialogue ne s’est pas ouvert jusqu’à présent, «ce n’est pas parce que nous ne voulons pas d’une solution politique, mais parce que nous n’avons pas trouvé de partenaire», a-t-il ajouté. «Pouvons-nous dialoguer avec des gangs qui prennent leurs ordres de l’étranger? (…) Nous dialoguons avec les maîtres, pas avec les esclaves», a encore lancé Assad qui affirme combattre des «terroristes» proches d’Al-Qaïda financés et armés par l’étranger.

«Voulez-vous que nous dialoguions avec des marionnettes de l’Occident, qui les a fabriquées et écrit leurs discours? Il vaut mieux discuter avec l’original, pas avec des gens qui jouent un rôle sur les planches de la scène internationale», a-t-il poursuivi.

Critiquant le terme de «révolution» utilisé par ses opposants, il a appelé à «une révolution du peuple, pas une révolution importée de l’étranger, pour le bien du peuple et non contre ses intérêts». «Est-ce une révolution et sont-ils des révolutionnaires? C’est une bande de criminels», a-t-il encore estimé, faisant référence aux combattants rebelles qui ont chassé ses troupes de larges zones du nord et de l’est du pays.

L’opposition a aussitôt rejeté ce plan, dont aucune échéance n’est précisée, accusant le chef d’Etat de vouloir choisir ses interlocuteurs et de chercher à se maintenir au pouvoir. Berlin et Londres ont aussi rejeté la proposition de Assad, jugée non crédible, la diplomatie britannique réclamant de nouveau le départ du tyran syrien.

60 000 morts

Assad est aujourd’hui à la tête d’un pays plongé dans une guerre civile où, selon l’ONU, crimes de guerre et crimes contre l’humanité se multiplient. Après 21 mois de violences ayant fait selon les Nations Unis plus de 60.000 morts, les troupes du régime ont été chassées de larges zones du nord et de l’est du pays. L’armée tente désormais de conserver un axe allant du sud jusqu’au pays alaouite sur la côte ouest, en passant par Damas, estiment des experts.

Affirmant faire face à un «complot» mené par l’étranger, Assad semble déterminé à poursuivre sa répression sanglante, et mobilise chaque jour ses troupes, son artillerie et l’aviation, son principal atout, pour tenter de venir à bout des rebelles.

Sur le terrain, bombardements et combats entre soldats et insurgés ne connaissaient aucun répit, et les morts se comptent chaque jour par dizaines, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

En Turquie voisine, le déploiement des premiers missiles Patriot a débuté à Incirlik (sud-est), sur la base aérienne turque de l’Otan. Il s’agit d’une mesure «purement défensive», ont insisté Ankara et l’alliance atlantique, qui a exclu une intervention dans le conflit syrien. http://www.liberation.fr/monde

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