Les autorités syriennes ont procédé samedi à une vague d'arrestations au lendemain de manifestations de milliers de personnes en faveur de la démocratie qui ont fait au moins neuf morts, ont indiqué des militants des droits de l'Homme. Les Etats-Unis et l'ONU ont dénoncé le recours à la force contre les manifestations qui ont eu lieu vendredi en Syrie à l'appel d'opposants déçus par l'absence d'annonce par le président Bachar al-Assad d'une réforme démocratique majeure face à la contestation sans précédent contre son régime. Près de 40 personnes ont été appréhendées à Douma, à 15 km au nord de Damas, à Homs, à 160 km au nord, et à Deraa, épicentre de la contestation lancée le 15 mars à 100 km au sud de la capitale, selon les militants. Quelque 200 personnes ont manifesté de nouveau devant le palais de justice à Deraa. "La mort plutôt que l'humiliation", "Liberté, Liberté", ont-ils scandé, alors que la Syrie vit depuis près de 50 ans sous le régime de l'état d'urgence qui réduit sensiblement les libertés en interdisant surtout les manifestations.
À Douma, on fait les derniers adieux aux victimes du régime El Assad
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