Appel à une marche pacifique pour la DÉFENSE des LIBERTÉS
Plusieurs partis et associations ont appelé a une marche pacifiste, samedi 28 janvier 2012 au départ de la place des droits de l’homme, et ce pour dénoncer la détérioration des libertés et les agressions répétées contre des personnalités politiques et nationales.
Plusieurs partis politiques et associassions civiles dont notamment le Parti Démocratique Progressiste ( PDP ), Ettajdid, Afek tounes, le pôle ( PDM ), le parti du travail tunisien et le parti républicain appellent toutes les forces démocratiques et progressistes à une marche pacifique samedi 28 janvier à Tunis, suite à "la dégradation de la situation des libertés dans le pays"…
Ces partis appellent toutes les forces démocratiques et progressistes, dont les partis, organisations de la société civile, syndicats et indépendants, à contribuer à organiser et à réussir la marche pacifique, prévue pour le samedi 28 janvier 2012 à midi, à partir de la place des droits de l’homme, à l’avenue Mohamed 5 à Tunis.
La marche fait suite, également selon le même communiqué, "à la répétition d’actes de violence dans différents régions de la Tunisie, et la recrudescence d’un discours intégriste, extrémiste prônant la violence, y compris ce qui a émané de certains députés de la majorité au sein de l’assemblée nationale constituante, incitant à la rancœur entre Tunisiens, et ce devant la nonchalance du gouvernement provisoire, de prendre les mesures, ce qui est de nature à menacer le processus de transition démocratique en Tunisie, ainsi que les acquis de la révolution du peuple tunisien".
Ce communiqué est relayé à grande échelle su les réseaux sociaux ( plus de 19.500 à l'heure où nous clôturons cet article.) dont voici le lien pour inscription à l'évènement Facebook.
Les libertés sont menacées : Appel à la vigilance
_______________________________________________________
Communiqué
Suite aux derniers événements qu'a traversé le pays et les agressions et actes de violences multiples qu'ont subi différentes composantes de la société civile, des doyens de facultés aux professeurs et intellectuels, en passant par les journalistes et chroniqueurs, et face au mutisme et la passivité du gouvernement et des autorités, nous - partis politiques de l'opposition, associations citoyennes, syndicats des enseignants, des avocats, des juges ainsi que différents organes et personnalités de la société civile, organisons ce Samedi 28 Janvier 2012, à partir de 12h00, une marche pour la défense des libertés d'expression, de penser, d'enseigner, d'apprendre, de critiquer...toutes les libertés, sans exceptions.
La marche démarrera de la place des droits de l'homme à Tunis (en face du palais des congrès), descendra jusqu'à la place du 14 Janvier 2011, traversera l'avenue Habib Bourguiba et remontera l'avenue de Paris pour s'achever à la place de la république.
Soyez au rendez-vous!! Un mauvais temps est prévu, mais nous comptons sur votre motivation pour venir nombreux braver les intempéries, armés de vos parapluies et votre coeur, mener un combat qui nous concerne tous.
Liste des partis organisateurs de la marche (liste ouverte):
- Le Parti Démocratique Progressiste
- Le mouvement Ettajdid
- Afek Tounes
- Le Parti Républicain
- Le Parti du Travail Tunisien
- Le Pole Démocratique Moderniste
________________________________________________________________
تونس في 26 جانفي 2012
بيان
أمام تدهور وضع الحرّيات في البلاد، وتكرر الاعتداءات بالعنف اللفظي والمادي على المواطنين بما في ذلك الشخصيات الوطنية والسياسيين والنشطاء الجمعياتيين ورجال الإعلام والحقوقيين، وأمام تكرر أحداث العنف في أنحاء متفرقة من تونس وتصاعد خطاب أصولي متطرف، منادي بالعنف، بما في ذلك ما صدر عن بعض نواب الأغلبية داخل المجلس الوطني التأسيسي من تحريض على التباغض بين التونسيين، وأمام تراخي الحكومة المؤقتة عن اتخاذ الاجراءات الضرورية لوقف استشراء هذه الظاهرة، مما من شأنه أن يهدد المسار الانتقالي الديمقراطي في تونس ويهدد المكاسب التي حققتها ثورة الشعب التونسي.
تدعو الأحزاب الموقعة أدناه كافة القوى الديمقراطية والتقدمية، من أحزاب ومنظمات مجتمع مدني ونقابات ومستقلين إلى المساهمة في تنظيم وانجاح المسيرة السلمية من أجل الدفاع عن الديمقراطية والحريات في تونس،
يوم السبت 28 جانفي 2012 على الساعة منتصف النهار
انطلاقا من ساحة حقوق الانسان بشارع محمد الخامس
والعمل على مشاركة أكبر عدد من المواطنين فيها دفاعا عن مستقبل الديمقراطية والحريات في تونس.
قائمة أولى :
الحزب الديمقراطي التقدمي
حركة التجديد
حزب أفاق تونس
حزب العمل التونسي
الحزب الجمهوري
القطب الديمقراطي الحداثي
________________________________________________
____________________________
Agressions contre les journalistes
L’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (Inric) a appelé à mettre un terme aux agressions répétées contre les journalistes, à démasquer leurs auteurs et à les traduire en justice.
Dans une lettre adressée aujourd’hui au président de l’Assemblée nationale constituante, au président de la République et au chef du gouvernement, l’Inric s’élève contre les attaques verbales, les violences physiques et les menaces de mort dont ont été victimes les journalistes et les défenseurs des droits humains, lundi 23 janvier 2012, devant le Palais de Justice, à l’occasion du procès d’opinion intenté contre la chaîne de télévision privée «Nessma».
L’Inric considère que ces agressions n’auraient pas eu lieu si la sécurité était assurée et si les auteurs des actes commis contre les journalistes au cours des dernières semaines et des derniers mois avaient été sanctionnés.
L’Inric estime que les agressions répétées contre les journalistes, dans l’impunité la plus totale, et les accusations injustes portées contre les médias auxquels on tente de faire porter la responsabilité exclusive de tous les maux que connaît actuellement la Tunisie, sont de nature à recréer le climat de peur, de menace et de censure qui pesait sur les entreprises de presse. Un climat qui a privé le pays durant des décennies d’une information libre et pluraliste reflétant les attentes et aspirations des Tunisiens et qui ne ferait pas des journalistes un instrument entre les mains des gouvernants.
L’Inric appelle, dans cette lettre, à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger les journalistes, dans l’accomplissement de leur mission, en mettant en application les dispositions du nouveau Code de la presse qui criminalisent les agressions contre les journalistes.
L’Inric appelle également à lever «l’immunité» dont semblent bénéficier les auteurs de ces agressions, afin d’éviter au pays de retomber dans la spirale de la violence, de l’injustice et de l’oppression, qui commence généralement par le musellement des journalistes et le bâillonnement de la liberté d’expression.
source lapresse
commenter cet article …