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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 04:13

URGENT : Le procureur requiert 3 ans de prison contre Abdelkader Kherba


Le procureur de la République a requis 3 ans de prison ferme contre le militant Abdelkader Kherba, pour « incitation à attroupement » . le juge a reporté le verdict à jeudi prochain, maintenant le militant en prison pour au moins une semaine supplémentaire.

Avec cette décision, la justice algérienne aux ordres du régime, vient de montrer encore une fois sa servilité et son visage hideux.

Kherba Abdelkader a été arrêté alors qu’il assistait à une manifestation organisée par les travailleurs du secteur de la justice afin de revendiquer l’amélioration des conditions de travail. Kherba Abdelkader, qui a assisté à la manifestation en tant qu’observateur ainsi qu’afin d’exprimer sa solidarité, a eu son appareil photographique confisqué au moment de son arrestation.

Le lendemain, 19 avril 2012, Kherba Abdelkader a été emmené devant le procureur de Sidi Mohamed qui l’a interrogé au sujet de sa présence à la manifestation. Le procureur a formalisé l’accusation de «incitation directe à attroupement» en vertu de l’Article 100 du Code Pénal et a ordonné qu’il soit placé en détention provisoire.

Kherba Abdelkader est actuellement détenu à la prison de Serkadji, et il sera emmené devant le tribunal le 26 avril pour l’ouverture du procès. Suite à son arrestation, Kherba Abdelkader a commencé une grève de la faim en signe de protestation contre sa détention arbitraire.

L’Observatoire pour la protection des droits de l’Homme et le Réseau euro‑méditerranéen des droits de l’Homme (Remdh) appellent, dans un communiqué commun publié ce mercredi 25 avril, les autorités algériennes à mettre fin au harcèlement des militants des droits humains. « Le harcèlement de ceux qui luttent pour les droits de l’Homme doit cesser ! », clament ces associations qui mentionnent notamment l’arrestation d’un militant du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) et membre de la Laddh, Abdelkader Kherba, par la police devant un tribunal à Alger, où il s’était rendu pour apporter son soutien aux greffiers grévistes.

De son coté l’ONG de défense des militants des droits de l’homme, Front Line Defenders, exige la libération immédiate de Abdelkader Kherba.
 

 

Communiqué de Front Line Defenders

Le 26 avril 2012, le procès de défenseur des droits humains M. Abdelkader Kherba commencera à Sidi Mohamed. Il a été arrêté par la police judiciaire le 18 avril 2012 alors qu’il assistait à une manifestation devant l’édifice des tribunaux à Sidi Mohamed. Il a ensuite été accusé de «incitation directe à attroupement» et placé en détention provisoire. Kherba Abdelkader est un membre du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC) et la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH).

Kherba Abdelkader a été arrêté alors qu’il assistait à une manifestation organisée par les travailleurs du secteur de la justice afin de revendiquer l’amélioration des conditions de travail. Kherba Abdelkader, qui a assisté à la manifestation en tant qu’observateur ainsi qu’afin d’exprimer sa solidarité, a eu son appareil photographique confisqué au moment de son arrestation. Le lendemain, 19 avril 2012, Kherba Abdelkader a été emmené devant le procureur de Sidi Mohamed qui l’a interrogé au sujet de sa présence à la manifestation.

Le procureur a formalisé l’accusation de «incitation directe à attroupement» en vertu de l’Article 100 du Code Pénal et a ordonné qu’il soit placé en détention provisoire. Kherba Abdelkader est actuellement détenu à la prison de Serkaji, et il sera emmené devant le tribunal le 26 avril pour l’ouverture du procès. Suite à son arrestation, Kherba Abdelkader a commencé une grève de la faim en signe de protestation contre sa détention arbitraire.
 

Front Line Defenders exprime sa préoccupation face à l’arrestation et la détention de Kherba Abdelkader, et estime qu’elles soient directement liées à son travail légitime et pacifique pour la défense des droits humains, en particulier son engagement avec le Comité de Défense des Chômeurs et la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme. Compte tenu de la grève de la faim qu’il a commencé, Front Line Defenders est également préoccupé par l’intégrité physique et psychologique de Kherba Abdelkader pendant sa détention.

 

Front Line demande instamment aux autorités algériennes de :
 

1. Assurer la libération immédiate et sans condition de Kherba Abdelkader et abandonner toutes les charges contre lui, car elles semblent être motivées uniquement par son travail légitime et pacifique en défense des droits humains;
 

2. Prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir l’intégrité physique et psychologique de Kherba Abdelkader pendant sa grève de la faim;
 

3. Veiller à ce que tous les défenseurs des droits humains en Algérie, exerçant leurs activités légitimes de défense des droits humains, soient en mesure d’opérer sans restrictions ni représailles, y compris le harcèlement judiciaire. lanationdz

 

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Plusieurs d’entre eux ont subi la colère des citoyens cette semaine

Des candidats et des responsables de parti hués et humiliés

 

Ils sont boudés, chahutés, hués, chassés, parfois malmenés… certains leaders de partis politiques ne comptent pas que des sympathisants.

 

Ils n’arrivent non pas à capter les électeurs, mais à discourir devant leurs militants. Des chefs de parti se vantant d’être des «poids lourds» de la politique nationale ont été contraints d’écourter leur discours face à un public qui ne voulait visiblement pas les voir. D’autres, prétendant être les porte-voix des démunis, se sont vu annuler leur meeting faute de public.

La campagne pour les législatives du 10 mai met a nu le fossé existant entre les Algériens et les responsables politiques. Le citoyen n’est plus dupe, même contre une rémunération, il refuse d’assister à des meetings ; il les perturbe même. Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ? D’aucuns diront que la faute incombe aux militants des partis, censés veiller au bon déroulement des rencontres. «Aujourd’hui, le souci primordial des organisateurs est de remplir la salle pour, entre autres, plaire à leur chef. Seulement, les curieux qui assistent à ces meetings se lassent des discours ennuyeux des candidats et se révoltent contre leurs promesses mensongères», explique un ex-député.

Dans plusieurs villes du pays, des candidats et responsables de parti ont vécu les pires humiliations de leur vie.

Sous les cris de «Dégagez», «Makan walou», les responsables de l’Alliance verte ont été chassés sur leur propre «terrain», à Ksar El Boukhari, dans la wilaya de Médéa. A Relizane, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a renoncé à un meeting faute de public. A Bouira, ce même vieux parti a été contraint d’écourter la diffusion de l’hymne national ; la mauvaise qualité du son a suscité l’ire des participants, ce qui a amené Belkhadem à en arrêter la diffusion. Une maladresse à mettre, selon les dirigeants du parti, sur le compte de l’incompétence des organisateurs locaux ! A Laghouat où il devait animer un meeting, Abdallah Djaballah a rebroussé chemin pour les même raisons : le public n’était pas au rendez-vous.

Le patron du RND et Premier ministre, Ahmed Ouyahia a été empêché d’animer son meeting à Bouira. En rappelant les réalisations du président de la République depuis son accession au pouvoir, des voix discordantes sont venues lui rappeler la réalité des Algériens. «Vive l’Algérie des barrages, vive l’Algérie de l’autoroute Est-Ouest, vive l’Algérie du million de logements», a scandé Ouyahia. En réponse, l’assistance lui a lancé : «Où est l’argent de notre pétrole ? Où sont les postes d’emploi promis par l’Etat ?» Face à ces chahuteurs, Ouyahia a déclaré : «Vous n’êtes pas à blâmer. Ce sont ceux qui vous envoient qui manquent cruellement de délicatesse et de grâce.» Constatant qu’il était en terrain hostile, Ahmed Ouyahia a fini par  écourter son discours. Même la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, n’a pas échappé à une situation similaire.

Samedi dernier, elle a dû quitter la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Des citoyens venus assister à son meeting ont profité de l’occasion pour réitérer leur rejet de la «mascarade du 10 mai». En dépit des efforts fournis par Louisa Hanoune, qui a tenté de convaincre avec des mots en kabyle, l’on n’entendait que les «sifflements».

Le FFS, vieux parti de l’opposition, a été également sanctionné par les citoyens ; en début de semaine, un meeting a été empêché à Souk El Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, région natale de Arezki Derguini, tête de liste du FFS dans cette wilaya. Les organisateurs du meeting ont dû annuler carrément la sortie. La sortie du FFS à Tizi Ouzou était aussi une déception, selon certains observateurs, car le parti n’a pas drainé une foule nombreuse, comme par le passé... 

 Nabila Amir`; elwatan

 

 

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Campagne électorale : tout pour convaincre les citoyens d’aller voter


Le onzième jour du début de la campagne électorale n’est pas totalement différent des autres. Le rythme de la campagne est resté le même. De meetings en rencontres, les chefs de parti sillonnent le pays, tandis que les Algériens ont les yeux tournés plutôt ailleurs.

 

L’un des partis qui connaît une activité intense est le Parti des travailleurs (PT)
Sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, était hier à Sidi Bel Abbès. Elle a dénoncé, selon l’APS, devant une assistance nombreuse, la demande par le Fonds monétaire international (FMI) à l’Algérie pour renforcer ses capacités financières, soulignant que l’économie algérienne est prioritaire pour bénéficier des 200 milliards de dollars que représentent les réserves de change de l’Algérie. 
La SG du PT a évoqué le danger guettant l’Algérie à travers ses frontières avec les pays voisins qui connaissent des problèmes, affirmant qu’il est impératif que le peuple algérien assume ses responsabilités et instaure la sécurité dans le pays et par conséquent protège l’unité et la sécurité de la nation et édifie une deuxième république démocratique.

 

A l’opposé, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a, lui, appelé, lors d’une intervention à la radio, à un vote massif. Le secrétaire général du RND a plaidé pour un «vote utile». «Nous avons plus que jamais besoin d’investir dans l’élément humain, en améliorant le niveau de l’enseignement et en introduisant la formation professionnelle dans les universités notamment», avait-il plaidé, mardi dernier, lors d’un meeting animé à Boumerdès.

 

Le Front des forces socialistes (FFS) continue, quant à lui, de plaider pour une participation aux élections pour éviter «le chaos». Lors d’un meeting animé mardi dernier à Oum El Bouaghi, Ali Laskri a indiqué que «le FFS est un parti patriotique d’opposition qui veut le changement par la voie pacifique loin de toute forme de violence». Il a fait savoir que son parti participe à ce scrutin «non par soif du pouvoir mais en raison de la conjoncture qui prévaut à l’intérieur du pays et dans la région et du fait que certaines parties internationales soient à l’affût rêvant de spolier le pays de ses richesses».

 

Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a affirmé, hier à Biskra, que son parti disposait du programme le mieux indiqué pour qu’en cas de victoire de son parti aux législatives du 10 mai prochain, l’Algérie puisse «passer à un palier supérieur» de son processus de développement. Les problèmes de l’Algérie doivent être débattus «de manière rationnelle, dans le calme et dans le cadre d’un dialogue responsable», a préconisé, hier à Khemis Miliana (Aïn Defla), le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, tout en invitant la population à saisir l’opportunité des prochaines législatives pour permettre au pays d’amorcer son «décollage» dans tous les domaines.

 

Quant à Abdelaziz Belkhadem, qui était hier à Ouargla, il affirmera que «le programme du FLN projeté pour les cinq prochaines années œuvrera à la consolidation des acquis réalisés par l’Algérie au cours de ces dernières décennies en matière de développement des ressources humaines, le parachèvement de l’édification des institutions de l’Etat et le traitement des déséquilibres que connaît l’économie nationale».De son coté, le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Ahmed Benabdeslam, a souligné, hier à Ghardaïa, lors d’une sortie de proximité, qu’il œuvrera pour «la création d’un organisme national chargé de la prévention des calamités naturelles». africatime

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