La « révolution tunisienne », aujourd’hui, met en porte-à-faux Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international (FMI). Explication : DSK s’était rendu à Tunis au titre du FMI le 18 novembre 2008, il y avait rencontré le président Ben Ali et, à cette occasion, il avait félicité la Tunisie pour son taux de croissance, et la vigueur de son développement économique. « La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents », avait même dit Strauss-Kahn.
Comment a-t-il pu dire cela ?, s’insurgent certains. Déjà à l’époque, ils lui reprochaient de ne pas avoir insisté sur le caractère « autoritaire » du régime, de ne pas avoir posé de questions sur l’ampleur de la corruption tolérée dans certains secteurs, de ne pas avoir assez pris en compte un chômage d’autant plus insupportable que la Tunisie compte un nombre de plus en plus élevé de diplômés. Mais de diplômés… chômeurs.
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