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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 02:38

Ville de Québec

Les installations en partie démantelées


 

Les installations en partie démantelées

 

Nouvelle opération des policiers et cols bleus de la Ville de Québec, ce matin, au campement des «indignés», au Jardin de l'Université du Québec.

Cette fois, c'est une cuisine, construite de bois et de métal, qu'on est venu démolir. La construction avait beau être sur roulettes, les gens de la Ville de Québec croyaient qu'elle prenait des allures d'installation permanente et, jeudi, lors d'une visite de routine, ils avaient sommé les indignés de la démolir, ce qu'ils avaient refusé.


 

démantèlement

 

Vers 9 h 30, ce matin, policers et cols bleus sont donc arrivés sur place et les occupants, pour leur part, se sont regroupés autour et dans la structure, offrant une résistance passive. Mais les policiers les ont forcés à évacuer et ont ouvert le passage aux cols bleus, qui ont pu démanteler la structure et partir avec les matériaux.

Déjà sans chauffage, ni électricité, ni installations sanitaires, les indignés se retrouvent donc maintenant sans cuisine et la Ville maintient son ordre de compléter le démantèlement du campement. Les occupants, de leur côté, n'ont pas l'intention d'obtempérer.

 

démantèlement

 

Lire la suite  : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2011/11/20111118-100856.html

 

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La cuisine des indignés de Québec démolie

 

(Québec) Ils ont bien tenté de résister, mais les indignés n'ont pas été en mesure d'empêcher les cols bleus de la Ville de Québec de démolir la cuisine qu'ils s'étaient construite à la place de l'Université-du-Québec. Inférieurs en nombre devant les nombreux policiers sur place, les manifestants n'ont pu qu'observer le travail de démolition qui aura duré environ 45 minutes.

Tel qu'annoncé la veille par le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron, policiers et cols bleus se sont présentés sur place aux alentours de 9h30, afin de démanteler cette structure en tôle. Le représentant de la Ville, Yvan Lépine, a répété que l'installation serait rasée, car elle ne répondait pas au règlement d'urbanisme. M. Lépine était alors entouré de quelques indignés, qui l'ont souvent interrompu, mais aucune confrontation physique n'a eu lieu.

Les indignés avaient installé des roues sous la structure, afin de tenter de convaincre les autorités municipales que l'installation n'était pas permanente, puisqu'elle pouvait être déplacée. Malgré tout, une vague d'une quinzaine de policiers a entouré l'installation, afin d'en prendre le contrôle.

C'est à cet instant que les indignés ont déplacé la cuisine de quelques mètres, ce qui a donné lieu à un moment cocasse, alors que les policiers courraient après la structure. Les représentants des forces de l'ordre ont bien menacé quelques manifestants de les arrêter s'ils ne quittaient par l'intérieur de la cuisine, mais en bout de ligne, les indignés ont collaboré et personne n'a été appréhendé.

 

«Vous avez un jugement, vous n'êtes pas des militaires, vous n'êtes pas obligés de faire ce que vous faites pour le moment!» a lancé à maintes reprises aux policiers un des indignés, Guy Wera. «Vous avez le droit de réfléchir!»

Lire la suite et voir vidéo : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil

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Twitter -Québec :http://twitter.com/#!/OccupyQuebec/status/137648108409597952

 

 

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Qu’est-ce que le mouvement “Occupons-Québec”?


Pour tous ceux qui veulent savoir ce qu’est notre mouvement, celui-ci ne se définit pas d’abord par ses objectifs mais par sa pratique. Celle-ci s’inspire, inconsciemment mais certainement, des divers camps alternatifs (Camp Action Climat, camps autogérés, No Border camp, etc.). Pour une excellente introduction à sujet, vous pouvez consulter le mémoire de maîtrise d’une anthropologue et activiste de Québec, intitulé “De la production sociale du quotidien à la construction sociale de l’utopie : le Campement autogéré”. Ce texte raconte, analyse et interprète l’expérience de campements qui constituent une sorte de préfiguration concrète de la société à venir. Contre l’utopie qui demeure une pure spéculation, le camp autogéré constitue une “hétérotopie”, un lieu “autre” mais réel, qui articule un contre-modèle exemplaire en bordure de la société actuelle.

La grande nouveauté du mouvement des Indignés et d’OccupyWallStreet, et plus spécifiquement d’Occupons Québec et Occupons Montréal (qui établissent de réels campements qui ressemblent à de véritables micro-villages fonctionnant par démocratie directe et moyens d’échanges alternatifs), c’est qu’ils réalisent de manière “permanente” ce qui restait avant tout des événements et expérimentations ponctuelles. Occupons Québec ne s’attarde ni aux problèmes climatiques, ni aux problèmes d’immigration, ni à la pauvreté extrême qui afflige le Tiers-monde et nos villes, mais à tout cela à la fois. Alors que les divers campements alternatifs demeuraient des tâtonnements de l’altermondialisme en bordure des zones urbaines, le mouvement Occupons est la réalisation pratique de revendications pour “un autre monde” au coeur même des grandes villes. Ces événements qui “durent”, ces “zones d’autonomie temporaires” (TAZ) qui persistent, produisent les noeuds d’un véritable rhizome (réseau concret, auto-organisation horizontale acentrée) qui fonctionne avec sa logique propre.

Le fait que les médias et la société en général ne comprennent pas le mouvement ne signifie pas que celui-ci est incohérent ou sans but ; au contraire, l’occupation permanente fonctionne avec une “autre” logique, il a une consistance propre qui échappe à la Représentation. En d’autres termes, le sens commun n’a pas encore les “outils conceptuels” pour appréhender les nouveaux mouvements sociaux ; le “bons sens” s’acharne à les interpréter à travers une grille d’analyse désuète.

Pour ce qui est des revendications précises et des alternatives concrètes qui pourront être généralisées à l’ensemble de la société, ce n’est qu’une question de temps. L’important est que la pratique (ou plutôt la praxis) continue d’opérer et qu’elle arrive à synthétiser ou à faire émerger les expérimentations communes qui ont été établies depuis la période féconde des années 60-70 (féminisme, écologisme et autres mouvements d’émancipation), et plus spécifiquement le début du XXIe siècle : mouvement anti-pub, écoféminisme, mouvements autonomes et autochtones, forums sociaux mondiaux, etc.

Pour tous ceux qui croient que l’altermondialisme a échoué et que l’économie capitaliste mondialisée (néolibéralisme) représente la fin de l’Histoire, vous n’avez encore rien vu. Le monde à-venir émerge dès maintenant, non pas à partir d’un programme politique déterminé, mais par l’auto-satisfaction immédiate des besoins d’une population désoeuvrée par ses élites (économiques, politiques et culturelles) et les illusions creuses de la société du spectacle. Nul besoin de violence, ni de Révolution globale qui renverse le système de l’extérieur ; “la négation du système se répand à l’intérieur du système par des pratiques alternatives qu’il suscite et dont les plus dangereusement virulentes pour lui sont celles dont il ne peut se passer.” (André Gorz, L’immatériel, 2003, p.97)

site : http://occuponsquebec.org/le-mouvement/occupons-quebec/


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  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
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