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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 06:31

Une tunisienne pleure déjà la Tunisie d'antan 


 

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Appel à la mobilisation contre Wajdi Ghenim devant l’Assemblée au Bardo

Lors de la conférence organisée aujourd’hui, 15 février 2012, par le Mouvement Kolna Tounes présidé par Emna Menif, les différentes associations et mouvements citoyens présents ont appelé à un sit-in, ce samedi 18 février 2012, à midi, pour protester contre les discours appelant à la haine, à la violence et à la sédition. Cet appel fait suite aux propos proférés par des prédicateurs religieux et fait écho à la visite de Wajdi Ghenim en Tunisie. 

Lors de ce sit-in, une délégation de représentants de la société civile rencontrera le président de l’Assemblée constituante, pour lui faire part des inquiétudes quant à la multiplication des discours haineux en Tunisie ; il s’agit également de demander à ce que la Constituante prenne ses responsabilités et délibère sur ce sujet épineux, concernant notamment le principe de neutralité des mosquées, principe qui est inscrit dans la loi mais qui n’est pas respecté. 

source businessnews

 

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Le ministère de la Santé et les conseils de l’Ordre des médecins de Tunis et Sfax condamnent l'excision

 

Suite aux propos de Wajdi Ghenim concernant l’excision des filles, le ministère de la Santé a condamné, dans un communiqué publié mercredi 15 février 2012 et rapporté par la TAP, cette pratique qui n’a rien à voir avec la culture et les traditions tunisiennes. Il a souligné notamment que l’excision des filles n’a pas de bienfait sur la santé contrairement à la circoncision qui a des bénéfices prouvées. Au contraire, l’excision des parties génitales féminines normales et saines entrave les fonctions normales du corps outre les complications immédiates et permanentes qu’elle entraîne pour la santé des femmes.


En outre, les conseils régionaux de Tunis et de Sfax de l'Ordre des médecins ont condamné fermement les propos faisant la promotion de l'excision chez la fille et notamment ceux tenus par Wajdi Ghenim.
Il s’agit là d’une atteinte à l'intégrité physique et psychique des enfants ainsi que des femmes qui est sévèrement punissable par la loi.
Le conseil régional de Tunis de l'Ordre des médecins met en garde tous les médecins contre toute dérive et leur demande de protéger l'enfant. Il rappelle aussi qu'ils sont dans l'obligation de dénoncer ce genre de pratique sous peine d'être accusés de complicité et risquer la radiation et l'interdiction d'exercer.Il a souligné également que toute personne qui prend part, aide ou facilite cette pratique qui porte atteinte à l'intégrité physique des enfants sera poursuivi en justice.
Le conseil régional de Sfax, pour sa part, a appelé les autorités régionales à interdire la propagation de ces idées concernant l’excision, surtout que Wajdi Ghenim ferait une conférence sur le sujet à Sfax vendredi.

source businessnews

 

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Le prédicateur Wajdi Ghanim risque 6 mois de prison


 

 

L’avocate Bochra Bel Haj Hmida a porté plainte contre le prédicateur salafiste égyptien Wajdi Ghanim, en tournée dans le pays, et contre ceux qui l’ont invité.


L’ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd) n’est pas la seule à porter plainte. Avec elle, un collectif d’avocats, d’associations et de représentants de la société civile.

Tous unis pour la bonne cause afin de  faire barrage à ceux qui veulent semer la zizanie en Tunisie et qui cherchent, au nom de la religion et de la liberté d’expression, à nuire aux principes de la révolution et à diviser le pays en deux camps, les croyants et les mécréants.

«Les lieux des prières sont faits seulement pour prier. Ceci est la loi en Tunisie. Tant que le chef du gouvernement n’a pas donné l’autorisation pour des prêches du genre, appelant à la haine et à l’instauration d’une ‘‘fetna’’ (discorde) dans le pays, il y a délit passible de 6 mois de prison ferme», a lancé Bel Haj Hmida au cours d’une rencontre, mercredi, à ElTeatro, organisée par l’association Kolna Tounes.

Selon Me Bel Haj Hmida, une deuxième affaire sera examinée en référé vendredi par le tribunal de première instance de Tunis. «Pas d’inquiétude, nous ne sommes pas une minorité. Nous (hommes et femmes) sommes soutenus par des personnes du Qatar, du Canada, de Tahiti, des Emirats..., vraiment du monde entier. Nous sommes là, nous n’allons pas laisser faire ces gens qui portent atteinte à la citoyenneté tunisienne ainsi qu’aux principes de notre révolution», a-t-elle ajouté. Et de rappeler que le gouvernement est occupé par autre chose. Il préfère  parler «des sit-in anarchiques, d’appeler à une trêve sociale», a-t-elle déploré. Et d’accuser en passant le président Moncef Marzouki de tourner le dos à ce qui est en train d’affecter la société dans sa moelle et obnubilé par l’accusation de personnes d’appartenir à des réseaux de renseignements...

Me Bel Haj Hmida s’est aussi étonnée de voir Tarak Dhiab, ministre de la Jeunesse et des Sports, prêter la Coupole d’El Menzah au prédicateur égyptien qui appelle à la haine et à la discorde dans le pays.

source kapitalis

 

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Un prêcheur radical égyptien relance les craintes des "modernistes"

 

 

 

La visite en Tunisie d'un prédicateur égyptien radical suscite de vives réactions dans la société civile, qui appelle les autorités à réagir face à la propagation d'idées "obscurantistes" et wahhabites contraires aux traditions de l'islam tunisien.

Arrivé samedi en Tunisie, l'Egyptien Wajdi Ghoneim, prêcheur réputé pour ses positions extrémistes, a prêché dans plusieurs mosquées, notamment à Sousse, Mehdia (sud-est), et a été ovationné dimanche par plusieurs milliers de personnes lors d'une conférence dans un grand centre sportif à Tunis.

Le prédicateur, qui figure depuis 2009 sur une liste de personnes interdites d'entrée en Grande-Bretagne pour "apologie de la violence terroriste", est venu en Tunisie à l'invitation d'obscures associations islamistes, nées après la révolution.

Au cours de ses prêches ou lors d'interviews ces derniers jours, il a appelé à l'application de la charia en Tunisie, a fustigé "les laïcs et les libéraux", les "apostats", et qualifié l'excision des femmes "d'opération esthétique".

Sa visite, qui pourrait durer jusqu'à vendredi, fait suite à celles d'autres prêcheurs radicaux, notamment saoudiens, selon le journal Courrier de l'Atlas.

Parmi l'une des premières à réagir, Emna Mnif, ancienne responsable du parti libéral Afek Tounes, aujourd'hui à la tête d'un "mouvement citoyen", a dénoncé mercredi "la succession de passages en Tunisie de ceux qui prétendent être des savants en religion mais sont les tenants d'un islam obscurantiste et wahhabite".

Son mouvement a enjoint par courrier d'huissier les autorités tunisiennes à empêcher le cycle de conférences de M. Ghoneim, accusé notamment "d'incitation à la haine et à la violence" et d'ingérence dans les affaires tunisiennes".

Des avocats tunisiens ont de leur côté déposé plainte pour dénoncer "l'utilisation des mosquées à des fins politiques" suite aux prêches de M. Ghoneim.

"Il y a une atteinte à la souveraineté de la Tunisie, et il n'y a pas de raison d'utiliser les mosquées pour diffuser un discours de haine et de dissension", a indiqué l'une des plaignantes, l'avocate Bochra Belhaj Hmida.

Le gouvernement accusé d'inertie

Quelques responsables politiques tunisiens, dont le porte-parole d'Ettakatol, parti de gauche allié aux islamistes d'Ennahda, se sont aussi émus de la visite du prêcheur, et ont appelé les autorités à prendre position.

Le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda est régulièrement accusé d'inertie, voire de complaisance, vis à vis des extrémistes religieux, notamment les salafistes tunisiens, de plus en plus présents dans l'espace public.

Dans une déclaration sur la radio Shems FM, le porte-parole du ministère des Affaires religieuses, Ali Lafi, a indiqué que les déclarations de Wajdi Ghoneim étaient "étudiées" par ses services. "Il faut respecter la révolution tunisienne et nos spécificités, et personne ne peut porter atteinte aux acquis de la Tunisie", a-t-il dit.

Toujours sur Shems FM, le grand mufti de la République, Othman Battikh, a lancé pour sa part aux prédicateurs radicaux: "la Tunisie est islamique depuis plus de 14 siècles et on n'a pas besoin d'eux".

Mais pour le chercheur Slah Jourchi, de la mouvance "islamiste de gauche", la propagation d'un islam radical en Tunisie, pays traditionnellement modéré, n'est pas à sous estimer.

"Ben Ali avait vidé la vie religieuse en persécutant les islamistes. Les Tunisiens qui cherchaient une vie spirituelle l'ont trouvée par le biais des télévisions satellitaires sur lesquelles officient ces prédicateurs orientaux", déclare-t-il à l'AFP.

"Les autorités n'ont pas mesuré l'importance d'élaborer un discours religieux attaché à la spécificité tunisienne, alors les gens vont chercher des idées ailleurs. S'il n'y a pas de réaction, il y aura un bouleversement du paysage religieux d'ici cinq à six ans et une dislocation du discours modéré", prévient-il.

source aufaitmaroc

 

 

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بسبب محاضرات الداعية الاسلامي وجدي غنيم في تونس

عدل منفذ لدى رئيسي الحكومة والمجلس الوطني التأسيسي ووزيري الشؤون الدينية وحقوق الانسان ومفتي الجمهورية 


 

علمت الصباح من مصادر مطلعة ان عدل تنفيذ حضر امس لدى كل من رئيس الحكومة ورئيس المجلس الوطني التأسيسي ووزير الشؤون الدينية ووزير حقوق الانسان والعدالة الانتقالية ومفتي الجمهورية وذلك على اثر قيام الداعية الاسلامي وجدي غنيم بالقاء محاضرات في عدد من مدن الجمهورية.

وكانت جمعية "كلنا تونس" انتقدت في بيان لها وعلى لسان رئيسة الجمعية آمنة منيف ما قدمه الزائر في محاضراته من افكار ومواقف اثارت تعاليق وتحفظات عديد الاطراف.

وتضمن التنبيه الذي حمله العدل المنفذ "الدعوة الى اتخاذ الاجراءات والسبل الكفيلة بمنع وجدي غنيم من مواصلة سلسلة محاضراته ومنع هذه المداخلات وتفعيل قرار المجلس الوطني التأسيسي المتعلق بتحييد المساجد من كل الخطابات السياسية.

وقد علمت الصباح ان مجموعة من المحامين تعتزم رفع قضية ضد الجمعيات التي قامت باستضافة غنيم الى تونس.

خليل الحناشي

source assabah

 

 

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