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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 13:31

Quatre jours après le départ précipité du président Ben Ali, les critiques se multiplient à l'égard du nouveau gouvernement d'union nationale, dont la composition a été annoncée lundi par le Premier ministre Mohammed Ghannouchi, reconduit à son poste. La période de transition en attendant de nouvelles élections s'annonce encore mouvementée.

 

11h50. La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT, qui a joué un grand rôle dans les manifestations ayant provoqué la chute du président Ben Ali, a affirmé mardi qu'elle «ne reconnaît pas le nouveau gouvernement» de transition formé la veille.

 

11h40. , le conseiller spécial du président , estime que la France n'a pas à faire de «mea culpa» sur son attitude pendant la crise tunisienne, même si elle a «sans doute» mal appréhendé le degré de révolte contre le régime Ben Ali. «Tous les pays» et «pas seulement la France (...) ont sous-estimé (...) cette pression qui s'exerçait sur le peuple tunisien» sous le régime du président déchu. Il assure que la France a agi «discrètement, continûment, depuis des années» pour «inciter le régime à être plus respectueux des droits de l'Homme et des libertés».

 

11h28. Pas de candidat pour le mouvement islamiste. Le mouvement islamiste tunisien Ennahda «n'aura pas de candidat à la présidentielle» prévue dans six mois en Tunisie mais veut participer aux législatives, estimant qu'«il n'y aura pas de transition démocratique sans Ennahda», déclare un de ses porte-parole à Paris. E,n ce qui concerne le nouveau gouvernement d'union nationale, Ennahda dénonce un gouvernement d'«exclusion nationale», qui exclut «des

 

11h20. Un leader islamiste était en tête de la manifestation qui s'est tenue un peu plus tôt à Tunis contre la présence de membres de l'équipe du président déchu dans le nouveau gouvernement tunisien. Sadok Chourou, 63 ans, ancien président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahda (Eveil), avait été libéré de prison le 30 octobre. Il a passé vingt ans en prison pour ses activités politiques. «Le nouveau gouvernement ne représente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD», le Rassemblement constitutionnel démocratique, parti de l'ex-président . La manifestation a été violemment dispersée par la police.

 

11 heures. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, vivement critiquée pour avoir offert la semaine dernière une coopération policière de la France à la Tunisie, a déclaré mardi être «scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer (ses) propos». Elle a expliqué que la France comme d'autres pays «n'avait pas vu venir les événements» devant les députés.

 

10h50. Des manifestants essuient des tirs de lacrymogènes dans les rue de Tunis, selon un journaliste de l'AFP présent sur place. La police tunisienne disperse - semble-t-il à coups de matraques - une centaine de manifestants hostiles à la présence de membres de l'équipe du président déchu Ben Ali dans le nouveau gouvernement de transition.

 

10 heures. Des Tunisiens lancent, mardi sur internet, des appels à manifester notamment à Tunis mais aussi en province, contre la formation la veille du gouvernement d'union nationale, auquel participent huit membres de l'ancien régime. Ils ont peur qu'on leur vole leur révolution et critiquent le fait que l'équipe sortante du président déchu Ben Ali a conservé les postes régaliens. «Le dictateur est tombé, la dictature pas encore! Il faut que les Tunisiens achèvent la mission», écrit un Tunisien sur le réseau social Facebook. «Ils ont gardé leur portefeuille parce que nous avons besoin d'eux dans cette phase» de construction démocratique, avec la préparation d'élections dans six mois, répond le chef du gouvernement.

 

9h30. Martine Aubry dénonce «le silence assourdissant» de la France pendant les émeutes en Tunisie, estimant que Michèle Alliot-Marie a commis «une faute grave» en proposant une coopération sécuritaire au régime Ben Ali et qu'elle devrait en «tirer les conséquences». Elle déplore le fait que la France n'ait pas «condamné la répression que tout le monde a condamnée (...) Il y a quand même eu 78 morts, des blessés, on a tiré dans la foule à balles directes».

 

8 heures.Teleperformance rouvre ses centres de contacts en Tunisie. Le sous-traitant de plusieurs opérateurs hexagonaux assure que la priorité de l'entreprise reste la sécurité des employés. «Nous avons pu rouvrir tous nos centres de contacts en Tunisie ce mardi 18 janvier 2011 à 8 heures», indique une porte-parole de Teleperformance.
Selon son site internet, Teleperformance Tunisia gère plus de 3.550 stations de travail réparties dans six centres de contacts situés dans les zones industrielles de Tunis   (5 à Tunis et 1 à Sousse). Parmi ses clients, la société compte notamment France Télécom et SFR.

 

Lien :  http://www.leparisien.fr/crise-tunisie/en-direct-tunisie-la-centrale-syndicale-ugtt-ne-reconnait-pas-le-gouvernement-18-01-2011-1232622.php

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