La justice tunisienne a ordonné hier à la Commission chargée des affaires de corruption et de malversations, mise en place après la chute de Ben Ali, de geler ses activités, a annoncé son président Abdelfattah Aomer à la presse.
"J'ai appris qu'un jugement en référé a été rendu par le tribunal de première instance de Tunis décidant l'arrêt (des activités) de la Commission", a déclaré à la presse M. Aomer, affirmant ignorer les motivations de cette décision dont il compte faire appel.
Ce jugement fait suite à une plainte déposée le 28 février par un groupe d'avocats, membres de aldite commission, demandant l'arrêt des activités de cette commission créée le 18 février, a indiqué l'agence officielle TAP.
Dénonçant "une multitude d'initiatives et de propos tendant à déstabiliser " sa commission, Me Aomer s’interroge sur cette décision en se demandant : "pourquoi tout cela et dans l'intérêt de qui? Est-ce que l'ancien président a chargé quelqu'un d'agir en son nom ?"
"Il y a beaucoup de gens qui ont peur de cette commission et qui cherchent à la détruire", a-t-il ajouté sans plus de détails.
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