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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 05:56

beji presseDeux mois après un premier bras de fer avec les jeunes de la kasbah, qui s’est conclu sur l’annonce de l’organisation d’élections pour une assemblée constituante le 24 juillet, le gouvernement de transition tunisien est à nouveau confronté à une crise de confiance.

La répression violente des manifestations du 6 mai à Tunis, dont certains ont témoigné, à l’instar de Shiran Ben Abderrazak, sur le site participatif Nawaat ou du blogueur Bassem Bouguerra dans une vidéo en arabe, a marqué les esprits. Première cible de la répression, les journalistes ont répondu par un communiqué de leur syndicat national (en arabe sur le blog Tunisia Res), dénonçant des atteintes à la liberté d’expression et d’information.


“En quelques heures, le pays qui se trouvait déjà dans une situation précaire liée aux difficultés de la phase de transition, sombre de nouveau dans la violence. Un mort, des journalistes agressés, des manifestants arrêtés… Nous assistons depuis hier à un triste spectacle digne des pires heures de la dictature Ben Ali”, observe Selim sur son blog Carpe Diem, au lendemain de ces manifestations. Preuve, selon lui, de l’extrême fragilité du pays mais surtout de l’irresponsabilité des gens qui en sont à l’origine. Il met ainsi en cause l’ancien ministre de l’intérieur Farhat Rajhi qui, par ses récentes déclarations, a mis le feu aux poudres ; les journalistes ; et “ceux qui sont censés diriger momentanément ce pays et dont le silence est insupportable face à la montée de la violence”.

Z 

Un dessin de Z, à retrouver sur son blog Débat Tunisie.


Quelques jours plus tard, sur la Toile tunisienne, l’apaisement n’est toujours pas de mise, du fait de “la barbarie de la répression policière”, estime Mohamed Yosri Ben Hemdène, du blog L’œil attentif. Car, analyse-t-il, “ce que Farhat Rajhi avait dit n’est pas réellement une surprise pour la rue tunisienne. Tout le monde s’en doutait. Les manifestations [contre le premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi] ont commencé avant les déclarations de Rajhi, et les rumeurs d’un éventuel coup d’Etat orchestré par Rachid Ammar, actuel chef d’état-major des armées, se sont répandues depuis la démission de Mohamed Ghannouchi, ex premier ministre au sein du premier gouvernement de transition”.


Pourtant, le gouvernement de transition s’est entre-temps expliqué sur les dérapages sécuritaires. Cible d’une pétition en ligne appelant à son départ, le ministre de l’intérieur Lahbid Essid a présenté ses excuses aux journalistes agressés (sur sa page Facebook notamment). Mais, pour Selim, ses excuses “n’ont fait que renforcer l’impression de son incapacité - ou bien son absence de volonté ? - à contrôler d’une part la brutalité d’une police encagoulée et qui agit toujours de façon arbitraire et en toute impunité, et d’autre part les jeunes casseurs qui pillent et saccagent tout sur leur passage, profitant de ces moments d’instabilité pour renforcer l’impression de chaos”.


Le blogueur Sami Ben Abdallah estime, quant à lui, qu’il fallait “présenter des excuses aussi aux manifestants qui étaient sauvagement réprimés, annoncer la constitution d’un Comité d’investigation indépendant et annoncer ses résultats le plus vite possible. Beji Caid Essebsi osera-t-il limoger Habib Essid, le ministre de l’intérieur, ou aura-t-il le courage de présenter des excuses publiques à tous les manifestants tabassés et non pas aux seuls journalistes ou annoncer carrément sa démission, comme l’avait fait le général de Gaulle au lendemain de mai 1968 ?”

 


 

 

Débat télévisé du premier ministre de transition tunisien Béji Caïd Essebsi le 8 mai 2011 (en arabe).


Le second discours-débat télévisé “de crise” du premier ministre de transition, dimanche 9 mai au soir, était également très attendu. Malgré les événements du 6 mai, un sondage réalisé le 8 mai et publié par le journal électronique Kapitalis révèle que M. Essebsi demeure la personnalité politique en qui les Tunisiens ont le plus confiance (39,5 %). Deux tiers des sondés ont même jugé les propos de M. Rajhi contraires à l’intérêt du pays. Pourtant, M. Essebsi n’a pas vraiment convaincu la Toile tunisienne. Sur la page Facebook du groupe Tunisie, à la question “les propos de Béji Caïd Essebsi vous ont-ils convaincu ?”, 65 % des quelque 24 000 votants répondent non.

Beji4

Sur la page Facebook du groupe Tunisie, des internautes répondent à la question “quelles sont vos impressions après le débat avec Béji Caïd Essebsi ?”

 

Pour Mohamed Yosri Ben Hemdène, auteur du blog L’œil attentif, “Essebsi a enfin parlé… pour ne rien dire”. Selon lui, le premier ministre de transition “s’est montré plutôt rigide sur ses positions”, réglant ses comptes avec Farhat Rajhi, comme le rapporte le journal électronique Kapitalis, “sans donner des preuves concrètes de l’innocence du gouvernement, hormis sa grande ’surprise’”.

 

Noueddine Bourougaa, du blog Thala solidaire, critique également M. Essebsi qui, “lorsqu’il prétend que derrière l’affaire Rajhi il y a une main invisible (…) ne fait que jeter l’amalgame dans le marché des rumeurs et réduit d’autant plus la confiance de la population envers ce gouvernement de misère”. “Ce genre de premier ministre ne rassure pas, n’encourage pas, n’ouvre pas de perspectives en mesure de calmer la rue et nous ramène malheureusement au mépris langagier et aux maladies de grandeur caractéristiques de l’époque de Bourguiba…”, conclut-il.

Beji6

Beji7

 

 

Lire la suite : http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/05/10/le-gouvernement-tunisien-en-pleine-crise-de-confiance/

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 06:02
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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 05:00

Manifestants réclamant Justice et exigeant la poursuite des criminels du régime Ben Ali... L’avocat prévient M Essebsi de la possibilité des poursuites internationales contre ces criminels et souligne que, dans ce cas, même le gouvernement provisoire sera poursuivi pour complicité...


 

Plus de snipers, plus de crimes sous le régime Ben Ali, plus de poursuites de ceux qui ont assassiné nos jeunes… Plus rien… Tous les dossiers de poursuites sont fermés y compris celui des chèques sans provision (il semble que l’individu K Lteif, la tête pensante de ce coup d’état, soit impliqué dans de nombreux chèques sans provision…). Tous les dossiers sont fermés ? Sauf celui de F. Rajhi que ce gouvernement de misère voudrait poursuivre pour crime contre Heibet Eddaoula (raison d’État)… 

Essebsi, K. Lteif, l'homme d'affaires de l'ombre, Moubazaa, R. Ammar, le général devenu depuis quelques jours chef des armées, ont perdu la première manche dans leur tentative de retirer l'humunité de F. Rajhi pour le poursuivre ensuite. En effet, le Conseil supérieur de la magistrature vient d'ajourner sa décision à ce sujet.

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L’AMT appelle le gouvernement provisoire à revenir sur son intention de poursuivre en justice le Juge Farhat Rajhi

Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), a appelé le gouvernement provisoire à suspendre les procédures visant à lever l’immunité judiciaire du Juge Farhat Rajhi et à revenir sur son intention de le poursuivre pénalement, l’objectif étant d’éviter la dégradation de la situation judiciaire et de la conjoncture générale dans le pays.

Dans un communiqué rendu public, lundi, l’AMT fait part de son soutien à Farhat Rajhi et regrette le démenti donné par le Premier ministre du gouvernement provisoire au sujet des déclarations du juge concernant des questions politiques qui, estime-t-il, «n’explique aucunement les qualificatifs les plus sordides qu’il lui a adressé et les actes qui lui ont été imputés, actes qui compromettent son honneur, son prestige et sa dignité en tant que juge.»

D’autre part, le bureau exécutif se dit étonné de «l’empressement du gouvernement provisoire à poursuivre ce juge contre une lenteur des procédures de jugement des criminels de l’ancien régime et des symboles de la corruption.».

A cet égard, il met en garde contre les conséquences de l’implication de la magistrature dans des différends liés à la liberté d’expression.

Par ailleurs, il souligne que la réunion du Conseil supérieur de la magistrature dans sa composition post-révolutionnaire «n’a aucune légitimité vu sa dissolution» et plus particulièrement après l’annulation partielle des élections de ce Conseil par le tribunal administratif. «Le déficit de légitimité annule toutes les garanties nécessaires pour la levée de l’immunité judiciaire», estime-t-il.

Selon le même communiqué, le bureau exécutif de l’AMT a rencontré, lundi matin, de hauts responsables judiciaires pour leur expliquer la position de l’Association envers les procédures engagées contre Farhat Rajhi, alors que des membres du bureau administratif ont transmis cette position à leurs confrères qui ont été convoqués à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui a eu lieu cet après-midi.

 

Source : http://www.tunisieup.com/politique/lamt-appelle-le-gouvernement-provisoire-a-revenir-sur-son-intention-de-poursuivre-en-justice-le-juge-farhat-rajhi/

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M. Essebsi demeure ce qu'il a été toujours un homme de torture et de sécurité politique... Quant au ministre de la Justice, M. Karoui, rcédiste bien connu, sa présence à la tête de cette institution n'est en fait qu'une façon de protéger les dossiers des criminels du régime Ben Ali...

 


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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 14:43

 L’avenue Habib Bourguiba à Tunis vient d’être fermée à la circulation des véhicules, une forte mobilisation des services de l’ordre attire l’attention, des agents de sécurité et des policiers remplissent des bus stationnés aux alentours du ministère de l’Intérieur.

 

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Écouter «la conférence de presse de M. B.C. Essebsi : Tunisie_Conférence de presse de M. Essebsi : un Premier ministre qui sait tout, mais ne dit rien… Un Premier ministre qui souffre cruellement de la maladie bouguibienne, la «SUFFISANCE» 09-05

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L'Association des Magistrats Tunisiens soutient M. F Rajhi, ex-ministre de l'intérieur ....

Juges.jpg

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Une Rajhirinade tourne à une affaire d’état

 

par Dr rafik boujdaria

 

 Les centaines  d’articles, les milliers de commentaires sur les réseaux sociaux et les dizaines d’heures d’antenne, les manifs et tout ce qui se passe depuis deux jours dans tout le pays après les déclarations de Mr Farhat Rajhi sonnent la fin de la période romantique du post 14 janvier et annoncent le début des choses sérieuses voire graves qui nous guettent et qui risqueront de prendre en otage non seulement notre quotidien, fait d’un mélange d’opti-pessimisme , mais surtout notre futur et c’est là que ça fera très, très mal .

Les réactions de notre classe politique n’ont pas échappé à une logique partisane déplorable en ces moment difficiles : il y en a ceux qui ont rajouté de l’huile sur le feu à la manière des pyromanes  et ceux qui, dans une timidité douteuse, apportent leur soutien au gouvernement sans jamais critiquer celui-ci sur sa feuille de route ni sur sa relation avec la haute instance et encore moins sur ses prestations en matière de transition démocratique.

Nous avons entendu sur une radio privée, un chef de parti affirmer que la haute instance est manipulée par une organisation américaine appartenant à la CIA et spécialisée dans l’avortement des révolutions !!! Nous avons  lu  aussi les déclarations de l’extrême-gauche et de la gauche extrême  qui affirment que les déclarations de M. Rajhi viennent confirmer leurs analyses antérieures concernant le danger que représente encore le système de la dictature toujours en place sur la révolution appelant les tunisiens à faire face aux forces occultes  de la contre-révolution !!!
Le parti Ennahdha qui s’est toujours plaint des  tentatives visant à l’affaiblir appelle l’armée à respecter le caractère civil  de l’état et de ne pas s’immiscer dans les affaires politiques(sic).

Ces déclarations ont donné du crédit aux propos de Mr Rajhi poussant la rue à  s’enflammer et les nombreux incidents signalés un peu partout dans le pays sont la suite logique de cette potion révolutionnaire servie par les soins de notre classe politique après une tragique Rajhirinade !!!

Ces déclarations ont poussé enfin  un homme fréquemment cité, à apparaître dans les média et à prendre enfin la parole, il s’agit de Mr Kamel Eltaief  longtemps présenté comme un homme de l’ombre…

Mais à qui profite ce coup de force et cette Rajhirinade ? À tous ceux qui veulent affaiblir le gouvernement Caïd Essebsi pour le faire tomber, Rajhi serait il leur alternative ? A ceux qui veulent retarder les élections de la constituante et ils sont nombreux ? Ou bien à ceux qui veulent revenir à travers le chaos ? A qui profite cette gabégie ? certainement à ceux qui ne veulent rien partager, vraisemblablement à ceux  qui n’ont pas de quoi convaincre et probablement à ceux qui estiment être plus efficaces dans la peau du persécuté afin de cacher leur nature de persécuteur.

Un nouveau coup de force est en marche contre le gouvernement qui, par ses dérives populistes, est tombé dans son propre piège. Peu importe l’avenir personnel de M.M. Rajhi et Caïd Essebsi. Par contre, ce qui nous intéresse, c'est  le devenir de la révolution qui a était faite au nom de la dignité et de la liberté et qui risque de tourner à une nouvelle dictature qui viendra pour faire respecter l’ordre et sauvegarder l’intérêt suprême de la nation ….

La Rajhirinade tourne à une affaire d’état et la Tunisie est en passe de devenir un cas d'école pour ceux qui veulent changer un ordre établi puisqu'on dira qu’encore une fois une révolution accouche d’une dictature et qu'il vaut mieux garder « les nôtres ».

Mais qui a fait le lit de tous ces agissements ? Rajhi, mais avant lui ne faut-il pas revenir à la feuille de route de Mr Caïd Essebsi  qui, pour agir « en bon politique chevronné » avait succombé aux charmes de la constituante et pour asseoir sa légitimité, avait fait de la haute instance un contre pouvoir révolutionnaire, alors que la légitimité des uns et des autres faisant défaut, il fallait  faire repartir le pays sur une base légitime ? Ceux qui ont crié au scandale d’une élection présidentielle et d’une constitution recousue,  qu’offrent-ils aujourd’hui au peuple, la sécurité, le travail, ou bien une vision politique claire. ?

Rien de cela, ils offrent l’image déplorable de partis en course pour le pouvoir, rien que le pouvoir. Les discussions interminables sur l’article 15 nous ont fait oublier la loi électorale elle-même , le peuple sera peut- être appelé aux urnes le 24 juillet prochain pour choisir les pères fondateurs  parmi des candidats qu’il ne connaît pas suffisamment à travers leurs programmes mais qu’il connaît fort bien à travers leurs surenchères politicardes et leurs défenses extrêmes des objectifs de la révolution qu’aucun d’ailleurs n’a défini. Jouant sur cet amalgame et cet imbroglio, notre classe politique a besoin de classe d’été pour mieux affronter l’automne. Faute de quoi, on aurait tous à l’entrée de l’hiver la gueule de bois. Celle-ci étant un sport national, y rajouter la gueule serait un exploit  dans les olympiades de l’égocentrisme et de la paranoïa des politiques , à bon entendeur salut .

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Source : http://leaders.com.tn/article/une-rajhirinade-tourne-a-une-affaire-d-etat

 

 

Des violences qui fragilisent le gouvernement

Tunisie: des violences qui fragilisent le gouvernement

Des manifestants hostiles au gouvernement, dans le centre de Tunis, le 8 mai dernier. REUTERS/Zoubeir Souissi

Alors que des élections sont prévues fin juillet en Tunisie, le Premier ministre n'exclut pas un report du scrutin si les violences ne cessent pas.

 

Le coeur de Tunis a de nouveau été dimanche le théâtre d'une confrontation entre manifestants anti-gouvernementaux et policiers, au lendemain de l'imposition d'un couvre-feu qui n'a pas empêché de nouvelles violences dans une banlieue pauvre de la capitale tunisienne. 

Violences dans la banlieue et le centre de Tunis

A Ettadhamen, une banlieue défavorisée, des bandes de jeunes se sont livrées à des pillages et saccages dans la nuit de samedi à dimanche malgré le couvre-feu. Dimanche, cinq postes de police et de la garde nationale ont été incendiés. Des islamistes du mouvement Ennahda (Renaissance) se sont mobilisés pour tenter de rétablir l'ordre, en l'absence d'intervention des forces de l'ordre, selon des habitants.  

Un hélicoptère de l'armée équipé d'un projecteur a survolé la zone en prenant des photos des fauteurs de troubles mais, "les forces de l'ordre se sont comme évaporées" devant les violences, a témoigné un habitant.  

Cependant, un important dispositif policier restait déployé depuis sur l'avenue Bourguiba, dans le centre de la ville.  

Pour la quatrième journée consécutive, les manifestants, qui réclament plus de réformes malgré la chute du régime autoritaire du président Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier dernier, ont de nouveau scandé "gouvernement dégage", "flics, bande de lâches". Soixante-dix personnes ont été arrêtées, en réponse à ces actes de violence, a annoncé le ministère de l'Intérieur cité dans le quotidien La Presse

Couvre-feu pour "une durée indéterminée"

Un couvre-feu nocturne a été décrété samedi soir à Tunis et dans sa banlieue, de 21H00 à 05H00 (22H00 à 06H00 GMT) pour une durée indéterminée. 

Les autorités ont justifié la mesure en affirmant que des pillages et violences s'étaient produits dans la capitale tunisienne et ses environs depuis jeudi dernier. 

"Des milices du parti de président déchu Ben Ali (le Rassemblement constitutionnel démocratique, dissous le 9 mars) payent des jeunes pour semer le trouble dans le pays", a indiqué une source proche du gouvernement. 

Possible report des élections prévues en juillet

Le Premier ministre tunisien par intérim Béji Caïd Essebsi a jugé dimanche "dangereux et irresponsables" les propos de l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi qui évoquait la préparation d'un "coup d'Etat militaire". Ces déclarations ont provoqué une onde de choc dans le pays. 

Dans une vidéo postée sur Facebook dans la nuit de mercredi à jeudi, l'ancien ministre, qui jouit d'une grande popularité, avait déclaré que "si le mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) gagne les prochaines élections du 24 juillet, le régime serait militaire". Il a ajouté: "la nomination, le 18 avril, du général Rachid Ammar au poste de chef d'état-major inter-armes n'est qu'une préparation à ce coup d'Etat". 

En réponse à ces troubles, le Premier ministre, qui a appelé à la fin des manifestations et des violences et mis, en garde contre un effondrement de l'économie, a déclaré que la date de l'élection serait maintenue "sauf cas de force majeure".  

 

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/tunisie-des-violences-qui-fragilisent-le-gouvernement_990624.html
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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 04:35

Noueddine Bourougaa


La conférence de presse de M. Essebsi ressemble étrangement à une répétition bien polie de questions préparées d’avance… Avec tout mon respect aux journalistes choisis, il me semble qu’ils manquent étrangement de sens polémique et de distance critique par rapport aux réponses cavalières et méprisantes d’Essebsi… Lorsque celui-ci  nie complètement l’existence de snipers ou le jugement de ceux livrés aux militaires (janvier), ces journalistes acquissent sans la moindre réplique… Par ailleurs lorsqu’il prétend que derrière l’affaire Rajhi il y a une main invisible, mais laquelle ? Ce genre de déclarations ne fait que jeter l’amalgame dans le marché des rumeurs et réduit d’autant plus la confiance de la population envers ce gouvernement de misère. Selon Essebsi, le RCD ne joue aucun rôle dans la situation d’insécurité et de contre révolution en Tunisie, tandis que  le jugement ou la poursuite des criminels du régime Ben Ali est étrangement banalisé et largué sous la responsabilité des comités mis sur pieds par Ghannouhi, l’ex-premier ministre de Ben Ali, comités qui ont jusqu’à maintenant brillé par leur lenteur complice.

Ce genre de premier ministre ne rassure pas, n’encourage pas, n’ouvre pas de perspectives en mesure de calmer la Rue et nous ramène malheureusement au mépris langagier et aux maladies de GRANDEUR caractéristiques de l’époque  de Bourguiba…

 

 Voici les vidéos de la conférence de presse (08-05)

Et voici des vidéos montrant les snipers dont M. Essebsi nie l'existence...

 
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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 04:54

Dans une entrevue, enregistrée semble-t-il à son insu, M. Farhat Rajhi, l’ex-ministre de l’intérieur dévoile entre autres les points suivants :

- Le premier ministre, M. Essebsi ment : je n’ai pas démissionné ou muté de mes fonctions, je fus tout simplement renvoyé…

-  Les délégués que j’ai nommés furent remplacés par des rcédistes…

- Si Ennahda (parti islamiste) réussi à gagner les prochaines élections, il est à craindre un coup d’état militaire. D’ailleurs, le voyage du général Rachid Ammar à Alger et sa récente nomination à la tête des forces armées préparent le terrain à ce coup de force potentiel… 

 

Pétition en appuie à M. Rajhi… Ne laissons pas cet homme tout seul dans la gueule des loups :  http://www.petitions24.net/tous_et_toutes_solidaires_avec_monsieur_farhat_rajhi

 

Voici l'entrevue en question  en vidéo :  


 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 23:35
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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:36

Lettre à M. le Premier ministre _  Voici des paroles sages et remplies d'amour pour une Tunisie juste, respectée, rayonnante. .. Écouter SVP jusqu'au bout cette femme :  http://www.facebook.com/video/video.php?v=119740588106327&oid=208276145849310&comments

 

Tunisie_Egypte-25-04-2011.jpg

          Source : http://www.facebook.com/home.php?sk=group_144642818925903&id=167641949959323

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:34
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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 06:17
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