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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 02:24

Rafik Abdessalem en vidéo: Je n'ai pas refusé le dialogue et je n'ai pas privilégié les nahdhaouis !

 


Les projecteurs sont toujours braqués sur le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, le gendre du leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi tant critiqué depuis sa nomination à la tête de la diplomatie tunisienne …

 

Rafik Abdessalem en vidéo: Je n'ai pas refusé le dialogue et je n'ai pas privilégié les nahdhaouis !

Faisant la Une des journaux et des médias depuis hier parce qu’il a refusé d’écouter les revendications de ses employés, le ministre des Affaires étrangères fait face à une vague de critiques qui va même à la réclamation de sa démission !

En réponse aux accusations, Rafik Abdessalem a tout nié aujourd’hui au cours du point de presse périodique tenu au premier ministère en disant : " Ma porte est toujours ouverte, je suis toujours à l’écoute des agents et des syndicalistes du ministère … Mais je refuse d’engager des négociations au cours des horaires de travail. " Concernant les causes des protestations qui se poursuivent depuis hier, le ministre a souligné l’engagement du ministère des Affaires étrangères à la concrétisation de plusieurs réformes dont la titularisation et la promotion de 200 agents : " A mon avis, il n'y a aucune cause urgente qui pourrait justifier l'appel à une grève générale au mois d'avril. L'affaire a été amplifiée ...  "

Intérrogé sur la nomination excessive des nahadhaouis au sein de son ministère, Rafik Abdessalem a répondu : "Ces accusations ne sont que des rumeurs, je n’ai pas recruté des nahdhaouis, je n’ai même pas entamé la nomination des diplomates … et cette affaire ne se fera qu’à la base de la compétence et de l’expérience …." 

Chapitre de la Chariâa et de la Constitution : Interrogé sur la polémique qui s’est créée autour de l’identité de la Tunisie et autour du choix de la Chariâa comme source de la Constitution Rafik Abdessalem a indiqué que " la constitution doit être le fruit d’un consensus. Ses principes ne doivent pas émaner de la volonté d’un parti politique ou autre … On est tous musulmans, et personne ne peut dire le contraire ! "

Des extraits de la conférence du ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem dans la vidéo en jointure :

 

 

tuniscope

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Que fait encore «Rafik Lagaffe» à la tête de la diplomatie tunisienne ?



Si le gouvernement actuel tient à garder des chances de réussite, il doit opérer un remaniement ministériel et commencer par placer un diplomate chevronné à la tête du ministère des Affaires étrangères.

 

La nomination du ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem avait suscité de profonds remous aussi bien parmi la population qu’au sein de la classe politique tunisienne, y compris chez certains dirigeants d’Ennahdha qui ont désapprouvé le choix de cette personne dans un poste clé.

 

Chassez le népotisme, il revient au galop !

 

Cette désapprobation était liée à 3 raisons principales :

 

- primo, le lien de parenté de l’intéressé avec le fondateur du mouvement Ennahdha, cheikh Rached Ghannouchi, qui rappelle de bien mauvais souvenirs aux Tunisiens, qui ont souffert 23 ans durant du népotisme et du clientélisme ayant caractérisé l’ancien régime de Ben Ali. M. Abdessalem est, on le sait, le gendre de M. Ghannouchi, l’époux de sa fille aînée Soumaya, que l’on voit souvent aux côtés de son époux lors des missions à l’étranger de ce dernier. Ce qui fait grincer des dents et même jazzer dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères. Autant dire que la nomination de M. Abdessalem à la tête de la diplomatie tunisienne a symbolisé le retour à d’anciennes pratiques que nos concitoyens étaient en droit de considérer comme révolues ;

 

- secundo, les Tunisiens ont appris avec stupeur que ce ministre a représenté la chaîne qatarie Al Jazira lors d’une réunion de haut niveau de l’Otan. Cette nouvelle a choqué les Tunisiens, y compris parmi les sympathisants d’Ennahdha, qui se sont sentis touchés dans leur honneur, dans leur fierté. Ils ont ressenti comme une humiliation le fait que la politique étrangère de leur pays, héritier d’une brillante civilisation trois fois millénaire, soit sous l’emprise d’un petit pays du Golfe, lui même placé sous influence américaine ;

 

- tertio, l’incapacité de ce ministre à s’exprimer correctement en français, ce qui pouvait représenter un sérieux handicap du fait notamment que la France est notre premier partenaire économique et que nous avons une importante communauté tunisienne, forte de 600000 personnes, vivant en France.



Conférence internationale des amis du peuple syrien.

 

Si M. Abdessalem avait des compétences exceptionnelles faisant de lui le candidat idéal pour le poste qu’il occupe, les Tunisiens auraient pu comprendre et privilégier l’efficacité de l’action ministérielle par rapport à toute autre considération. Mais la réalité est toute autre !

 

Qui tire les ficelles derrière le rideau ?

 

En effet, dès sa nomination, ce ministre s’est révélé être un simple petit agent manipulé par des puissances étrangères, comme en témoigne son suivisme aveugle de la position qatarie dans l’épineuse question syrienne. Rafik Abdessalem n’a pas réagi au renvoi de l’ambassadeur syrien en Tunisie, par une décision du président de la République Moncef Marzouki, ignorant au passage que ledit ambassadeur avait déjà quitté notre pays plusieurs mois auparavant ! C’est dire son manque d’expérience et sa méconnaissance personnelle des dossiers importants.

Pire, ce ministre s’est lancé dans des déclarations intempestives, totalement déplacées, indignes d’une personnalité sensée diriger la diplomatie tunisienne.

Je donne ci-après 3 exemples très significatifs :

1- Au cours d’une séance de débat au sein de la Constituante, le «gendre» a osé déclarer : «Ce gouvernement est le meilleur de l’histoire» ! En matière d’arrogance, de suffisance, d’autoglorification, il est franchement difficile de faire mieux !

2- Parlant de l’ancien Premier ministre par intérim, Béji Caïd Essebsi, il s’est permis de faire des allusions de très mauvais goût à son âge, oubliant au passage que seul Dieu détient le secret de la longévité de tout un chacun ;

3- Au cours d’une conférence-débat tenue au Qatar, il a tenu des propos méprisants envers ses compatriotes, traitant l’opposition tunisienne de «0,00…», faisant preuve au passage d’une méconnaissance totale de la géographie de son pays, la confondant avec celle du Qatar, ce qui est, le moins que l’on puisse dire, scandaleux.

Si le gouvernement actuel tient à garder des chances de réussite, il doit opérer le plus tôt possible un remaniement ministériel et commencer d’abord par placer à la tête du ministère des Affaires étrangères un diplomate chevronné !   Moez Ben Salem  kapitalis

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Sakhr Materi ropmt son silence

 

Dans un communiqué paru hier, jeudi 22 mars 2012, Sakhr Materi le gendre de l'ex-président déchu a finalement rompu son silence. Le communiqué en question est venu en réponse au reportage diffusé sur la télévision nationale dans son journal de 20h du mercredi à propos de la récupération d'un terrain de 48 hectares aux berges du lac. 

 
Le terrain en question, n'aurait jamais quitté la propriété de la société 'El Bouhaira' malgré la promesse de vente et l'avance de six millions de dinars payée par Sakhr Materi à la société. Un homme d'affaire saoudien serait derrière le non-accomplissement de la vente.

Dans le même communiqué, le gendre du président dit en avoir assez des campagnes de désinformation à son égard et qu'il attend la bonne occasion pour répondre aux différentes accusations.  mosaique

 

 

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Suisse : le clan Ben Ali combat pied à pied devant les tribunaux


La Tunisie ne pourra accéder qu'à de strictes conditions au dossier pénal pour blanchiment d'argent contre le clan Ben Ali ouvert par la justice suisse. C'est ce qu'a décidé le Tribunal pénal fédéral (TPF) dans un arrêt publié jeudi. Après le blocage de plusieurs dizaines de millions de francs, les proches de l'ancien président exigeaient que la Tunisie ne puisse pas accéder au dossier pénal jusqu'à la clôture de la procédure d'entraide engagée parallèlement.

L'empoignade judiciaire bat son plein en Suisse sur deux fronts: d'une part, la demande d'entraide adressée par la Tunisie fin janvier 2011 après le gel par le Conseil fédéral de quelque 60 millions de francs appartenant à l'ex-dirigeant, d'autre part l'enquête pénale ouverte par le Ministère public de la Confédération (MPC) dans la foulée pour blanchiment d'argent. C'est sur ce volet pénal que s'écharpent les parties pour des questions de procédure avec à la clé une kyrielle d'ordonnances et arrêts du TPF depuis la fin 2011.

Le dernier en date du 20 mars fait suite à un recours du beau-frère de Ben Ali, un magnat de l'industrie, des banques, du tourisme et des médias contre une décision du MPC admettant la Tunisie comme partie plaignante dans le cadre de la procédure pénale. Le TPF n'a pas remis en cause cette décision. Le recourant voulait aussi empêcher la Tunisie d'accéder pleinement au dossier et d'obtenir ainsi des pièces qu'elle cherche précisément à obtenir par le biais de la procédure d'entraide, en particulier des données bancaires.

Là, le TPF a partiellement donné raison au recourant. Toute la question était de permettre à la Tunisie d'obtenir les informations pour l'identification internationale des avoirs prétendument détournés par le clan Ben Ali tout en s'assurant qu'aucun document ne sera utilisé dans des procédures pénales en Tunisie d'ici la clôture de l'entraide. La Tunisie devra s'y engager formellement auprès du MPC. Le mandataire tunisien pourra consulter le dossier et prendre des notes en particulier sur le détail d'opérations bancaires, mais ne pourra pas faire de copies. Le TPF reconnaît que le relevé manuel de ces informations pourra "s'avérer fastidieux", mais il "est le moyen le mieux à même de prévenir la transmission précoce de moyens de preu
ve". maghrebemergent

 

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