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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 06:09
J'aime vraiment !
 
Merci aux Poètes indignés !
           
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Sur le modèle des "indignés", les "anti-Wall Street" font des émules aux USA
 
La poignée d'anticapitalistes, qui a déroulé des sacs de couchage il y a deux semaines dans un petit square près de la Bourse de New York et brandi des pancartes en carton, affirmait suivre l'exemple des manifestants égyptiens de la place Tahrir au Caire. ( © AFP Mario Tama)
NEW YORK (AFP) - Les manifestants qui conspuent Wall Street depuis deux semaines sous les fenêtres du sanctuaire de la finance mondiale se revendiquent du "printemps arabe", mais leur inspiration semble plus proche de celle des "indignés" européens.
La poignée d'anticapitalistes, qui a déroulé des sacs de couchage il y a deux semaines dans un petit square près de la Bourse de New York et brandi des pancartes en carton, affirmait suivre l'exemple des manifestants égyptiens de la place Tahrir au Caire.
Mais, en réalité, il y a beaucoup plus de différences que de similitudes entre ces deux mouvements. Le nombre de manifestants d'abord: à New York ils sont beaucoup moins nombreux qu'au Caire. Leur but ensuite: aux Etats-Unis personne ne cherche à renverser un gouvernement. Le contexte enfin: aucun risque pour les anticapitalistes de se faire tirer dessus par la police.
Et pourtant, maintenant que le mouvement "Occupons Wall Street" entame sa troisième semaine, les "anti-Wall Street" sont de plus en plus pris au sérieux. Des occupations similaires ont émergé de Los Angeles à Boston, en passant par Chicago.
Et les manifestants new-yorkais espèrent recevoir cette semaine le soutien des syndicalistes, après avoir reçu lundi celui, plus inattendu, du milliardaire George Soros. "J'ai de la sympathie pour leurs opinions", a dit l'investisseur américain lors d'une conférence de presse à l'ONU.
En réalité, quelles sont les griefs de ces apprentis-révolutionnaires?
Demandez à une dizaine de ces manifestants, pour la plupart jeunes et très instruits, et vous obtiendrez dix réponses différentes: le renflouement par Washington des banques de Wall Street, le chômage, l'endettement des étudiants, les brutalités policières ou encore le réchauffement climatique.
Tentez alors de dénicher un porte-parole pour le groupe et vous vous heurterez à une nouvelle difficulté: aucun d'entre eux n'accepte d'endosser cette responsabilité.
"Chacun ici a une raison et un but qui lui est propre", résume Anthony, un manifestant de 28 ans. Le sien, pour le moins ésotérique, est de "faire de ce camp un univers sûr et autonome, libéré des règles extérieures".
Au vu de la popularité croissante de l'initiative, le mouvement pourrait en réalité se rapprocher des manifestations des "indignés" européens qui, dans la rue, crient leur rage et leur frustration face à l'impuissance des gouvernements à régler la crise financière.
En Espagne, en Italie, en Grèce et maintenant en Israël: tous ces milliers de jeunes au chômage et de fonctionnaires étranglés partagent la même amertume et la même angoisse face à la réduction des aides publiques.
Aux Etats-Unis, ces mêmes inquiétudes sont dorénavant partagées par les déçus du président Barack Obama et par les inconditionnels opposants à l'élite politique et économique du pays.
Au début, les "anti-Wall Street" ont eu du mal à capter l'attention des médias. Aujourd'hui, même si leurs objectifs restent obscurs, il n'en est plus rien.
"Nous sommes sur la place et il est devenu impossible de nous ignorer", affirme ainsi Anthony.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. L'arrestation des 700 manifestants qui bloquaient la circulation sur le pont de Brooklyn a provoqué un fort soutien sur internet et une publicité sans précédent pour le mouvement.
 
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Occupons Wall Street ensemble
Il n’y a plus d’excuses. Soit vous rejoignez les protestations qui se déroulent à Wall Street et dans les quartiers financiers d’autres villes du pays, soit vous vous retrouverez du mauvais côté de l’histoire. Soit vous vous élevez, de la seule manière qui nous est laissée, c’est à dire la désobéissance civile, contre le pillage opéré par la classe criminelle de Wall Street et contre la destruction de l’écosystème qui permet l’existence de la race humaine soit vous devenez un complice passif d’un crime inouï. Soit vous goûtez à la liberté et à la révolte et vous vous laissez séduire par leurs parfums, soit vous sombrez dans le désespoir et l’apathie. Soit vous êtes un rebelle, soit vous êtes un esclave.
Etre considéré comme innocent dans un pays où le droit ne signifie plus rien, où les entreprises privées ont pris le pouvoir par un coup d’état, où les pauvres et les travailleurs des deux sexes sont réduits au chômage et n’ont pas assez à manger, où la guerre, la spéculation financière et la surveillance intérieure sont les seules occupations de l’état, où il n’y a plus d’habeas corpus, où vous, en tant que citoyen, n’êtes rien de plus qu’un outil aux mains des puissances du privé, un outil qu’on utilise puis jette, c’est se montrer complice de ce méfait épouvantable. Rester sur la touche en disant : "Je suis innocent" c’est porter la marque de Caïn ; c’est ne rien faire pour aider les faibles, les opprimés et ceux qui souffrent, c’est renoncer à sauver la planète. Etre considéré comme innocent dans une époque comme la nôtre, c’est être un criminel. Demandez à Tim DeChristopher.
Choisissez mais décidez-vous vite. L’état et les puissances privées sont déterminés à écraser la révolte. Ils n’attendront pas après vous. Ils ont trop peur qu’elle ne s’étende. Ils ont de longues phalanges de policiers à moto, des files de paniers à salade, des fantassins pour vous pourchasser dans les rues avec des gaz lacrymogènes et des filets de plastique orange. Ils ont érigé des barricades de métal dans toutes les artères qui mènent au district financier de New York où les mandarins vêtus de costumes de chez Brooks Brothers se servent de l’argent qu’ils vous ont volé pour jouer et spéculer et se gaver pendant qu’un enfant sur quatre à l’extérieur de ces barricades dépend des bons alimentaires pour se nourrir. La spéculation était interdite au 17ième siècle. Les spéculateurs étaient pendus. Aujourd’hui ce sont eux qui dirigent l’état et les marchés financiers. Ils répandent des mensonges qui polluent les ondes. Ils savent, bien mieux que vous, que la corruption et l’escroquerie ont tout imprégné, que le système est entièrement contre vous et que le secteur privé a mis en place une petite oligarchie encadrée de politiciens, juges et journalistes complaisants qui habitent derrière les grilles de leur petit Versailles pendant que 6 millions d’Américains sont jetés à la rue, et il y en aura bientôt 10 millions, qu’un million de personnes par an sont incapables de payer leur notes de soins, que 45 000 personnes meurent par manque de soins, que le chômage tourne autour de 20%, que les citoyens, y compris les étudiants se débattent pour rembourser leurs emprunts avec des petits boulots sans avenir, quand ils ont du travail, dans un monde sans espoir, un monde de maîtres et de cerfs.
Le seul mot que le secteur privé connaisse est "plus". Il est en train de détruire tous les derniers programmes sociaux financés par les contribuables, de l’éducation à la sécurité sociale pour se les approprier et en tirer profit. Qu’importe si les malades meurent ; si les pauvres n’ont pas assez à manger ; si des familles entières sont jetées à la rue ; si les chômeurs pourrissent ; si les enfants des terrains vagues des villes et des campagnes n’apprennent rien à l’école et vivent dans la misère et la peur ; si les étudiants ne trouvent pas, et ne trouveront jamais, de travail à la fin de leurs études ; si le système carcéral, le plus important du monde industriel, s’agrandit pour contenir tous les dissidents potentiels ; si la torture continue ; si les enseignants, les policiers, les pompiers, les postiers, et les travailleurs sociaux rejoignent les rangs des chômeurs ; si les routes, les ponts, les barrages, les digues, le train, le métro, les autobus, les écoles et les bibliothèques s’écroulent ou ferment ; si le réchauffement climatique de la planète, les phénomènes climatiques anormaux, les ouragans, les orages, les inondations, les tornades, la fonte des glaciers polaires, l’empoisonnement des nappes phréatiques, la pollution de l’air augmentent et mettent toutes les espèces en danger.
Qui s’inquiète de tout cela ? Si les actions de ExxonMobil, de l’industrie du charbon ou de Goldman Sachs montent, la vie est belle. Le profit, le profit, le profit. Voilà ce qu’ils chantent derrière leurs barricades de métal. Leurs crocs sont profondément plantés dans votre cou. Si vous ne les faîtes pas lâcher prise très très vite, ils vous tueront. Et ils tueront l’écosystème, condamnant ainsi vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils sont trop stupides et trop aveugles pour se rendre compte qu’ils mourront en même temps. Ainsi donc, soit vous vous soulevez contre eux et les mettez hors d’état de nuire, soit vous démantelez l’état privé pour récréer un monde sain, un monde où on ne s’incline plus devant l’idée ridicule que les exigences des marchés financiers doivent gouverner le comportement humain, ou c’est l’autodestruction qui nous attend.
Chris Hedges
Pour être informé de tous les évènements de solidarité avec Occupy Wall St. dans le pays consultez le site : http://www.occupytogether.org/
Chris Hedges écrit régulièrement pour Truthdig.com. Il est diplômé de Harvard Divinity School et a été pendant près de 20 ans correspondant étranger du New York Times. Il est l’auteur de nombreux livres dont : War Is A Force That Gives Us Meaning, What Every Person Should Know About War, et American Fascists : The Christian Right and the War on America. Son dernier livre est : Empire of Illusion : The End of Literacy and the Triumph of Spectacle.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/hedges021011.htm
Traduction : Dominique Muselet pour Le Grand Soir
 
source : http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26903
 
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Chomsky parle de “Occupy Wall Street” et de l’effondrement imminent d’Israël

 
Dans un interview à Russia Today, l’éminent intellectuel, Professeur Noam Chomsky, a commenté d’importants événements politiques mondiaux.
 
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Noam Chomsky
Chomsky partage avec clarté ses réflexions sur les manifestations à Wall street et prédit que la pauvreté et le chômage vont se développer dans les mêmes proportions que pendant la grande dépression ; il parle de l’énorme montant que les dépenses de la campagne présidentielle de 2012 vont atteindre et dit que ceux qui sont au Congrès ou à la Maison Blanche ne méritent plus leur place mais l’achètent et il explique que l’assassinat d’Osama Bin Laden marque un tournant dans la politique américaine : a l’époque de Bush on enlevait et torturait celui que la CIA considérait comme une menace aux USA, sous Obama, on est passé à "aussitôt vu aussitôt abattu" en violation de toute légalité.
Il précise que le meurtre d’Osama Bin Laden a été commis d’une manière qui a fortement irrité et peut-être impliqué l’armée pakistanaise, ce qu’il trouve extrêmement dangereux.
Quant au printemps arabe, Chomsky dit que les USA et ses alliés occidentaux n’ont pas soutenu les révolutions tunisiennes et égyptiennes, au contraire ils s’y sont opposés en soutenant les dictateurs jusqu’à la dernière minute, puis ils ont changé de politique après leur chute.
En raison du fait qu’il met tous ses espoirs dans le seul soutien des USA "l’état sioniste risque de s’effondrer si se soutien lui était retiré totalement ou partiellement —tout à fait comme l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid", dit Chomsky qui rappelle que les Africanders s’étaient sentis assez en sécurité pour ignorer l’embargo de l’ONU et le retrait des entreprises de leur pays pendant les années 1980, tout le temps que l’administration de Reagan les soutenait. Mais dès que les USA lui ont retiré leur soutien, le régime d’apartheid s’est effondré.
"Cela fait 35 ans que les USA et Israël rejettent une accord politique qui est virtuellement soutenu par le monde entier. Il y a environ deux mois, il y a eu une réunion de l’oligarchie israélienne —ceux qui dirigent l’économie israélienne," explique Chomsky, " et ils ont conseillé au gouvernement d’accepter une résolution de ce genre parce que sinon Israël sera, comme ils disent transformée en Afrique du Sud ; elle sera encore plus isolée, à cause des boycotts, des refus de charger leurs navires, et leur économie s’écroulera."
 
2 octobre 2011 - Pour consulter l’original : 
http://ashraf62.wordpress.com/2011/...
Traduction : Dominique Muselet
source : http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11264
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 01:57
Le mouvement contre Wall Street gagne de l'ampleur

 

NEW YORK (AP) — La police new-yorkaise a déclaré dimanche que la plus grande partie des plus de 700 manifestants arrêtés samedi alors qu'ils défilaient sur le pont de Brooklyn pour protester entre autres contre les excès de la finance avaient été relâchés. De nouveaux rassemblements étaient prévus.

Le groupe "Occupy Wall Street" ("Occupons Wall Street") campe sur une place du quartier financier de Manhattan depuis bientôt deux semaine, organisant des marches, dont la manifestation impromptue de samedi sur le pont de Brooklyn.

La police a déclaré que des manifestants avaient commencé à occuper la chaussée alors qu'elle leur avait ordonné de rester sur les trottoirs. Une voie de circulation a été fermée pendant plusieurs heures et la plupart des interpellations ont été réalisées pour trouble à l'ordre public. Certains manifestants affirment qu'ils ont été poussés vers la chaussée par la police ou qu'ils n'ont pas entendu qu'ils devaient rester côté piétons. Des vidéos témoignent de la confusion et des incidents sans gravité qui ont marqué la manifestation.

Deux autres marches, l'une contre les aliments transgéniques (OGM) et l'autre contre la pauvreté, avaient réuni plusieurs milliers de personnes qui avaient franchi le pont de Brooklyn sans problème plus tôt samedi.

Des manifestations de solidarité avec le mouvement de New York se sont également déroulées dans d'autres villes des Etats-Unis samedi, à Albuquerque, Boston et Los Angeles.

Les revendications du mouvement "Occupy Wall Street", qui a commencé avec une poignée de personnes, sont vagues et variées mais l'absence de mot d'ordre clair n'empêche pas une mobilisation croissante. Plusieurs personnalités, dont le réalisateur Michael Moore et l'actrice Susan Sarandon sont passés pour encourager la contestation. AP

source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20111002.FAP5740/le-mouvement-contre-

 

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Occupy Wall Street : 700 ''indignés'' arrêtés à New York

 

Plus de 700 personnes qui manifestaient contre l'ultralibéralisme et dénonçaient les effets de la crise ont été arrêtées à New York.

 

 

Plus de 700 personnes, dont de nombreux militants du mouvement "Occupons Wall Street", qui manifestaient contre l'ultralibéralisme et dénonçaient les effets de la crise ont été arrêtées samedi à New York La manifestation avait beau se dérouler sans incidents et pacifiquement, la police new-yorkaise a décidé d'intervenir et d'arrêter des centaines de manifestants "pour atteinte à l'ordre public", parqu'ils "bloquaient la circulation" sur le pont de Brooklyn. Si certains manifestants ont été relâchés quelques heures plus tard, d’autres devaient être détenus 24 heures ou faire l’objet de poursuites.

Plusieurs manifestants ont dénoncé d'avoir été piégés par les forces de l'ordre.

La manifestation avait débuté à Liberty Plaza, dans le quartier des affaires de New York, où campent depuis la mi-septembre des militants du mouvement "Occupons Wall Street" pour dénoncer le climat économique et politique actuel.

Des manifestants arboraient des pancartes incitant à en finir avec la Réserve fédérale, ou à braquer des "bombes au poivre sur Goldman Sachs", grande banque d’investissement mise en cause pour son rôle dans la crise des "subprimes", qui a provoqué la crise économique générale en 2008.

Le mouvement "Occupons Wall Street" s’inspire des mouvements pro-démocratiques du printemps arabe. Ce vendredi, ils ont appelé "les habitants du monde" à rejoindre leur mouvement pour occuper partout les lieux pubics.

Le mouvement ne cesse de s'étendre. Plus de 100 villes se sont inscrites déjà sur Facebook. Une manifestation de Occupy Together est prévue le 6 octobre à Washington.

source : http://www.eitb.com/fr/infos/international/detail/748298/occupy-wall-street--700-indignes-

 

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Police Arrest More Than 700 Protesters on Brooklyn Bridge

 

 

  • Robert Stolarik for The New York Times
  • Robert Stolarik for The New York Times
  • Ozier Muhammad/The New York Times
  • Robert Stolarik for The New York Times
  • Ozier Muhammad/The New York Times
  • Ozier Muhammad/The New York Times
Updated, 1:23 p.m. Sunday | In a tense showdown above the East River, the police arrested more than 700 demonstrators from the Occupy Wall Street protests who took to the roadway as they tried to cross the Brooklyn Bridge on Saturday afternoon.

The police said it was the marchers’ choice that led to the enforcement action.

“Protesters who used the Brooklyn Bridge walkway were not arrested,” Paul J. Browne, the chief spokesman for the New York Police Department, said. “Those who took over the Brooklyn-bound roadway, and impeded vehicle traffic, were arrested.”

But many protesters said they believed the police had tricked them, allowing them onto the bridge, and even escorting them partway across, only to trap them in orange netting after hundreds had entered.

“The cops watched and did nothing, indeed, seemed to guide us onto the roadway,” said Jesse A. Myerson, a media coordinator for Occupy Wall Street who marched but was not arrested.

video on the YouTube page of a group called We Are Change shows some of the arrests.

Around 1 a.m., the first of the protesters held at the Midtown North Precinct on West 54th Street were released. They were met with cheers from about a half-dozen supporters who said they had been waiting as a show of solidarity since 6 p.m. for around 75 people they believed were held there. Every 10 to 15 minutes, they trickled out into a night far chillier than the afternoon on the bridge, each clutching several thin slips of paper — their summonses, for violations like disorderly conduct and blocking vehicular traffic. The first words many spoke made the group laugh: all variations on “I need a cigarette.”

David Gutkin, 24, a Ph.D. student in musicology at Columbia University, was among the first released. He said that after being corralled and arrested on the bridge, he was put into plastic handcuffs and moved to what appeared to be a Metropolitan Transportation Authority bus, along with dozens of other protesters, for over four hours. They headed first into Brooklyn and then to several locations in Manhattan before arriving at the 54th Street precinct.

Men and women had been held separately, two or three to a cell. A few said they had been zip-tied the entire time. “We sang ‘This Little Light of Mine,’ ” said Annie Day, 34, who when asked her profession said, “I’m a revolutionary.” Ms. Day was wearing laceless Converse sneakers: police had required the removal of all laces as well as her belt. She rethreaded them on the pavement while a man who identified himself as a lawyer took each newly freed person’s name.

None of the protesters interviewed knew if the bridge march was planned or a spontaneous decision by the crowd. But all insisted that the police had made no mention that the roadway was off limits. Ms. Day and several others said that police officers had walked beside the crowd until the group reached about midway, then without warning began to corral the protesters behind orange nets.

Brett Wolfson-Stofko, center, ran through a line of cheering supporters after being released from the Midtown South Precinct in Manhattan.Sarah Maslin Nir for The New York TimesBrett Wolfson-Stofko, center, ran through a line of cheering supporters after being released from the Midtown South Precinct in Manhattan.

The scene outside the Midtown South Precinct on West 35th Street around 2 a.m. was far more jovial. Only about 15 of the rumored 57 people had been released, but about a dozen waiting supporters danced jigs in the street to keep warm. They snacked on pizza. One even drank Coors Light beer, stashing the empty bottles under a parked police van. When a fresh protester was released, he or she ran through a gantlet formed by the waiting group, like a football player bursting onto the field during the Super Bowl. “This is so much better than prison!” one cheered.

“It’s cold,” said Rebecca Solow, 27, rubbing her arms as she waited on the sidewalk, “but every time one is released, it warms you up.”

The march on the bridge had come to a head shortly after 4 p.m., as the 1,500 or so marchers reached the foot of the Brooklyn-bound car lanes of the bridge, just east of City Hall.

In their march north from Zuccotti Park in Lower Manhattan — headquarters for the last two weeks of a protest movement against what demonstrators call inequities in the economic system — they had stayed on the sidewalks, forming a long column of humanity penned in by officers on scooters.

Where the entrance to the bridge narrowed their path, some marchers, including organizers, stuck to the generally agreed-upon route and headed up onto the wooden walkway that runs between and about 15 feet above the bridge’s traffic lanes.

But about 20 others headed for the Brooklyn-bound roadway, said Christopher T. Dunn of the New York Civil Liberties Union, who accompanied the march. Some of them chanted “take the bridge.” They were met by a handful of high-level police supervisors, who blocked the way and announced repeatedly through bullhorns that the marchers were blocking the roadway and that if they continued to do so, they would be subject to arrest.

There were no physical barriers, though, and at one point, the marchers began walking up the roadway with the police commanders in front of them – seeming, from a distance, as if they were leading the way. The Chief of Department Joseph J. Esposito, and a horde of other white-shirted commanders, were among them.

Police secured some protesters' hands with plastic ties.Ozier Muhammad/The New York TimesPolice secured some protesters’ hands with plastic ties.

After allowing the protesters to walk about a third of the way to Brooklyn, the police then cut the marchers off and surrounded them with orange nets on both sides, trapping hundreds of people, said Mr. Dunn. As protesters at times chanted “white shirts, white shirts,” officers began making arrests, at one point plunging briefly into the crowd to grab a man.

The police said that those arrested were taken to several police stations and were being charged with disorderly conduct, at a minimum. A police spokesman said some protesters — mostly those without identification — were still “going through the system” late Sunday morning.

A freelance reporter for The New York Times, Natasha Lennard, was among those arrested. She was later released.

Mr. Dunn said only people at the very front could hear the warning, and he was concerned that those in the back “would have had no idea that it was not O.K. to walk on the roadway of the bridge.” Mr. Browne said that people who were in the rear of the crowd that may not have heard the warnings were not arrested and were free to leave.

Earlier in the afternoon, as many as 10 Department of Correction buses, big enough to hold 20 prisoners apiece, had been dispatched from Rikers Island in what one law enforcement official said was “a planned move on the protesters.”

Etan Ben-Ami, 56, a psychotherapist from Brooklyn who was up on the walkway, said that the police seemed to make a conscious decision to allow the protesters to claim the road. “They weren’t pushed back,” he said. “It seemed that they moved at the same time.”

Mr. Ben-Ami said he left the walkway and joined the crowd on the road. “It seemed completely permitted,” he said. “There wasn’t a single policeman saying ‘don’t do this’.”

He added: “We thought they were escorting us because they wanted us to be safe.” He left the bridge when he saw officers unrolling the nets as they prepared to make arrests. Many others who had been on the roadway were allowed to walk back down to Manhattan.

Mr. Browne said that the police did not trick the protesters into going onto the bridge.

“This was not a trap,” he said. “They were warned not to proceed.”

In related protests elsewhere in the country, 25 people were arrested in Boston for trespassing while protesting Bank of America’s foreclosure practices, according to Eddy Chrispin, a spokesman for the Boston Police Department. The protesters were on the grounds and blocking the entrance to the building, Mr. Chrispin said.

Mayor Michael R. Bloomberg, speaking briefly before marching in the Pulaski Day Parade in Manhattan on Sunday, also defended the police’s actions.

“The police did exactly what they were supposed to do,” the mayor said, noting that those who march without the city’s permission would continue to get summonses. “It’s very easy to get a permit,” he added.

As the morning wore on, Zuccotti Park had the hallmarks of Sundays the world over. There was brunch: someone had donated bagels and lox. There was the morning paper: protesters who had camped for the night read the self-published newspaper “The Occupied Wall Street Journal,” some snuggled the metallic blankets usually worn by marathon runners. One man brushed his teeth without water, standing up.

The scene was largely quiet, save a man in a fedora freestyle rapping with drummers in the east corner of the park. Many of those who had been arrested returned at about 3 a.m. to a heroes reception, said Rick DeVoe, 54, from East Hampton, Mass. They were sleeping in.

“It’s not always at a fever pitch,” Mr. DeVoe said. “It’s not easy sleeping out, it’s not easy going to jail.”

Quiet political discussions continued around the sleepers. One woman gave a pep talk to what looked like a new recruit. “It’s about taking down systems, it doesn’t matter what you’re protesting,” she said. “Just protest.”

Some tourists wandered in between the makeshift beds and volunteers sweeping up cigarette butts. A man visiting from Virginia and his 4-year-old son snapped photos, as did an elderly couple passing through.

Natasha Lennard, William K. Rashbaum and Elizabeth A. Harris contributed reporting.

source : http://cityroom.blogs.nytimes.com/2011/10/01/police-arresting-protesters-on-broo

 


 

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Visiter le site : https://occupywallst.org/


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احتجاجات في نيويورك ضد النظام الرأسمالي

آخر تحديث:  الأحد، 2 أكتوبر/

استمع إلى إذاعة بي بي سي

 

اعتقلت الشرطة خمسمائة متظاهر في مدينة نيويورك عقب اغلاقهم جسر بروكلين اما حركة المرور لساعات وينتمي المعتقلون الى حركة مناهضة للرأسمالية تطلق على نفسها اسم (حركة احتلال وول ستريت)، وقد بدأ عدد كبير منهم احتجاجهم قبل اسبوعين حيث اقاموا خياما قريبا من حي المال في المدينة منذ اسبوعين ضد ما يصفونه 

source : http://www.bbc.co.uk/arabic/multimedia/2011/10/111002_us_protest.shtml

 

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 20:14

 

 

 

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Here is the “one” demand apparently :

 

Ending capital punishment is our one demand.

Ending police intimidation is our one demand.

Ending wealth inequality is our one demand.

Ending corporate censorship is our one demand.

Ending the modern gilded age is our one demand.

Ending political corruption is our one demand.

Ending joblessness is our one demand.

Ending poverty is our one demand.

Ending health-profiteering is our one demand.

Ending American imperialism is our one demand.

Ending war is our one demand.

 

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استمرار الاحتجاجات ضد "جشع الشركات" في وول ستريت بنيويورك

متظاهرون في وول ستريت يحملون لافتة كتب عليها "اخلقوا وظائف وليس حروبا"

 

قد تمتد المواجهات بالقرب من وول ستريت بين متظاهرين معارضين لما أسموه "بجشع الشركات" والشرطة إلى الشتاء، حيث تعد المسيرة إلى مقر الشرطة الاختبار المقبل لامكانية تصعيد التوتر.

وكانت المظاهرات والاعتصامات قد بدأت منذ اكثر من اسبوعين.

وتخطط حركة "احتلال وول ستريت" لمظاهرة يوم الجمعة في الشوارع المحيطة بالمقر الرئيسي لعمليات شرطة نيويورك.

وقد اضافت الجماعة شكاوي استخدام الشرطة للقوة المفرطة ضد المتظاهرين ومعاملة الشرطة للاقليات العرقية والمسلمين لقائمة مظالهمها والتي تشمل خطط الانقاذ للبنوك والاستيلاء على المنازل التي لم يتمكن اصحابها من دفع اقساطها وارتفاع معدلات البطالة.

وقد قامت الشرطة باعتقال مئة شخص واستخدمت رذاذ الفلفل، التي قالت انها خيار افضل من العصي، للتصدي للمتظاهرين الذين يعرقلون حركة المرور.

وقال باتريك برنر، وهو متظاهر وطالب في كلية سكيدمور في ولاية نيويورك من بين المتظاهرين الذين نصبوا خيامهم في مخيم خاص بالقرب من موقع مركز التجارة العالمي "اننا هنا على المدى الطويل"

ويقول الخبراء إنهم لا يتوقعون العنف الذي حدث في لندن مؤخرا.

وقد اعتقل 2700 شخص في لندن على خلفية الاحتجاجات واحجاث الشغب والسلب والنهب التي حدثت في شهر اغسطس اب الماضي.

والعدد الاكبر من متظاهري نيويورك من المتعلمين ومظاهراتهم منظمة ومخططة سلفا وليست عفوية.

وبعد ان منع المتظاهرين من الاقتراب من بعض المناطق القريبة من بورصة نيويورك يوم 17 سبتمبر ايلول الجاري، أقام المحتجون مخيما على مقربة من البورصة.

وتنتشر في منطقة مخيم زوكوتي اللافتات والشعارات المناهضة لوول ستريت وانشطته المالية. وينام المتظاهرون وقد دثروا انفسهم بالاغطية أو على مراتب اسرة. وتوجد مطابخ سريعة التجهيز في المخيم الذي زاره عدد من المشاهير مثل المخرج مايكل مور والممثلة سوزان سراندن للاعراب عن تأييدهم.

ومع اقتراب الطقس البارد فقد اقام المحتجون "لجنة للشتاء" للتأهب لبرودة الجو.

وقد نظمت الاحتجاجات مجموعة ادبسترس الاعلامية للنشطاء ، ومقرها فانكوفر، الاحتجاجات ولكنها لم تتمكن من اجتذاب الاعداد الغفيرة التي كان البعض يأملون جمعها. ولكن اجتمع المئات من المتظاهرين ومعظمهم من العاطلين عن العمل وطلبة الجامعة.

وقال دانيل ليفاين، الطالب في كلية باروخ "انهم اكثر جماعة من اكثر الناس الذين رأيتهم في حياتي تعليما. يتخرج الطلبة من الجامعة ولا يوجد عمل".

وتأتي المظاهرة التي يخطط لها يوم الجمعة قبل مرور اسبوع على اعتقال الشرطة 80 شخصا. وقد استخدم قائد للشرطة رذاذ الفلفل ضد اربعة نساء، وقد انتشر الفيديو على الانترنت مما دعا الكثير من المتظاهرين بالتعهد بمواصلة الاحتجاجات لأجل غير مسمى.

source : http://www.bbc.co.uk/arabic/worldnews/2011/09/110929_wallstreet_protests.shtml

 

 

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Occupy Wall Street protesters march against police brutality

 

 

 

Thousands of demonstrators take to the streets in New York to highlight police brutality at last week's protest against the power of the US finance industryOccupy Wall Street

A man holds up an anti-Wall Street placard on the march to NYPD headquarters. Photograph: Stan Honda/AFP/Getty Images

Several thousand anti-Wall Street protesters marched through downtown Manhattan on Friday night to protest against incidents of police brutality at a previous demonstration.

The group was part of the Occupy Wall Street movement which has camped for almost two weeks in a New York square to protest against the finance industry, among other grievances.

The group had attempted a march last weekend which ended in scores of arrests. Numerous incidents of police roughing up protesters were caught on film including one senior officer spraying mace at several female demonstrators being kept behind a police barrier.

Video of that attack went viral on the internet prompted mainstream media – which had mostly ignored the protests – to give them sympathetic attention. Computer hackers also released the name and address of the officer caught on film. Since then the occupation has garnered many new supporters and global press attention.

It has attracted celebrity visits from liberal figures such as filmmaker Michael Moore and actor Susan Sarandon. On Friday an apparently false rumour that the band Radiohead were to play an impromptu gig at the square caused a temporary Twitter storm.

But Friday night's march was aimed at highlighting the police violence at the previous protest. A long line of placard-carrying demonstrators wound the short distance from Zuccotti Park where the protesters are camped near Wall Street to Police Plaza, where the New York Police Department has its headquarters.

The march was led by a group of elderly grandmothers wearing yellows bibs emblazoned with the words: "Grannies for peace". That seemed to symbolise the protest's good-natured mood which appeared to be matched by the police's willingness to give the group the freedom to demonstrate.

Michele Moore, a former bank worker from Georgia, said she had been on the previous week's march that had ended in violence. "The videos of those events were completely accurate," she said. But she added that Friday's protest had felt completely different. "Everything I saw today was peaceful and positive. It was delightful," Moore said.

The protest was filled with the usual mix of Occupy Wall Street supporters. But there was also a smattering of people wearing T-shirts with trade union logos as well as ordinary working New Yorkers.

"I am a regular Joe. I have a job and everything," said school social worker Ben Yost, 36. He said that he had come on the march, less to highlight police misbehaviour but, to protest against the finance industry and bank bailouts. "Police brutality is not my top priority right now. I am here to protest against greed and to tax the rich," he said. That split of opinion was also evident in the different placards carried by the marchers. Some were against the police but most were against capitalism or banks. "We have nothing to fear but fear itself and unregulated bankers," read one.

From unpromising beginnings the Occupy Wall Street movement has now become a major American news story. A similar group is set to occupy a square in the financial district of Boston over the weekend and actions are also planned for Los Angeles and Washington DC and other large cities in October. This week several large New York unions have also announced they will be joining the protesters in Zuccotti Park.

source : http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/01/occupy-wall-street-protesters-police-brutality

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 07:35

par Emile Pennes

Le court-reportage ci-dessous tente d’exprimer les colères, les aspirations, les idéaux (voire l’idéalisme…) de quelques-uns des Indignés que j’ai eu la chance de rencontrer. Le but étant tout simplement de donner la parole aux hommes et femmes qui ont décidé, un jour, de se révolter.


 

Le 15 mai 2011, quelques dizaines de citoyens espagnols prirent la décision de camper à la Puerta del Sol, au centre de Madrid pour réclamer une “réelle démocratie”. Moins d’une semaine plus tard, les Indignés se comptaient par centaine de milliers dans toute l’Espagne et étaient présent dans plus d’une vingtaine de pays.  Fait sans précédent en Israël, plus de 400 000 manifestants se réclamant du mouvement des Indignados se sont emparés du centre de Tel Aviv samedi dernier.

 

 

Mais qui sont ces Indignés espagnols qui, les premiers en Europe, ont fait entendre leur voix? Contestataires opportunistes ou défenseurs d’une véritable démocratie ? Et surtout quelles sont leurs principales motivations ?

La crise économique, les scandales de corruption, les taux de chômage spectaculaires (20% en moyenne et jusqu’à 40% pour les jeunes de 18 à 25 ans !) sont bien des terreaux fertiles à la contestation mais ne peuvent suffire pour justifier un tel mouvement…

 

 

Au delà des difficultés économiques, sommes nous témoins d’un décrochage entre cette fameuse génération Y, dont quasiment tous les Indignés sont issus, et les normes véhiculées par la société ?  Ces mouvements d’indignations ne sont-ils qu’un coup de gueule stérile ou, au contraire, les prémisses d’une évolution de la société occidentale qui peine à se trouver ?

 

Source : http://preferences-systeme.org/les-indignes-entre-le-soleil-et-la-plume/

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 08:37

MERCI DE FAIRE PASSER TOUTE INFO SUPPLÉMENTAIRE SUR CE QUI SE PASSE A TOULOUSE

 

Nous sommes des lycéens et des étudiants indignés par les mesures d'austérité décidée de manière non démocratique par nos dirigeants.

Nous participons un peu partout aux assemblées générales et actions du mouvement Démocratie Réelle Maintenant.

Nous avons créé un groupe de travail transversal sur la jeunesse, pour y participer écrivez à contactjeunesseindignee@gmail.com
...
 

Ce mouvement est apartidaire, asyndical et non violent.

Nous appelons tous les lycéens et étudiants à se mobiliser le 27 septembre aux côtés des professeur du public et du privé ainsi que des parents d'élèves. Au sein des manifestations qu'ils organise nous proposons des cortèges derrière des banderoles JEUNESSE INDIGNEE

 

Les personne viendront dans ce cortège entant que citoyen et non pas en tant que membre de telle ou telle organisation syndicat parti.

Nous appelons également les lycéens et les étudiants à prolonger le mouvement en nous réunissant le 29 Octobre à 14H00 devant les rectorats de chaque académie.

Des lycéens et étudiants indignés.

 

Source : http://www.facebook.com/event.php?eid=1638892...

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 04:53


 

Les Indignés font halte à Beauvais

Ils sont prêts de 80 marcheurs, partis de Madrid et du mouvement des Indignés le 26 juillet. Ils remontent vers Bruxelles en s'arrêtant chaque soir sur une place publique en organisant un forum populaire. Hier, lundi 26 septembre, ils ont campé à Sainte-Geneviève. Ce mardi 27 septembre, ces marcheurs font halte à Beauvais et installeront leur campement sur la place Jeanne Hachette. " On demande une démocratie réelle, la participation directe du peuple à la politique et la fin de la dictature des marchés financiers. Nous marchons sur Bruxelles mais nous ne sommes pas les seuls. D'autres sont partis de Barcelone, de Toulouse, d'Angleterre, vont partir d'Allemagne. Cette marche est faite pour unifier tous les mouvements de protestations partout en Europe ", explique Adrien, l'un des marcheurs indignés. Ce soir, ils proposent aux Beauvaisiens de les rejoindre pour un grand forum populaire sur le parvis de l'hôtel de ville à 18 heures, forum ouvert à tous.

 

 


 


 

source :http://www.lobservateurdebeauvais.fr/27092011Les-indignes-madrid-beauvais-bruxelles-parlement-

 

 

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Les Indignés et les médias : incompétence ou désinformation ?

Badi Baltazar & Roland Nasky


Jusqu’à présent en tout cas, force est de constater qu’on n’y trouve quasi aucun écho de l’arrivée de la Marche des Indignés à Bruxelles du 8 au 15 octobre... Manque de professionnalisme ? Incompétences ? Manipulation volontaire ? Volonté de minimiser la réalité pour éviter que le mouvement prenne de l’ampleur ? Nous avons toutes les raisons de nous poser la question !

 

Commentaire suite à un article paru dans le journal LE SOIR

"Des manifestants contre la crise arrêtés à Wall Street". Précisons que cet article n’est qu’une copie pure et simple d’un communiqué de l’AFP.

Le rédacteur en chef du quotidien belge Le Soir, Didier Hamann, aurait-il refusé d’informer explicitement les lecteurs à propos du mouvement des Indignés qui sera à Bruxelles en octobre ? Faut-il y voir le symptôme d’une forme d’omerta au sein du monde bien pensant de la presse généraliste ? Jusqu’à présent en tout cas, force est de constater qu’on n’y trouve quasi aucun écho de l’arrivée de la Marche des Indignés à Bruxelles du 8 au 15 octobre... Manque de professionnalisme ? Incompétences ? Manipulation volontaire ? Volonté de minimiser la réalité pour éviter que le mouvement prenne de l’ampleur ? Nous avons toutes les raisons de nous poser la question !

Je suis indigné ! Le communiqué laconique de l’AFP ne donne pas la pleine mesure de l’événement or c’est loin d’être anodin.

Je cite :

"Cela faisait une semaine qu’ils campaient au coeur de Wall Street. La manifestation, intitulée Occupy Wall Street, a été dispersée, les protestataires arrêtés... Quelque 80 manifestants qui campaient depuis une semaine sur une place au coeur de Wall Street, à New York, pour protester contre les effets de la crise économique mondiale, ont été arrêtés samedi, a-t-on appris de source policière..."

Ce que ce communiqué ne précise pas, c’est qu’il y a eu des milliers de personnes devant Wall Street dès le 17.09 (Anti-Banks day). Ces infos (images & son aussi) sont pourtant accessible sur le web ("Chronyx", "Le Buvard Bavard", "Indignez-vous", "Appel à l’humanité" sur Google, Twitter, Facebook, etc.).

Bruxellois, j’étais du 17 au 20 Septembre à Paris au coeur du mouvement pacifique des Indignés, durement réprimé par la police (voyez les vidéos dans les articles "Les Indignés marchent sur Paris" et "La Police, avec nous !" publiés ici sur Le Buvard Bavard) et dont si peu de médias osent correctement se faire l’écho. Nous suivons de près ce qu’il se passe à NY car à l’évidence c’est le pendant de ce qui arrive chez nous.

Dans le même genre et pour que vous puissiez prendre la mesure de l’omerta et de la désinformation qui règne parmi les médias traditionnels, je vous invite à lire cet article édifiant de Holly Crapp publié hier sur AgoraVox "LCI pris en flagrant délit de désinformation" :

Informez-vous svp ! Les mouvement des Indignés sera à Bruxelles du 8 au 15 octobre, et ça, ce n’est pas de l’intox, venez ! Nous appelons à la convergence des mouvements citoyens, l’appel vaut pour tous les hommes et les femmes qui ne se résignent pas !

Dites-le donc autours de vous, Indignés de Wall Street, Paris, Bruxelles et d’ailleurs... rendez-vous du 8 au 15 octobre !

Afin que vous puissiez comparer les informations (dont fait état l’AFP et que le journal Le Soir relaie aveuglément ou intentionnellement) dont on nous abreuvent à longueur de journée avec la réalité, je vous encourage à visionner les vidéos et les photos ci-dessous :

Voici le lien vers le compte Flickr de Paul Weiskel où vous pourrez voir les photos de l’étau policier de New York : http://www.flickr.com/photos/31167233@N08/sets/7215762774422...

 

Et les vidéos des violences policières d’hier à New York :







Voici la vidéo qui circule sur la toile depuis ce soir. N’hésitez pas à la partager avec vos familles, vos amis, vos voisins, vos collègues ! Le 15 Octobre, nous serons tous à Bruxelles.

Les liens et les vidéos sont accessibles sur Le Buvard Bavard : http://www.lebuvardbavard.com/2011/09/les-indignes-et-les-me...

source : http://www.legrandsoir.info/les-indignes-et-les-medias-incompetence-ou-desinformation.html
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Stéphane Hessel, l'indigné mondialisé

 

 

C'est l'histoire merveilleuse d'"un vieux bonhomme de 93 ans", comme il aime à seprésenter. Stéphane Hessel, ancien ambassadeur, ancien déporté, ancien combattant de la France libre, écrivain et poète, s'est mué en un véritable globe-trotteur.

Aujourd'hui, son agenda ressemble à s'y méprendre à celui d'un chef d'Etat. En septembre, il était les deux premiers jours en Espagne, à Madrid puis à Barcelone, pour des conférences liées au succès phénoménal de son libelle Indignaos ! Il a fait salle comble devant des milliers de jeunes. Le 11 septembre, il était en Slovénie, pour la commémoration des attentats du World Trade Center, comme il y a dix ans, auprès de son ami Milan Kucan, l'ex-chef d'Etat de cette petite République prospère. Sur place, Dvignite Se ! est un des cinq best-sellers de l'année. Le lendemain, il s'est rendu en Scandinavie, pour le lancement de l'édition suédoise (Säg Ifran !) de son opuscule.

"Tant que je suis encore capable de marcher, de parler, de comprendre ce qui se passe, j'estime qu'il faut être responsable. Tant que l'on peut avoir une influence, il faut en profiter", a-t-il expliqué à la télévision suédoise. "Je suis très surpris par la façon dont ce petit livre de 30 pages a fait son chemin à travers la France, mais aussi l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, l'Australie, le Brésil, l'Argentine... Cela veut dire que notre société mondiale est interdépendante", a-t-il ajouté.

Jusqu'au 30 septembre, il est à New York, pour assister à la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU - une cause qu'il défend -, mais aussi pour assurer la promotion de Time for Outrage, vendu 10 dollars (7 euros). Indignez-vous ! avait déjà été traduit dans l'hebdomadaire britannique de gauche, The Nation, en mars, puis publié en Angleterre. Dans la version américaine, Stéphane Hessel a souhaitéajouter quelques mots sur la gouvernance mondiale, un hommage à Benjamin Franklin et des explications sur son engagement pour la Palestine qu'il entendmener de front avec son attachement pour Israël, ce qui peut être considéré comme la quadrature du cercle de l'autre côté de l'Atlantique...

Depuis sa parution en France le 20 octobre 2010, jour du 93e anniversaire deStéphane HesselIndignez-vous ! s'est déjà vendu à plus de 2,1 millions d'exemplaires dans l'Hexagone et plus d'un million d'exemplaires dans le reste du monde. Et surtout, le flux des ventes demeure régulier. "Il n'y a pas de pays où il y a eu un véritable échec, et les raisons du succès varient d'un pays à un autre",observe Arabella Cruse, l'agent qui l'a vendu dans les pays scandinaves, mais aussi aux Pays-Bas et en Roumanie. De plus, partout où Stéphane Hessel passe, les ventes décollent après sa prestation. "S'il était venu à Amsterdam, j'en aurais vendu 100 000 exemplaires", affirme l'éditeur hollandais.

Dans le sillage d'Indignez-vous !, d'autres ouvrages de Stéphane Hessel se vendent comme des petits pains. A commencer par Engagez-vous !, un livre d'entretien avec Stéphane Hessel, paru en mars aux éditions de l'Aube, et qui a déjà dépassé les 100 000 exemplaires. Les maisons d'édition étrangères achètent souvent les deux livres : huit contrats pour des traductions de ce deuxième opus ont déjà été signés.

Au risque de tuer la poule aux oeufs d'or, deux nouveaux titres paraissent ces jours-ci. Tout d'abord, Le Chemin de l'espérance, un dialogue entre Edgar Morin et Stéphane Hessel qui sort en librairie le 28 septembre, aux éditions Fayard (64 p., 5 euros). Les deux nonagénaires les plus en forme du moment partagent une volonté commune : "Enoncer une voie politique du salut public."

Le 6 octobre, sera aussi publiée une nouvelle biographie de Stéphane Hessel, Tous comptes faits... ou presque, chez Libella Maren Sell (200 p., 18 euros). Ce projet a débuté au printemps 2010 avant le succès d'Indignez-vous !, explique Maren Sell, qui avait été l'éditrice de son père Franz Hessel. Le souhait est de raconter les derniers engagements et les rencontres récentes du diplomate-poète. Pour justifiercette avalanche éditoriale, Stéphane Hessel explique : "Le succès m'oblige." 

Alain Beuve-Méry

source : http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/27/stephane-hessel-l-indigne-

 

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 05:08

NOUS CITOYENS DE LA PLAZA DEL SOL ET DE SYNTAGMA MANIFESTONS NOTRE INDIGNATION ET INVITONS TOUS LES INDIGNES DE TOUTES LES PLACES A NOUS REJOINDRE.

 

Des USA à Bruxelles, de Grèce en Bolivie, d’Espagne en Tunisie, la crise du capitalisme s’approfondit. Responsables en sont ceux qui nous imposent des recettes pour la dépasser. Celles-ci sont : Transfert des ressources publiques à des institutions financières privées  tandis qu’ils font payer la facture aux peuples avec des plans d’ajustement qui ne nous font pas sortir de la crise mais nous y enfoncent davantage.

 

Dans l’UE, les attaques des marchés financiers contre les dettes publiques font chanter les gouvernements et prennent en otage les parlements, lesquels adoptent des mesures injustes dépourvues de toute légitimité démocratique et derrière le dos de leurs peuples. Les institutions européennes, au lieu de prendre des décisions politiques  fortes face aux attaques des marchés financiers, elles s’alignent à ceux-ci.   

 

Dès le début de cette crise, nous assistons a une tentative de convertir la dette privée en dette publique. Il s’agit de  socialiser impunément des pertes après avoir privatisé scandaleusement les profits.

 

Les taux d’intérêt élevés imposés afin d’obtenir le financement, ne sont pas dus aux doutes concernant notre solvabilité, mais aux manœuvres spéculatives que réalisent pour s’enrichir les grandes entreprises financières, en connivence avec les Agences de Notation.

 

Les coupes économiques sont accompagnées par des restrictions des libertés démocratiques.  Citons parmi celles-ci, des mesures de contrôle et d’expulsion de la population immigrée ainsi que des limitations à la libre circulation des Européens dans l’UE. Seuls l’euro et la libre circulation des capitaux spéculatifs ont les frontières ouvertes.

 

Dans l’Etat Espagnol, nous sommes soumis à un processus d’arnaque collective. La dette publique (60% du PIB) N’EST PAS UN PROBLEME et pourtant ils l’utilisent comme prétexte pour nous faire croire que nous sommes dans une situation grave, qui justifie les dures attaques contre nos droits et notre patrimoine qui sont en cours et menacent de croitre. Au contraire, la dette privée (240% du PIB) est un vrai problème, mais au lieu d’appliquer aux banques les mesures d’austérité ils leur accordent des aides et des privilèges de toute espèce aux dépens du trésor public. La plus grande « aide » est la cession à des prix imbattables de presque la moitié du système de nos Caisses d’Epargne,  ainsi que des entreprises et activités rentables.

Pendant ce temps, contrevenant à plusieurs droits fondamentaux, l’accès à la Puerta del Sol, épicentre du mouvement du 15 mai (15M) est resté interdit.

 

En Grèce, ils nous ont imposé des Memoranda.  Ils nous ont dit que les coupes, l’austérité et les nouveaux impôts sont des sacrifices nécessaires pour faire sortir le pays de la crise et diminuer la dette.  Ils nous ont menti !

 

Jour après jour des nouvelles mesures sont prises, les salaires sont amputés, le chômage monte en flèche, la jeunesse émigre. Et la dette n’arrête pas de gonfler, parce que les nouveaux emprunts sont destinés à payer les énormes intérêts de nos créanciers. Les déficits  de la Grèce et des autres pays du Sud européen deviennent les surplus des banques de l’Allemagne et des autres pays riches du Nord.

 

Les responsables pour le gonflement de la dette ne sont pas les salaires et les pensions de retraite. Les responsables sont les grands allégements fiscaux et les subventions en faveur du capital, la grande bouffe des armements des produits pharmaceutiques. Ils nous mettent en faillite afin d’appliquer des mesures et des coupes catastrophiques, afin de vendre la terre et les biens publics à des prix défiant toute concurrence.

 

Nous disons :

 

·       Qu’ils retirent leurs memoranda ! Qu’ils s’en aillent ! Nous ne voulons pas le gouvernement du FMI et de la Troïka.

·       Nationalisation des banques. Avec ses plans de sauvetage, l’Etat les a déjà payées bien au-dessus de leur valeur boursière pour qu’elles continuent à spéculer.

·       Ouvrir au peuple les livres de la dette pour que nous sachions où est allé l’argent. 

·       Redistribuer radicalement les richesses  et changer la politique fiscal pour faire payer les possédants : les banquiers, le capital et l’Eglise.

·       Nous voulons le contrôle populaire démocratique sur l’économie et la production.

 

Pour tout ca, les deux places ensemble NOUS DECLARONS que :

 

LES POLITIQUES D’AJUSTEMENT QU’ILS APPLIQUENT NE NOUS FERONS PAS SORTIR DE LA CRISE, MAIS NOUS ENFONCERONT PLUS PROFONDEMENT DANS CELLE-CI. ILS NOUS ENTRAINENT DANS UNE SITUATION LIMITE AFIN D’APPLIQUER DES MESURES DE SAUVETAGE, QUI EN REALITE SAUVERONT LES BANQUES CREANCIERES, QUI VONT SE CONCRETISER EN GRAVES ATTAQUES CONTRE NOS DROITS, NOS ECONOMIES FAMILIALES ET NOTRE PATRIMOINE PUBLIC.

Nous devons NOUS INDIGNER et NOUS REVOLTER contre pareilles attaques. C’est ce que nous faisons avec le mouvement 15M dans la Place de la Puerta del Sol  et à partir de l’Assemblée Populaire de Syntagma. Nous invitons tous les indignés de toutes les places à s’y joindre.

 

·       Stop aux plans d’ajustement et de sauvetage

·       Non au paiement de la dette illégitime. Cette dette n’est pas la notre ! Nous ne devons rien, nous ne vendons rien, nous payerons rien !

·       Pour une démocratie directe et réelle MAINTENANT.

·       Défendre le public. Pas une vente de propriété ou de services publiques.

 

 

 

source : http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/categorie-11974974.html
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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 07:12

11 indignés libérés ...

 

 

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Après l'indignation, l'écrivain Stéphane Hessel prône l'espérance

 

LIVRES Stéphane Hessel et Edgar Morin marient leur ardeur juvénile et leurs réflexions dans un manifeste, "Le chemin de l’espérance", qui préconise insurrection des consciences et exigence citoyenne.

KEYSTONE
© KEYSTONE | Stéphane Hessel.

A près de 184 ans à eux deux, Stéphane Hessel et Edgar Morin marient leur ardeur juvénile et leurs réflexions dans un manifeste, "Le chemin de l’espérance" (Fayard), qui préconise insurrection des consciences et exigence citoyenne, socles selon eux d’une "politique du bien-vivre".

Le propos de ce petit ouvrage de 60 pages est de "dénoncer le cours pervers d’une politique aveugle qui conduit au désastre, d’énoncer une voie politique de salut public et d’annoncer une nouvelle espérance", soulignent les deux icônes de la Résistance et amis de longue date.

"Nous ne proposons pas de pacte aux partis existants", insistent-ils. "Nous souhaitons contribuer à la formation d’un puissant mouvement citoyen, d’une insurrection des consciences qui puisse engendrer une politique à la hauteur de ces exigences".

Il y a près d’un an, l’ancien diplomate et corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, 94 ans en octobre, publiait "Indignez-vous!" (Indigène), vendu depuis à près de deux millions d’exemplaires en France, traduit en Europe, en Chine, aux Etats-Unis, et devenu le cri de ralliement de la jeunesse, en Espagne ou ailleurs.

Egalement auteur de "Engagez-vous!" (L’Aube), Stéphane Hessel a toujours reconnu "un frère de lutte" en Edgar Morin, qui a publié en 2011 "La Voie" (Fayard), vendu à 70.000 exemplaires.

Le philosophe et sociologue de 90 ans y exposait comment "changer le changement", en cessant de ressasser des solutions éculées ou partisanes.

Cette fois, c’est d’une seule voix que les deux nonagénaires prônent "une politique du vouloir-vivre et revivre, qui nous arrache à une apathie et à une résignation mortelles".

"Le vouloir-vivre nourrit le bien-vivre. L’un et l’autre, ensemble, ouvrent le chemin de l’espérance", lancent-ils avec enthousiasme.
Pour y parvenir, ils proposent par exemple la création d’un Service civique de la fraternité et de Maisons de la fraternité.

Les auteurs assurent ne pas vouloir fonder un nouveau parti, ni en rallier un ancien, mais souhaiter "une politique régénératrice qui réformerait en profondeur à la fois notre société et nos modes de vie".

Ce manifeste intervient quelques mois après une petite polémique éditoriale. Indigène avait reproché fin février à Fayard de minorer l’importance de "Indignez-vous!" pour mieux vanter dans une campagne publicitaire les mérites du livre d’Edgar Morin avec le slogan: "Hessel provoque un déclic, Morin indique la Voie".

Main dans la main, les deux auteurs provoqueront-ils un sursaut? Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, vient de publier une "Lettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions". Début 2008, c’est Nicolas Sarkozy qui faisait référence à la "politique de civilisation", forgée à la fin des années 1990 par Edgar Morin.

 

source : http://www.tdg.ch/actu/culture/indignation-stephane-hessel-prone-esperance-2011

 

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Les indignés et les médias : l’histoire de fond

1. Décidément, les médias et les journalistes, inconsciemment ou non, ont beaucoup de mal avec le mouvement des indignés.

- La première chose qui saute aux yeux c'est le peu d'intérêt qu'ils manifestent pour les mouvements populaires, que ce soit en Espagne, au Portugal en Grèce, et dans tout le reste de l'Europe, à des niveaux d'avancements beaucoup plus restreints. Ainsi le nombre d'articles produits est très faible en comparaison à d'autres sujets(DSK, Sarko, Le Pen.., 2012), et les médias sortent en général des articles après lesévènements importants, de sorte à ne surtout pas faire être responsable des hypothétiques succès des protestations.

- Une deuxième chose est remarquable pratiquement dans tous les articles et reportages fait par lesmédias de masse sur le mouvement des "Indignés" : ils sont présentés comme un mouvement de protestation anti-crise, anti-austérité, voire anti-capitaliste. Rien n'est plus faux, si les "indignés" à titres personnels possèdent ces positions, le mouvement se veut lui principalement démocratique. Le mouvement est né d'une plate-forme citoyenne en Espagne nommée "Democracia Real Ya !", Démocratie Réelle Maintenant.

Vous l'aurez compris, les médias en France, ainsi que dans les autres pays, essaient le plus possible de catégoriser les indignés comme de vulgaires militants d'extrême gauche, histoire de bien montrer qu'il n'y a rien de novateur dans le mouvement.
 
Et si les médias cachent la réelle revendication du mouvement, c'est peut-être pour une raison bien précise. Le mouvement déclare que nous ne vivons pas dans des régimes démocratiques mais dans des régimes oligarchiques. Il propose de créer une véritable démocratie, en commençant par créer de vastes mouvements populaires capables de donner le pouvoir au peuple et de délégitimer le système en place. Les médias, ce sont justement eux qui font subsister et qui ont ancré dans toute la société, avec la volonté des dirigeants (politiques et économiques), qu nous vivons en démocratie. La France, une démocratie ? Non, pourtant, grâce aux médias, couplés aux programmes de l'éducation nationale, la majorité des citoyen le pensent. Quelle stratégie efficace au possible tout trouvé là pour les oligarques : les gens pensent vivre dans un système politique juste et le plus enviable qu'il soit : le système leur semble légitime.
 
2. Maintenant que les choses sont mises au clair, attaquons nous à un édito qui évite les erreurs précédemment vues sur le mouvement 15M(nom espagnol), mais qui en commet d'autres.
 
 
Le journaliste se nomme Thomas Legrand, je cite :
 
"Les indignés qui se sont baptisés ainsi en référence au petit livre de Stéphane Hessel"
 
La plupart des participants à ce mouvement n'aiment pas ce terme, ce sont les médias qui l'ont employé en Espagne d'abord puis ici ensuite. L'indignation a un lien avec la passivité pour beaucoup, de plus, Stéphane Hessel est loin de faire l'unanimité notamment après ces propos envers Los Indignados.
 
"Contrairement aux espagnols, aux anglais ou aux italiens, l'offre politique française permet à tous ceux qui bouent de révolte, de se sentir représentés par un parti politique installé [...]"
 
Il suffit de jeter un rapide coup d'oeil sur Wikipédia pour s'appercevoir que les espagnols, les anglais et lesitaliens ont aussi une offre politique en terme de partis variée à l'extrême gauche. Ainsi il y-a des partis communistes dans chacun de ces pays et plusieurs "partis" anarchistes, (ne se participant pas aux élections).
 
"La subvertion a bonne presse en France"
 
Pourquoi Besancenot a-t-il si peu le droit à l'antenne lors des campagnes ? Pourquoi n'y a-t-il jamais de reportage sur l'anarchisme ? Pourquoi n'a-t-on jamais vu un débat sur le communisme ? Pourquoi doit-on déclarer tout rassemblement ? Pourquoi on a eu si peu d'information en rapport avec ces centaines d'indignés harcelés à Paris pendant une semaine ?
 
"Quand ils contestent l'organisation de la société, ils n'ont pas de vision limpide de celle qu'il faudrait instaurer à la place"
 
La démocratie réelle, ou plutôt démocratie directe, que désirent mettre en place la grande majorité desindignés, a été pensée et l'est toujours, depuis l'antiquité, mais ça, vous ne le dites pas, ça remettrait en cause trop de choses(ou alors vous l'ignorez). Sur internet il existe beaucoup de modèles et de documentation sur la démocratie directe.
 
"La cible est floue, on sait bien que le vrai pouvoir n'est ni à l'Elysée, ni à l'assemblée ni même au medef. Combattre ce pouvoir evanescent nécessite un retour des états, des autorités élues, l'action qu'il convient de mener est tout sauf révolutionnaire au sens de 1789, puisqu'il ne s'agit non pas de renverser le pouvoir, mais au contraire de rendre du pouvoir au pouvoir"
 
Soit vous n'êtes pas allé parlé aux indignés directement, soit vous ne rapportez que ce qu'il vous semble bon de rapporter, soit vous avez parlé a des indignés idiots.
 
A votre grande surprise, oui , il faut renverser le pouvoir en place, car il n'est pas démocratique, il est l'objet d'une minorité de la population, qui, même si elle est élue(encore faut-il en voir les conditions), représente une oppression et une classe différente du reste de la population. Le pouvoir sait bien qu'il n'est pas légitime, sinon ses seuls discours et la sagesse populaire rappeleraient au peuple qu'il ne doit pas lutter contre l'état actuel. Bizarrement, rien n'y fait, le pouvoir ne discute pas pour résoudre les conflits avec lesdissidents(pas les syndicats tout gentils), mais envoie la police et les CRS. Le pouvoir sait pertinemment qu'il n'est pas légitime, que le système est une arnaque, et il s'en prémunise pour eviter l'effondrement de son monopole : monopole d'une minorité sur le politique ; censée être affaire de tous.
 
Je peux en profiter pour approfondir sur le pouvoir économique et politique. Vous dites, et beaucoup de gens le pensent aussi, que le pouvoir n'est ni à l'Assemblée ni à l'Elysée. C'est faux.Les banques et le pouvoir économique n'ont aucunes légitimités auprès de la majorité des citoyens. C'est le pouvoir politique qui est légitime (à leurs yeux). Ainsi si l'oligarchie économique passe-outre l'oligarchie politique, les gens vont se révolter puisque si ils acceptent le système, c'est bien par légitimité de l'oligarchie politique. Donc le politique a le dessus sur l'économique, car c'est sur le politique que repose la confiance des gens, et sans confiance, l'oligarchie et le système économique n'est rien. Exemple : la majorité des gens sont radicalement pour une taxation importante des très riches mais ça ne se fait pas : les gens l'acceptent car ils pensent que le système, qui ne taxe pas les plus riches, est légitime. Sans cette légitimité, les gens iraient au créneau pour taxer équitablement les très riches. Conclusion : notre système politique appelé "démocratie représentative" tend à rendre passifs les citoyens.
 
Les "indignés" VS les médias, une courte histoire qui va être longue !
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 05:26

 

 

L'icône de la résistance Stéphane Hessel à New York

 

 

L'icône de la résistance Stéphane Hessel à New York

 

Le diplomate, écrivain et ancien résistant français Stéphane Hessel.

 

 

 

Son manifeste Indignez-vous ! s'est écoulé à 2 millions d'exemplaires en France. A l’occasion de la traduction anglaise de son essai, Stéphane Hessel donnera mardi 27 septembre une conférence à la Maison Française de Columbia, à New York.

Stéphane Hessel est certainement le résistant le plus célèbre de France. A 93 ans, cet ancien ambassadeur de France mène la charge contre les dérives du monde occidental avec Indignez-vous !, un bref manifeste d'une trentaine de pages paru en 2009. Il y dénonce avec ferveur et sagesse les dérives égoïstes de notre société moderne, les écarts de richesses grandissants au manque d'humanité et la dictature des marchés financiers. Il y lance aussi un appel à la conscience citoyenne de millions de personnes afin de les faire réfléchir aux moyens de combattre les injustices d’aujourd’hui.

Publié par une petite maison d'édition montpelliéraine, ce fascicule est devenu en quelques semaines l'événement littéraire de l'hiver 2010, allant jusqu'à dépasser aujourd'hui les 4 millions d'exemplaires écoulés dans le monde. Un chiffre faramineux pour ce tout petit livre dont le prix de vente n’excède pas les 3 euros en France. En vente aux Etats-Unis sous le titre Time for outrage autour de $ 8, l'essai de cet avocat des grandes causes s'apprête aujourd'hui à conquérir l'Amérique.

 

Infos pratiques :

"Time for Outrage : Indignez-vous !" une conférence de Stéphane Hessel, suivie d’un échange avec le public et d’une séance de dédicace. Le débat sera animé par le modérateur Nikil Saval, journaliste pour le magazine n+1.

Quand : mardi 27 septembre à 18h.

Où : au Buell Hall de la Maison Française de Columbia University (2ème étage)

Adresse : Broadway West, 116th Street

Tel. : (212) 854-4482

 

source http://www.france-amerique.com/articles/2011/09/20/l_icone_de_la_resistance

 

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Une dizaine d'Indignés en garde à vue à Paris 

 

Plus de 80 "Indignés" ont été interpellés mercredi soir lors d'un rassemblement à Paris place de la Bourse (IIe arrondissement), dont une dizaine a été placée en garde à vue pour des "dégradations sur des véhicules de police", a-t-on appris de source policière. ( © AFP Pierre Verdy)

PARIS (AFP) - Plus de 80 "Indignés" ont été interpellés mercredi soir lors d'un rassemblement à Paris place de la Bourse (IIe arrondissement), dont une dizaine a été placée en garde à vue pour des "dégradations sur des véhicules de police", a-t-on appris de source policière.

Dans le détail, 73 personnes ont été interpellées pour vérification d'identité et 11 ont été placées en garde à vue pour "dégradations sur des véhicules de police", a-t-on précisé de même source.

Les "Indignés" s'étaient rassemblés aux alentours de 19H00 sur la place en vue d'une "assemblée populaire", a constaté une journaliste de l'AFP. Peu avant 21H00, ils étaient encore quelques dizaines, assis dans le calme.

Les "Indignés", dont des militants venus d'Espagne, multiplient depuis plusieurs jours les actions à Paris pour protester contre le système capitaliste. Ils doivent rejoindre Bruxelles le 15 octobre pour une journée d'action.

Lundi, une soixantaine d'entre eux avaient été conduits dans des commissariats parisiens pour des vérifications d'identité après un rassemblement non déclaré dans le VIe arrondissement de Paris.

 

source http://www.liberation.fr/depeches/01012361300-une-dizaine-d-indig

 


 

 

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Brésil: des milliers "d'indignés" au coeur de Rio contre la corruption

 

 
Plus de deux mille personnes "indignées" par la corruption au sein de la classe politique ont manifesté mardi soir à Rio, répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux après une série de scandales qui ont contraint quatre ministres à la démission en trois mois.

Plus de deux mille personnes "indignées" par la corruption au sein de la...

Plus de deux mille personnes "indignées" par la corruption au sein de la classe politique ont manifesté mardi soir à Rio, répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux après une série de scandales qui ont contraint quatre ministres à la démission en trois mois.
 

La police a estimé à "plus de 2.000" le nombre des manifestants, un chiffre décevant pour les organisateurs qui attendaient 30.000 personnes.
"Pourquoi des corrompus notoires peuvent-ils être candidats" à des élections, clamait l'un des organisateurs du haut d'un camion muni de haut-parleurs sur la place Cinelandia, théâtre traditionnel des grandes manifestations.

 
Sur les marches du Conseil municipal, une centaine de manifestants de tous âges ont empoigné des balais vert et jaune aux couleurs du pays, sous une immense affiche avec le message "Citoyens dans la rue, le nettoyage, c'est (la présidente) Dilma (Rousseff) qui le fait".
Ce rassemblement "Tous ensemble contre la corruption!", sans étiquette politique, a été convoqué via internet après une série de scandales qui ont éclaboussé le gouvernement de la présidente Dilma Rousseff au cours des trois derniers mois.

 
Une des fondatrices du mouvement, Cristiane Maza, a déclaré à l'AFP qu'après "avoir vu plusieurs personnes poster des messages contre la corruption (sur Facebook), je les ai copiés et postés sur mon mur. Un ami a fait de même, puis un autre et ça a fait boule de neige".
Quatre ministres ont été contraints à la démission à la suite d'accusations d'enrichissement illégal ou de détournements de fonds publics, et nombre de députés et sénateurs sont régulièrement accusés de corruption.
 

De 2002 à 2008 la corruption a coûté l'équivalent de 23 milliards de dollars au Brésil, selon une étude récente.
"Je suis là parce que cette passivité de la société ouvre la porte à tous les abus des hommes politiques", a déclaré à l'AFP l'ingénieur Claudio Serricchio, 60 ans qui portait un nez de clown.
"Ce nez de clown représente la sensation que nous avons quand nous voyons une députée empocher (un pot de vin) de 50.000 reais (22.000 euros) et ne pas être sanctionnée par le parlement. Si on ne manifeste pas, cette situation ne prendra jamais fin. Les jeunes doivent prendre le relais", a ajouté cet ingénieur qui a participé aux grandes manifestations des "Diretas ja'" dans les années 80 qui réclamaient des "élections directes immédiates" à la fin de la dictature (1964-85).
 

La présidente Rousseff, qui a assumé le pouvoir en janvier, a commencé à donner un coup de balai inédit contre la corruption au risque de mettre en péril la coalition gouvernementale.
Mais les mouvements citoyens considèrent que c'est encore "insuffisant".
La première Marche contre la corruption a eu lieu le 7 septembre, jour des commémorations de l'Indépendance du Brésil, rassemblant près de 30.000 personnes à Brasilia.

 

source http://www.elwatan.com/depeches/bresil-des-milliers-d-indignes-au-coeur

 

 

 

 

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«Pour éviter le Krach ultime» de Pierre Larrouturoun, livre préfacé par Hessel 

Merci pour le tuyau, MKL !

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 06:24
Paris : place de la Bastille

 

Paris : Saint-Germain-des-Prés

 

 

 

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  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
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