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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 03:18

photo_hatem_2008.jpeg 

Hatem Bettahar, enseignant à l'université de Compiègne (France) à été assassiner par les force de police du régime Ben Ali.

 

 

Message de ses collègues:

 

«HDR en sécurité des réseaux informatiques (UTC), Docteur en informatique, ingénieur ENSI.
Quant la plupart de nos grosses têtes sont parti à l’étranger, lui a préféré de retourner en Tunisie depuis maintenant exactement 1 an… Il a préféré être a côté de sa mère et à choisit d’être à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gabès.
Âgé de 38 ans, c’est le 1er et unique Maître de conférences en réseaux informatiques en Tunisie. Il a commencé à créer avec un ensemble d’amis et collègues une unité de recherche à l’ENIG et Fac des sciences de Gabès pour encadrer les élites de la région dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et des réseaux dans leurs thèses de doctorat.


Il a laissé une petite fille âgée de 1 an et demi.
Une disponibilité sans limites pour servir les gens, une compétence indiscutable et un esprit rare.
Enseignant à l’ENIG, la faculté des sciences de Gabès, l’ISG de Gabès, l’institut multimédia de gabès..
Il était depuis avant hier en visite à sa mère à Douz et se trouvait à pied à la porte d’une librairie regardant la manifestation dans la rue quant on lui a tiré dessus. Mort sur place.
Cher ami et collègue on ne t’oubliera jamais… »

 

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 16:54

Leader de l’opposition tunisienne arrêté et peut-être exécuté

Renaud Malik - le 12 janvier 2011, 15h59
LeMatin.ch

2 commentaires

«Ils ont arrêté mon époux aujourd’hui»: contactée par «Le Matin», l’avocate Radhia Nasraoui se dit sans nouvelles de Hamma Hammami. Responsable du parti communiste tunisien (PCOT) et bête noire du président Ben Ali, il aurait été arrêté vers midi à son domicile de Tunis. «Les voisins m’ont raconté qu’une vingtaine d’hommes vêtus de noir se sont présentés et ont emmené mon mari et deux de nos amis avocats, qui étaient avec lui. A présent, je crains vraiment pour sa vie. D’autant que je viens tout juste d’apprendre que l’un de mes cousins venait d’être tué devant son magasin, dans la ville de Thala. La police est en train de faire n’importe quoi.»

Présidente du comité contre la torture, Radhia Nasraoui ajoute qu’elle a été agressée hier alors qu’elle manifestait avec des confrères avocats dans le centre de Tunis, avenue Bourguiba: «Il y avait des centaines de flics en civil, en plus de la brigade anti-émeute. Un groupe s’est jeté sur moi et a voulu m’emmener à l’écart. Heureusement, mes confrères et consoeurs étaient là pour me protéger. Mais j’ai vu la police battre les manifestants, en s’acharnant particulièrement contre les femmes. Des policiers ont agressé une jeune avocate et tabassé une comédienne célèbre, en la traînant par terre et en lui arrachant les cheveux.»

Alors qu’une grève générale est annoncée pour  vendredi prochain, la révolte gagne actuellement Tunis: selon plusieurs informations, l’armée s’est déployée dans les quartiers populaires. Radhia Nasraoui, elle, se dit inquiète: «Personne ne peut dire comment les choses vont évoluer. Mais une chose est sûre, les manifestations vont continuer.»

Lien : http://www.lematin.ch/actu/monde/chef-opposition-tunisiennea-arrete-372343

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 01:59

Alors que la police tunisienne a continué à tirer sur les manifestants lundi, le front autour du président Ben Ali semble se fissurer. L'armée s'est en partie désolidarisée d'actes de répression. Selon les informations recueillies par Mediapart, les avocats veulent déposer plainte devant la Cour pénale internationale, alors que le syndicat UGTT discute pour la première fois d'un appel à la grève générale.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 17:36

C'est l'un des éléments nouveaux et importants de ce début de semaine: la distance prise par une partie de l'armée vis-à-vis du régime. Ce lundi, une petite dizaine de soldats montaient la garde devant le tribunal de Kasserine, autant pour prévenir d'éventuels troubles en son sein que pour protéger les avocats, comme le rapportent plusieurs témoins.

En clair, si les forces de police demeurent fidèles au régime de Ben Ali, une partie de l'armée semble désormais plus distante: dimanche, le général des forces armées terrestres a été limogé ainsi que son état-major, par le président de la République, après que le général eut appelé les forces de l'ordre tunisiennes à ne “pas tirer contre la population”.

De leur côté, les avocats tunisiens, parmi les premiers à se mobiliser et à subir intimidations et enlèvements, travaillent actuellement à réunir un dossier suffisamment solide pour porter plainte devant la Cour pénale internationale, comme l'ont confié à Mediapart trois avocats de Tunis, Kasserine et Sfax.

Pour la première fois également, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), considérée comme acquise au régime, (...) ferait appel à une grève générale sur l'ensemble du pays, une éventualité retenue par la direction du syndicat.

Autre fait inédit, les prises de position dissonantes, dimanche, de deux partis de la coalition gouvernementale. L'Union démocratique unioniste (UDU, opposition légale, huit sièges au Parlement) a ainsi appelé à une action “urgente” du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et exigé l' “arrêt immédiat” de tirs à balles réelles contre les civils. Ce parti (...) demande au président Ben Ali d'intervenir “d'urgence pour assainir le climat, rétablir la confiance et restaurer le calme”, exigeant le jugement de “toute personne ayant ordonné l'usage des armes afin d'éviter au pays le risque d'interventions étrangères dans ses affaires nationales”. (...)

Le mouvement Ettajdid (un siège) s'est, lui, dit “choqué” par une “escalade dangereuse” et a appelé lui aussi le président Ben Ali à des “mesures urgentes pour l'arrêter”.

Deux prises de position très fortes dans le contexte étriqué du cénacle politique tunisien, qui n'autorise guère de contradiction en son sein.

Absence de perspective politique

“Notre gros problème, c'est l'absence de perspective politique”, indique toutefois Nizar Amami, l'un des responsables de la branche des PTT de l'UGTT, joint par Mediapart lundi midi à Tunis. “Aucun parti n'émerge, le parti démocrate progressiste (PDP, opposition légale) est trop faible. L'UGTT vient se substituer à l'opposition pour lancer des mots d'ordre, des actions de solidarité, mais pour le projet... Reste que le régime est vraiment déstabilisé, et que l'on n'a jamais vu ça.”

“Depuis le début, les slogans des manifestants sont dirigés contre Ben Ali et sa famille (en l'occurrence, le clan de sa femme, Leila Trabelsi), dont les gens ne veulent plus. C'est pour ça que la police tue, parce que les dirigeants ont peur.”

Nizar Amami, responsable à l'UGTT.

“Les signaux envoyés par l'armée, dans ce contexte, c'est très important. À nous maintenant de faire notre boulot pour compenser la faiblesse de l'opposition politique” ajoute le syndicaliste.

En l'absence d'un consensus sur un éventuel appel à la grève générale ce lundi soir, la branche PTT de l'UGTT a déjà prévu depuis le milieu de la semaine passée de lancer un appel à cesser le travail le mercredi 12. Les branches de l'enseignement et des médecins devraient suivre à la fin de la semaine.

Pierre Puchot/Mediapart

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 02:21

«Une trentaine de policiers en civil sont venus chez nous pour arrêter Hamada et l'ont pris sans nous dire où ils l'emmenaient. Quand nous avons demandé pourquoi ils l'arrêtaient, ils ont répondu: “Il sait pourquoi"», expliquait jeudi à Reuters, Hamdi Ben-Amir, le frère du rappeur tunisien Hamada Ben-Amor.

Plus connu sous le pseudo d'El general, le jeune homme de 22 ans avait été arrêté jeudi à Sfax. Le rappeur, dont les morceaux sont devenus l'hymne de la jeunesse contestataire de Tunisie, a finalement été libéré dimanche. « Après trois journées difficiles, mon frère est revenu chez nous sans incident », a raconté Hamdi Ben-Amir.

Fin décembre, El general avait mis en ligne un titre intitulé Raïs Lebled («Le chef du pays», ndlr), qui interpellait directement le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sur la misère sociale du pays, la violence du régime et le chômage des jeunes.

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 01:00

L'ARMÉ N'AURAIT PAS TIRÉ SUR LES MANIFESTANTS LORS DU MASSACRE QUI SE POURSUIT EN TUNISIE. CE SONT LES POLICIERS DES FORCES SPÉCIAL QUI AURAIENT TIRÉS. SELON CERTAINS TÉMOIGNAGES, DES AGENTS PROVOCATEURS TIRERAIENT SUR DES POLICIERS POUR LES OBLIGÉS À EUX MÊMES TIRÉS SUR LA FOULE. C'EST LE CHEF D'ÉTAT MAJOR DES ARMÉES, AMMAR, QUI AURAIT REFUSÉ D'OBÉIR AUX ORDRES DE FAIRE FEU. LE GÉNÉRAL AMMAR A ÉTÉ DÉMIS DE SES FONCTIONS PAR LE PRÉSIDENT BEN ALI QUI  LE REMPLACERA PROBABLEMENT PAR UN AUTRE PLUS OBÉISSANT .

 

LE PIRE EST DONC À CRAINDRE...

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 00:17

. "Le chef d’état-major des armées, le général Ammar, a été débarqué hier soir parce qu’il a refusé de tirer sur la population", affirme Moncef Marzouki. "Il a été remplacé par un autre général, probablement plus obéissant", poursuit-il, craignant " un véritable massacre si l’armée commence à tirer sur les gens ".

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 00:13

La révolte sans précédent que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes. Moncef Marzouki, militant tunisien des droits de l’Homme réfugié en France, était l’invité de France info ce matin. Selon lui, le nombre des victimes des émeutes n’a rien à voir avec celui donné par les autorités et la situation sur place reste extrêmement préoccupante…

 

Quatorze civils ont été tués dans des affrontements avec les forces de police dans trois villes de Tunisie au cours des dernières 24 heures. C’est du moins le bilan officiel avancé par les autorités. Un bilan toutefois contesté par l’opposition et la ligue tunisienne des droits de l’Homme, qui parlent aujourd’hui de plusieurs dizaines de morts. " D’après tous les renseignements recoupés sur le terrain, on en est à 50 morts et on ne compte pas les immolés par le feu ", affirme ce matin sur France info Moncef Marzouki, militant tunisien des droits de l’Homme, réfugié en France.

Mais selon lui, le plus inquiétant n’est pas là. "Le chef d’état-major des armées, le général Ammar, a été débarqué hier soir parce qu’il a refusé de tirer sur la population", affirme Moncef Marzouki. "Il a été remplacé par un autre général, probablement plus obéissant", poursuit-il, craignant " un véritable massacre si l’armée commence à tirer sur les gens ".

 

 

lien:http://www.france-info.com/chroniques-les-invites-de-france-info-2011-01-10-tunisie-on-peut-s-attendre-a-un-veritable-massacre-si-l-armee-507944-81-188.html

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:14

Dans la région de Kasserine, la nuit dernière, ce sont au moins vingt personnes (dont Marwan Jemni, Mohamed Amri, Nouri Boulaabi, Ammar Boulaabi, Ahmed Boulaabi, Heddaoui Chniti, Mounir Mbarki, Salah Lifridhi, Mohamed Assouadi, Raouf Bouzidi) qui ont été massacrées.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 07:32
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