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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 00:42

Je ne le connais pas ce PDG, mais honnêtement je ne voudrais pas être à sa place. En effet, en présence de Ben Ali, il était le plus fervent de la démocratie et de la grandeur de Ben Ali… Il accusait même les critiques d’être des dangereux étrangers, envieux calomnieux et j’en passe… Sans Ben Ali, le même petit homme, sans la moindre médiation, devient le plus fervent de la révolution et le plus critique de la terreur du ``pauvre`` Ben Ali… C’est sans doute en raison de la présence de ce genre d’individus que notre planète ne verra pas avant longtemps les vraies ``Lumières``… N. Bourougaa

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 01:33

Broadcaster BBC says three of its staff have been detained, beaten and subjected to mock executions in Libya.

It said in a statement on Wednesday that the crew, members of a BBC Arabic team, were detained about 10km south of Zawiyah on Monday by Gaddafi loyalists.

The three said they were repeatedly assaulted, and held in various locations. They were released after 21 hours and have left Libya. Chris Cobb-Smith, one of the staff, said a solider fired a gun close to his head.

 

Source : http://blogs.aljazeera.net/live/africa/libya-live-blog-march-10-0

Pour plus d'informations sur ce sujet, lire également cet article : http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-12695077

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 06:56

Bilan des violations au cours des derniers jours

 

Reporters sans frontières dresse le bilan des violences commises à l’encontre des professionnels de l’information au cours des derniers jours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Aucun pays ou presque n’a été épargné : Libye, Algérie, le Golfe (Bahreïn, Arabie saoudite, Qatar), Yémen, Irak (dont le Kurdistan irakien), Syrie sont concernés.

 

LIBYE

 

Le journaliste français, Jean-Marie Lemaire, travaillant pour France 24, a été légèrement blessé au mollet, le 6 mars 2011, alors qu’il couvrait, sur le front, les affrontements entre insurgés et troupes pro-Kadhafi à Ben Jaouad (à moins de 100 km à l’est de Syrte). Il est actuellement soigné à l’hôpital de Benghazi. Contacté par Reporters sans frontières, un des responsables de la chaîne a confié que le journaliste “a reçu trois balles, deux dans sa caméra et une au mollet. Le péroné a été touché, mais la blessure a été stabilisée. Nous somme en train d’organiser son rapatriement”.

Le régime de Kadhafi continue à bloquer Internet dans le pays, multipliant les entraves au droit d’informer et imposant un black-out médiatique sur les exactions à l’encontre de la population civile.

Internet est coupé depuis la soirée du 3 mars. L’accès au réseau était déjà perturbé depuis plusieurs semaines. (http://www.ecrans.fr/La-Libye-est-d...). L’application de cette mesure a été facilitée par la collaboration du principal fournisseur d’accès à Internet, dont le propriétaire n’est autre que Mohamed Kadhafi, un des fils de Mouammar Kadhafi.

 

ALGERIE

 

Le samedi 5 mars, une marche a été organisée à Oran (430 km à l’ouest d’Alger) à l’appel de la CNCD-Oran. Une demi-heure avant le début du rassemblement, les forces de l’ordre ont interpellé une centaine de personnes, parmi lesquelles une dizaine de journalistes travaillant dans différents organes de presse, et qui avaient pourtant présenté leur carte de presse. Après avoir été transférés dans différents commissariats, ils ont été relâchés une demie-heure plus tard. Ont été visés des journalistes du Soir d’Algérie, de Liberté, du Quotidien d’Oran, d’El Watan, de l’Expression, de la Tribune et de la Voix de l’Oranie.

Le même jour, les autorités algériennes ont empêché la tenue de la marche organisée à Batna (425 km au sud-est de la capitale). Quelques dizaines de manifestants étaient rassemblées, scandant des slogans demandant le changement du système politique. Une dizaine de manifestants ont été brutalement interpellés avant d’être relâchés. Le journaliste Rachid Hamatou s’est vu confisquer son appareil photo par la police.

Ces entraves à la liberté de manifester et à la liberté de la presse ont eu lieu alors même que le 24 février dernier, les autorités ont annoncé la levée de l’état d’urgence, instauré en 1992, sur l’ensemble du territoire à l’exception de la capitale.

 

Bahreïn, Arabie saoudite et Qatar

 

Au Bahreïn, les autorités ont mis en place des mesures de censure détournées à l’encontre des médias étrangers, afin de limiter un maximum la couverture en direct des manifestations qui secouent le pays depuis la mi-février.

Un journaliste de France 24 raconte son expérience à Reporters sans frontières :

On est arrivé le vendredi 19 février vers 1 heure du matinée. Nous avons été contraints de passer la nuit à l’aéroport et n’avons pu sortir que dans l’après-midi. Notre matériel de retransmission a été confisqué. Cela n’a pas été le cas de tous les journalistes, certains n’ont pas eu de problèmes. On a été chanceux, on nous a délivré un visa de deux semaines. Les suivants n’ont eu que des visas de 72 heures, comme cela a été le cas pour l’équipe de France 2. A notre arrivée, on a vu un journaliste de la BBC se faire embarquer et son matériel confisquer. De notre côté, malgré les promesses faites par les autorités, notre matériel ne nous a pas été rendu. Ne pouvant travailler en direct, on envoyait nos sujets par Internet.

Les autorités d’Arabie saoudite et du Qatar, craignant la contagion des révolutions tunisienne et égyptienne, ont pris les devants, bloquant de nouveaux sites Internet.

En Arabie saoudite, deux nouveaux sites (http://dawlaty.info/ et http://www.saudireform.com/), mis en place après l’avènement des mouvements de protestation en Tunisie et en Egypte et demandant que des réformes voient également le jour dans le royaume, ont été bloqués par l’Autorité en charge des communications et de l’information, qui est également le fournisseur d’accès à Internet dans le royaume.

Par ailleurs, la page Facebook “Revolutionary nostalgia”, sur laquelle l’auteur demande des réformes en Arabie saoudite, a également été bloquée.

A noter que le 23 février dernier, les autorités saoudiennes ont arrêté le Sheikh Dr. Khalid Al-Majid, professeur de jurisprudence au département de droit de l’université de l’Imam, suite à la publication d’un article, publié sur le site du magazine Royaah, intitulé “Et si les Saoudiens disaient : le peuple veut le renversement du régime ?” (lire : http://www.royaah2.net/detail.php?id=1022).

Au Qatar, les autorités ont arrêté, le 1er mars dernier, un blogueur et militant des droits de l’homme, Sultan Khulaifi. Il a été transféré dans un lieu inconnu. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, Sultan Khulaifi aurait été arrêté du fait de ses écrits, sur son blog (http://binkhaleefa.blogspot.com), en faveur des droits de l’homme et de la démocratie au Qatar.

 

IRAK

 

Le lundi 7 mars, les autorités ont interdit la couverture en direct des manifestations organisées place de la Libération à Bagdad. Près de 400 personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale irakienne afin de protester contre l’absence de services publics et exiger la démission du président de l’assemblée provinciale et de ses membres. Par ailleurs, deux journalistes du journal Al-Sabah, Ahmed Abdel Hossein et Ali Al-Sumeri, ont été interpellés à l’issue de la manifestation, alors qu’ils se dirigeaient vers les bureaux du journal. Après avoir été menacés et insultés, ils ont été relâchés une heure plus tard.

Ces incidents interviennent alors même qu’un accord aété passé entre le commandement militaire à Bagdad et le Journalistic Freedom Observatory le 1er mars dernier dans lequel, le commandement militaire s’engagait à laisser les SNG utilisés par les chaînes satellitaires accéder aux lieux des manifestations.

Le vendredi 4 mars à Bassorah (495 km au sud de la capitale irakienne), de nombreux journalistes ont été victimes de violences de la part des forces de l’ordre, malgré l’engagement des autorités irakiennes à respecter le travail des professionnels de l’information. Certains d’entre eux ont été blessés par les matraques électriques utilisées par les forces anti-émeutes lorsqu’elles ont tenté de disperser les manifestants.

D’après les informations publiées dans le journal Sumariya News, cinq journalistes ont été victimes de violences physiques et verbales par les forces de l’ordre alors qu’ils couvraient les manifestations : Nabil Al-Jourani, un photographe de l’agence Associated Press ; Mohamed Al-Rased, cameraman de la chaîne satellitaire Al-Alam ; Muntazer Al-Amer, reporter pour l’agence d’informations en ligne Al-Mustaqbal ; Shehab Ahmed, correspondant pour Baghdad News Agency, et Haydar Al-Mansouri, le responsable de la branche locale du Syndicat des journalistes, alors qu’il essayait de pacifier la situation.

D’après les déclarations de Haydar Al-Mansouri à Sumariya News, Nabil Al-Jourani, qui a un temps perdu connaissance, Shehab Ahmed, victime d’une commotion cérébrale, et Mohamed Al-Rased, blessé à la tête, ont été transférés à l’hôpital Al-Sadr. Muntazer Al-Amer a quant à lui eu le bras cassé.

Pour Haydar Al-Mansouri, les journalistes ont été délibérément attaqués par les forces anti-émeutes, craignant que les événements de ce vendredi 4 mars n’aient des conséquences négatives importantes sur la situation de la liberté de la presse dans la province de Bassorah.

Pour sa part, le général Hassan Ali Mali, chef de la police à Bassorah, a reconnu dans une interview à Sumariya News, que des ordres avaient été donnés à ses agents d’attaquer les journalistes pendant les manifestations, ajoutant que l’incident n’était cependant pas prémédité.

En réaction, les journalistes ont annoncé leur intention de refuser de couvrir l’ensemble des activités de la police tant que des sanctions ne seront pas prises à l’encontre des auteurs de ces violences. Ils demandent la constitution d’une commission d’enquête mixte, composée de membres de l’armée, de la police, du gouvernement local et de représentants de la profession, menaçant de préparer un sit-in si leurs revendications n’étaient rapidement pas satisfaites.

Près de 300 personnes étaient rassemblées pacifiquement le 4 mars dernier, place Abdel Karim Qassem, devant le siège du gouvernement de Bassorah pour protester notamment contre les coupures d’eau et d’électricité.

Reporters sans frontières rappelle la violence dont ont été victimes les journalistes dans de nombreuses villes du pays, principalement à Bagdad, au cours des manifestations du 25 février dernier, rebaptisé “Jour de la colère” : http://fr.rsf.org/irak-journee-noire-pour-la-liberte-de-01-03-2011,39644.html.

 

KURDISTAN IRAKIEN

 

Le 6 mars à l’aube, les locaux de la radio Dang (Voix) ont été détruits par des forces armées et le matériel saccagé dans la ville de Kalar (160 km au sud de Suleimanieh).

Jaza Muhammad, le propriétaire de la radio, a confié à Reporters sans frontières que la station avait déjà reçu des menaces, “mais nous pensions que ces menaces n’avaient que pour seule finalité de nous faire taire, afin que nous n’évoquions pas la situation au KRG, ni les manifestations à Suleimanieh et à Kalar. Nous étions loin de penser que nous pourrions faire l’objet d’une telle violence. Soit le matériel a été confisqué, soit il a été vandalisé.” Il ajoute : “Nos locaux sont situés juste à côté du commissariat et des bureaux des Asayesh, aussi n’avons nous pas pensé à protéger davantage la radio. Nous n’avions qu’un garde, qui a été kidnappé le temps que les hommes armés démolissent tout à l’intérieur.”

Cette radio créée en 2009 est la seule radio indépendante dans la ville de Kalar. Le propriétaire a porté plainte. Le maire de la ville a demandé l’ouverture d’une enquête.

Reporters sans frontières rappelle que le 20 février dernier, les locaux de la chaîne de télévision satellitaire Naliya Radio and Television (NRT) à Suleimanieh ont fait l’objet d’un raid criminel, et que bâtiments abritant la chaîne de télévision de KNN à Erbil, et sa station de radio, ont été incendiés le 17 février (lire la lettre ouverte à Massoud Barzani, Président du KRG :http://fr.rsf.org/irak-entre-menaces-de-mort-et-28-02-2011,39633.html).

En outre, Shaswar Mama, un reporter de la chaîne NRT à Raniya, a reçu des menaces de mort le 6 mars dernier. “Une personne m’a appelé sur mon portable pour me demander d’arrêter de couvrir les manifestations, sans quoi je devrais me méfier même de mon ombre”, a-t-il raconté à Reporters sans frontières.

Les manifestants sur la place de la Liberté à Suleimanieh ont violemment empêché les journalistes de la chaîne de l’Union patriotique du Kurdistan, Kurdsat, de filmer le rassemblement le 6 mars dernier, accusant la chaîne de ne pas couvrir de manière neutre les manifestations.

 

YEMEN

 

Le 7 mars 2011, le journaliste Salah Al-Mansoub, correspondant du site Al-Wahdawi Net, a été attaqué par des inconnus dans la ville Ad-Dali, alors qu’il prenait des photos d’une manifestation de soutien au président Ali Abdullah Saleh.

La veille au matin, des hommes - armés par des Jambiya, sabres traditionnels - ont agressé Saber Al-Jabri, correspondant pour la chaîne d’information saoudienne Al-Akhbariya Al-Saoudiya, et son cameraman Kamal Al-Samadi à Sanaa, alors que les journalistes préparaient un bulletin d’information sur les événements au Yémen. Des passants leur sont venus en aide.

Le journaliste Adel Omar du site Al-Wahdawi Net et correspondant pour Marebpress a également été blessé quand des partisans du régime ont envahi la place de la Liberté dans la région d’Ibb, au sud de la capitale. Il a été atteint à la poitrine par un jet de pierre lancé par des partisans. Sa caméra a été confisquée. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, les forces de sécurité étaient présentes au moment de l’incident, mais ne sont pas intervenues.

Le site Yemen Online, qui publie des informations en anglais et en arabe, a fait l’objet d’une tentative de piratage consistant à manipuler son contenu et ses images. L’administration du site a déclaré vouloir déménager le site sur des serveurs à l’étranger afin d’en assurer la sécurité, prenant au sérieux la récente attaque. Le propriétaire du site, Jamal Al-Awadhi, dit avoir reçu plusieurs appels de membres du parti au pouvoir critiquant la ligne éditoriale des reportages sur la situation actuelle au Yémen.

Le 4 mars, le journaliste Mohammed Al-Jaradi du journal indépendant Al-Ahali a été attaqué par des sympathisants du pouvoir sur la place du Changement à Sanaa. Il a été insulté et a eu la main cassée.

Le 2 mars dernier, des inconnus ont saccagé la maison du rédacteur en chef du journal Al-Hurra, Nasser Abdullah Aldibibi, avant d’y mettre le feu. Le journaliste avait auparavant reçu de nombreuses menaces de mort suite à la publication, le 23 février dernier, du numéro 15 du journal, qui titrait “Dégage”.

Dans le sud du pays, à Aden, les autorités ont empêché la circulation de plusieurs journaux. Hadith Al-Madina, Al-Diyar, Al-Masdar et Al-Thaury ont été saisis en dépit de tentatives du Syndicat des journalistes de négocier la fin du blocage avec le département de la sécurité de la province.

L’organisation rappelle que le site d’informations Al-Masdar Online, très populaire dans le pays, est toujours inaccessible sans que les responsables politiques expliquent la raison de ce blocage. Le seul fournisseur de service Internet au Yémen, YemenNet Communications, a décliné toute responsabilité.

 

SYRIE

 

Le procès de Kamal Hussein Cheikhou, étudiant à la faculté de littérature à l’université de Damas, s’est ouvert ce lundi 7 mars 2011. Ce blogueur kurde a été arrêté à la frontière syro-libanaise, le 23 juin 2010, alors qu’il tentait d’entrer au Liban avec le passeport de son frère.

Auteur de nombreuses publications en ligne sur le site All4syria, il est poursuivi pour « publication d’informations ayant pour conséquence de nuire à l’honneur de la nation ». Il a entamé, le 16 février 2011, une grève de la faim, pour protester contre ses conditions de détention dans la prison d’Adra. D’après les informations publiées par différentes associations syriennes de défense des droits de l’homme, l’état de santé de ce blogueur de 32 ans s’est considérablement détérioré. Il aurait été transféré à l’hôpital pendant quelques jours. Le tribunal a décidé de reporter l’audience au 14 mars prochain.

L’agence de presse officielle SANA a annoncé, le 7 mars 2011, que le président syrien, Bashar al-Assad, avait décidé de grâcier 200 auteurs de délits et contraventions commis avant le 7 mars, ainsi que les auteurs de certains crimes malades ou âgés. Ce décret, qui ne concerne pas les détenus politiques, intervient quarante-huit heures avant l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir du parti Baath.

Cette annonce intervient le jour où treize militants des droits de l’homme actuellement emprisonnés, dont les avocats Haytham Maleh et Anouar Bounni, ont déclaré avoir entamé une grève de la faim pour réclamer la fin de l’"oppression" en Syrie.

Reporters sans frontières exprime son inquiétude sur l’état de santé de Kamal Hussein Cheikhou et demande au autorités sa libération immédiate pour des raisons médicales et humanitaires.

Par ailleurs, Reporters sans frontières a appris le décès du blogueur Kareem Arbaji. Arrêté le 6 juillet 2007 par les services de renseignements militaires, il avait été condamné, le 13 septembre 2009, par la Cour suprême de sûreté de l’Etat de Damas, à trois ans de prison pour "publications d’informations mensongères de nature à affaiblir l’esprit de la nation" sur la base de l’article 286 du code pénal, suite à ses activités pour le forum en ligne, Akhawia. Il avait été libéré le 6 janvier 2010, suite aux démarches entreprises par les instances chrétiennes en Syrie auprès de la présidence de la République, arguant du mauvais état de santé de son père.

Depuis quelques temps, les autorités avaient exercé de nouvelles pressions sur lui. Il a succombé à un accident vasculo-cérébral, le 5 mars dernier au Liban. Il avait 31 ans.

 

JORDANIE

 

Près de 600 journalistes ont manifesté, le 7 mars 2011 à Amman, pour demander des “médias libres et indépendants”, rejetant toute forme de censure de la part des autorités.

L’intervention directe et indirecte du gouvernement dans la presse a tué le rêve des journalistes d’avoir des médias libres, capables de parler de la vérité”, ont déclaré plusieurs journalistes à l’Agence France Presse.

 

Lien : http://fr.rsf.org/maghreb-et-moyen-orient-bilan-des-violations-au-cours-des-07-03-2011,39688.html

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 09:20
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 09:04

الرئيسان احمد توماني توري رئيس جمهورية مالي وألفا كوندي رئيس جمهورية غينيا كوناكري يجريان اتصالا هاتفيا من باماكو مع الأخ قائد الثورة

اجري الرئيسان احمد توماني توري رئيس جمهوري مالي والفا كوندي رئيس جمهورية غينيا كوناكري اتصالا هاتفيا مشتركا من باماكو يوم الجمعة مع الأخ قائد الثورة . وقد عبر الرئيسان توري وكوندي للأخ قائد الثورة في هذا الاتصال عن تضامنهما وتضامن الشعبيين المالي والغيني مع الشعب الليبي في موجهة المؤامرة الحالية التي تستهدف أمنة واستقراره.

الصين وتركيا تنسقان مواقفهما السياسية والاقتصادية مع ليبيا

    2011-03-05

إجتمع الأخ أمين اللجنة الشعبية العامة ، يوم الخميس ، بطرابلس ؛ مع سفير الصين لدى الجماهيرية العظمى . ونقل السفير الصيني خلال هذا الإجتماع رسالة شفوية من حكومة بلاده تضمنت رداً على ما حمله به الأخ أمين اللجنة الشعبية العامة خلال اجتماعهما في اليومين الماضيين ، بشأن تطوير علاقات التعاون بين البلدين في ...
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أمين الشؤون الإفريقية طلبنا تعليق قرار مجلس الأمن إلى حين تقصى حقيقة المؤامرات التي تستهدف استقرار وأمن ليبيا

    2011-03-05

أعلن الأخ أمين الشؤون الإفريقية باللجنة الشعبية العامة للاتصال الخارجي والتعاون الدولي ، أن اللجنة طلبت رسمياً ؛ من مجلس الأمن ، تعليق القرار 1970 إلى حين إيفاد لجنة تقصي للحقائق وإنتهاء أعمالها . وقال في المؤتمر الصحفي ؛ بطرابلس ؛ يوم الخميس ( القرار أسس على مصادر ...
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شاهد عيان من مدينة الرجمة يفند مازعمته قناة العربية المتامرة على الشعب الليبي بشأن قصف مخزن للأسلحة على أطراف مدينة بنغازي

    2011-03-05

شاهد عيان من مدينة الرجمة يفند مازعمته قناة العربية المتامرة على الشعب الليبي بشأن قصف مخزن للأسلحة على أطراف مدينة بنغازي فند شاهد عيان من مدينة الرجمة مازعمته قناة العربية المتآمرة على الشعب الليبي بشأن قصف مخزن للأسلحة على أطراف مدينة بنغازي مما أوقع عدد من الضحايا .
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اللجنة الشعبية العامة للأمن العام تعرض موقفاً بعدد الوفيات ومراكزالشرطة والمقار الأمنية والقضائية والإدراية التي لحق بها التخريب

    2011-03-05

إستعرضت الإدارة العامة للعلاقات باللجنة الشعبية العامة للأمن العام ؛ موقفاً تضمن عدد الوفيات ومراكز الشرطة والمقار الأمنية والقضائية والإدراية ، التي لحق بها التخريب والعبث خلال الأحداث . وعدد مندوب الإدارة ، في المؤتمر الصحفي بطرابلس الخميس ، مقار مديريات الأمن العام ....
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Accéder aux textes traduits

en Français ou en Anglais

cliquer ici : http://www.ljbc.net/home.php

 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 01:13

par Camille Gévaudan

 

Mesures de l’entreprise Renesys. DR

Aux mêmes maux, les mêmes armes. Un mois après son voisin égyptien, la Libye semble avoir baissé le gros interrupteur du réseau Internet. Toute forme de communication, toute circulation de données en ligne a purement et simplement été coupée hier soir. « Nous nous demandions si quelqu’un oserait imiter la stratégie égyptienne », écrit la société Renesys, spécialiste des réseaux, sur son blog. « Ce soir, nous avons la réponse. »

L’accès au réseau était déjà perturbé depuis plusieurs semaines, notamment la nuit, mais c’est la première fois qu’une mesure aussi radicale est observée en Libye. « Notre dernière communication avec le réseau libyen a eu lieu hier, peu après 16h35 heure universelle », constate Renesys. « C’est le silence radio depuis lors. » Même son de cloche du côté de Google, qui publie en temps réel le nombre de visites enregistrées par ses différents sites et services. Depuis hier à 17 heures, tous les électro-internetogrammes sont plats. Les Libyens ne peuvent plus se connecter depuis l’intérieur du pays, et les internautes étrangers ne peuvent plus accéder aux sites hébergés en Libye.

C’est le protocole Border Gateway Protocol (BGP) ainsi que le système de noms de domaine (DNS) qui sont affectés, empêchant l’accès à de nombreux sites finissant par l’extension « .ly ». Mais certains, à portée internationale, restent toutefois accessibles. Le PDG du raccourcisseur de liens Bit.ly, John Borthwick, explique ainsi que deux des cinq serveurs pour l’extension « .ly » sont situés dans l’Oregon (État-Unis), un autre aux Pays-Bas et les deux derniers seulement en Libye.

Le pays communique plutôt par téléphone portable — « en 2008, comme l’explique l’Open Net Initiative, la Libye a été le premier pays africain à atteindre 100% de taux de pénétration des mobiles » — et l’Internet fixe est encore très peu utilisé. Seuls 350 000 habitants se connectent à domicile ou au travail sur une population totale de 6,5 millions de personnes, soit un taux de pénétration de 5,5 %. Et rien n’est plus facile que de déconnecter cette base restreinte d’internautes : le patron du principal fournisseur d’accès à Internet, par ailleurs président de l’organisme libyen des télécommunications, n’est autre que que Mohammed Kadhafi, le fils et successeur désigné du dictateur.

Les analystes de Renesys avaient déjà observé des coupures partielles au cours du mois de février. La toute première a eu lieu vendredi 18 février à 23h18, et fut rétablie le lendemain matin. Mais ce que Renesys prenait pour un incident ponctuel, voire un test technique en vue d’un blocage plus conséquent, s’est répété 24 heures plus tard. Arbor Networks a observé les mêmes interruptions nocturnes en effectuant des tests depuis une centaine de fournisseurs d’accès à Internet différents à travers le monde. Les jours suivants ont été perturbés, avec des volumes de trafic en ligne entre 60 et 80% de leur valeur habituelle. La capitale Tripoli, restée sous le contrôle de Kadhafi, était la plus sévèrement censurée avec un blocage des réseaux sociaux les plus populaires tels que Facebook, Twitter et YouTube. À l’Est du pays, en revanche, la situation s’est peu à peu améliorée. Arbor Networks indiquait le 28 février que la connectivité remontait fortement à Benghazi, l’une des villes aux mains des opposants.

Depuis les premières perturbations du réseau, les internautes libyens avaient commencé à s’organiser pour contourner les filtres. Ainsi Ahmed Sanalla, un étudiant en médecine de 26 ans, expliquait au journal émirati The National avoir « mis en place un système de communications par Skype via un satellite », pour permettre à ses collègues et lui-même de rester en contact avec le reste du monde.

« On n’est pas sûrs de comprendre en quoi couper Internet se révèlerait pertinent d’un point de vue stratégique, note Renesys. Tout ce qu’ils vont réussir à faire, c’est attirer l’attention sur l’incapacité du gouvernement à contrôler les flux d’information. 



Lien : http://www.ecrans.fr/La-Libye-est-deconnectee-du-Net,12172.html

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 22:42

Cliquer pour écouter une entrevue avec une des journalistes : http://www.facebook.com/video/video.php?v=166371300080887&oid=179318045444263&comments

 

[ SVP, si vous avez plus d’informations écrivez-nous au thalasolidaire@yahoo.ca]

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 18:26
Le syndicat des journalistes refusent catégoriquement la proposition du gouvernement Ghannouchi de vouloir former  un comité de «moralisation de l’information». Cette tentative nous semble procéder de la même  logique que celle du régime Ben Ali : contrôler, contrôler et toujours contrôler le verbe. De plus, que veulent-ils définir  par cette science du Bien et du Mal : «moralisation de la ‘information» ?  Leur Bien ou celui de la population ? Et comment ose-t-on vouloir appliquer des critères de «moralité» sur le verbe et sur l’information  alors que le gouvernement dont ils font partie n’est ni légitime, ni légal et certainement très loin des critères universels de l’éthique.    N. Bourougaa
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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 17:37
censure_graffitie_tunis-12-02.jpg

Thumbnail by Graffiti Land (flickr)

 

Par Mahmoud Rahmouni*,

Décidément, la censure de la parole et de l’image est une deuxième nature ; que dis-je, une religion sacrément adorée et profondément ancrée chez certaines personnes qui jusqu’à aujourd’hui essaient inlassablement de toutes leurs forces de tirer la Tunisie vers le bas et de ressusciter les pratiques et les esprits de la Tunisie obscure, de la Tunisie d’il y a quelques semaines seulement.

Le Conseil des Sinistres (ce n’est pas une erreur de frappe, mais c’est bien un « S ») nous a fait montre, encore une fois le jeudi 10 février 2011, d’un total mépris des revendications déclarées haut et fort par la population pour la liberté d’expression et la transparence de l’information. En décidant de créer « une commission chargée de veiller au respect de la déontologie journalistique », ce Conseil illégitime et provisoire, a entamé très rapidement, comme c’était prévisible d’ailleurs, le retour institutionnalisé vers l’ère de Ben Ali.

Ce processus a déjà commencé dans l’illégalité absolue et d’une manière incroyablement abrupte, digne du premier Gouvernement usurpateur après la révolution. Nous avons tous été témoins de ce rappel à l’ordre, adressé à la chaine de télévision Hannibal TV, et perpétré d’une manière extrêmement gauche et déplacée, mais finalement fort bien réussie et efficace. En effet, qui n’a pas remarqué manifestement le résultat immédiat et les implications écœurantes, sur les programmes de cette chaine, de l’arrangement abject passé entre son dirigeant et la main de fer invisible qui continue jusqu’à aujourd’hui à étrangler la parole libre.

Avec le gouvernement actuel, qui veut se montrer indépendant (laissez-moi rire), il fallait sauver les formes sans lâcher du lest, il fallait agir rapidement surtout, mais la censure devait être plus subtile, prendre des expressions moins choquantes, avoir des motivations moins directes, tout cela pour que la pilule soit avalée sans trop de mal. « Respect de la déontologie journalistique », et qui n’en voudrait pas ? Mais « une commission comprenant des compétences nationales et des représentants des différentes composantes de la société civile », désolé mais ça sonne trop Ben Ali. Et pourquoi pas Abdelwaheb Abdallah, tant qu’on y est, à la tête de cette commission ?

Est-ce qu’une telle commission est objectivement indispensable à ce stade de la révolution ?

Certainement pas. Est-ce qu’il est pertinent de vouloir mettre de l’ordre lors d’une phase de foisonnement créateur tous azimuts ? Absolument pas. Est-ce judicieux de définir des règles de jeu alors que l’on commence à peine à apprendre à pratiquer la liberté de la presse ? Je n’en suis pas si sûr que ça. Est-ce qu’il y a urgence aujourd’hui à bâillonner la presse libre ? OUI, pour certaines parties obscurantistes, j’en suis profondément convaincu, mais certainement pas pour la population.

Alors, Monsieur Ghannouchi, dites-nous la vérité, à qui profite cette décision ? Dites-nous pour qui vous travaillez Messieurs les Sinistres ?

D’aucuns nous diraient, oui mais cette commission existe en France, alors pourquoi toute cette méfiance et cette polémique inutile ? Passez-moi ce coup de gueule, chers lecteurs, mais qu’est-ce qu’on a à foûtre de ce qu’il y a en France. Sommes-nous condamnés à revivre l’histoire des autres, sommes-nous destinés à souscrire à ce mimétisme outrageux toujours présent dans l’esprit de nos dirigeants d’antan ? Sommes-nous aussi incapables au point de devoir recevoir des leçons dans le moindre détail de notre existence ? Et pourquoi pas une loi Gayssot pour la répression des propos antisémites, tant que nous y sommes ? Arrêtons cette mascarade, nous n’avons pas besoin de cette commission de la honte. Laissez-nous respirer la liberté, nous le méritons bien après plus d’un demi siècle d’oppression et de silence. Arrêtez de nous bombarder avec vos décisions de traitrise, laisseznous un peu de répit pour que l’on puisse enfin faire le deuil de nos martyrs et des années manquées de notre vie.

Bas les masques, Messieurs les Sinistres, nous n’avons pas les mêmes agendas. Avec ce gouvernement il ne faut jamais baisser la garde, à la moindre déconcentration c’est un coup bas assuré. Je ne voudrais pas généraliser bien évidemment, mais une chose est sure dans mon esprit : la présence de Monsieur Ghannouchi dans ce gouvernement est loin d’être nette. S’imposer à la population avec un tel acharnement n’est certainement pas l’apanage de cette personnalité, connue par tous comme fragile et manquant de courage. C’est pour l’intérêt de la nation, dirait-il, excusemoi, Monsieur, mais je ne vous crois pas, comme je ne vous ai jamais cru, à juste titre, durant 23 ans où vous avez tout fait sauf vous occuper de l’intérêt de la nation. Vous avez manqué de courage, vous dites, avec Ben Ali, pour démissionner, alors Monsieur, le moment est propice aujourd’hui, alors pour une fois, une fois seulement dans votre vie, osez ce geste courageux, DEMISSIONNEZ.

* Ingénieur, Directeur dans une entreprise industrielle privée

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Lien : http://nawaat.org/portail/2011/02/12/tunisie-chassez-la-censure-elle-revient-au-galop/

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 19:49
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