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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 07:33

Les Frères musulmans présenteront leur numéro 2 comme candidat à la présidentielle


Photo AFP

Afp

 

Les Frères musulmans, première force politique d'Egypte, ont annoncé samedi leur intention de présenter leur numéro deux, Khairat al-Chater, comme candidat à la première présidentielle du pays depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011.

"Le bloc parlementaire du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) va nommer Khairat al-Chater comme son candidat à la présidentielle" de mai, a annoncé sur sa page Facebook le PLJ, issu de la confrérie des Frères musulmans.

Le guide suprême de la confrérie, Mohamed Badie, a confirmé la nomination de M. Chater lors d'une conférence de presse, et a lu un bref communiqué du candidat, qui n'était pas présent.

"Je ne peux qu'accepter la décision des Frères musulmans de me nommer comme leur candidat à l'élection présidentielle. Par conséquent, je vais démissionner de mon poste d'adjoint du guide", a-t-il écrit dans le communiqué.

Le PLJ, qui domine le Parlement, avait dit qu'il réfléchissait à la possibilité d'avoir un candidat après avoir affirmé pendant des mois qu'il privilégiait un soutien à un candidat de consensus.

Les Frères musulmans ont souligné que la nomination de M. Chater ne constituait pas un revirement, mais qu'elle était nécessaire. "La révolution et le processus démocratique sont réellement menacés", a déclaré le secrétaire général de la confrérie, Mahmoud Hussein.

M. Chater, un professeur d'ingéniérie de 61 ans ayant fait fortune dans les affaires, a rejoint l'organisation islamiste en 1981, après des années de militantisme étudiant, avant de devenir membre de son conseil exécutif en 1995.

Le régime de semi-clandestinité imposé par le régime Moubarak aux Frères musulmans, alternativement tolérés ou réprimés, lui a valu plusieurs séjours en prison.

Son empire commercial est réputé la première source de financement de la confrérie, dont les revenus et les circuits financiers sont toutefois très mal connus.

L'élection présidentielle, dont le premier tour est prévu les 23 et 24 mai, est la première depuis la chute du régime de Hosni Moubarak, chassé par une révolte populaire après trois décennies au pouvoir.

Ce scrutin est censé clore une transition agitée, au cours de laquelle l'armée au pouvoir, portée aux nues pendant le soulèvement populaire de l'an dernier, est devenue la cible des militants ayant mené la révolte contre l'ancien régime.

M. Chater devrait affronter notamment le salafiste Hazem Abou Ismaïl, partisan d'un islam rigoriste, l'ex-secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa et l'ex-membre des Frères musulmans Abdel Moneim Aboul Foutouh.

Le dépôt des candidatures s'achève le 8 avril, date à laquelle les candidats pourront commencer leur campagne.

Les relations se sont tendues ces dernières semaines entre le conseil militaire au pouvoir et les Frères musulmans qui réclament avec de plus en plus d'insistance le départ du gouvernement nommé par les militaires.

Cette nomination risque d'accentuer les tensions.

M. Hussein a souligné que l'appel de la confrérie à limoger le gouvernement avait été ignoré, en évoquant par ailleurs des "menaces de dissoudre le Parlement".

Selon lui, "un ou plusieurs membres du régime déchu" envisagent de se présenter à la magistrature suprême, et cela est une preuve qu'il existe un projet de ramener au pouvoir l'ancien régime.

Le chef du PLJ, Mohammed Moursi, a aussi affirmé que la nomination d'un candidat "ne constituait pas un changement de principes". "L'Egypte a besoin d'un candidat parmi nous qui puisse assumer les responsabilités", a-t-il dit aux journalistes.

"L'Egypte a des problèmes qui n'ont toujours pas été résolus", a ajouté M. Moursi, en citant les pénuries de carburants et de gaz ainsi que l'insécurité. "Tout cela nous a poussés vers l'Exécutif". lavoixdunord

 

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Le salafiste Abou Ismaïl dépose sa candidature en fanfare
 

Des partisans du salafiste Hazem Abou Ismaïl, candidat à la présidentielle égyptienne, au Caire.

Des partisans du salafiste Hazem Abou Ismaïl, candidat à la présidentielle égyptienne, au Caire. © AFP

 

Le salafiste Hazem Abou Ismaïl a déposé officiellement vendredi sa candidature pour l'élection présidentielle égyptienne, se rendant au siège de la commission électorale accompagné d'un important cortège.

 

Selon des témoins, des dizaines de véhicules avec à leur bord des partisans du candidat ultraconservateur sont partis d'une mosquée pour déposer les 30.000 parrainages d'électeurs nécessaires pour se présenter à la première présidentielle depuis la chute en février 2011 de Hosni Moubarak.

 

Devant la mosquée, ils ont scandé "Obama regarde, Cheikh Hazem est un grand savant", faisant référence au président américain Barack Obama.

Les portraits de M. Abou Ismaïl, partisan d'un islam rigoriste sur le modèle de celui prôné par l'Arabie saoudite, sont de plus en plus présents dans les rues du Caire.

 

Clore la transition

 

L'élection présidentielle, prévue les 23 et 24 mai, est censée clore une transition agitée, au cours de laquelle l'armée au pouvoir, portée aux nues pendant le soulèvement populaire de l'an dernier, est devenue la cible des militants ayant mené la révolte contre l'ancien régime.

M. Abou Ismaïl affrontera notamment l'ex-secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, l'ex-membre des Frères musulmans Abdel Moneim

Aboul Foutouh et Salim al-Awwa, de tendance islamiste.

 

Les partis représentés au Parlement, dominé par les islamistes, peuvent désigner un candidat.

Les Frères musulmans, première force politique du pays, qui avaient dit qu'ils annonceraient leur appui à un "candidat de consensus" à l'issue du processus d'enregistrement des candidats, pourraient finalement désigner l'un de leurs dirigeants pour se présenter à la présidentielle.  Jeuneafrique

 

 

 

 

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Les dessous d’un bras de fer

 

La tension s’amplifie entre militaires et Frères musulmans laissant craindre la fin de la lune de miel qui a caractérisé leurs relations depuis la chute de l’ancien régime.


Une escalade verbale marque actuellement les relations des Frères musulmans qui dominent 44 % des sièges parlementaires avec le Conseil militaire qui assure la gestion de la phase transitoire. L’insistance des Frères à former un gouvernement pour remplacer celui de Kamal Al-Ganzouri, nommé par les militaires, est considérée comme le détonateur de la crise.


Les ministres du cabinet d’Al-Ganzouri sont accusés de bouder les séances parlementaires en réaction aux invectives des députés qui les appellent à démissionner. Une attitude « hautaine » dénoncée par le président de l’Assemblée du peuple, Saad Al-Katatni. « L’absence du gouvernement est un outrage prémédité au Parlement que ces ministres prennent à la légère. Il paraît que le pouvoir en place n’a pas encore réalisé que les choses ont changé et que ce Parlement n’est pas le fruit d’élections truquées », s’est insurgé Hussein Ibrahim, chef de la majorité à l’Assemblée du peuple.

 

De son côté, le Conseil Suprême des Forces Armées (CSFA) s’en est pris dimanche aux Frères musulmans à propos du gouvernement. Il a exprimé son « extrême indignation » à propos d’un communiqué des Frères au ton inhabituellement dur dans lequel ils s’interrogeaient samedi sur les raisons pour lesquelles le pouvoir militaire soutient le gouvernement.

 

Les Frères musulmans, première force politique d’Egypte, avaient mis en garde samedi le pouvoir militaire contre son soutien continu au gouvernement, accusé de compromettre les acquis de la révolution. « Si quelqu’un a l’intention de recréer l’ancien régime corrompu avec de nouveaux visages, le peuple est prêt à agir afin de raviver sa révolution et d’empêcher le navire de couler aux mains de gens n’ayant aucun sens des responsabilités », avait prévenu la confrérie samedi. Les Frères musulmans ont qualifié les performances du gouvernement de « plus grand échec », évoquant les violences, les ingérences dans les affaires judiciaires, la lenteur des réformes, la pénurie de carburant et la baisse des réserves de change.

 

Depuis son entrée en force au Parlement, le Parti Liberté et Justice (PLJ), issu des Frères musulmans, met la pression sur le pouvoir militaire, à la tête de l’Etat depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011, pour qu’il limoge le gouvernement et nomme le PLJ à la tête d’un nouveau cabinet. « Quand nous avons appelé à la démission du gouvernement, son chef a refusé, et malheureusement, cela a été soutenu par le Conseil militaire», a regretté le PLJ.

 

Le CSFA, qui continue à soutenir le gouvernement de Kamal Al-Ganzouri, a appelé « tout le monde à ne pas oublier les leçons du passé, à éviter les erreurs du passé et à regarder vers l’avenir avec un esprit de coopération».

 

Le mois dernier, un procès a été intenté auprès de la Cour suprême constitutionnelle mettant en cause la constitutionnalité des récentes élections parlementaires, un scrutin complexe remporté par les islamistes. Les islamistes disent craindre que le Conseil militaire au pouvoir ne pousse en faveur des poursuites judiciaires s’ils persistent à réclamer le limogeage du premier ministre Ganzouri.

 

Le politologue Ammar Ali Hassan a déclaré à la presse qu’il possède des informations selon lesquelles le Conseil militaire aurait menacé ouvertement les Frères d’invalider les élections parlementaires et de dissoudre le Parlement s’ils ne renoncent pas à la motion de censure du gouvernement.

 

« La légitimité du Parlement n’est pas en question. Et ces tentatives de la part des vestiges du régime déchu de provoquer des polémiques stériles sur la constitutionnalité de la loi électorale ne visent qu’à faire plonger le pays dans le chaos », affirme Mohamad Morsi, président du PLJ. Selon Morsi, le véritable débat doit porter sur la capacité du gouvernement actuel de concrétiser les aspirations de la révolution et de répondre aux besoins quotidiens des citoyens.

 

« Nous comprenons qu’à ce stade critique, la performance du gouvernement peut ne pas être à la hauteur des aspirations de tout le monde », a affirmé l’armée dans un communiqué diffusé dimanche à la télévision publique. « Mais nous affirmons que l’intérêt national est notre premier objectif et que nous n’épargnerons aucun effort, aucune mesure ou décision pour réaliser l’intérêt de la nation et de ses citoyens », indique le communiqué.

 

« Certains imaginent qu’ils peuvent mettre les forces armées et le Conseil suprême sous pression et l’empêcher de mener à bien sa mission patriotique durant la transition », déclare l’armée, tout en affirmant qu’elle ne se laissera pas décourager dans sa mission qui consiste à gérer la transition, tout en appelant les Egyptiens à s’unir.

 

Rupture prévue ?


« Inspirés de l’expérience de la rédaction de la  Constitution en Tunisie, les Frères tentent maintenant à islamiser la Constitution et à prendre les rênes du pouvoir en formant leur propre gouvernement. Des rôles qui paraissent dépasser de loin la transaction tacite qu’ils avaient conclue avec les militaires », estime le politologue Gamal Zahrane.

 

« Pour sortir de leur clandestinité, les Frères se sont laissé utiliser par les militaires comme une force anti-révolutionnaire. Ils ont ainsi perdu une chance d’or en pariant sur les militaires. C’était naïf de leur part de croire que les militaires leur permettront de s’emparer de la scène politique », ajoute Zahrane.

 

Le député libéral, Mohamad Abou-Hamed, s’intéresse de son côté au timing de la crise. « Depuis sa nomination, ce gouvernement a été la cible de critiques provenant de tous les courants politiques. Pourquoi les Frères musulmans ne se sont pas rendu compte de l’échec du gouvernement de Ganzouri avant ? », se demande Abou-Hamed. Selon lui, les Frères n’ont joué la carte de l’escalade que lorsqu’ils se sont sentis en perte de popularité. « Les Frères ont voulu faire d’une pierre deux coups : couvrir leur lamentable performance au sein du Parlement en imputant les crises économiques au gouvernement, et  exercer en même temps plus de pression sur les militaires pour obtenir des concessions », estime Abou-Hamed.

 

Abdel-Khaleq Farouq, directeur du Centre du Nil pour les études économiques et stratégiques, estime lui aussi que le bras de fer entre les islamistes et les militaires est « artificiel ». Selon lui, il s’agit d’une tentative pour détourner l’attention publique loin des tentatives islamistes pour dominer la rédaction de la Constitution. « C’est une manœuvre classique de la confrérie pour échapper aux critiques qui les visent, soit en ce qui concerne la formation de l’assemblée constituante qu’ils veulent monopoliser, soit en ce qui concerne leur partenariat soupçonné avec les militaires », pense Abdel-Khaleq.

L’évolution des événements révélera l’ampleur de la crise entre l’armée et les islamistes et son sérieux .

par May Al-Maghrabi  hebdo.ahram

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 07:25

 

L'Egypte en pleine crise politique à moins de deux mois de la présidentielle

Le Parlement dominé par les Frères musulmans et les autorités militaires chargées de la transition s'affrontent : en jeu la formation de la Constituante et la politique économique du gouvernement. Les autres partis ne veulent pas être marginalisés. Cette crise politique s'inscrit dans une dégradation de la conjoncture économique.


 

 

Militants du candidat islamiste conservateur Hazem Salah Abu Ismail /AFP
Militants du candidat islamiste conservateur Hazem Salah Abu Ismail /AFPMilitants du candidat islamiste conservateur Hazem Salah Abu Ismail /AFP

Le bras de fer entre la majorité parlementaire, dominée par le parti des Frères musulmans et le Conseil suprême des forces armées en charge de la transition politique en Egypte est entrée dans une phase de crise politique ouverte. L'hostilité des deux parties s'est cristallisée autour de la formation de l'assemblée constituante, les islamistes s'étant taillés la part du lion dans les 100 représentants.


Mercredi, c'est sans grande surprise que le président de l'Assemblée du peuple, Saad El Katatni, a été élu à la tête de la Constituante. Depuis quelques jours, les membres des partis libéraux et les personnalités indépendantes ont annoncé leur démission de l'Assemblée constituante. Des représentants coptes et des femmes ont aussi protesté contre la faible représentativité de ce corps chargé de rédiger la loi fondamentale. Deux milles personnes ont manifesté hier à l'appel des partis libéraux. La Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la légalité de cette assemblée. Dans ce contexte, il est peu probable que les débuts des travaux de la Constituante puisse avoir lieu avant l'élection présidentielle, prévue le 23 mai prochain.

 

Le blocage des Frères musulmans

Mercredi, c'est le représentant d'Al Azhar, tenant de l'islam officiel qui claquait la porte de la Constituante. "Al Azhar a rédigé il y a plusieurs mois déjà un document de base pour la nouvelle constitution, c'est un travail remarquable", note ce diplomate occidental. C'est aussi ce qu'a déclaré l'armée demandant à la Constituante de s'appuyer sur ce document, injonction rejetée par les Frères. L'armée tente ainsi de se poser en héraut du consensus, consultant les différents parts politiques. Ayman Nour, un opposant de longue date du régime d'Hosni Moubarak, a été gracié mercredi, par le maréchal Tantawi ce geste des autorités au pouvoir lui permettant de participer à la course présidentielle. L'éditorialiste Wael Qandil a dénoncé ce jeu de dupes, renvoyant dos à dos l'armée et les Frères musulmans, accusés de se comporter pareillement comme un "Etat dans l'Etat (...) livrant l'Egypte aux divisions."


Interrogations sur l'économie

 

Pendant ce temps, les performances négatives de l'économie égyptienne continuent de s'égrener : les réserves internationales s'élèvaient à 15,7 milliards de dollars en février et pourrait baisser à 10,4 milliards de dollars d'ici juin, a déclaré un responsable du ministère de la Défense chargé des Affaires financières. Le chômage à atteint près de 13% au dernier trimestre, et la balance des paiements affiche un déficit de 8 milliards de dollars à l'issue du premier semestre de l'année fiscale (débutée en juillet 2011). Les investissements étrangers sont dans le rouge avec une fuite de 418 millions de dollars sur la même période. 

L'économie du pays et la politique du gouvernement Ganzouri, désigné par l'armée, sont depuis plusieurs semaines mises sur la sellette par la majorité islamiste. Jeudi, le groupe parlementaire chargé du budget a officiellement rejeté la déclaration du gouvernement sur l'économie. Une signature prochaine du prêt du FMI de 3,2 milliards de dollars apparaît de plus en plus incertaine. Les délégations de l'organisation, régulièrement en visite au Caire, ont fait savoir qu'elles visaient à obtenir un consensus politique, et donc l'assentiment des Frères musulmans. Un objectif qui paraît de plus en plus lointain. latribune

 

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 «Nous ne sommes pas en 1954»

 

par Ahmed Shokr

Ces derniers jours, les démons de l’histoire ont resurgi, pesant sur le débat public ayant trait à la situation intérieure et aux conflits qui s’annoncent à propos de la Constitution et de l’élection présidentielle. La récente querelle entre le Conseil suprême des forces armées (CSFA) et les Frères musulmans [qui contrôlent 44% des sièges parlementaires, avec leur parti: le Parti Liberté et Justice], déclenchée par leur désaccord sur l’avenir du gouvernement et peut-être même dans la course à la présidence prévue, a suscité des craintes d’une confrontation entre l’armée et l’organisation islamiste la plus ancienne d’Egypte. 

La confrontation a suscité beaucoup de rapprochements avec un moment apparemment similaire dans l’histoire de l’Egypte en 1954, lorsque les Officiers libres, dirigés par le colonel Gamal Abdel Nasser, ont consolidé leur emprise sur le pouvoir et ont commencé à s’attaquer à leurs adversaires politiques, y compris les Frères musulmans. L’avertissement inquiétant du CSFA à la confrérie, le dimanche 25 mars [1], l’invitant à se souvenir des «leçons historiques afin d’éviter la répétition d’erreurs du passé» a été interprété par les analystes comme une référence à 1954, soulevant des craintes que l’Histoire ne se répète.

L’analogie historique est une aventure fructueuse pour l’analyse politique contemporaine et cette affaire ne fait pas exception. Mais 1954 est un point de référence intéressant pour des raisons autres que celles qui sont ordinairement invoquées. Plutôt que de lire la déclaration du CSFA comme une image exacte  de la puissance du Conseil  pour obtenir certains résultats, il paraît plus utile de prendre la déclaration comme un indicateur des angoisses des généraux sur la situation politique actuelle. Ce que révèle la comparaison avec 1954 et les années qui suivirent, ce sont des différences importantes et pas des similitudes qui peuvent être tout aussi utiles dans la compréhension de l’instant présent en Egypte.

Tout d’abord, les généraux au pouvoir aujourd’hui ne sont pas les Officiers libres. En 1954, il existait un groupe fortement politisé au sein de l’armée égyptienne qui avait exécuté avec succès un coup d’Etat deux ans plus tôt et  dont une fraction importante se sentait habilitée à prendre le contrôle à long terme du pays. Les Officiers libres  eux-mêmes ne se percevaient absolument pas comme des produits du régime qu’ils avaient écarté. Au cours des années suivant le coup d’Etat, ils ont mené une attaque contre les anciens détenteurs de pouvoir, la monarchie, les grands propriétaires terriens et les nationalistes du Wafd [2], et par la suite ils ont remplacé cet «ancien régime» par une nouvelle élite composée de militaires et d’une bureaucratie d’Etat. Inspirés par les idéologies de la révolution et de la transformation sociale répandues partout dans le monde postcolonial, les Officiers libres ont finalement conclu un «pacte social»  par lequel la majorité de la société sacrifiait leurs libertés politiques en contrepartie des avantages de la protection sociale et du développement dirigé par l’Etat.

Aujourd’hui, le Conseil militaire n’est ni politisé de la même façon, ni ne se perçoit comme une force de changement radical. Au contraire, les généraux représentent l’élément le plus fort et le plus résistant de l’ordre de Moubarak et souhaitent protéger ce qu’ils peuvent du statu quo. Loin d’être un noyau acharné avec des ambitions de puissance considérables, les généraux semblent de plus en plus sur la défensive, principalement concernés par la protection de leurs intérêts et de leurs privilèges dans la nouvelle Egypte contre la vague de changement politique. Compte tenu de la volonté populaire puissante de rompre avec le passé, ils n’ont guère  la possibilité de s’attirer un  soutien public de masse et d’accroître leur autorité politique comme l’ont fait les Officiers libres.

Deuxièmement, l’état de la mobilisation politique était alors différent de maintenant. En 1954, les Officiers libres ont été engagés dans une lutte de pouvoir interne qui a débordé dans la rue. Les forces politiques égyptiennes ont été nettement divisées, avec un segment composé des Frères musulmans, des étudiants, des anciens du Wafd et certains communistes et des militants syndicaux soutenant les appels du général Mohamed Naguib pour un retour à une démocratie  parlementaire et à la légalisation des partis politiques, et un autre segment soutenant le choix de Nasser d’un gouvernement militaire maintenu. En fin de compte, le deuxième groupe l’a emporté, avec des conséquences terribles pour l’opposition.

Aucune  division de ce type n’existe aujourd’hui. Les fervents partisans du CSFA sont une minorité petite et incapable, avec presque aucune possibilité de recueillir une sympathie populaire plus large. L’opinion publique, pour l’essentiel, est profondément sceptique à l’égard du Conseil militaire, principalement en raison des liens des généraux avec l’ancien régime et de leur négligence au cours de la période intérimaire. Leur autoportrait en facilitateurs désintéressés du passage à la démocratie a rapidement commencé à s’effondrer après l’éviction de Moubarak. Depuis, un nombre croissant d’Egyptiens considère le Conseil militaire comme la tentative d’un fondé de pouvoir  de sauvegarder ses propres intérêts, en s’efforçant d’empêcher toute réforme significative des institutions de l’Etat. La déception croissante a déclenché des vagues successives de  protestation dans les grandes villes contre le régime militaire et pour un transfert rapide du pouvoir aux civils.

Troisièmement, les attitudes à l’égard de la démocratie représentative ont considérablement évolué. En 1954, les forces populaires qui ont soutenu Nasser étaient pleines de ressentiment contre une démocratie multipartite qui avait été dénoncée, depuis les années 1930, par des personnalités politiques populaires comme étant un domaine réservé de l’élite politique. Les politiciens ayant échoué, au cours de la période de l’entre-deux-guerres, à mettre fin à la domination coloniale britannique, à redistribuer les richesses et à développer des mouvements politiques de masse, le système parlementaire égyptien a fini par être considéré avec une suspicion généralisée. Pour beaucoup, la démocratie a été de plus en plus associée à la croissance des clivages sociaux, à une sphère politique et publique sélective et à un parlementarisme limité représentant les intérêts restreints d’une élite conservatrice. Ces griefs ont été une source de mécontentement populaire qui a incité la foule à envahir les rues du Caire en mars 1954 en scandant «pas de partis, non à la démocratie».

Par contre, en 2012, les Egyptiens ne sont pas stigmatisés par un tel héritage de méfiance à l’égard des institutions de la démocratie électorale. Au contraire, une des exigences principales de la révolution était celle de formes de gouvernement plus représentatives. L’échec de l’Assemblée du peuple nouvellement élue, dirigée par les Frères musulmans, à fournir des résultats tangibles pendant les deux derniers mois a avant tout suscité de l’indifférence. Alors qu’il est fréquent de rencontrer du désespoir à l’égard de  la performance du Parlement – pas pour des raisons de statut social (l’Assemblée actuelle est probablement la moins élitaire dans l’histoire de l’Egypte), mais en raison de la compétence perçue – ces sentiments sont souvent tempérés par une méfiance  bien plus profonde à l’égard des tentatives de rétablir un régime autoritaire.

Quatrièmement, le contexte colonial a changé. La persistance de la domination britannique jusqu’au coup d’Etat de 1952 a servi à rallier le soutien populaire aux Officiers libres qui s’engageaient à mettre  fin à la subordination de l’Egypte à des puissances étrangères. La présence d’un ennemi clairement extérieur a contribué à favoriser un large consensus national qui effaçait les différences de classe, de sexe et de religion et mettait en veilleuse les revendications de réformes politiques intérieures. Aujourd’hui, de nombreux Egyptiens demeurent cyniques quant au  rôle des puissances étrangères par leurs  efforts irritants en faveur du changement démocratique et les sentiments anti-occidentaux sont encore monnaie courante, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Mais pour un segment croissant de la société, les prétentions des officiels égyptiens à s’opposer aux puissances étrangères et à protéger la souveraineté nationale – récemment déployées dans la dispute sur le financement de certaines ONG soutenues matériellement par les Etats-Unis – ont été réduites à une simple rhétorique et sont peu susceptibles de compenser les aspirations populaires à une  réforme interne.

Il semble très improbable qu’une répétition de 1954 soit à l’ordre du jour. La constellation des forces politiques aujourd’hui est très différente, comme le sont les attentes et  les attitudes du peuple. Il y a des raisons légitimes de s’inquiéter de ce qu’une rivalité entre les deux plus puissantes forces en Egypte, le CSFA et les Frères musulmans, pourrait signifier pour l’avenir d’une transition controversée, mais une purge violente et la restauration d’un régime militaire n’en font probablement pas partie. Dans le pire des cas, si le CSFA  essayait de dissoudre le Parlement ou d’empêcher l’élection présidentielle, ceci déboucherait plutôt sur des difficultés que sur un succès.

Contrairement au coup d’Etat des Officiers libres, l’expérience révolutionnaire actuelle de l’Egypte n’a produit aucun dirigeant ou  groupe capables d’exercer un contrôle exclusif sur le pays, ni de déterminer seul la forme du nouveau système politique. Plus qu’à une victoire décisive et à l’établissement d’un ordre hégémonique par une seule force, il faut s’attendre à la persistance de négociations et de conflits entre les éléments de l’ancien establishment dirigeant, des nouveaux leaders et partis politiques et, de peur qu’on les oublie, les forces populaires qui ont imprimé le rythme des événements pendant une grande partie de la période intérimaire.

La lutte, et non la domination, a été le thème de la politique égyptienne tout au long de l’année dernière  et ça va probablement durer  un certain temps. (Traduction de Pierre-Yves Salingue pour le site A l’Encontre)

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Cet article a été publié en langue anglaise sur le site Jadaliyya le 28 mars 2012.

[1] Le 25 mars, le CSFA s’en est pris aux Frères musulmans; il a exprimé son «extrême indignation» suite à un communiqué des Frères, en date du 24 mars. Dans ce communiqué, la confrérie s’interrogeait sur les raisons pour lesquelles le pouvoir militaire soutenait le gouvernement d’Al-Ganzouri. Le communiqué affirmait: «Si quelqu’un a l’intention de recréer l’ancien régime corrompu avec de nouveaux visages, le peuple est prêt à agir afin de raviver sa révolution et d’empêcher le navire de couler aux mains de gens n’ayant aucun sens des responsabilités.» Les Frères musulmans ont qualifié les performances du gouvernement de «plus grand échec», évoquant les violences, les ingérences dans les affaires judiciaires, la lenteur des réformes, la pénurie de carburant et la baisse des réserves de change. (Réd.)

[2] Le Wafd est un des plus anciens partis politiques d’Egypte. Il se constitue formellement en 1924, année où il obtint une large majorité électorale. La bourgeoisie urbaine structurait son leadership et s’opposait à la monarchie et aux Britanniques. Le parti, qui a été interdit sous Nasser, retrouve une «légalité» sous Sadate en 1978, avec le nom de Néo-Wafd. (Réd.)  alencontre

 

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 L'Egypte bannit les sites pornographiques

 

Un tribunal égyptien a ordonné le blocage de tous les sites web pornographiques accessibles depuis l’Égypte, au motif que leurs contenus troublent la cohésion de la société et le correspondent pas à ses valeurs.


L'Égypte va devoir encore parcourir un long chemin avant de rattraper les standards occidentaux en matière de libertés fondamentales. Si la population est parvenue à chasser Hosni Moubarak après 29 ans de pouvoir, le pays est loin d'être complètement libéré de ses entraves. L'armée continue de jouer un rôle très important sur la scène politique, tandis que les droits de l'Homme sont loin d'être respectés.

 

L'influence de l'islam est également un paramètre majeur à prendre en compte. Preuve en est, la récente décision de justice rendue par un tribunal du Caire. Celui-ci a ordonné le blocage des sites web pornographiques dans le but de préserver la cohésion et les valeurs de la société égyptienne. Religion d'État, l'islam s'oppose en effet à certaines formes de sexualité débridée.

 

Le jugement du tribunal du Caire survient dans un contexte un peu spécial. Le conseil suprême de l'armée a en effet désigné un haut dirigeant des Frères musulmans, issu de la vitrine politique du mouvement, à la tête de l'assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution égyptienne. De plus, le parlement est dominé par les mouvements islamistes, ce qui accentue la pression sur les laïques.

 

La décision de bannir les sites pornographiques pourra néanmoins faire l'objet d'une procédure d'appel. Il n'est toutefois pas précisé si celle-ci est suspensive, ce qui permettrait de retarder l'échéance du blocage. Le Huffington Post note qu'une décision similaire avait été prononcée il y a trois ans, mais qu'elle n'avait pas été appliquée au motif qu'une telle mesure n'était pas applicable, selon les autorités.

 

Alors que la loi islamique pourrait prendre de l'ampleur en Égypte, c'est tout le contraire qui semble se produire en Tunisie. Le parti islamique tunisien Ennahda a annoncé son intention de renoncer à introduire la charia dans la nouvelle Constitution. Toutefois, cette décision n'est pas dénuée de calculs politiques et la rue tunisienne est le théâtre d'affrontements entre laïques et religieux.

 

La Tunisie est également à la croisée des chemins en ce qui concerne la pornographie. Le mois dernier, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la cour d'appel qui avait ordonné la censure des sites pornographiques. Il faudra toutefois atteindre la tenue d'un nouveau procès. Pour l'avocat de l'Agence tunisienne de l'Internet, "le principe de la liberté d'expression et d'accès aux contenus" demeure. numerama

 

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 06:51

 
Plusieurs partis laïcs claquent la porte de la Commission constituante
À deux mois de la présidentielle, des partis laïcs se sont retirés de la commission chargée de rédiger la future Constitution égyptienne. Ils accusent les formations islamistes, dont les Frères musulmans, d'en faire un instrument de leurs ambitions.

Plusieurs partis laïques égyptiens se sont retirés mardi de la commission chargée de rédiger la future Constitution du pays, accusant les islamistes, majoritaires au Parlement, de vouloir en faire un outil au service de leurs ambitions.

Ces retraits aggravent la crise entre les islamistes et les partis laïques libéraux et de gauche sur la rédaction de la loi fondamentale qui régira la vie politique de l'Egypte post-Moubarak, à deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, les 23 et 24 mai.
              
"Nous annonçons aujourd'hui notre rejet de la manière dont la commission constituante a été formée", a déclaré Ahmed Saïd, chef du parti des Egyptiens libres, l'un des plus importantes formations libérales du Parlement, lors d'une conférence de presse avec d'autres représentants politiques laïques.
              
Le week-end dernier, les deux chambres du Parlement, dominées à plus de deux tiers par les partis islamistes, ont voté pour former cette commission de 100 personnes, composée pour une moitié de parlementaires et l'autre moitié de personnalités choisies hors du Parlement.
              
Les élus des formations laïques se sont retirés de ce vote, en dénonçant la volonté des formations islamistes -Frères musulmans et radicaux salafistes pour l'essentiel- de dominer cette commission en ne leur laissant que la portion congrue.
              
Des personnalité laïques, largement minoritaires avaient toutefois été désignées par les islamistes pour y siéger.
              
La composition donne de fait une large majorité -37 sur 50- des sièges réservés aux parlementaires à des islamistes, qui occupent aussi de nombreux sièges réservés aux autres personnalités. Les femmes et la communauté chrétienne copte n'ont que quelques sièges.
              
"Il s'agit d'écrire la Constitution de l'Egypte, pas celle d'un groupe majoritaire". Dans sa composition actuelle, la constitution "va être rédigée en fonction de l'islam politique", a protesté M. Saïd.
              
Ziad Bahaa Eldin, un député du parti social-démocrate, a également indiqué que les membres de son parti présents dans la commission avaient décidé de s'en retirer, tout comme d'autres personnalités libérales et de gauche.
              
"Ce n'est pas une affaire partisane, il s'agit de l'avenir de ce pays et du droit des Egyptiens à écrire leur Constitution sans qu'elle soit biaisée politiquement", a-t-il ajouté.
              
La Cour administrative du Caire a dans le même temps commencé d'examiner des recours contre la légitimité de la commission constituante, présentés par des juristes affirmant que la loi fondamentale ne pouvait pas être rédigée par des parlementaires dont elle sera sensée définir les pouvoirs.
              
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la Cour pour dénoncer une mainmise des islamistes sur le processus constitutionnel.
              
La future Constitution égyptienne devra notamment se pencher la question sensible de la place de la religion dans les affaires publiques, en particulier celle de la charia (loi islamique).
              
Cette crise se double d'une montée des tensions entre le Conseil militaire, qui tient les rênes du pays depuis la chute de M. Moubarak, et les Frères musulmans, qui détiennent près de la moitié des sièges de députés.
              
La confrérie a intensifié depuis plusieurs jours ses pression pour un départ du gouvernement du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé par les militaires et qui occupa déjà cette fonction sous M. Moubarak. france24.com

 

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طنطاوي‏:‏ وضع الدستور يجب أن يكون بأيدي مختلف طوائف الشعب.. رؤساء الأحزاب يعرضون رؤاهم علي العسكري‏..‏ ولقاء جديد خلال‏48‏ ساعة

أكد المشير حسين طنطاوي القائد العام رئيس المجلس الأعلي للقوات المسلحة أن بناء الدستور الجديد أهم مراحل خريطة الطريق‏.‏


 

وقال: إنه يجب أن يكون بأيدي الشعب بمختلف طوائفه لأنه( الدستور) هو الذي سيبقي لفترة طويلة يحكم الطريق المصري في الداخل والخارج.
وأوضح طنطاوي خلال لقاء مع رؤساء الأحزاب والقوي السياسية الممثلين في مجلس الشعب أننا نواجه العديد

من التحديات في المرحلة المقبلة, التي تعد أهم كثيرا من المراحل السابقة, وهو ما يتطلب عدم الانجراف في تيارات فرعية تبعدنا عن الهدف الرئيسي, وهو الوصول بالوطن إلي بر الأمان.
وقد عرض رؤساء الأحزاب في اللقاء الذي حضره الفريق سامي عنان رئيس أركان القوات المسلحة نائب رئيس المجلس الأعلي للقوات المسلحة, رؤيتهم المستقبلية, وأنسب الحلول لهذه التحديات التي تمر بها مصر, وأشاروا إلي أن الهدف الرئيسي في المستقبل هو الوصول إلي دولة مدنية ديمقراطية في إطار القانون, واتفق الحاضرون علي استمرار المشاورات, وتحديد لقاء آخر خلال الساعات الثماني والأربعين المقبلة, وذلك لمناقشة كل ما طرح من أفكار ومقترحات مع أعضاء مؤسساتهم وأحزابهم بهدف الوصول إلي آلية للتوافق بين جميع الأحزاب والقوي

السياسية.


وفي الوقت الذي تباينت فيه ردود الأفعال تجاه تشكيل الجمعية التأسيسية, حددت محكمة القضاء الإداري بمجلس الدولة جلسة العاشر من أبريل المقبل للنطق بالحكم في الدعاوي القضائية التي تطعن في تشكيلها. ونظم عدد كبير من القوي السياسية والأحزاب أمس مظاهرات حاشدة أمام مجلس الدولة اعتراضا علي تشكيل الجمعية في أثناء نظر المحكمة القضايا.

 
من ناحية أخري, تختار الجمعية التأسيسية في أول اجتماعاتها اليوم ـ برئاسة أكبر الأعضاء سنا ـ رئيسها ونائبين له, بالإضافة إلي وضع خطة العمل وتشكيل اللجان التحضيرية, لإعداد مسودة الدستور. وقد تواصلت أمس الاحتجاجات والاعتراضات من أحزاب وبرلمانيين وشخصيات عامة علي تشكيل الجمعية مناصفة من داخل البرلمان وخارجه.

 
ومن جانبها, قررت الهيئة العليا لحزب الوفد في اجتماعها المشترك مع الهيئة البرلمانية للحزب مساء أمس وباجماع أصوات الحاضرين الانسحاب من اللجنة التأسيسية للدستور.

source ahram

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 04:55

 

Annonce des noms des membres de la commission constituante entrecoupée par des sautes d'humeurs corniques du président de la Chambre

 

Manifestation contre le choix idéologique [islamiste] des membres de  la commission 

 

 

 

 

 
 

 

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les islamistes dominent la commission constituante

 

 

 

Le Parlement égyptien a désigné essentiellement des islamistes au sein de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, lors d'un vote dont les libéraux tentaient dimanche d'obtenir l'invalidation (c) Afp

Le Parlement égyptien a désigné essentiellement des islamistes au sein de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, lors d'un vote dont les libéraux tentaient dimanche d'obtenir l'invalidation (c) Afp
Le Parlement égyptien a désigné essentiellement des islamistes au sein de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, lors d'un vote dont les libéraux tentaient dimanche d'obtenir l'invalidation, selon la presse officielle.

Samedi, les élus libéraux avaient refusé de participer au vote, accusant leurs collègues islamistes qui dominent l'assemblée de vouloir composer une commission à leur image plutôt qu'à l'image du pays.

Le vote a cependant eu lieu et la commission, composée de 100 membres dont une moitié de parlementaires et une moitié de représentants de la société civile, doit tenir sa première réunion mercredi, même si des libéraux ont déposé une demande d'annulation du vote devant un tribunal administratif.

Selon la presse, 37 des 50 parlementaires élus ainsi qu'un grand nombre de non-parlementaires sont islamistes. La commission ne compte que six femmes et quelques Coptes (chrétiens d'Egypte), dont l'un, Rafiq Habib, appartient au Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu des Frères musulmans.

Parmi les membres non-parlementaires se trouvent aussi un membre du conseil militaire au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011, un dignitaire des Frères musulmans, des juges, des avocats, et un militant qui a perdu ses deux yeux dans des affrontements avec la police l'année dernière.

Samedi, des élus libéraux avaient annoncé leur retrait du vote, qualifiant la procédure de "ridicule". "La Constitution ne doit pas être le reflet de la majorité. Elle doit être le reflet de toutes les forces de la société", avait insisté Rifaat al-Said, président de Tagammou (gauche).

Les libéraux redoutent que les islamistes essaient d'imposer des références plus explicites à l'islam dans la nouvelle Loi fondamentale, malgré les déclarations rassurantes du PLJ. tempsreel.nouvelobs

 

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بعد استحواذ الإسلاميين علي‏60%‏ من أعضاء التأسيسية.. دعاوي قضائية ودعوات إلي العودة لميدان التحرير ردا علي تشكيل اللجنة


 

بعد أكثر من‏13 ساعة من التصويت والانتظار والفرز‏,‏ خرجت قائمة الجمعية التأسيسية للدستور التي تضم‏100‏ عضو إلي النور‏,60%‏ منهم من التيار الإسلامي‏,‏

الكتاتنى يتابع عملية فرز الاصوات
الكتاتنى يتابع عملية فرز الاصوات

 

 وممثلون للمرأة والأقباط والقوي الليبرالية, وسط ردود فعل رافضة, واتهامات للإخوان والسلفيين بالاستحواذ

علي اللجنة, ودعوة شباب الثورة إلي العودة لميدان التحرير, ودعاوي قضائية أمام مجلس الدولة للطعن في دستورية قرار البرلمان بتشكيلها علي أساس50% من أعضائها من مجلسي الشعب والشوري, وسوف تعقد اللجنة أول اجتماعاتها بعد غد بالقاعة الفرعونية في مجلس الشعب. في حين رفض عدد من الأحزاب والقوي السياسية اختيار أعضاء الجمعية التأسيسية بهذا الشكل, وأكد حزب المصريين الأحرار ـ في بيان له أمس ـ رفضه التعاطي مع التصويت واختيار نصف أعضاء الجمعية من داخل البرلمان, مشددا علي أن تيار الإسلام السياسي يسعي لاحتكار دستور مصر المقبل. ويأتي ذلك بالتزامن مع استعداد محكمة القضاء الاداري بمجلس الدولة للنظر اليوم في الدعوة المقامة بوقف تشكيل لجنة وضع الدستور, كما صعد شباب وائتلافات الثورة من لغة الرفض أمس وتعهدوا بالعودة إلي ميدان التحرير, واتخاذ موقف جماعي رافض لتشكيل وأعضاء اللجنة التأسيسية.


6 أقباط بتأسيسية الدستور


تم اختيار ستة من الأقباط في اللجنة التأسيسية للدستور, وهم: مارجريت عازر, وإيهاب الخراط, ورفيق صومائيل حبيب, ومجدي شنودة, ونبيل مرهم, ومني مكرم عبيد.


..و6 سيدات


وأسفرت الانتخابات عن فوز ست سيدات وهن: سوزان سعد زغلول وهدي محمد غنمية الحرية والعدالة, ومارجريت عازر الوفد. بينما كانت العضوات الثلاث من خارج البرلمان هن: الدكتورة نادية مصطفي, ومني مكرم عبيد, وفاطمة محمود أبوزيد.


..و7 من الـ الأهرام


حصلت الأهرام علي سبعة مقاعد باللجنة وهم: فاروق جويدة, ود. وحيد عبدالمجيد, ود. أحمد السيد النجار, وممدوح الولي, ود. عمرو الشوبكي وكل من: د. عماد جاد, ود. عمرو هاشم ربيع كإحتياطيين.

ahram

 

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 09:37

Le Parlement désigne la commission constituante

 

Le Parlement égyptien, dominé par les islamistes, était réuni samedi pour désigner les membres de la commission chargée de rédiger la Constitution, un exercice délicat pour les libéraux qui redoutent une trop forte influence islamiste.

 

La commission doit être composée de 100 membres, pour moitié des députés et des sénateurs et pour moitié des personnalités publiques et des membres de syndicats.

Redoutant une mainmise des islamistes, plusieurs organisations laïques qui avaient été des moteurs de la révolte ayant provoqué la chute de Hosni Moubarak en février 2011 ont appelé à des marches en direction du Centre des conventions, au Caire, où sont réunis les parlementaires.

Selon le programme établi par les militaires au pouvoir depuis le départ de l'ancien président, la commission doit avoir fini ses travaux avant l'élection présidentielle prévue en mai, mais ce calendrier semble difficile à tenir.

Certains candidats à la présidentielle craignent que le nouveau chef de l'Etat se retrouve ainsi sans pouvoirs constitutionnels définis, alors que le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation des Frères musulmans, souhaite donner plus de pouvoirs au Premier ministre.

Le PLJ a cependant cherché à minimiser les craintes de ceux qui l'accusent de vouloir une référence plus explicite à l'islam, revendication claire en revanche de la part des salafistes du parti Al-Nour.

L'ancienne Constitution disposait déjà que les principes de la charia (loi islamique) étaient la source de la législation, mais la formulation restait vague.

Selon le quotidien indépendant Al-Shorouk, le tribunal administratif du Caire est en train d'examiner une pétition signée par un expert juridique et 17 militants et personnalités des médias contre la procédure en cours.

Les signataires de la pétition estiment en particulier que dans la mesure où la Constitution définit les pouvoirs du Parlement, elle ne devrait pas être rédigée par des parlementaires.

La Constitution égyptienne a été abrogée après la chute de M. Moubarak, et remplacée en mars par une déclaration constitutionnelle adoptée par référendum qui a maintenu certains principes de base en attendant un nouveau texte. la-croix

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Les libéraux se retirent du vote sur la constituante

2012-03-24T175849Z 1780732968 GM1E83P05FC01 RTRMADP 3 EGYPT

Des manifestants se sont rassemblés à l’appel de plusieurs organisations laïques devant le Centre des conventions du Caire, le 24 mars 2012. Reuters//Amr Abdallah Dalsh

Toujours pas de constituante en Egypte. Le Parlement égyptien devait désigner ce samedi 24 mars les 100 membres de la commission constituante : 50 députés et sénateurs et 50 personnalités publiques et membres de syndicats. Dans l’après-midi, les parlementaires libéraux ont annoncé qu’ils se retiraient du vote alors que plusieurs organisations laïques manifestaient devant le Centre des conventions du Caire, où sont réunis les parlementaires.

 La majorité des partis laïcs représentés au Parlement se sont retirés de la réunion en signe de protestation contre ceux qu’ils considèrent comme la main mise islamiste sur la constituante.

Sur les 50 élus que doit choisir le Parlement 36 sont islamistes selon les résultats préliminaires. Pour les laïcs, il y a pire. Aucune règle n’a été mise pour l’élection des 50 autres membres de la constituante censée représenter toutes les composantes de la société égyptienne.

Députés et sénateurs sont totalement libres de choisir qui ils souhaitent des noms qui leur ont été soumis. Un vote qui pourrait lui aussi déboucher sur une majorité écrasante d’islamistes parmi les rédacteurs de la future Constitution et donc la dictature de la majorité.

Des arguments auxquels les islamistes répondent par le rejet de la dictature de la minorité. Ils affirment qu’ils sont les élus du peuple et qu’il est donc normal qu’ils soient majoritaires. Les Frères musulmans précisent qu’ils ont veillé à choisir des femmes chrétiennes ainsi que des personnalités laïques connues. rfi

 

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في الجولة الثالثة والأخيرة لاختيار أعضاء التأسيسية
جدل حاد وخلافات حول إجراءات انتخاب الأعضاء

  

شهدت جلسة الاجتماع المشترك لمجلسي الشعب والشوري برئاسة الدكتور سعد الكتاتني حول انتخاب أعضاء الجمعية التأسيسية للدستور مناقشات حادة تنوعت فيها الآراء حول إجراءات الانتخاب للمرشحين.

 

 من داخل وخارج البرلمان بما لا يزيد علي مائة عضو نصفهم من داخل البرلمان والنصف الآخر من خارجه, وبسبب ذلك التجاذب

والتنافر أحيانا بين الآراء المطروحة وقعت مشاحنات بين رئيس الاجتماع وعدد من النواب, وقد ابدي نواب الأحزاب الصغيرة والمستقلين اعتراضاتهم تخوفا من أن تسفر الانتخابات عن استبعاد عناصر ذات كفاءة قد لا تتوافر في بعض المنتخبين, حيث إن عنصر الولاء للأغلبية قد يكون هو المسيطر علي طريقة الانتخاب ولهذا اجتمع نواب هذا الاتجاه خارج قاعة الاجتماع وتبادلوا الرأي بينهم ليظهر خلاله اتجاهان أحدهما يدعو للانسحاب والآخر يرفض ويطلب البقاء والمشاركة مع تقديم اقتراح بإعادة المداولة في إجراءات الانتخابات حتي لا يتم ترك الساحة للأغلبية وحدها تتحكم في الاختيار, وأعربوا عن تخوفهم من استبعاد مرشحين عن الأزهر أو الكنيسة أو بعض التيارات أو القوي السياسية وهو أمر يجب ألا يحدث لأن الجمعية التأسيسية للدستور يجب أن تكون شاملة لكل القوي والتيارات في المجتمع بضمان إعداد دستور يتفق عليه كل قوي المجتمع بأطيافها المختلفة.

 
وأعلن الدكتور سعد الكتاتني في مواجهة كل هذه الاعتراضات أن طريقة اختيار الشخصيات العامة ومرشحي الهيئات وأعضاء البرلمان جاءت طبقا للمعايير التي وافق عليها الاجتماع المشترك في جلساته, وأكد أن النواب جميعا أمام مسئولية تاريخية في الاختيار بحيث يكون تعبيرا عن جميع فئات المجتمع دون أن نترك منهم أحدا لان الهدف هو وضع دستور يكون محققا لطموحات كل أطياف المجتمع, وأعرب عن ثقته في أن الأعضاء سوف يضعون في اعتبارهم عند الانتخاب وإعادة التمثيل القوي والفئوي والجغرافي لأعضاء الجمعية التأسيسية.

 
وقد اعتبر عدد من الأعضاء ان الأسلوب المتبع لاختيار الشخصيات العامة وممثلي الهيئات والنقابات قد يستبعد العديد من الشخصيات والطوائف التي يتفق الجميع علي تمثيلها مثل ممثلي الأزهر والكنيسة.
وكان أبرز المعترضين الدكتور مصطفي النجار( حزب العدل) الذي أكد أنه سيحدث تداخل في اختيار الشخصيات العامة وممثلي الهيئات والنقابات, وقال إنه قد سبق الاتفاق علي أن يختار البرلمان25من الشخصيات العامة و25من الهيئات.
كما اعترض عادل القلا علي إمكانية استبعاد مرشحي النوبة والأزهر والكنيسة وسيناء, وقال انه من الممكن أن تجيء نتيجة الفرز لصالح كتلة معينة بالبرلمان.

 
بينما أكد مصطفي الجندي أن الاختيار دون تحديد عدد النقابات ربما يخرج ممثليهم من الجمعية وكذلك عدد كبير من قطاعات المجتمع, و قال ان حزبي الحرية والعدالة والنور وضعا هذه القواعد ونتمني لهما التوفيق.
وقال مجدي صبري: انه من الممكن استبعاد الأزهر والكنيسة وفقهاء القانون الدستوري.
ورفض المجلس حديث الدكتور عمرو حمزاوي بشأن إجراءات التصويت والفرز بعد أن تم أحذ الرأي علي انتهاء المناقشات.
ومن جانبه أوضح الدكتور سعد الكتاتني ان الجلسة المشتركة أمس تطبق القواعد التي أقرها الاجتماع المشترك الأسبوع الماضي, ولا يمكن أن يتم تغيير القواعد والمعايير التي تم التصويت عليها, وأكد أن النواب لديهم القدرة علي فرز وتمثيل جميع فئات المجتمع من خلال اختياراتهم.

 
وبعد مداولات ومشاورات من قبل النواب, استقر الاجتماع المشترك أمس علي عدم ابطال صوت العضو الذي يصوت علي عدد أقل

من المائة عضو بالجمعية التأسيسية, بينما يتم ابطال الصوت في حالة زيادة العدد علي المائة عضو.
وقد أوضح الدكتور سعد الكتاتني أن مسئولي الجهاز المركزي للتعبئة والاحصاء ومركز المعلومات بمجلس الشعب قد افادوا بصحة التصويت إذا كان العدد أقل, وأكد بشرط تسويد الخانة.

 
وكان النائبان سلامة الرقيعي ومحمود السقا قد استفسرا عن مدي صحة اختيار أعضاء أقل من المطلوب.
وقد أكد رئيس المجلس في رده علي سؤال إبراهيم عماشة عن ضرورة وجود شرط الـ50%+1 عند اختيار الأعضاء وان هذا شرط أقره الاجتماع المشترك الأسبوع الماضي.


source ahram

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 05:40

Élection de la Constituante aujourd’hui sur fond de crise

  


 

La séance conjointe d’aujourd’hui de l’Assemblée du Peuple et du Conseil consultatif est inéluctablement un vrai test pour le Parlement de la Révolution.

 

Les deux chambres du Parlement vont tenir ce samedi leur dernière séance commune pour élire les membres de l’Assemblée Constituante. 

Tous les regards vont se braquer aujourd’hui vers le Palais de Congrès à Médinat Nasr (est du Caire) pour suivre une séance historique au cours delaquelle 100 personnes seront choisies pour la rédaction de la nouvelle Constitution de l’Egypte. 

Les membres des deux chambres vont élire les membres de la Constituante dans la plus grande catimini comme voulu par le secrétariat technique commun des deux chambres parlementaires. “876 députés et sénateurs confondus recevront quatre bulletins chacun pour choisir les 50 candidats du Parlement (35 députés pour la chambre basse et 15 sénateurs pour la haute chambre), des personnalités publiques (25 individualités) et des représentants de syndicats professionnels (25 syndiqués)”, apprend-t-on de source proche du dossier. 
En même temps, des courants politiques de l’opposition se grincent toujours les dents vis à vis du quota de 50% de parlementaires sus-mentionné pour la formation de l’Assemblée Constituante. 

Manifestation et rejet

En guise de contestation, le parti du Front démocratique a décidé de se retirer sa candidature d’appartenir à la  Constituante pour manifester son “opposition” au quota de 50% arrêté par les deux chambres. “La majorité traite les partis d’opposition et les forces révolutionnaires de la même manière que l’ancien régime”, a déclaré le partie dans un communiqué publié hier vendredi. De surcroît, l’”Assemblée nationale du changement” (une coalition d’opposants) a appelé le peuple égyptien à participer massivement à des protestations auxquelles vont prendre part des coalitions de jeunes pour rejeter la décision du Parlement portant sur la formation 50-50 de l’Assemblée Constituante. 

Candidatures floues

Le porte-parole de ladite Assemblée a assuré que les constitutions sont faites par les peuples et ne peuvent être monopolisées par aucune majorité changeante. Deux manifestations sont prévues aujourd’hui au Caire. La première aura lieu ce samedi à 11 heures devant la Haute Cour Constitutionnelle sur la Corniche de Maadi, et la deuxième aura lieu à Médinat Nasr devant le Palais des Congrès à midi. 

“La Constituante sera composée d'éminents religieux  musulmans et coptes, rapporte une source des propos attribués à Dr Mohamed El-Beltagui, député du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ). Il s’agit entre autres de Dr Mohamed Emarah, Dr Nasr Farid Wassel, Dr Samir Morcos, Dr Rafic Wassel”. progres
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خبراء قانونيون وحزبيون وممثلو مجتمع مدني يرفعون شعار لا لقرارالبرلمان بتشكيل الجمعية التأسيسية لوضع الدستو

 


خبراء قانونيون وحزبيون وممثلو مجتمع مدني يرفعون شعار معا لإسقاط الجمعية التأسيسية


رفض خبراء قانونيون وحزبيون وممثلو المجتمع المدني ونشطاء حقوق الإنسان قرار مجلس الشعببتشكيل الجمعية التأسيسية بواقع 50% من داخل البرلمان و 50 % من خارجه، لكون هذا القرار يؤدي بما لا يدع للشك إلى سيطرة حزب معين على عملية وضع الدستور، رافعين شعار معا لإسقاط الجمعية التأسيسية، جاء ذلك في ختام اجتماع لجنة الخبراء والتي عقدت بمقر المنظمة أمس الأربعاء الموافق 21 مارس لعام 2011.


وأكد أ. حافظ أبو سعده رئيس المنظمة المصرية لحقوق الإنسان أن القرار الصادر من المجلس الأعلى للقوات المسلحة والمادة 60 من الإعلان الدستوري حول انتخاب أعضاء الجمعية التأسيسية لوضع الدستور لم يضعا إطار حقيقي واضح عن اختيار أعضاء اللجنة التأسيسية، فقد حصرا اختيار الجمعية التأسيسية بين أعضاء البرلمان المصري وبالتالي انفراد سلطة واحدة من السلطات الثلاثة التي تقوم عليها الدولة باختيار الجمعية التأسيسية دون غيرها من باقي السلطات، هذا الانفراد الذي يعد بمثابة خطر حقيقي في حالة حل مجلس الشعب والشورى بسبب شبهة عدم دستورية قانون إنشائه طبقا للحكم الذي أصدرته المحكمة الإدارية العليا في الطعن رقم 6411 لسنة 58 ق بإحالة بعض مواد قانون مجلس الشعب للمحكمة الدستورية بعد أن رأت شبهة عدم الدستورية. فضلا عن كون البرلمان المشكل حاليا يضم أغلبية لحزب الحرية والعدالة وبالتالي انفراد أغلبية أعضاء حزب من الأحزاب المسيطرة على البرلمان بعضوية هذه الجمعية كما حدث عند تشكيل لجان مجلس الشعب واستحواذها على معظم تلك اللجان وقد يكون توجهاتهم نحو دستور يكون فيه نظام الدولة نظام برلماني مخالفا للنظام المعمول به بالبلاد ورغبة مواطنيه.  وهو الأمر الذي حدث على أرض الواقع من خلال قيام البرلمان بإصدار قرار بتشكيل الجمعية التأسيسية بواقع 50% من البرلمان و50% من خارجه وبالتالي تتزايد مخاوف احتكار فصيل سياسي لعملية صياغة الدستور على حساب كافة طوائف الشعب المصري.


وطالب أبو سعده بضرورة تحرك سياسي سريع لمواجهة هذا القرار وبكل السبل سواء على الصعيد القضائي من خلال دعوى ببطلان هذا القرار، مشيرا إلى تقديم أربع دعاوى للقضاء لبطلان هذا القرار، وكذا التحرك على أرض الواقع من خلال حشد رأي عام موحد يمارس ضغطاً على البرلمان والمجلس الأعلى للقوات المسلحة، وأخيراً تقديم مقترحات مشروعات قوانين لدستور جديد للبلاد يلبي مطالب كافة القوي السياسية والمجتمعية.


وأعرب أ.د . أشرف بلبع مستشار حزب الوفد عن اندهاشه من محاولة استئثار حزبي الحرية والعدالة والنور بوضع الدستور، من خلال قرار البرلمان بتشكيل الجمعية التأسيسية لوضع الدستور بواقع 50% من داخل البرلمان و50% من خارجه مما يعني إقصاء كافة القوي السياسية من المشهد السياسي وتعبير الدستور القادم عن رأي هذه الأحزاب فحسب، وهو أمر يعد خروجاً على النهج الديمقراطي في إدارة شئون البلاد.


وشدد بلبع على أن التعامل الأمثل مع هذا القرار يكون من خلال الهجوم القانوني على هذا القرار، فضلا عن ممارسة الضغط السياسي من خلال كافة القوي السياسية وشباب الثوار والذين نزلوا إلى الميدان يوم 25 يناير وقاموا بالقضاء على النظام السابق من خلال تواصلهم على مواقع التواصل الاجتماعي الفيس بوك وتوتير، فهؤلاء يقع عليهم العبء الأكبر في هذه المرحلة باعتبارهم وقود الثورة وأمل البلاد في المرحلة المقبلة.


وأوضحت أ. فريدة النقاش رئيسة تحرير جريدة الأهالي أن مجلس الشعب مطعون في شرعيته بموجب القضايا المرفوعة ضده، ولهذا كيف يسيطر على تشكيل الجمعية التأسيسية ولماذا لا يتم تشكيل كافة القوي السياسية ومنظمات المجتمع المدني وأساتذة الجامعات وخبراء القانون الدستوري لكي يعبر في نهاية المطاف عن رأي هؤلاء القوي.


وأكدت النقاش على أن هناك اتفاق عام أن الدستور في أي بلد لا بد أن يتم صياغته على أساس التوافق بين كافة مكونات المجتمع السياسية والاجتماعية والطبقية والمناطقية والجيلية، وليس على أساس الأغلبية والأقلية في لحظة بعينها، وهذا يتحقق من خلال إشراك كافة القوي السياسية من الفقهاء الدستوريين والأحزاب السياسية، والنقابات المهنية والعمال واتحادات ونقابات الفلاحين، والهيئات القضائية وأصحاب المعاشات واتحاد الصناعات، واتحاد الغرف التجارية وأساتذة الجامعات، ومنظمات المجتمع المدني ، والنساء والشباب.


وطالبت النقاش بإشراك الرأي العام الواسع في هذا الأمر وممارسة الضغط على البرلمان للعدول عن مثل هذا القرار، وكذا على الأحزاب الأخرى أن تعلن رفضها لهذا القرار وتعمد على تحقيق التشبيك فيما بينها لتحقيق هدفها في نهاية المطاف، وهذا من خلال طرح كافة وجهات النظر في القنوات الفضائية ليعرف الشعب الذي قام بالثورة مخاطر مثل هذه القرار ولا يصبح الأمر قضية نخبه فحسب وإنما قضية شعب بأكمله.


وأكد أ. أحمد عبد الحفيظ نائب رئيس المنظمة والمحامي بالنقض على أن هناك فرق بين السياسي والقانوني، ولهذا علينا أن نقصد الجانب القانوني لكبح جماح التدخلات، وكذا ممارسة الضغط السياسي كخيار استراتيجي للتحكم في الأمور لعدول متخذ القرار عن قراره، من أجل سن دستور جديد يعبر عن الشعب المصري وبالتالي نصل في نهاية المطاف إلى أن الشعب هو الذي وضع الدستور.


وطالب أ.عصام الاسلامبولي المحامي بالنقض على توحيد الجهود في الجانب القانوني للتعامل مع هذه القضية، والتدخل في الدعوى المقامة بهذا الشأن أو أفراد المهم أن يكون هناك تنسيق حتى لا يتم تضييع الوقت، وهنا لابد أن تتخذ الأحزاب موقفا في هذا الصدد، وقد نحت بعض الأحزاب منحي إيجابي في هذا الصدد تجاه المقاطعة، وكذا فعلي منظمات المجتمع أن تدعم برنامجاً لمناصرة القضية.


وطالب أ. عصام شيحه المحامي بالنقض وعضو الهيئة العليا لحزب الوفد بحشد عدد كبير من القوي السياسية لممارسة الضغط السياسي على البرلمان للعدول عن قراره بما يخدم مصالح الشعب المصري في نهاية المطاف، فضلا عن توحيد الجهود على الصعيد القانوني وخاصة أن لدينا أربع دعاوى تم رفعها أمام القضاء لبطلان قرار البرلمان بتشكيل اللجنة التأسيسية للدستور، وكذا دعوة كافة النقابات والأحزاب للعمل في المحافظات لتكوين رأي عام موحد إزاء هذه القضية.


وأكدت المستشارة سامية المتيم نائب رئيس هيئة النيابة الإدارية السابق أنه يكفي أن يشارك رئيس مجلس الشعب والوكيلين فقط في الجمعية التأسيسية إذا أردوا تمثيل البرلمان، على أن يترك باقي أعضاء الجمعية التأسيسية لمختلف القوي السياسية وشباب الثوار وغيرهما باعتبار أنهذه الثورة قامت على أكتاف الشعب المصري بأكلمه وليس فئة أو فصيل سياسي فقط.

source ar.eohr

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 04:10

Lancement du processus de la 1ère présidentielle libre en Egypte

 

L'Egypte a lancé le processus de la première élection présidentielle libre de son histoire samedi, en ouvrant les inscriptions pour le scrutin prévu en mai. Le vainqueur succédera à Hosni Moubarak, qui a démissionné sous la pression de la rue en février 2011, après 29 ans de règne autoritaire.

Les principaux candidats devraient être des hommes politiques de l'époque Moubarak, d'anciens officiers de l'armée et des islamistes modérés ou radicaux. La présidentielle est fixée aux 23 et 24 mai, le résultat devant être annoncé le 21 juin.

Jusqu'ici, les présidents égyptiens étaient des militaires généralement désignés par référendum. Moubarak, contraint de partir le 11 février 2011 après 18 jours de manifestations massives violemment réprimées, avait obtenu un nouveau mandat en 2005 à l'issue d'élections qui avaient officiellement mis fin à la règle du candidat unique mais avaient été largement truquées. Jugé pour son rôle dans la répression de l'insurrection, qui a fait quelque 850 morts, l'ex-raïs sera fixé début juin. La peine de mort a été requise contre lui et plusieurs de ses co-accusés.

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), dont les membres avaient été nommés par Moubarak et qui dirige le pays depuis sa démission, s'est engagé à transmettre le pouvoir à des autorités civiles élues après l'annonce du vainqueur de la présidentielle.

Mais le mouvement révolutionnaire de la jeunesse à l'origine du soulèvement l'an dernier, qui a été balayé dans les urnes par la victoire massive des islamistes aux élections législatives de la fin 2011-début 2012, craint que les généraux ne conservent une influence déterminante même après le transfert officiel du pouvoir.

Ces inquiétudes sont alimentées par de récentes informations de presse selon lesquelles le CSFA aurait négocié avec les islamistes pour désigner un "président de consensus". Les Frères musulmans, qui constituent la formation politique la plus influente et la mieux organisée, ont réfuté ces allégations.

Deux des principaux candidats putatifs à la présidence, l'ancien secrétaire général de la Ligue arabe et ex-ministre de Moubarak Amr Moussa, populaire dans les classes moyennes, et le général Ahmed Shafiq, ex-Premier ministre, entretiennent de très bonnes relations avec les généraux.

Deux autres candidats présumés, l'islamiste ultraconservateur salafiste Hazem Abou-Ismaïl et le modéré Abdel-Moneim Abolfotoh, ont des relations plus distantes avec les militaires, dont ils pourraient tenter de réduire le rôle politique.

Les jeunes révolutionnaires laïques auront peu de candidats pour les représenter, l'un des principaux avocats de la démocratie, l'ancien patron de l'agence atomique des Nations unies, Mohamed ElBaradeï, ayant renoncé à briguer la présidence en janvier, au motif qu'il était impossible de tenir des élections véritablement libres sous un régime militaire. Reste Khaled Ali, qui plaide pour les droits de l'Homme mais possède moins d'influence que Baradeï, demeure proche des Frères musulmans et dont les intentions en général restent floues.

source tempsreel.nouvelobs

 

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 Les Frères musulmans veulent faire rentrer la femme dans la famille


Au Caire, des Egyptiennes manifestent pour leurs droits, à l'occasion de la Journée internationale des droist de la femme, hier, vendredi 8 mars 2012. Gianluigi Guercia/AFP

Au Caire, des Egyptiennes manifestent pour leurs droits, à l'occasion de la Journée internationale des droist de la femme, hier, vendredi 8 mars 2012. Gianluigi Guercia/AFP

 

Éclaircie en Turquie, avec le vote par les députés d'une loi visant à augmenter la protection des femmes contre la violence domestique.

L'année dernière, les femmes du monde arabe ont été en première ligne des soulèvements qui ont secoué la région. Aujourd'hui, avec la montée des islamistes, vainqueurs des élections en Tunisie et en Egypte et en pleine progression en Libye, elles craignent pour leurs droits. 

 

En Egypte, le taux de représentation des femmes à l'Assemblée du peuple est tombé de 12 à 2%, et le quota de 64 sièges instauré sous le régime déchu est passé à la trappe.

 

Les droits acquis par les Égyptiennes sont d'autant plus menacés, qu'ils sont associés à Suzanne Moubarak, épouse de l'ancien président Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire en février 2011.

 

Ainsi hier, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une conférence sur les femmes organisée par le parti politique des Frères musulmans a appelé à remplacer le Conseil national de la femme, créé sous le régime Moubarak, par un organisme dédié à la famille afin de mieux représenter le "rôle de la femme", ont rapporté vendredi des média égyptiens.

 

Le parti de la liberté et de la justice (PLJ), majoritaire au Parlement, a réclamé la création d'un Conseil national de la famille pour "véritablement exprimer la complémentarité des rôles de l'homme et de la femme", selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram.

La conférence dénonce en outre la Convention des Nations Unies condamnant les discriminations à l'égard des femmes, la jugeant "incompatible avec les valeurs de la charia (loi) islamique", selon Al-Ahram.

 

Le PLJ assure ne pas cautionner le sexisme, cependant il refuse qu'une femme occupe le poste de chef d'Etat.

 

L'Egypte n'est pas le seul pays où les féministes se font du souci.

 

En Tunisie, les récents débats à l'Assemblée constituante sur une éventuelle introduction de la charia dans la Constitution inquiètent organisations féministes et partis libéraux, qui craignent un recul des droits des femmes.

 

En Libye, où les islamistes sont une force montante de l'après-Kadhafi, le chef du Conseil national de transition Moustapha Abdeljalil a annoncé que la charia serait la principale source de la législation. A ce titre, "toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue", a-t-il dit, évoquant la loi sur le divorce et le mariage.

 

Au niveau du monde musulman, c'est de Turquie qu'est venue, hier, une petite éclaircie.

 

La Turquie dont le Parlement a voté hier, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une loi visant à augmenter la protection des femmes contre la violence domestique qui touche nombre de foyers, a-t-on indiqué vendredi de source parlementaire.

La nouvelle disposition adoptée à l'unanimité des députés présents à l'Assemblée prévoit la création de centres de surveillance dans plusieurs villes et une assistance médicale gratuite pour les victimes.

 

Sur le plan légal, le texte prévoit notamment la possibilité pour un juge d'émettre un ordre de protection sans demande préalable de preuve de violence et de faciliter l'instauration d'un périmètre de sécurité pour les victimes.

 

La violence domestique touche 39% des femmes turques, selon un rapport des Nations unies publié l'an dernier, et plus particulièrement les "crimes d'honneur" qui sont répandus surtout dans le sud-est kurde la Turquie, pays musulman qui aspire à intégrer l'Union européenne.

 

Plusieurs organisations féministes ont cependant critiqué le texte qui restreint, selon elles, la condition de la femme à l'aspect purement légal sans mettre en avant l'éducation et une sensibilisation de la société turque.

Le texte avait été soumis par le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), une formation issue de la mouvance islamiste, qui a un discours conservateur concernant les femmes.

 

Quelques heures avant le vote à l'Assemblée turque, un homme a abattu avec un pistolet dans une banlieue d'Istanbul une femme de sa famille qui avait quitté le domicile après une dispute avec son mari, rapportent les journaux vendredi.

 

Selon un sondage publié vendredi par le journal libéral Milliyet, seulement 16% des femmes travaillent en Turquie tandis que 61,8% restent au foyer.

source lorientlejour

 


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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 09:05

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Débat sur la formation de l'assemblée constituante en Egypte

 

Les élus des deux chambres du Parlement égyptien ont commencé samedi à débattre de la mise en place de l'assemblée de cent membres qui sera chargée de rédiger la nouvelle Constitution, plus d'un an après la chute d'Hosni Moubarak.

La future Loi fondamentale définira l'équilibre des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif, les parlementaires souhaitant réduire les importantes prérogatives du président.

Dans la foulée d'élections législatives qui ont vu la large victoire des islamistes, il s'agira également de définir le rôle et la place de l'islam dans la société égyptienne, ainsi que l'avenir des militaires qui dirigent le pays depuis le renversement de Moubarak, resté au pouvoir pendant trente ans.

"Ce que nous allons faire aujourd'hui marque l'étape la plus importante vers la mise en place d'institutions démocratiques", a souligné le président de la chambre basse du Parlement, Saad al Katatni, à l'ouverture de la séance qui réunit les élus de l'Assemblée du peuple et ceux de la Choura, la chambre haute.

"Le chemin de notre révolution n'est pas jonché de fleurs mais d'obstacles qui exigent de nous des sacrifices", a-t-il ajouté, après avoir invité les parlementaires à lire un verset du Coran en hommage aux victimes du soulèvement de l'an dernier.

Dès le début des débats, des désaccords sont apparus sur la future composition de l'assemblée constituante.

Le parti Liberté et Justice (PLJ), émanation des Frères musulmans, contrôle près de la moitié des sièges à l'Assemblée du peuple et près de 60% à la Choura. Il exige que 40 des membres de la future assemblée constituante soient issus du Parlement, les 60 autres étant notamment choisis parmi des experts des questions juridiques et constitutionnelles ou des syndicalistes.

UNE TÂCHE DIFFICILE

Les élus libéraux, tout comme les islamistes salafistes du parti Al Nour, partisans d'une stricte application de la charia, la loi islamique, craignent que le PLJ n'impose ses vues lors de la rédaction de la nouvelle Consitution.

Les élus d'Al Nour demandent en conséquence qu'il y ait plus de 40 parlementaires dans l'assemblée constituante, afin de contrebalancer le pouvoir des Frères musulmans.

"Les mieux à même de faire partie de cette assemblée constituante, ce sont les membres élus du Parlement. Ils doivent avoir la priorité sur les autres", a dit Moustafa Khalifa, l'un des élus salafistes.

Les élus libéraux demandent aussi que les femmes, les jeunes et les chrétiens coptes soient équitablement représentés.

Pour le PLJ, il faut avant tout que la nouvelle Constitution soit l'oeuvre d'un groupe représentant la totalité de la société égyptienne.

"Nous voulons que cette assemblée représente le peuple égyptien dans son ensemble et pour cela nous entendons coopérer avec tout le monde, à l'intérieur comme en dehors du Parlement", a dit l'élu PLJ Hussein Ibrahim.

Une fois désignés, les cent membres de l'assemblée auront six mois pour rédiger la Loi fondamentale, qui sera soumise à un référendum.

"Le processus ne va pas être chose facile", a estimé le libéral Amr Hamzaoui, selon lequel "un large débat est vraiment indispensable" pour éviter des dérives.

source tempsreel.nouvelobsl

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 02:28
La victoire des partis islamistes se confirme aux législatives égyptiennes

 

 

 

 

Les partis islamistes ont raflé plus des deux tiers des sièges attribués au scrutin de liste au sein du premier parlement égyptien élu depuis la chute d'Hosni Moubarak il y a onze mois, selon les résultats définitifs des législatives annoncés samedi.


Des Égyptiens font la file pour voter à Minya, à 350 km au sud du Caire.

Photo: AFP/KHALED DESOUKI

Des Égyptiens font la file pour voter à Minya, à 350 km au sud du Caire.

 

Conformément à ses prévisions, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), qui représente les Frères musulmans dans ce scrutin, recueille 38 % des suffrages, tandis que le parti salafiste Al-Nour, plus radical, obtient 29 % des voix.

Le parti laïque Wafd et le Bloc égyptien se placent respectivement aux troisième et quatrième rangs.

Les deux principales formations islamistes étaient arrivées en tête à l'issue de la première et de la seconde phase électorale, avec près de 70 % suffrages. Les partis libéraux et les mouvements issus du soulèvement ont été relégués aux derniers rangs.


Deux tiers des 498 sièges de la chambre basse sont attribués à la proportionnelle sur la base de listes présentées par des partis, le tiers de sièges restants étant disputé par des candidatures individuelles, avec ou sans affiliation politique.

 

Les élections législatives se sont étalées sur une longue période, soit de novembre à janvier. Elles seront suivies par des élections à la chambre haute, la Choura, de la fin du mois au 22 février.

Le Parlement devra ensuite désigner les 100 membres de la commission qui sera chargée de rédiger une nouvelle constitution définissant les pouvoirs du président et du Parlement dans la nouvelle Égypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d'habitants.

Le scrutin se tient dans un contexte politique tendu, les mois de novembre et décembre ayant été émaillés de violents affrontements au Caire entre les forces de l'ordre et les manifestants qui dénonçaient la mainmise du conseil militaire sur le pays.

Le Conseil suprême des forces armées, qui dirige le pays depuis la chute d'Hosni Moubarak en février dernier, a promis de tenir le scrutin présidentiel avant le mois de juillet prochain.

source radio-canada

 

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Un an après, trop tôt pour fêter la révolution, selon des militants


"Si nous devons célébrer quelque chose, ce sera la poursuite de notre révolution", estime le groupe créé notamment par le cyber-militant Waël Ghonim en 2010. ( © AFP Don Emmert)

Les militants pro-démocratie égyptiens accusent le pouvoir militaire de vouloir récupérer à son profit le premier anniversaire, le 25 janvier, du début de la révolte qui a poussé Hosni Moubarak au départ, estimant que la révolution reste encore à faire.

 

Face au Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui prépare pour le 25 janvier, promu "journée de la révolution", des célébrations en grande pompe avec feux d'artifice et défilés, les mouvements de jeunes qui ont lancé la révolte prévoient manifestations et appels au départ des généraux.

"La fête de la révolution n'aura lieu que quand le pouvoir aura été totalement transféré à des instances civiles élues", affirme le groupe "Nous sommes tous Khaled Saïd", du nom d'un jeune d'Alexandrie dont la mort lors d'une arrestation policière avait contribué à mobiliser contre le régime.

"Si nous devons célébrer quelque chose, ce sera la poursuite de notre révolution", estime le groupe créé notamment par le cyber-militant Waël Ghonim en 2010.

"Est-il normal de faire la fête, quand dans une course de 5 km on s'arrête au bout de trois km seulement?", s'interroge encore le groupe.

"Ne vous laissez pas distraire par les commémorations officielles tant que le drapeau de la vérité ne flottera pas", affirme un autre groupe très actif sur internet, le Mouvement des Jeunes du 6-Avril.

Une cinquantaine de groupes de militants ont décidé d'appeler à des manifestations de rue autour de la date du 25 janvier, une opération intitulée "Semaine de colère et de deuil", allusion aux dizaines de personnes tuées à la fin de l'année dernière dans des manifestations contre le pouvoir militaire.

Le 25 janvier 2011, dans la foulée de l'insurrection tunisienne, les militants pro-démocratie égyptiens avaient créé la surprise en mobilisant, via internet et leurs téléphones mobiles, des foules jamais vues contre le régime de Hosni Moubarak.

Dix-huit jours plus tard, l'autocrate réputé indéboulonnable, au pouvoir depuis trois décennies, remettait le pouvoir à un collège de généraux, sous les hourras de la place Tahrir, épicentre de la contestation au Caire.

Mais un an plus tard les militaires sont toujours là, même s'ils assurent vouloir partir une fois un président élu en juin.

Et les récentes élections législatives ont fait un triomphe aux islamistes, face au camp des "révolutionnaires" en déroute.

Hosni Moubarak est en jugement, mais le Premier ministre, Kamal al-Ganzouri, est un de ses anciens chefs de gouvernement, et le chef d'Etat de fait, le maréchal Hussein Tantaoui, fut son ministre de la Défense pendant 20 ans.

"Il nous faut encore mettre fin au pouvoir d'hommes puissants issus de l'ère Moubarak, et en terminer avec l'influence de l'armée sur la vie politique et économique", affirme à l'AFP l'un de ces militants, Ahmed Zahrane.

"Nous devons mettre la pression sur le conseil militaire pour qu'il parte immédiatement", ajoute-t-il.

L'ancien chef de l'agence atomique de l'ONU et prix Nobel de la Paix 2005 Mohamed ElBaradei, proche de ces militants, vient de jeter l'éponge dans la course à la présidence, en affirmant lui aussi que "l'ancien régime n'est pas tombé".

Malgré le constat que la révolution est encore largement inachevée, certains soulignent que les progrès faits grâce à la révolte sont encore porteurs de changements pour l'avenir.

"La plus grande réalisation jusqu'à présent, c'est le réveil de l'opinion publique égyptienne", souligne le musicien Omar Karim, un autre militant pro-démocratie.

La révolution "n'est pas une réalisation, c'est un projet en cours", estime-t-il.

Le groupe "Khaled Saïd" en convient lui aussi. "Nous avons vu se réaliser en un an seulement des choses qui vont au delà de ce que nous imaginions", estime le mouvement, même si "nous ne sommes encore que dans une phase de transition".

source liberation

 

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Al-Azhar : "Nous souhaitons que la Constitution se fonde sur la citoyenneté"

La plus haute autorité de l'islam sunnite a appelé l'ensemble des partis politiques religieux et laïcs à réfléchir au futur de l'Égypte. Interview

Le pope Shenouda III, chef de l'Église copte (à droite), et le Premier ministre Kamal al-Ganzouri entourent le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al-Tayeb.

Le pope Shenouda III, chef de l'Église copte (à droite), et le Premier ministre Kamal al-Ganzouri entourent le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al-Tayeb. © Mohamed hossam / AFP

Absente du débat public depuis l'éviction de Hosni Moubarak en février 2011, al-Azhar sort de l'ombre en diffusant un document et un manifeste sur le devenir de la nouvelle Égypte. Cette initiative, fruit d'une réflexion menée aux côtés des partis politiques et des différents groupes religieux, est la première tentative de rassemblement dans un climat électoral sous tension. Conseiller auprès du Cheikh Ahmed al-Tayeb, l'imam d'al-Azhar, le Dr Mahmoud Hazab a répondu aux questions du Point.fr.

Quelle est la mission d'al-Azhar ?

Al-Azhar est née le même jour que la ville du Caire, il y a 1 050 ans. C'est une institution qui enseigne les prières et les cultes, mais aussi la science, la langue arabe et la civilisation islamique et comparée. Elle s'est toujours située au coeur des préoccupations de la nation égyptienne, et s'est rangée aux côtés du peuple en organisant la résistance, que ce soit durant la révolte du Caire à l'époque de Napoléon Bonaparte (1798) ou durant la crise du canal de Suez (1956), lorsqu'elle a servi de tribune à Nasser.

Depuis une trentaine d'années, al-Azhar n'est plus un repère pour le peuple égyptien, qui la considère comme étant l'instrument de l'État.

Al-Azhar, comme l'Égypte, a été en effet affaiblie au cours des trente dernières années du fait d'un régime dictatorial qui ne connaissait pas les vraies valeurs de son pays. Le Cheik Tayeb, à la tête de l'université depuis avril 2010, a lancé plusieurs réformes en faveur de l'ouverture en tentant de s'écarter d'un discours islamique sectaire, souvent encouragé par le pouvoir en place.

Sous l'impulsion d'al-Azhar, un document signé par les partis politiques et les groupes religieux a été diffusé récemment. De quoi s'agit-il ?

Dans un élan d'ouverture, l'imam a invité les Frères musulmans, les salafistes et les laïcs, mais aussi des écrivains et des penseurs à se réunir pour répondre à la question suivante : quel État souhaitez-vous pour la nouvelle Égypte ? Six rencontres ont été organisées, et ont abouti à l'élaboration d'une charte de onze articles. Le premier article est primordial et témoigne de la volonté de construire un État-nation pour l'Égypte : national, constitutionnel, démocratique et moderne. Ce document souligne que l'Égypte n'a pas connu d'État religieux théologique comme beaucoup ont tendance à le dire. Nous ne sommes ni un État religieux ni un État militaire. Nous souhaitons que la Constitution se fonde sur la citoyenneté.

Ce document aborde également l'épineuse question de la charia, la loi islamique.

Oui. Il y a beaucoup de malentendus sur la question et al-Azhar entend les dissiper. Il faut savoir que, dans la Constitution actuelle, la charia n'est appliquée que dans la sphère de la vie personnelle : mariage, divorce et héritage. Nous n'avons pas une Constitution islamique comme en Iran ou en Arabie saoudite. En Égypte, nous avons un droit et des tribunaux civils. On ne coupe pas la main des voleurs et on ne lapide pas les femmes. Il faut également garder à l'esprit que la charia ne concerne que les musulmans. Les chrétiens appliquent leurs propres coutumes. Pour la première fois dans l'histoire moderne de l'Égypte, tous les courants - les candidats à la présidence, les chefs de partis musulmans et chrétiens, les nassériens et les salafistes - ont signé le document.

Un manifeste sur les libertés a également été diffusé la semaine dernière.

En effet, les mêmes acteurs ont élaboré un manifeste intitulé "Les quatre libertés fondamentales : liberté de la croyance, liberté de l'opinion et de l'expression, liberté de la recherche scientifique, liberté de la création". La semaine prochaine, nous nous réunirons pour aborder la question du rôle de la femme dans la nouvelle Égypte.

Le Cheikh Tayeb a proposé un changement de statut pour l'imam d'al-Azhar, jusqu'alors nommé par le président de la République. Quand interviendra-t-il ?

Nous allons remettre sur pied ce qui existait avant la révolution de 1952, "l'organisation des grands oulémas d'al-Azhar". Ce sont ces oulémas qui seront chargés d'élire le grand imam. Pour la première fois dans l'histoire d'al-Azhar, l'âge de la retraite est également remis en question. Il n'est pas question que l'imam siège à vie. L'Académie de recherches islamiques a opté pour un départ à la retraite à l'âge de 80 ans.

Depuis 1952, c'est l'État qui finance al-Azhar. Allez-vous également vous affranchir de cette dépendance financière ?

À l'époque de Nasser, les biens d'al-Azhar ont été nationalisés, c'est ce qu'on appelle les "wagfs", c'est-à-dire les dons qui étaient faits par les citoyens chrétiens et musulmans les plus aisés pour aider à faire fonctionner l'université. Ils s'agit de 1 045 hectares de terres que nous souhaiterions récupérer pour retrouver notre indépendance financière. Mais seront-ils suffisants ? Al-Azhar aujourd'hui, c'est 70 facultés, des étudiants provenant de 106 pays du monde. La question du financement de l'institution n'est pas encore tranchée...

Al-Azhar aura-t-elle un rôle à jouer dans la rédaction de la Constitution après les résultats des législatives ?

Oui, al-Azhar jouera un rôle dans la rédaction de la future Constitution. Nous ne sommes pas un ministère, nous n'avons pas de pouvoir exécutif, mais la rue est avec nous.

Des appels à manifester le 25 janvier sont lancés dans le pays, tandis que l'armée appelle, elle, à la célébration en ce jour anniversaire. Quelle est la position d'al-Azhar ?

Nous sommes d'accord pour des manifestations, à condition qu'elles soient pacifiques. Nous appelons à remplir les objectifs de la révolution. L'armée n'était pas présente lors de notre grande réunion qui a abouti à l'élaboration de la charte de onze points. Parmi ceux-ci figurent, entre autres, l'arrêt des jugements devant les tribunaux, la libération des prisonniers politiques, le dédommagement des familles des martyrs et la mise en place d'une administration qui leur sera dédiée, ainsi que le retour rapide de l'armée dans ses casernes. C'est le souhait d'al-Azhar et des signataires.

source point.fr/monde

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 05:39

 Tunisie : suivre les débats de l’Assemblée Constituante à partir de 10H,  vendredi 09  décembre 2011  

ou

  

à partir de ce lien 


 


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Égypte : résultats officiels du 1er tour  

 

 

 

Source liberation

 

 

 

 

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    Le nouveau gouvernement prête serment

 

 

Le nouveau gouvernement du Premier ministre égyptien, Kamal Al-Ganzouri, a officiellement prêté serment devant le chef du Conseil suprême des forces armées (SCAF), le maréchal Mohaed Hussein Tantawy, ce mercredi au Caire. Le général Mohamed Ibrahim, ancien patron de la sécurité à Giza, a été nommé au poste clé de ministre de l'Intérieur, succédant à Mansour Al-Issawy, considéré comme le principal élément à l'origine du retard dans la formation du gouvernement de salut national.

Le général Ahmad Anis, un ancien directeur de la télévision nationale, a été désigné ministre de l'Information, en remplacement de Ossama Heykal.


Le conseiller Adel Abdel-Hamid, a été nommé ministre de la Justice, en remplacement de Abdel-Aziz Al-Guendy, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Amr, conserve son poste.

En tout, presque la moitié des ministres du gouvernement sortant de l'ancien Premier ministre Essam Sharaf, ont perdu leurs postes.

Précédemment dans la journée, le SCAF avait publié un décret accordant au Dr Al-Ganzouri tous les pouvoirs présidentiels, à l'exception des questions liées aux forces armées et à la justice.

Après sa nomination par le SCAF il y a deux semaines, M. Ganzouri avait déclaré avoir été gratifié de pouvoirs jamais accordés à un Premier ministre égyptien depuis des décennies.

M. Al-Ganzouri, 79 ans, est un économiste de renom, respecté pour sa position ferme contre la corruption. Il a fait savoir que le retour de la sécurité dans les rues et le redressement de l'économie nationale étaient ses priorités absolues.

Il a été limogé en 1999 par l'ancien président Hosni Mubarak après avoir assuré les fonctions de Premier ministre durant trois ans.


source afriquejet.


 

 

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Les islamistes en conflit avec l'armée sur la Constitution


Les Frères musulmans font valoir que c'est au Parlement en cours d'élection qu'il reviendra de nommer la commission qui rédigera la Constitution de l'Egypte post-Moubarak. ( © AFP Khaled Desouki)

 

 

L'armée égyptienne a annoncé jeudi qu'un "conseil consultatif" allait commencer à préparer la rédaction de la Constitution, malgré la farouche opposition des Frères musulmans pour qui cette prérogative revient au Parlement, en passe d'être dominé par les islamistes.

Ce conseil de 30 membres, composé d'intellectuels et de personnalités politiques, va discuter de la mise en place de l'instance qui sera chargée de rédiger la future loi fondamentale, a déclaré l'armée dans un communiqué.

Sans attendre cette annonce, les Frères musulmans ont vivement dénoncé la volonté de l'armée d'utiliser le gouvernement, dont elle a la tutelle, et ce conseil consultatif non élu pour "marginaliser" le Parlement.

La confrérie a annoncé qu'en conséquence elle refusait de participer à ce conseil consultatif.

Les Frères musulmans font valoir que c'est au Parlement en cours d'élection qu'il reviendra de nommer la commission qui rédigera la Constitution de l'Egypte post-Moubarak.

Ils dénoncent également les propos rapportés par la presse d'un membre du conseil militaire, le général Mokhtar el-Moulla, affirmant que le futur Parlement ne "serait pas représentatif de tous les Egyptiens".

Le général, dans ces déclarations à des journaux anglo-saxons très commentées en Egypte, estime en conséquence qu'il ne faut pas laisser aux seuls parlementaires le soin de composer la commission qui rédigera la Constitution.

Une telle perspective réduirait considérablement la capacité des islamistes d'influer sur l'élaboration de la future Constitution, une étape cruciale dans la définition de l'équilibre des pouvoirs après la chute de Hosni Moubarak en février.

Elle pourrait répondre aux craintes des milieux libéraux et laïques, des chrétiens d'Egypte et des militaires face à la possibilité de voir les islamistes définir la future loi fondamentale suivant leurs principes politico-religieux.

En revanche, les Frères musulmans et leur formation politique, le parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), y voient, outre une "marginalisation du Parlement", une tentative de pérenniser le pouvoir des militaires, à la tête du pays depuis la chute de Hosni Moubarak, en leur permettant d'influer sur les clauses de la future constitution.

Le PLJ est arrivé en tête de la première phase, terminée mardi, des élections législatives qui doivent se poursuivre jusqu'en janvier.

Les formations islamistes dans leur ensemble, comprenant également les fondamentalistes salafistes, ont remporté 65% des voix lors de ce scrutin, face aux formations libérales et laïques.

Les diverses formations islamistes ont remporté au total 113 sièges sur 168 en lice pour les deux tours de la première phase de l'élection, selon les résultats rapportés par la presse jeudi, les Frères musulmans se taillant la part du lion avec 80 sièges.

Ces résultats concernent un tiers des gouvernorats d'Egypte, dont les grandes villes du Caire et d'Alexandrie, où était organisé le vote. Les autres régions doivent élire leurs députés à partir du 14 décembre et jusqu'au 11 janvier.

Les partis islamistes comptent sur leur forte implantation dans les nombreuses régions rurales qui vont voter dans les prochaines semaines pour consolider leurs gains.

L'élection des députés du plus peuplé des pays arabes, avec plus de 80 millions d'habitants, sera suivie de la fin janvier à la mi-mars par celle des sénateurs.

Il s'agit de la première élection en Egypte depuis la chute du président Moubarak, balayé par le "Printemps arabe".

La participation, de 52% au premier tour, a marqué le pas au second tour, avec officiellement 39% d'électeurs qui se sont rendus aux urnes lundi et mardi.

source .liberation.

 

 

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Débat portant sur les dernières élections, l'armée, le gouvernement  Kamal Al-Ganzouri...

 

 
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