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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 22:09

 

 

 

 

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BCE appelle à la dissolution du gouvernement et à préparer la Constitution en un mois

Dans une interview d’une heure accordée à la chaîne Nessma TV, ce soir du dimanche 2 décembre 2012, Béji Caïd Essebsi, président fondateur de Nidaa Tounès et ancien Premier ministre, a été tranchant, direct et pragmatique en appelant à la dissolution du gouvernement actuel, à la formation d’un nouveau gouvernement restreint, formé de compétences et attribuant les départements de souveraineté à des personnalités neutres. Et d’un…

BCE a appelé l’Assemblée nationale constituante (ANC) à ne plus s’occuper que de l’écriture de la Constitution, de l’élaboration de la loi électorale et de la mise sur pied de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), et ce dans un délai d’un mois, ce qui suppose, selon lui qu’elle ne s’occupe plus de rien d’autre, même pas de la discussion du budget qui doit être géré par décrets mensuels. Et de deux…

L’ancien Premier ministre a bien évidemment, traité de la crise sévissant à Siliana en critiquant la gestion de cette crise par le gouvernement de la Troïka. Et tout en se félicitant de la mise à l’écart du gouverneur, il a appelé à ne plus user de la manière forte et d’aller vers la population afin d’éviter les points de non-retour sans oublier le bannissement du recours à ces armes telle la chevrotine et la prise en charge des blessés de cette région. Et de trois …

Béji Caïd Essebsi a été catégorique en évoquant ce fameux projet de loi d’immunisation de la révolution. Pour lui, il s’agit d’une erreur monumentale assimilable à un péché, voire un scandale qui va rejaillir négativement sur la réputation de la Tunisie et sur ses relations avec l’étranger et avec les instances internationales. Des voix commencent à s’élever à l’étranger quant à la nécessité de délaisser ce projet d’exclusion, indique t-il.

Ce n’est ni le rôle du gouvernement, ni celui de l’ANC de traiter ce genre de questions qui doivent relever de la compétence de la justice. Confronté, à ce propos, à l’argument de la légitimité du gouvernement en tant que protecteur de la révolution, BCE a été, encore une fois, formel : Seul le peuple détient la légitimité. De ce fait, « le gouvernement n’a pas de légitimité absolue », selon ses propres termes. Le gouvernement est issu de l’ANC qui, à son tour, n’a pas été élue pour gouverner, mais pour écrire la constitution en un délai maximum d’un an, avant d’ajouter qu’il ne faut pas tromper l’opinion publique par cette rengaine que le gouvernement est légitime… ». Et de quatre…

Concernant les fameuses ligues de protection de la révolution, BCE a été clair : Ces comités doivent être dissous immédiatement car ils ne font que semer la terreur et les violences qui avaient déjà causé la mort de Lotfi Nagdh à Tataouine et dont le dernier acte en date est celui de l’attaque par des dizaines de membres de ces comités de la résidence de Kamel Letaief à la banlieue nord de Tunis sans la moindre intervention des forces de l’ordre sachant que cette résidence est mitoyenne de celle de l’ambassadeur des Etats-Unis, ce qui créé une grande confusion et une grosse inquiétude chez le diplomate américain. Et d’ajouter qu’il y une plainte contre cet homme d’affaires, qui ne semble avoir rien de sérieux, et qu’il faut, par conséquent, laisser les juges s’acquitter de leur mission. Et de cinq…

A noter que Béji Caïd Essebsi, tout en saluant le président de la République, Moncef Marzouki, notamment son dernier discours, il a, souvent, mentionné le rôle et l’attitude négatifs du CPR sur la scène politique, tout en appelant à faire privilégier l’intérêt de la Tunisie, loin des calculs étroits et des considérations partisanes et individuelles. businessnews

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 20:54

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 02:48

Qui cherche à noyer le procès des meurtriers de Lotfi Nagdh?

Tunisie. Qui cherche à noyer le procès des meurtriers de Lotfi Nagdh?

La défense des héritiers de Lotfi Nagdh, lynché jusqu'à la mort le 18 octobre à Tataouine par des membres de la Ligue de la protection de la révolution, demande le transfert du dossier du tribunal de Tatouine à celui de Tunis. Les raisons sont multiples.

Parce qu'il y a des menaces et des pressions exercées par des membres de la Ligue de la protection de la révolution (proches d'Ennahdha) sur des témoins et des membres de la famille de feu Lotfi Nagdh, secrétaire général de l'Union régionale des agriculteurs de Tataouine et coordinateur de Nida Tounes dans cette ville du sud.

«Et parce qu'il y a des rassemblements devant le tribunal de Tataouine visant à faire pression sur les juges, les avocats et la société civile, à chaque fois où quelqu'un est entendu par le juge d'instruction», ont plaidé, vendredi lors d'une conférence de presse au siège de Nida Tounes au quartier des Berges du Lac à Tunis, les avocats Houcine Zorgui et Ezzeddine Bougarras. «Pour qu'il y ait un procès équitable, il vaut mieux transférer le dossier vers un tribunal similaire à Tunis, loin de la petite ville de Tataouine où tout le monde se connait et où les uns influencent les autres par n'importe quel moyen», ont-ils ajouté.

Taieb Baccouche.

Taieb Baccouche.

Le Code pénal permet le transfert de dossier

Les deux avocats ont affirmé avoir fait une demande en ce sens au procureur général auprès du Tribunal de Cassation et ils espèrent avoir une réponse positive. «Normalement, il y a cette possibilité et, dans les 90% des cas dans des dossiers simples, la réponse est positive. Que dire alors lorsqu'il s'agit d'un dossier aussi délicat et dur à traiter... Dans des cas similaires, on se base sur l'article 294 du Code pénal et le juge accepte», a déclaré Me Bougarras, sans émettre le moindre doute sur l'honnêteté et la transparence des juges du tribunal de Tataouine.

Si la défense insiste pour qu'il y ait transfert du dossier, c'est aussi parce qu'on a enregistré plusieurs pratiques qui peuvent nuire au bon déroulement de ce procès.

«Depuis l'assassinat de Lotfi Nagdh, plusieurs membres de la Ligue de la protection de la révolution se sont éclipsés, mais une soixantaine de personnes au moins ont planté des tentes devant le tribunal de Tataouine et brandissent des slogans appelant à l'assainissement et contre Nida Tounes», a relevé, de son côté, Taïeb Baccouche, le secrétaire général de ce parti.

Ridha Belhaj.

Ridha Belhaj.

La guerre à tout prix contre Nida Tounes

L'ancien ministre de l'Education a passé aussi en revue les déclarations de certains hommes politiques – avec la complicité de certains «journaux jaunes» – hostiles à Nida Tounes qui vont même jusqu'à accuser des membres de ce parti de pratiquer le blanchiment d'argent.

M. Baccouche s'est aussi arrêté sur les nombreuses attaques des sièges de Nida Tounes et sur ses militants. «Une campagne est menée pour frapper Nida Tounes. Plusieurs de nos sièges ont été attaqués ainsi que des dirigeants agressées comme Boujemaâ Remili à Testour ou l'assassinat de Lotfi Nagdh», a-t-il rappelé, dénonçant la violence politique qui commence à prendre des dimensions inquiétantes dans le pays.


Ridha Belhaj, Houcine Zorgui et Ezzeddine Bougarras.

Ridha Belhaj, Houcine Zorgui et Ezzeddine Bougarras.

Selon le porte-parole et directeur exécutif de Nida Tounes, Ridha Belhaj, les choses ont commencé à se corser et on a l'impression que des parties s'organisent pour faire pression sur la justice. «Selon les déclarations du porte-parole du ministère de l'Intérieur et celles d'un haut responsable du gouvernement sur le plateau d'une chaîne de télévision étrangère (il fait allusion à Hamadi Jebali, chef du gouvernement provisoire sur la chaine saoudienne Al Arabiya, Ndlr), la mort de Lotfi Nagdh est naturelle et due à un échange de violences.

Et il semble que l'on va orienter la justice dans cette direction, mais nous restons confiants en nos juges», a lancé M. Belhaj, rappelant que les politiques n'ont aucun droit de se mêler des affaires tant qu'elles sont entre les mains de la justice. «Ceci nous donne une idée sur l'intervention aujourd'hui des politiques dans les dossiers de la justice comme cela fut le cas sous l'ancien régime. Et pas seulement. Car, le fait de donner congé au juge d'instruction ayant instruit le dossier n'a rien de rassurant. Il y aurait même anguille sous roche. Puisque, quelques jours après, un deuxième juge a été chargé de l'affaire. Face à un dossier aussi lourd à gérer, le congé n'aurait-il pas pu être reporté?», s'est-il demandé.

 

Qui cherche à faire avorter la révolution?

Ridha Belhaj pendant la conférence de presse.

Ridha Belhaj pendant la conférence de presse.

M. Belhaj est revenu sur la Ligue de la protection de la révolution. Selon lui, celle-ci doit être dissoute car elle n'a plus aucune raison d'exister. «Tout le monde a participé dans cette Ligue pour défendre les intérêts et les biens du pays, mais c'était au début de la révolution.

Aujourd'hui, il y a un Etat qui veille sur les intérêts du peuple. Et ce sont d'autres personnes, soutenus par Ennahdha et le Congrès pour la république (CpR), qui constituent cette Ligue et cherchent à faire avorter la révolution», a-t-il accusé. Et de conclure que les membres de Nida Tounes tiennent plus que jamais pour qu'il y ait un procès équitable et que les intérêts des orphelins et héritiers de feu Lotfi Nagdh ne soient pas sacrifiés. Par

 Zohra Abid  http://www.kapitalis.com


 

 

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Béji Caïed Essebsi et Nabil Karoui devant le juge, lundi

Béji Caïd Essebsi et Nabil Karoui ont été convoqués pour comparaître devant le juge d’instruction, lundi 19 novembre 2012. 

Cette convocation fait suite à la plainte déposée le 7 novembre courant, par les services du contentieux de l’Etat, représentant officiellement l’Etat tunisien, contre l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et contre le représentant légal de la chaîne Nessma TV, concernant l’enregistrement de la conversation privée tenue lors de la passation de pouvoir entre l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et l’actuel chef du gouvernement Hamadi Jebali. 

MM. Essebsi et Karoui seront entendus par le doyen des juges d’instruction qui interrogera également le représentant du contentieux de l’Etat. 
Le juge devrait, théoriquement, interroger, ultérieurement, le chef du gouvernement, Hamadi Jebali.  
businessnews


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"La violence contre Nidaa Tounes a franchi la ligne rouge !"


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Le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, a déclaré vendredi 16 novembre, que l’amplification du phénomène de la violence politique en Tunisie notamment contre Nidaa Tounes avait «franchi la ligne rouge après l’assassinat du coordinateur du mouvement Lotfi Nakdh à Tataouine».

 

«La poursuite de la vague de violence reflète l’absence d’une volonté politique de la coalition au pouvoir de faire réussir le processus démocratique et organiser des élections garantissant l’alternance au pouvoir», a-t-il estimé lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti aux Berges du Lac.

 

M. Taieb Baccouche a évoqué les agressions commises récemment contre le coordinateur du mouvement dans la délégation de Hbira (gouvernorat de Mahdia) et contre les locaux du mouvement à Sfax et Ksar Helal. Il a évoqué la «campagne de diffamation orchestrée par certains médias ciblant le président du mouvement et ses dirigeants dénonçant la position négative des autorités face à la dégradation des valeurs morales et du désordre politique et médiatique que vit le pays».

 

«Le mouvement a déposé une plainte contre un responsable politique au pouvoir ayant accusé Nidaa Tounes de blanchiment d’argent», a-t-il annoncé, soulignant que de tels agissements sont de nature à détourner l’attention de l’opinion publique des prochaines échéances politiques.


M. Baccouche a accusé les ligues de protection de la révolution d’être «des milices à la solde de la coalition au gouvernement» et d’être impliquées dans des actes de violence et de désordre dans le pays, soulignant que la protection de la révolution est la responsabilité de l’Etat. «Les ligues de protection de la révolution doivent être dissoutes», a-t-il soutenu.

 

S’agissant de l’affaire de Lotfi Nakdh, le directeur exécutif de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj a affirmé qu’il s’agit d’un «assassinat politique dans le sens juridique du mot», ajoutant qu’une demande a été déposée pour transférer l’affaire du tribunal de première instance de Tataouine au tribunal de première instance de Tunis.  .espacemanager

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 01:52
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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 02:02

 

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 L’Alliance démocratique voit le jour autour des réformistes du PDP


 

Vue de la conférence de presse. L’Alliance démocratique est le nom du nouveau parti qui réunit le courant réformiste du parti démocratique progressiste, le parti de la Réforme et du développement et des personnalités nationales. Sa création a été annoncée ce matin, lors d’une conférence de presse en présence de plusieurs membres et sympathisants de cette nouvelle formation. 

Le coordinateur général du parti, Mohamed Hamdi a indiqué que cette initiative est le résultat de convergences d’idées et de positions de certains partis et personnalités politiques, au sujet de la situation actuelle du pays : «Notre initiative et sa valeur ajoutée répondent aux attentes de beaucoup de Tunisiens qui ne se retrouvent pas dans les polarisations actuelles. Nous ne sommes pas ici pour concurrencer quiconque, ni pour être les adversaires de quiconque et ce n’est pas une tentative de division comme pourrait le croire certains…mais nous pensons que sur  la scène politique tunisienne, il y a de la place pour tout le monde, et que ceci est une contribution, une restructuration du paysage politique ».  Il a évoqué les difficultés sociales et économiques « à un point tel que le citoyen ressent que la révolution a eu une mauvaise répercussion sur son niveau de vie…des difficultés sécuritaires et des tiraillements politiques qui s’aggravent, en plus du rendement de l’élite politique qui déçoit le peuple…aussi bien du gouvernement que de la part de l’opposition », a-t-il dit. 

Selon lui, cette initiative tend à rediriger le dialogue politique autour des objectifs de la révolution. Il décrit son parti comme étant un parti politique basé sur le principe de la liberté, de la citoyenneté, des valeurs de la démocratie et de la république civile et des principes des droits de l’Homme universels. «Un parti qui veillera à concrétiser une justice indépendante et des médias libres et impartiaux. Notre dénominateur commun à tous les Tunisiens est l’islam ; nous refusons d’en faire une cause de  division, et réfutons toute instrumentalisation idéologique…Nous rejetons également la violence et l’extrémisme quelque soit son origine », souligne Mohamed Hamdi. 

Dans son communiqué de presse du 08 novembre, l’Alliance démocratique se présente comme étant un parti « qui lutte pour les classes marginalisées et les régions défavorisées et veille à construire une économie nationale équilibrée…tout en défendant l’indépendance de la nation et refuse toute implication étrangère dans ses affaires, soutenant les révolutions arabes et supportant le droit palestinien». «Ce parti est la réponse à tous les Tunisiens qui ne voient pas de divergences idéologiques entre eux, mais qui, plutôt, souhaitent  trouver des solutions radicales aux problèmes socio-économiques du pays », a indiqué Hamdi.

Mohamed Goumani, porte-parole de l’Alliance démocratique, a pour sa part indiqué que le  parti était une initiative ouverte à tous ceux qui se reconnaissent dans les principes du parti. « C’est une dynamique politique dans le but de construire un parti politique efficace…nous avons un bureau politique provisoire en attendant l’organisation du congrès du parti. Nous avons eu des entretiens avec d’autres partis et d’autres personnalités politiques dans l’optique de les rallier à cette initiative, et ces réunions se poursuivront encore ». 

L’Alliance démocratique réunit 10 députés de l’Assemblée nationale constituante à savoir : Mohamed Hmadi, Monsef Cheikhrouhou, Mohamed Gahbicvh, Mohameb Nejib Kehila, mokamed Neji Gharsalli, Chokri Kastalli, Najla Bourial epouse Mejid, Mehdi Ben Gharbia, Mahmoud Baroudi et Abdelkader Khemaies. 

Interrogé sur les mobiles de la création de ce parti, qui ressemblerait à plusieurs déjà existants sur la scène poltique, Mohamed Hamdi répond : « si nous nous étions reconnusdans l’un d’eux, nous ne serions pas ici aujourd’hui…nous voulons instaurer une démocratie participative et nous refusons la bipolarisation ».

Moncef cheikhrouhou a pour sa part ajouté : « Aujourd’hui la seule richesse de la Tunisie est sa jeunesse, il n’est pas normal que ces jeunes ne trouvent pas de travail. Notre rôle, lors de la deuxième étape est de proposer des solutions, et des instruments pour faire avancer l’économie et créer des emplois ».  www.gnet.tn/temps

 

 

 

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 L'Alliance démocratique, combien de bataillons?

 

«L'Alliance démocratique» est née. Mohamed Hamdi, député à l’Assemblée Constituante,  et coordinateur général de cette nouvelle formation a annoncé, ce jeudi 8 novembre, la naissance de cette coalition politique réunissant le Parti de la réforme et du développement, le Courant réformateur du PDP (ancien nom d’Al Jomhouri), ainsi que des constituants, des syndicalistes,  des militants des droits de l'homme, et des personnalités indépendantes.

Et le nouveau mouvement peut d’ores et déjà compter sur Riadh Guerfalli, du site Nawaat. Ce qui ne manquera pas de susciter l’intérêt des internautes tunisiens.

Le mouvement Wafa aurait, à ce jour, décidé de ne pas rejoindre la coalition. Alors que des négociations ont été un certain temps menées en ce sens. Il n’empêche. La coalition peut déjà compter sur dix élus à l'assemblée constituante, dont 9 transfuges du PDP, tels Mehdi Ben Gharbia, Moncef Cheikhrouhou (professeur à HEC, à Paris), Nejla Bourial, Mahmoud Baroudi, Chokri Kastalli, Mohamed Gahbich, Mohamed Hamdi… Toutefois, Mehdi Ben Gharbia a indiqué qu’ils restent dans le bloc démocratique, et n’envisagent pas de constituer de nouveau groupe parlementaire pour le moment.

Mohamed Goumani, porte-parole de l'alliance démocratique, a souligné qu'un comité provisoire présidera aux destinées de la nouvelle coalition jusqu'à la tenue de son congrès, dans trois mois au plus tard. Ce comité compte 15 membres dont, notamment, Mokhtar Jallali, ex-ministre de l'agriculture, et le parlementaire à l’ANC, Moncef Cheikhrouhou. Farhat Rajhi, l’ex-ministre de l’Intérieur, annoncera officiellement son ralliement au mouvement dès qu’il aura pris sa retraite de magistrat, dans quelques semaines.

 

A noter que Mehdi Ben Gharbia, s’est déclaré ce jeudi sur les ondes d’Express FM, «contre l’exclusion des RCDistes comme de toute autre parties», déclarant «nous n’avons rien vu de la Justice transitionnelle. Il faut laisser aux électeurs le bon soin de choisir d’exclure ou de choisir ceux qu’ils veulent». Sur Nessma TV, Mohamed Hamdi affirmera que «cette polémique n’aurait pas eu lieu si la justice transitionnelle avait fait son travail». Or selon lui, «seule la justice est apte à trancher sur cette question». Une déclaration qui risque de ne pas passer inaperçue, dans un contexte politique fortement polarisé, et marqué par la guerre sans merci que se livrent Nida Tounes et Ennahdha.  mag14


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 19:26

Le cheikh salafiste raconte la générosité et la grandeur de  l’humanisme de Hamma lors leur aventure carcérale sous Ben Ali … 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 01:23

Partie I

Partie II

 
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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 02:35

_L’islamologue Mohamed Talbi, "recruté" par Nidaa Tounes

 

 

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L’universitaire et islamologue Mohamed Talbi, réputé pour son apolitisme, a finalement décidé, à 91 ans d’intégrer pour la première fois un parti politique en adhérant à Nidaa Tounes.

 

Lors d’une rencontre avec Béji Caid Essebsi, président du parti, le 18 octobre dernier, M. Talbi a "officialisé" son adhésion, rejoignant ainsi Nidaa Tounes.

Cette adhésion n’est pas la première du genre ! Les intégrations se faisant désormais à un rythme régulier.

 

Aujourd’hui, jeudi 24 octobre, c’est au tour de d’Abdelmonem Krir d’avoir intégré Nidaa Tounes.

 

Député à l’Assemblée Nationale Constituante sous la bannière d’Al-Aridha, cet élu de Monastir avait quitté la Pétition Populaire pour devenir indépendant. Le voilà maintenant sous l’étiquette de Nidaa Tounes. espacemanager


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Aucune démission parmi les élus de Nida Tounes

 

 

Contrairement à ce qui est paru aujourd’hui sur un site électronique arabophone ‘‘Al Ikkhbaria’’, le parti Nida Tounes n’a enregistré aucune démission parmi ses 9 élus à l’Assemblée nationale constituante (Anc).

 C’est ce qu’a confirmé à Kapitalis Aïda Klibi, membre du bureau exécutif élargi. «Ces derniers jours, on n’a cessé de publier de fausses informations concernant le parti de Beji Caïd Essebsi. Certains journaux font campagne virulente contre nous et diffusent beaucoup d’intox. Cette information est totalement fausse et infondée», a-t-elle dit. kapitalis

 

 

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Le CPR et Al Aridha, principaux fournisseurs de Nida Tounes à l’ANC

 

Un an après les élections du 23 octobre, plusieurs élus ont démissionné de leurs partis. Certains ont préféré rester indépendants, d'autres ont rejoint un nouveau parti. Nida Tounes, et sans participer aux élections, se retrouve aujourd'hui représenté par 9 élus à l'assemblée.

 

Le parti de Béji Caied Essebsi, pourrait même constituer un bloc parlementaire à l'assemblée nationale, alors qu'il n'existait pas il y a un an (autorisé le 6 juillet 2012).

Né il y a à peine 4 mois, Nida Tounes a déjà été rejoint par 9 élus de la constituante : 3 élus du CPR, 3 élus issus de la Pétition Populaire (Al Aridha), 2 élus d'Ettakatol et un élu d'Al Jomhouri.

deputes-Nida-Tounes

C'est Ibrahim Gassas et Mouldi Zidi (Al Aridha) qui ouvrent le bal le 8 août. Ils sont suivis par Khemais Ksila, démissionnaire d'Ettakatol dès le lendemain des élections. Le 23 août, c'est au tour à deux anciens du CPR Abdelaziz Kotti et Dhamir Manai de rejoindre le parti de Béji Caies Essebsi. Le 6 septembre, Mohamed Ali Nasri, dissident du CPR, passé par le mouvement Wafa, finit par atterrir chez Nida Tounes. Le 19 octobre, Chokri Yaïch d'Al Jomhouri et Jamel Gargouri d'Ettakatol décident d'intégrer le nouveau parti. Hier, un neuvième élu annonce son adhésion à Nida Tounes : Abdelmonem Krir d'Al Aridha.

Au niveau des représentations régionales, avec ses 9 élus, Nida Tounes est désormais représenté dans 8 gouvernorats :


region-deputes

Jamel Gargoui (Sfax 1), Chokri Yaich (Sfax 2), Brahim Kassas (Kébili), Abdelaziz Kotti (Ariana), Khemais Ksila (Ben Arous), Dhamir Manai (Jendouba), Abdelonem Krir (Monastir), Mohamed Ali Nasri (Kasserine), Mouldi Zidi (Gabès).

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Béji Caïd Essebsi : Je suis plus musulman que Ghannouchi et je doute de son Islam

Invité aujourd’hui 24 octobre 2012, sur les ondes de Mosaïque Fm, Béji Caïd Essebsi a tenu des propos virulents à l’encontre Slim Ben Hmidène, affirmant qu’il était triste d’avoir des ministres de ce niveau, « Je pleure sur la Tunisie quand on me dit que ce type est ministre ».

Il s’en est pris ensuite au leader du Mouvement Ennahdha : « Je dis à Rached Ghannouchi que je plus suis musulman que lui et je commence à douter de son Islam. Celui qui justifie la violence croit-il en Dieu ? », affirme t-il, récitant un verset du Coran évoquant les punitions prévues pour de tels comportements. « Même si, moi , je ne lui souhaite aucun malheur, il est père de famille, il a des enfants… », ajoute-t-il avant de s’attaquer à la fille du président d’Ennahdha et épouse de Rafik Abdessalem, Soumaya Ghannouchi : « Même si sa fille nous insulte, Rached Ghannouchi n’en est pas responsable, elle est mariée, c’est son mari qui est responsable d’elle », lance Béji Caïd Essebsi. 

Le président de Nidaa Tounes est ensuite revenu sur la récente vidéo d’Abou Iyadh et les propos que ce dernier a eus à son encontre : « Abou Iyadh se trompe, je ne suis pas laïc, je suis musulman, mais pas salafiste. Ses propos sont graves, il a fait un appel au jihad, et jouit toujours de sa liberté. Le plus grave est que le gouvernement ne voit aucun inconvénient à ces propos appelant à la violence et que, par conséquent, nous ne pouvons pas porter plainte auprès d’un pouvoir qui les légitime », souligne M. Caïd Essebsi avant d’interpeller Abou Iyadh : « Rabbi Yehdik ! » (NDLR : Que Dieu te mette sur le droit chemin).

Concernant son absence à l’Assemblée constituante pour la célébration du 1er anniversaire des premières élections libres en Tunisie, Béji Caïd Essebsi affirme, dans un premier temps, qu’il n’a pas refusé d’y assisté mais qu’il ne s’y tout simplement pas rendu, avant de préciser sur un ton ironique : « Je n’ai pas refusé d’aller à l’Assemblée constituante, je n’y suis pas allé, c’est tout. Vu qu’ils passent leur temps à m’insulter, je ne voulais pas qu’ils soient indisposés par ma présence ». 

En outre, l’ancien Premier ministre est revenu sur la vidéo qui a été fuitée, portant sur l’enregistrement d’une conversation entre lui et l’actuel Chef du gouvernement, Hamadi Jebali. Caïd Essebsi déclare assumer tous ses propos, tout en présentant ses excuses à ceux qu’il aurait pu blesser.

BCE a, par la suite, réitéré ses excuses aux Tunisiens, pour s’être trompé sur le compte d’Ennahdha : « Moi j’ai dit aux étrangers qu’Ennahdha était un parti islamiste modéré et prônant un islam éclairé. Je me suis trompé, je m’en excuse. Je crois que l’Islam et la démocratie ne sont pas contradictoires… l’Islam, pas les islamistes », déclare-t-il. 

Par ailleurs, et au sujet des comités de protection de la révolution, BCE affirme que le président du Comité à Tataouine est un ancien responsable RCD notoire et que, par conséquent, ces organisations devraient commencer par « s’assainir » elles-mêmes, avant de chercher à assainir d’autres formations. 

Enfin, à la question de Naoufel Ouertani concernant une éventuelle alliance avec Ennahdha, dans le futur, Béji Caïd Essebsi répond : « Dieu seul sait de quoi l’avenir sera fait ». businessnews

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 02:35
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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 22:39

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Béji Caïd Essebsi   

Nidaa Tounès

Partie I

Partie II

Partie III

Partie IV

Partie V

Partie VI

 

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Rached Ghannouchi 

Ennahdha

Partie 1

Partie II

 
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  • : ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…
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