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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:54
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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 04:43

Alors que les manifestations ébranlent le pays depuis plus d'un mois, le mouvement de protestation contre le régime syrien, parti de la ville de Deraa, s'étend dans le reste du pays. Malgré les promesses du président Bachar Al-Assad d'avancer "sur le chemin des réformes", l'ouverture du régime tarde à se mettre en place.
Un nouveau gouvernement a été formé jeudi par le premier ministre Adel Safar, et une commission juridique a été chargée de rédiger une nouvelle législation pour remplacer l'état d'urgence. Le gouvernement doit mener à bien le programme de réformes annoncé par les autorités, notamment la libéralisation de la presse, l'instauration du pluralisme politique, et la levée de la loi d'urgence en vigueur depuis 1963. Cette dernière mesure constitue la revendication essentielle des contestataires.

Répression sanglante dans tout le pays
Le principal comité syrien de défense des droits de l'homme, baptisé la Déclaration de Damas, estime qu'au moins 200 personnes ont péri depuis le début des manifestations. Dans une lettre adressée lundi 11 avril au secrétaire général de la Ligue arabe, le comité évoque aussi "des centaines de blessés et un nombre équivalent d'arrestations".

Chaque jour, le bilan s'alourdit. Deraa, dans le sud du pays, est la ville la plus touchée par la répression sanglante du régime. Les forces de l'ordre y ont multiplié les démonstrations de force. Le 8 avril, alors que les manifestants célébraient des funérailles, les forces de l'ordre ont tiré sur la foule. Les ONG ont dénombré vingt-six victimes. Mardi, les opposants au régime ont de nouveau bravé l'interdiction de manifester.
La contestation a également gagné les faubourgs de la capitale, Damas. Mercredi, un groupe d'étudiants a observé un sit-in de solidarité avec les victimes de la répression dans l'enceinte de la faculté des sciences.

Dans le nord-ouest du pays, la ville de Banias est encerclée par l'armée. Des centaines de femmes ont manifesté le long de la principale route côtière pour réclamer la libération de leurs maris arrêtés la veille. Une vingtaine de chars sont postés à proximité des entrées sud et nord de la ville. Jeudi, des prisonniers ont été relâchés par les services de sécurité et plusieurs contestataires se sont plaints d'actes de tortures.

Mercredi, près de 500 étudiants ont défilé pour la première fois dans les rues d'Alep, la deuxième ville du pays.

La communauté internationale condamne la répression
Les Etats-Unis ont condamné à plusieurs reprises l'utilisation de la force par les autorités syriennes. Mardi, la Maison Blanche a de nouveau dénoncé la répression "révoltante" des manifestations. D'autres nations, comme l'Italie et le Royaume-Uni ont condamné les exactions des forces de sécurité syriennes.
En France, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a regretté le manque de réformes en Syrie, demandant "aux tyrans de lâcher prise". Interrogé au Sénat sur la Syrie, le ministre a rappelé que la France avait "très explicitement condamné toutes les violences exercées contre les peuples, les manifestations". Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a appelé mercredi les autorités syriennes à "mettre fin à l'usage de la force contre les opposants" et condamné "avec la plus grande fermeté cette violence inacceptable à l'encontre de manifestants pacifiques".

De son côté, le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé mardi la poursuite de la répression. "Nous sommes très inquiets des informations sur l'augmentation du nombre de manifestants tués par les forces de sécurité en Syrie ainsi que par les arrestations massives de défenseurs des droits de l'homme et le harcèlement des journalistes", précise Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut Commissariat.

La stratégie de Damas : diversion et division
Depuis le début des manifestations, le gouvernement syrien dénonce un complot venu de l'étranger. Le président Bachar Al-Assad a abondé en ce sens lors de ses prises de parole publiques, évoquant à plusieurs reprises les tentatives de déstabilisation de son régime par une "conspiration", menée par des ennemis du pays qui cherchaient à semer le chaos. Mercredi 13 avril, la télévision syrienne a diffusé les aveux de trois hommes qui affirment avoir reçu de l'argent et des armes d'un parlementaire libanais pour s'en prendre aux services de sécurité syriens.

Le régime a aussi opté pour une stratégie de division. Pour attiser les contentieux entre communautés, il a fait des concessions ciblées en faveur de certains groupes confessionnels ou ethniques. Le 7 avril, Bachar Al-Assad a ainsi mis fin à un contentieux d'un demi-siècle en naturalisant des dizaines de milliers de Kurdes. Ces mesures d'attribution de la nationalité avaient pour but d'apaiser la communauté kurde et la dissuader de participer aux manifestations. Une stratégie qui n'a pour l'instant pas porté ses fruits, car les Kurdes sont à leur tour descendu dans la rue pour exiger la liberté et la démocratie, dans le nord du pays.

Pour se maintenir au pouvoir, le président syrien peut aussi s'appuyer sur ses soutiens étrangers. La Turquie et l'Iran sont les principaux alliés du régime. D'après le Wall Street Journal, le régime iranien fournit à la Syrie de l'équipement anti-émeute et du matériel pour surveiller les groupes d'opposants. "Nous pensons que l'Iran aide matériellement le gouvernement syrien dans ses efforts pour réprimer son peuple", indique un responsable cité par le journal américain, soulignant que Téhéran partage "les leçons apprises" lors de la répression des manifestations en 2009 après les élections controversées en Iran.

Envoyé pour commentaire à thalasolidaire

Source : LEMONDE.FR

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 03:02

WASHINGTON - La diplomatie américaine a accusé jeudi l'Iran d'aider le régime syrien à réprimer les manifestations en Syrie, jugeant crédibles les informations en ce sens rapportées par le Wall Street Journal.

"Nous pensons qu'il y a des informations crédibles sur le fait que l'Iran aide la Syrie à réprimer les manifestants" et "c'est vraiment inquiétant", a déclaré Mark Toner, le porte-parole du département d'Etat.

"Si la Syrie se tourne vers l'Iran pour demander de l'aide, elle ne peut pas parler sérieusement de réformes", a-t-il ajouté.

Le Wall Street Journal, citant des responsables américains, rapportait jeudi que l'Iran a commencé à livrer des équipements anti-émeutes, et que d'autres livraisons doivent intervenir.

La Maison Blanche a condamné mardi la répression "révoltante" des manifestations en Syrie et réitéré son appel au président Bachar al-Assad pour qu'il respecte "les droits universels des Syriens".

 

Lire la suite ici : http://www.romandie.com/ats/news/110414215551.0yuf2aq2.asp

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 02:12
Torture à Banias le 14-04-2011
Jeunes torturés  le 2-04-2011

 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 19:18

Formation d'un nouveau gouvernment en Syrie

 

Confronté depuis le 15 mars à un mouvement de contestation sans précédent, le président syrien, Bachar Al-Assad, a promulgué jeudi 14 avril un décret officialisant la formation d'un nouveau gouvernement par le premier ministre désigné, Adel Safar. L'ancien gouvernement, dirigé depuis 2003 par Mohammad Naji Otri, avait présenté sa démission au chef de l'Etat le 29 mars.

Le nouvel exécutif a pour tâche de mener à bien le programme de réformes annoncé par les autorités, notamment la levée de la loi d'urgence en vigueur depuis 1963, la libéralisation de la presse et l'instauration du pluralisme politique. Ces réformes figurent parmi les revendications essentielles des contestataires.

Le président Al-Assad a également annoncé, jeudi, la libération prochaine des personnes arrêtées depuis le début du mouvement de contestation, à l'exception de celles qui ont commis des "actes criminels", a précisé la télévision syrienne. Des centaines de personnes ont été incarcérées, mais la chaîne officielle n'a cependant pas précisé combien d'entre elles doivent être relâchées.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a indiqué pour sa part que plusieurs journalistes étrangers font partie des personnes arrêtées lors des manifestations des dernières semaines. Parmi eux, Khaled Sid Mohand, reporteur freelance  algérien, et collaboreur occasionnel du Monde, qui demande sa libération.

Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/04/14/formation-d-un-nouveau-gouvernement-en-syrie_1507881_3218.html

 

Syrie : arrestation d'un journaliste de France Culture

Un reporter freelance pour France Culture, Khaled Sid Mohand, a été arrêté en Syrie, le 9 avril 2011 à Damas, vient d’apprendre Reporters sans frontières (RSF).

De nationalité algérienne, le journaliste se trouvait en Syrie pour couvrir les contestations au régime en place et réalisait des documentaires pour l’émission “Sur les docks” de France culture. D’après les informations recueillies par RSF, il serait incarcéré dans une prison à Damas, accusé de détention d’armes par les autorités syriennes.

Depuis le début du mouvement de contestation, les exactions contre les professionnels des médias se sont multipliées en Syrie” , dénonce RSF dans un communiqué. Toujours selon l’organisation: “Des journalistes étrangers ont été arrêtés et expulsés, et de nombreux journalistes et blogueurs syriens ont également été arrêtés”. En outre, “le pouvoir de Damas empêche les journalistes, qu’ils soient syriens ou étrangers, de couvrir les manifestations, leur interdisant de se rendre sur place”.

RSF dénonce “un black-out médiatique sur les manifestations et les exactions commises par les forces de l’ordre pour mâter la contestation” , et appelle “les autorités syriennes à libérer tous journalistes et net-citoyens, qu’ils soient étrangers ou syriens, ainsi que les prisonniers d’opinion actuellement détenus en Syrie”.

Source :  http://teleobs.info.nouvelobs.com/articles/syrie-arrestation-d-un-journaliste-de-france-culture

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 18:27

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 05:26

 

Traduction libre de certains passages :

« Une potentielle imitation des soulèvements de la Tunisie et de l’Egypte est à craindre, notamment dans un contexte de crise économique. Cela devient de plus en plus réel à la suite des événements de Deraa.

En cas d’élargissement du mouvement de contestation, le plan doit impliquer trois dimensions : information, sécuritaire et politique (économique).

Liez toute manifestation ou toute opposition au régime à des personnalités détestées par la population, comme certaines personnalités saoudiennes ou libanaises. Le tout doit être rapporté au sionisme et aux américains.

Une campagne de propagande informelle dans les médias privés dont l’objectif est de mettre en avant le spectre de la guerre tribale… Amener les catholiques et les Druzes à avoir peur des frères musulmans… Dans la région côtière, pousser les Alaouites, par diverses provocations à défendre leur régime et leur standard de vie.

Spécialisation d’éléments policiers dans la perturbation des pages facebook anti-régime… Création de pages facebook contestataires non crédibles…

Empêcher par tous les moyens la présence de  médias sur les lieux de manifestations ou autre démonstrations anti-régime…

Spécialiser des éléments de la police en «témoins oculaires» exagérant ce qui se déroule réellement pour décrédibiliser ce vecteur d’information… »

secret-etat-11.jpg

 

secret-etat-21.jpg

 

secret-etat-31.jpg

Soure : http://www.facebook.com/SyrianFreePress#!/album.php?fbid=202795103074557&id=190512587636142&aid=45338

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 03:46

 

PREMIÈRES MANIFESTATIONS À ALEP
Plus de 150 arrestations à Baïda en Syrie
 

La Syrie est en proie depuis le 15 mars à un mouvement de contestation du régime à l’image d’autres pays arabes.

Près de 500 étudiants ont manifesté hier à Alep en faveur des libertés, une première dans cette ville depuis le début de la contestation en Syrie, où plus de 150 personnes ont aussi été arrêtées à Baïda. A Alep, deuxième ville de Syrie, «les forces de l’ordre ont dispersé, par la force une manifestation d’étudiants en faveur de la liberté, qui ont exprimé leur solidarité avec les victimes de Deraa et de Banias», a déclaré à l’AFP Radif Moustapha, président du Comité kurde pour les droits de l’homme (Rased). A Damas, une cinquantaine d’étudiants ont de nouveau manifesté à la faculté de droit, scandant des slogans pour la liberté, selon le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme, Abdel-Karim Rihaoui. «Plus de 5000 femmes se sont rassemblées aujourd’hui (hier) sur la route (côtière) Tartous-Banias pour demander leur libération», a indiqué un militant des droits de l’homme. Selon un militant des droits de l’homme, ces arrestations, semblaient avoir pour objectif l’arrestation d’Anas al-Chouhri, l’un des chefs de file du mouvement de contestation. M.Chouhri avait, lui, déclaré à l’AFP que les forces de l’ordre et l’armée continuaient d’assiéger Banias et avait fait état de nombreuses arrestations dans cette ville. «Des dizaines de personnes ont été arrêtées (mardi) à Banias, une ville qui souffre d’une pénurie de produits alimentaires» en raison de la fermeture des commerces, a indiqué hier Rami Abdel Rahmane. Selon lui, «une délégation de dirigeants syriens doit se rendre mercredi (hier) à Banias pour écouter les demandes de ses habitants». Les forces de l’ordre encerclent Banias depuis dimanche après des affrontements meurtriers ce week-end dans cette ville située à 280 km au nord-ouest de Damas. La Syrie est en proie depuis le 15 mars à un mouvement de contestation du régime à l’image d’autres pays arabes. Les manifestations ont été durement réprimées par les forces de l’ordre qui ont tué plus d’une centaine de personnes et blessé des dizaines d’autres, selon des militants des droits de l’Homme. De leur côté, les autorités accusent régulièrement des «bandes armées» d’être à l’origine des tirs sur les manifestants et les forces de sécurité.
Les autorités ont démenti hier des affirmations de l’organisation Human Rights Watch (HRW) selon lesquelles elles avaient empêché des manifestants blessés d’avoir accès à des soins médicaux et ont imputé la responsabilité de ces entraves à ces «bandes armées». Les accusations sont «sans fondement», a affirmé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
«Ce sont les hommes armés qui ont empêché le 8 avril à Deraa les ambulances de transporter quelque 34 policiers blessés dans cette ville située à 100 km au sud de Damas» et épicentre de la contestation contre le pouvoir, selon le communiqué. Parallèlement, les médias officiels ont diffusé les aveux de trois membres présumés d’un «réseau terroriste» qui affirment avoir reçu des armes de l’étranger afin d’inciter à des manifestations et au renversement du régime. Anas al-Kanj, présenté comme le chef d’un groupe «terroriste», indique «avoir reçu des armes et de l’argent de l’étranger (...) afin d’inciter à des manifestations et au renversement du régime», a indiqué le quotidien al-Baas.

R.I

Lien : http://www.lexpressiondz.com/article/0/0-0-0/88329.html

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 23:46

Banias et Baïda, assiégées par l’armée syrienne

Depuis vendredi 8 avril, la Toile est mobilisée jour et nuit pour transmettre les dernières informations et alertes venues de Syrie. Deraa, Harasta, Douma, Qamishli, Derbassiyé, Banias, Amuda, Homs, Lattaquié, Tartous, Arbin,… : un nombre toujours plus important de villes a rejoint la protestation contre le régime du président Bachar Al-Assad. Les promesses de réforme, à peine évoquées dans le discours du président syrien du 30 mars, n’ont pas suffi à calmer les esprits.

Pour étouffer la contestation, le président Assad a choisi de durcir la répression. Les forces de sécurité ont une nouvelle fois ouvert le feu sur les manifestants. Selon l’organisation internationale pour les droits de l’homme Human Rights Watch, qui a dénoncé des entraves dans l’accès aux soins, au moins 28 personnes sont mortes vendredi dans les villes de Deraa, Harasta et Douma ; le bilan des victimes dans les autres villes n’ayant pu être vérifié. Des dizaines de personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes du pays, selon une liste en arabe tenue à jour quotidiennement par des journalistes indépendants sur le site internet Damascus Bureau .

 

“Grève générale à Banias le 12 avril”, annonce cette vidéo amateur diffusée sur Youtube.

Mardi, la situation à Banias, une ville côtière dans le nord-ouest de la Syrie, et à Baïda, un village voisin, était des plus préoccupantes. Dimanche, les forces de sécurité avaient ouvert le feu sur des habitants de Banias, faisant au moins quatre morts. L’agence officielle Sana avait de son côté évoqué une embuscade contre un convoi militaire sur une route de Banias ayant fait neuf morts.

Banias

@3ajou : Banias, une ville totalement assiégée par sa propre armée, créée pour la défendre. pas d’électricité et rupture de pain. (12 avril)

Banias demeurait mardi, selon des témoins, totalement coupée de l’extérieur, toujours encerclée depuis le week-end par l’armée. Des personnes sur place contactées par téléphone par l’Agence France Presse ont confirmé des informations diffusées sur la Toile. “Les forces de l’ordre et l’armée continuent d’assiéger Banias (…). Il y a une pénurie de pain, l’électricité est coupée et la plupart du temps les lignes téléphoniques le sont aussi”, a ainsi affirmé à l’AFP Anas Al-Chouhri, l’un des chefs de file du mouvement de contestation. “L’armée a été redéployée à la sortie de la ville et les forces de sécurité (…) ont procédé à de nombreuses arrestations (…). Les magasins sont fermés”, a raconté Abdelbasset, un électricien.

Dans la soirée, de nouveaux messages ont été diffusés sur Twitter et Facebook, selon lesquels la ville de Banias se trouvait à nouveau attaquée par les forces de sécurité syriennes.

Banias soirée

La page Facebook du groupe Youth Syria for Freedom diffuse un urgent de la télévision Sham selon lequel dans la soirée de mardi “l’électricité a été coupée dans le centre-ville de Banias. Des coups de feu sont tirés en l’air. des perquisitions et des arrestations dans la ville ont actuellement lieu… Des dizaines de jeunes ont également été arrêtés dans les villages des environs de Banias et emmenés vers une destination inconnue”

Dans une note en arabe sur sa page Facebook, le groupe Youth Syria for Freedom rapporte mardi le témoignage de militants de Banias ayant été en contact avec des habitants de Baïda. Des manifestations avaient eu lieu dans la village samedi, pendant lesquelles les manifestants ont transporté des cercueils vides à la mémoire des 200 personnes tuées en Syrie depuis le début du mouvement de contestation le 15 mars.

Baïda

@LattakiaNews : Un massacre est perpétré à Baïda, près de Banias, par les forces de sécurités contre les manifestants (12 avril). 

Selon les témoignages recueillis auprès des habitants, l’armée et la police secrète ont encerclé le village et sont entrées en véhicules blindés, ouvrant le feu sur les habitants, sans discrimination. Elles auraient pénétré dans certaines maisons et arrêtés des jeunes hommes. Selon l’un des militants, certains habitants de Baïda étaient armés et des affrontements auraient éclaté avec les forces de sécurité.

“Les forces de sécurité ont pénétré dans le village et mènent des perquisitions dans les maisons. Plusieurs hommes ont été arrêtés”, a confirmé un témoin joint par téléphone par l’Agence France Presse, faisant état d’une “pluie de tirs” sur le village, et d’au moins deux blessés. Un militant des droits de l’homme a ajouté que tous les jeunes hommes de Baïda étaient extraits manu militari des maisons avant d’être arrêtés. “L’objectif de l’attaque est probablement l’arrestation de Anas Al-Chouhri”, l’un des chefs de file du mouvement de contestation, a indiqué un militant des droits de l’homme à l’AFP.

 

Banias demo

Sur la page Facebook du groupe Jeunesse syrienne du monde vers la révolution, des manifestations de soutien sont annoncées à Kisweh, Kobani, Deraa et Jassem le 12 avril.

En soutien, le groupe The Syrian révolution 2011 avait lancé sur sa page Facebook un appel à manifester mardi dans tout le pays pour une journée de “la loyauté envers les martyrs, les blessés et les prisonniers”.

Manifestation de soutien aux habitants de Banias et Baïda dans la ville de Kiswe, le 12 avril.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 05:28

Cliquer pour voir : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/animations/2011/afp/SyriaPolFR2403/index1.html

 

Vous pouvez également consulter ce document d'El Jazeeraa...

 

 

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