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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 05:44

Le régime syrien est déterminé malgré les protestations internationales à réprimer la contestation tandis que l’opposition a appelé à manifester massivement vendredi.

A Deraa, dans le sud du pays, la situation humanitaire semble se dégrader après l’offensive militaire sans précédent pour mater la révolte dans ce berceau de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, selon des militants.

"Les autorités sont déterminées à restaurer la sécurité, la stabilité et la tranquillité des citoyens", a affirmé jeudi le ministre syrien de l’Information Adnane Mahmoud.

"A Deraa, l’armée est intervenue à la demande de la population pour rétablir la sécurité", a-t-il ajouté.

Défenseurs des droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme

Pour leur part, les militants des droits de l’Homme ont tiré la sonnette d’alarme. "La situation empire, nous n’avons ni médecins ni médicaments, ni lait pour enfants. L’électricité est toujours coupée et nous n’avons pas d’eau non plus", a dit Abdallah Abazid sur place, joint au téléphone à Nicosie.

La répression à Deraa a coûté la vie à 42 personnes depuis lundi, selon le "Comité des martyrs du 15 mars", proche des opposants. Depuis six semaines, au total 502 personnes ont trouvé la mort dans tout le pays.

Pour sa part, l’agence officielle Sana a rapporté jeudi que deux membres des forces de sécurité ont été tués et sept ont été blessés par balles à Deraa et à Tell Kalakh, à la frontière avec le Liban.

Dans cette dernière ville, des heurts ont éclaté et des centaines de Syriens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont fui vers le Liban où ils sont arrivés jeudi à pied par un point de passage, selon un correspondant.

La télévision syrienne dénonce les "terroristes"

Le ministre de l’Information a par ailleurs indiqué que plus de 50 soldats et des dizaines de policiers ont été tués depuis le début de la révolte qui a fait des centaines blessés.

La télévision syrienne diffusait jeudi en boucle des images de funérailles de soldats et policiers et les "aveux" de deux jeunes gens présentés comme "des terroristes".

Mobilisation internationale

Mercredi, les quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont échoué à se mettre d’accord sur une condamnation de Damas.

La France a regretté jeudi l’absence de consensus après le blocage de la Russie et la Chine, qui ont mis en garde contre une "ingérence extérieure" pouvant causer "une guerre civile". Paris a toutefois espéré une déclaration "prochainement" du Conseil de sécurité.

Moscou a toutefois appelé Damas à punir les responsables de la mort de manifestants, alors que le Qatar a appelé à faire prévaloir "la raison" et "le dialogue".

La Turquie, acteur régional influent, a décidé l’envoi d’un émissaire spécial pour inciter le régime à mettre en oeuvre des réformes.
Quant au chef de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, il a déploré "le grand nombre" de victimes et appelé à la retenue.

"Vendredi de la colère"

Les protestataires refusent de lâcher prise et les "jeunes de la révolution syrienne" ayant appelé sur Facebook à un "vendredi de la colère" en solidarité avec Deraa.

"Aux jeunes de la révolution, demain nous serons sur toutes les places, dans toutes les rues (...), nous serons au rendez-vous", ont écrit les militants.

Le militant Abdallah Abazid a assuré que certains soldats "de la 5e compagnie se sont joints aux habitants de Deraa pour les défendre face aux services de sécurité". Le ministre de l’Information a réfuté cette information.

De son côté, un porte-parole des militants et opposants syriens basé à Londres a appelé l’armée "à défendre et protéger les citoyens face à la répression brutale".

La Grande-Bretagne a décidé à sa manière de punir Damas en retirant l’invitation de l’ambassadeur de Syrie au mariage du prince William et de Kate Middleton, la jugeant "inacceptable" après la répression des manifestations dans le pays.


lien: http://www.24heures.ch/actu/monde/syrie-assad-inflexible-nouveaux-appels-manifester-vendredi-2011-04-28

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 06:23
par Samia Nakhoul

 

BEYROUTH (Reuters) - D'Israël à l'Iran, les voisins de la Syrie commencent à envisager avec une certaine inquiétude la possibilité de la chute de la dynastie des Assad qui règne sur Damas depuis plus de quarante ans.

Il y a en outre ceux qui préfèrent fermer les yeux sur le renversement possible de leur allié baassiste syrien, comme le mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu aussi par l'Iran, allié stratégique de la Syrie dans la région.

Ils soutiennent la thèse voulant que la révolte qui gronde depuis un mois en Syrie soit le fait de bandes armées salafistes et autres fanatiques sunnites.

Dans son reportage sur l'assaut de l'armée syrienne à Deraa, berceau de la révolte en Syrie, la télévision du Hezbollah, Al Manar, a soutenu que les militaires avaient répondu aux appels des citoyens honnêtes qui réclamaient "la fin des meurtres et des opérations de terreur des groupes extrémistes".

Le mouvement chiite libanais s'était pourtant félicité des révolutions qui ont eu raison respectivement en janvier et en février de Zine Ben Ali en Tunisie et de Hosni Moubarak en Egypte.

Il s'est aussi félicité, comme son parrain iranien, du soulèvement populaire de l'opposition majoritairement chiite dans le petit royaume de Bahreïn.

Mais les guérilleros chiites libanais sont clairement plus réservés sur les risques de perdre le soutien du régime de Damas, leur protecteur et la plaque tournante de leurs fournitures d'armes provenant d'Iran.

 

"IMPLICATIONS IMPRÉVISIBLES"

Téhéran, dont la Syrie est le plus proche allié arabe sunnite dans la région, a évoqué pour sa part un "complot sioniste" contre Damas.

Et pourtant, Israël, qui occupe depuis 1967 les hauteurs syriennes du Golan, s'inquiète également d'un bouleversement politique sur son front nord. Même si les deux pays sont encore théoriquement en guerre, Assad et son père Hafez, auquel il a succédé il y a onze ans, ont maintenu un état de paix de facto depuis le conflit de 1973.

La crainte d'Israël, exprimée plus explicitement par les commentateurs que par les hommes politiques, est qu'une défaite de Baas ne débouche sur un régime encore plus intransigeant.

Bien qu'Assad soutienne le Hezbollah au Liban, le Hamas et le Djihad islamique à Gaza, il en a toujours joué avec tact.

Les implications d'un changement de régime à Damas seraient "énormes et totalement imprévisibles", juge l'analyste Rami Khouri basé au Liban.

"Ce qui rend la Syrie si particulière est que le régime et le système ont des liens structurels proches avec chaque conflit ou acteur de la région: le Hezbollah, le Hamas, l'Iran, le Liban Israël, l'Amérique, l'Irak, la Turquie; dans tous ces cas, il y a une filière syrienne."

"Chacun dans la région s'inquiète d'une déstabilisation de la Syrie, même ceux qui n'aiment pas Assad, parce qu'il y a une chose qu'il a apportée à la région: un certain degré de prévisibilité et de stabilité", note Rami Khouri.

"Il a maintenu la trêve le long de la frontière israélo-syrienne et les gens savaient comment son gouvernement se comportait. Personne ne sait encore ce qui va se passer ensuite."

 

"UN SENTIMENT D'ISRAËL POUR LES ASSAD"

Alex Fishman, spécialiste des affaires militaires au quotidien à grand tirage Yedioth Ahronoth, résume l'inquiétude israélienne après la répression sanglante des manifestations par l'armée syrienne à Deraa.

"Cela peut sembler étrange mais l''establishment' israélien éprouve un certain sentiment pour la famille Assad. Ils ont tenu leurs promesses à travers les ans et ont même évoqué des arrangements avec Israël".

"Le seul intérêt qui guide Israël est celui-ci: si ce qui arrive en Syrie affaiblit l'axe Damas-Iran-Hezbollah, nous en sortirons plus fort."

A contrario, pour le Hezbollah et l'Iran, perdre le régime d'Assad serait certainement un rude coup.

"Je ne pense pas que quiconque qui soit sage ne soit pas inquiet de ce qui se passe en Syrie car c'est un voisin", résume Talal Salman, rédacteur en chef du quotidien As Safir de Beyrouth.

"Tout tremblement de terre en Syrie secouera le fragile équilibre du Liban. La stabilité du Liban est dans notre intérêt."

Pour le moment, Bachar al Assad a décidé d'emboîter le pas à son père en recourant à la force, comme celui-ci l'avait fait en 1982 contre une insurrection islamiste à Hama, qui avait fait une trentaine de milliers de morts.

 

"POINT DE NON-RETOUR"

Selon les groupes de défense des droits de l'homme, le bilan des victimes des troubles qui secouent la Syrie depuis un mois est de plus de 400 morts.

Mais pour Ali al Atassi, fils d'un ancien président emprisonné durant 22 ans sous le règne de Hafez al Assad, un autre "Hama" serait aujourd'hui impossible.

"La Syrie a atteint un point de non-retour. Elle ne peut plus revenir en arrière."

"Après ce qui est arrivé à Tunis et en Egypte, nous avons découvert qu'il existait une troisième voie entre despotisme et islamisme, la voie démocratique. C'est sûr que les islamistes y joueront un rôle, mais pas un rôle de premier plan", prédit-il.

"Les deux ou trois prochaines semaines seront réellement cruciales. Elles détermineront s'il (Assad) reste au pouvoir ou si son régime va s'effondrer", prédit l'analyste Rami Kouri.

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110427.REU8157/allies-et-ennemis-de-damas-s-inquietent-de-l-apres-assad.html

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 22:51

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 22:31
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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 16:44

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Syrie: 453 morts depuis le début du soulèvement

La répression se poursuit. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU tiendra une session spéciale vendredi. L'UE réfléchit à des sanctions.

 

Capture d'écran d'une vidéo amateur YouTube montrant un char de l'armée syrienne dans les rues de

Capture d'écran d'une vidéo amateur YouTube montrant un char de l'armée syrienne dans les rues de Deraa, prise ces derniers jours, à une date non précisée. (© AFP photo AFP)

Six semaines après le début de la contestation en Syrie, le régime du président Bachar el-Assad semble bien avoir opté pour la solution militaire afin d’écraser le mouvement, poussant la communauté internationale à hausser le ton.

453 personnes sont mortes depuis le 15 mars, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. La majorité ont été tuées à Deraa, dans les environs de Damas, à Homs (centre) et sur la côte syrienne, où se trouve notamment la ville de Lattaquié.

A Deraa, entre lundi et mardi, plus de 30 personnes ont été tuées. La ville, berceau du soulèvement, est assiégée par l'armée depuis lundi matin.

Ce mercredi, des tirs étaient toujours entendus par intermittence, selon le militant des droits de l'homme Abdallah Abazid: «De nouveaux renforts des forces de sécurité et de l’armée sont entrés à Deraa», a indiqué un militant des droits de l’Homme, Abdallah Abazid, joint par téléphone par l’AFP. Il a fait état de «tirs contre les habitants» de cette ville située à 100 km au sud de Damas. Selon lui, «au moins six martyrs» ont été tués mardi, dont l’imam d’une mosquée. «Des chars sont postés et des barrages installés aux entrées de la ville», empêchant les gens de pénétrer à Deraa, a ajouté le militant.

 

«C'est un massacre»

Des troupes ont été également envoyées en renfort à Douma, dans la périphérie de Damas. Un témoin a fait état d'un déploiement «dans tous les quartiers» de membres des forces de sécurité qui «contrôlent l'identité des gens dans les rues».

L’armée a chassé «les groupes armés extrémistes» qui ont «attaqué des positions militaires et coupé des routes» à Deraa et dans sa province, a affirmé l’agence officielle Sanaa, faisant état de «trois morts et 15 blessés» dans les rangs des forces de sécurité et de l’armée.

«Des chars circulent à Deraa, des hommes armés font des descentes dans des maisons et tuent les hommes (…). C’est un massacre», a déclaré un Syrien bloqué au poste de Ramtha, à la frontière entre la Jordanie et la Syrie.

-> Cette vidéo postée sur Youtube montrerait des chars affluant vers Deraa.

Une figure de la contestation à Banias, cheikh Anas Aïrout, a dit craindre un assaut similaire contre cette ville du nord-ouest, où des milliers de personnes, selon lui, ont défilé en journée pour les libertés.

A Douma, à 15 km au nord de Damas, un témoin a fait état mardi d’un déploiement «dans tous les quartiers» d’agents des forces de sécurité qui «contrôlent l’identité des gens dans les rues».

La cité ressemble à «une ville fantôme, tous les commerces sont fermés, ainsi que les institutions publiques» a-t-il indiqué.

Un témoin avait parlé lundi d’opérations des forces de l’ordre et d’une situation «dramatique» dans cette ville, théâtre de violences meurtrières vendredi et samedi.

-> Selon l'activiste Wissam Tarif, plusieurs manifestations de soutien aux villes assiégées ont eu lieu hier soir: à Banias, Lattaquié, Daraya, etc.

Voici une manifestation nocturne à Zabadani, près de Damas et de la frontière libanaise. «Le peuple veut la chute du régime», chantent les manifestants.

Lire la suite : http://www.liberation.fr/monde/01012334024-syrie-la-repression-violente-continue-a-deraa

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 03:30

Benias : « ni salafisme, ni terrorisme, c'est l'unité syrienne qui compte... »

Deraa :« l'armée et le peuple une seule main »

Hama : les femmes de plus en plus présentes dans les manfs 


 

Homs 


 

Houran : sit-in le soir


 

Zebadeni : sit-in le soir « la mort et pas le mépris»


 

Informations

Deraa : 35 morts depuis lundi (http://www.demainonline.com/?p=2943)

Les forces de sécurité de Bachar El Assad ont assassiné aujourd’hui 35 habitants de la ville martyre de Daraâ depuis lundi. Les autorités ont coupé l’eau et l’électricité aux habitants de cette ville pour essayer de mater la population. En vain pour le moment.


Arabe : Deraa coupée du monde..

Français 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 07:14
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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 05:57

Harsetna, hier la nuit

Ettal, hier la nuit

 Naaman : manif motorisée ! Hier soir...

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 07:54

Les soldats entrent à Deraa


 

Des snipers de l'armée débutent leurs tirs aveugles sur la ville 

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Les forces de sécurité entrent à Deraa

 

Des centaines de membres des services de sécurité syriens, appuyés par des blindés, ont pénétré ce lundi matin dans la ville de Deraa (sud), après une vague d'arrestations menée ces derniers jours dans les rangs des militants opposés au régime du président Bachar el-Assad.

Des tirs nourris étaient entendus, a indiqué à l'AFP un militant politique sur place. "Les hommes des services de sécurité sont entrés par centaines dans la ville, accompagnés de chars et de blindés", a déclaré à l'AFP à Nicosie l'activiste, Abdallah Al-Harriri, au téléphone.

"Les hommes tirent dans toutes les directions et avancent derrière les blindés qui les protègent", a-t-il raconté. "L'électricité est coupée et les communications téléphoniques sont presque impossibles", a-t-il encore dit.

La contestation contre le régime syrien est née à Deraa où des dizaines de Syriens ont été tués lors de la violente répression des manifestations par les services de sécurité.

Quatre personnes ont aussi été tuées dimanche par les forces de l'ordre à Jableh, près de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, selon un militant des droits de l'Homme.

Le nouveau gouverneur de la région s'était rendu en visite dans cette ville où il a rencontré des dignitaires à la mosquée: c'est après son départ que les forces de l'ordre ont encerclé la ville et ont commencé à tirer, a indiqué ce militant.

Peu après, quelque 3000 habitants de Banias, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Lattaquié, ont organisé en solidarité un bref sit-in sur l'autoroute reliant Lattaquié à Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres.

352 morts depuis le début de la contestation

Ces quatre nouveaux décès portent à au moins 352 le nombre de personnes ayant péri depuis le début, le 15 mars, du mouvement de contestation, selon des chiffres compilés par l'AFP.

Des milliers d'habitants de la province de Deraa, où est né le mouvement de contestation dans le sud du pays, ont par ailleurs enterré dimanche plusieurs victimes de la répression, après la prière.

Une manifestation a suivi sans que les forces de sécurité n'interviennent, a indiqué un militant. Les protestataires ont brandi des drapeaux syriens et des pancartes appelant "à la suppression de l'article 8 de la Constitution" sur la suprématie du parti unique Baas, a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.

La majorité des commerces étaient fermés en signe de deuil.

La répression des manifestations hostiles au régime a fait au moins 120 morts vendredi et samedi en Syrie, selon une liste nominative compilée par le Comité des martyrs de la révolution du 15-Mars.

Arrestation de militants hostiles au régime

Ces derniers jours, les services de sécurité ont effectué des descentes dans plusieurs villes, arrêtant des militants hostiles au régime, ont indiqué des témoins et l'opposition.

Dimanche, selon des militants des droits de l'Homme, une dizaine de personnes ont été arrêtées notamment à Damas, Homs (centre), Deraa (sud), Lattaquié, Hasaka (nord-est), Deir es Zor (est) et Alep (nord).

Dans un communiqué, 102 intellectuels et journalistes ont condamné "la pression des autorités syriennes" et ont appelé les journalistes travaillant dans les médias officiels à démissionner.

Vendredi, des "dizaines d'arrestations" ont eu lieu, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme dénonçant "la poursuite de la politique des arrestations arbitraires malgré la levée de l'état d'urgence" et appelant "à une enquête indépendante sur les meurtres commis lors des manifestations".

Wissam Tarif, qui dirige un groupe syrien de défense des droits de l'homme basé à Séville et appelé Insan, a indiqué dimanche soir à l'AFP que 221 personnes avaient disparu en Syrie depuis le début de la journée de vendredi.

Des témoins ont indiqué par ailleurs que les routes menant aux "secteurs chauds" proches de la capitale étaient fermées la nuit. Des points de contrôle sont établis pour vérifier les cartes d'identité et n'autoriser que les résidents à entrer dans ces localités théâtre de protestations.

Démission de députés et d'autorité religieuse

Dans un geste inédit, deux députés de Deraa et le mufti de la ville, plus haute autorité religieuse à Deraa, ont démissionné samedi pour protester contre la répression sanglante des manifestations, largement condamnée par la communauté internationale.

Pour leur part, les autorités syriennes continuent à faire état de morts dans les rangs de la police ou l'armée, tués par "des gangs armés" à qui elles imputent le mouvement de contestation.

Human Rights Watch a demandé aux Etats-Unis et à l'Union européenne d'imposer des "sanctions" aux responsables syriens "responsables du recours à la force pour tuer les protestataires et de la torture de centaines de détenus après le carnage de vendredi".

Selon le Wall Street Journal, le gouvernement américain se prépare à appliquer des sanctions à l'encontre de hauts responsables proches du président syrien qui supervisent actuellement la violente répression contre les manifestants dans le pays.

En mai 2010, le président Barack Obama avait renouvelé pour un an les sanctions américaines visant la Syrie, accusant Damas de soutenir des organisations "terroristes" et de chercher à détenir des missiles et des armes de destruction massive.

AFP

Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_syrie-les-forces-de-securite-entrent-a-deraa?id=6000163

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 06:40
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