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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 03:14

Les rafles d’opposants se multiplient en Syrie... 

Bachar el-Assad en compagnie de son frère cadet, Maher. Ce dernier ainsi qu’un cousin du président syrien ont fait l’objet hier de sanctions de l’Union européenne.Ramzi Haydar/AFP
Bachar el-Assad en compagnie de son frère cadet, Maher. Ce dernier ainsi qu’un cousin du président syrien ont fait l’objet hier de sanctions de l’Union européenne.Ramzi Haydar/AFP

 

Renforçant son contrôle de la situation sécuritaire, Damas a estimé hier que la menace du soulèvement contestataire s'écartait. Entre-temps, les arrestations d'opposants se poursuivaient par centaines, alors que la communauté internationale tentait de trouver un consensus pour une nouvelle condamnation du régime à l'ONU. En outre, le Premier ministre turc a demandé à Bachar el-Assad de ne pas répéter les massacres de 1982 à Hama.

La menace que le soulèvement contestataire fait peser sur le régime du président Bachar el-Assad régresse avec la reprise en main de la situation par les forces de sécurité, a estimé hier le gouvernement syrien, sept semaines après le début des manifestations. « J'espère que nous sommes en train d'assister à la fin de cette histoire », a dit Bouthaïna Chaabane, conseillère du président syrien, dans une interview accordée au New York Times. « Je pense que le moment le plus dangereux est désormais derrière nous. Je l'espère, je le pense », a-t-elle ajouté. Mme Chaabane a en outre déclaré qu'elle avait été chargée d'ouvrir des discussions avec certains activistes et qu'elle avait rencontré des personnalités d'opposition. Elle a dit leur avoir promis davantage de liberté pour la presse et les partis politiques ainsi qu'une réforme électorale.
Les manifestations contre le régime de Bachar el-Assad, au pouvoir depuis 2000, ont éclaté le 18 mars à Deraa, dans le sud de la Syrie, avant de s'étendre à travers le pays. Après avoir laissé entrevoir la perspective de réformes, le président syrien a envoyé depuis fin avril l'armée et les forces de sécurité dans plusieurs villes pour éteindre les foyers de contestation. Un témoin a fait état de tirs nourris hier en début d'après-midi à Mouadhamia, une banlieue de Damas. Le témoin, qui a tenté de se rendre sur place, s'est heurté à l'entrée du quartier à des dizaines de soldats en armes qui refoulaient les voitures. Selon des informations non confirmées diffusées par des militants, des blindés sont entrés ces deux derniers jours dans cette grande banlieue. D'après ces militants, le téléphone et Internet ont été coupés, mesure fréquemment utilisée par les forces de sécurité avant de donner l'assaut à des foyers de contestation. Depuis dimanche, des chars sont déployés à Homs, Deraa et Banias. Des soldats se sont aussi massés à l'extérieur de la ville de Hama, où Hafez el-Assad, père de Bachar, avait écrasé en 1982 un soulèvement islamiste armé.

 

Arrestations massives

 
Par ailleurs, l'agence SANA a annoncé que plus de 1 000 personnes se sont rendues dans le cadre d'une amnistie accordée par le ministère de l'Intérieur à ceux qui se rendent d'ici au 15 mai. Mais des mouvements syriens de défense des droits de l'homme ont rapporté, eux, que 8 000 personnes avaient été arrêtées. Un militant a fait état, sous le couvert de l'anonymat, d'informations sur des arrestations effectuées hier à Lattaquié et à Idleb, sans pouvoir fournir de précisions. Toutefois, selon l'Organisation nationale pour les droits de l'homme en Syrie, plusieurs activistes et personnalités d'opposition arrêtés dans le cadre de la répression ont été relâchés lundi soir.
En outre, en dépit de la répression, le site Syrian Revolution 2011 a prévenu hier sur Facebook que « les manifestations se poursuivront tous les jours ».
Au plan des réactions internationales, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui entretenait des liens étroits avec M. Assad et avait envoyé des émissaires en Syrie pour discuter de possibles réformes, a contesté hier la version officielle des violences. « Il n'est jamais juste pour un gouvernement de tirer sur sa population, parce que ce n'est pas sur un groupe armé que vous tirez (...) Ce sont seulement des gens dans ce cas », a-t-il déclaré, selon l'agence de presse Anatolie. M. Erdogan a ajouté que plus de 1 000 civils étaient morts et qu'il ne voulait pas voir de répétition des violences de 1982 à Hama.
Les Occidentaux, eux, ont lancé une nouvelle tentative de condamnation de la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU. Des diplomates ont indiqué que la Grande-Bretagne mène les tractations. Mais ces efforts sont contrecarrés par l'opposition de la Russie et de la Chine notamment. En soirée, le porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner, a estimé que « la répression du gouvernement syrien dans des villes comme Deraa et Banias ne fait que produire de nouvelles violences et renforcer la résolution et les exigences du peuple syrien ». « Les fausses annonces de réformes, telle que la levée de l'état d'urgence accompagnée de l'arrestation arbitraire d'un plus grand nombre de personnes, ne sont pas non plus une réponse aux problèmes de la Syrie », a-t-il ajouté. Aux journalistes qui lui demandaient si M. Assad avait « perdu sa légitimité », il a répondu que « la fenêtre devenait plus étroite » pour le président syrien.
En Israël, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a critiqué, lui, « les incohérences de la communauté internationale » qui intervient militairement en Libye, mais pas en Syrie ou en Iran. « Ces incohérences adressent un message préjudiciable aux peuples du Moyen-Orient et érode encore plus la voie vers la paix, la sécurité et la démocratie dans notre région », a-t-il ajouté. Enfin, à Téhéran, le président Mahmoud Ahmadinejad a estimé que la Syrie pouvait régler elle-même son « problème » sans interférence extérieure. Téhéran, principal allié de Damas, observe depuis le début de la crise syrienne une retenue contrastant avec le soutien apporté aux autres soulèvements populaires qui ont secoué le monde arabe depuis le début de l'année, et dans lesquels l'Iran voit le signe d'un « réveil de l'islam ».
(Source : agences)


Lien: http://www.lorientlejour.com/category

 

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Offensive occidentale pour une intervention du Conseil de sécurité

Les pays occidentaux ont lancé une nouvelle tentative pour que le Conseil de sécurité de l'ONU condamne la Syrie pour sa répression sanglante des manifestations contre le régime et pour empêcher Damas d'obtenir un siège au Conseil des droits de l'homme.

Les pays occidentaux ont lancé une nouvelle tentative pour que le Conseil de sécurité de l'ONU condamne la Syrie pour sa répression sanglante des manifestations contre le régime et pour empêcher Damas d'obtenir un siège au Conseil des droits de l'homme.

 

Les Occidentaux ont lancé une nouvelle tentative de condamnation de la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU après la répression sanglante des manifestations contre le régime, et alors que Damas pourrait voir lui échapper un siège au Conseil des droits de l'homme.
Le refus de la Syrie de laisser une mission humanitaire d'évaluation de l'ONU se rendre dans le bastion de la contestation à Deraa a été souligné lundi par la Grande-Bretagne au Conseil de sécurité.
La Syrie est par ailleurs candidate --initialement avec l'Inde, l'Indonésie et les Philippines-- aux quatre sièges vacants au Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui doivent être attribués au groupe Asie à l'ONU.
Mais la candidature surprise du Koweït, annoncée mardi, risque fort de contrecarrer les plans de Damas. "Ce n'est pas vraiment le moment pour la Syrie de devenir membre du Conseil des droits de l'homme", a insisté lundi l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud.
La Grande-Bretagne mène les tractations en vue d'une résolution au Conseil de sécurité mettant en garde la Syrie contre la répression du régime de Bachar al-Assad, ont indiqué des diplomates à l'AFP.
Mais les efforts pour faire pression sur la Syrie sont contrecarrés par l'opposition de la Russie, de la Chine et d'autres parmi les 15 pays membres du Conseil, qui estiment que les bombardements aériens en Libye sont allés plus loin que ce qui était prévu par le mandat de l'ONU.
"Nous sommes opposés à toute interprétation des résolutions du Conseil de sécurité ou toute action qui aille au-delà du mandat des résolutions du Conseil de Sécurité", a dit l'ambassadeur chinois Li Baodong.
"Les responsables des tueries doivent rendre compte de leurs actes", a souligné l'ambassadeur allemand Peter Wittig. "La violence et les implications régionales sont telles que nous devons nous occuper de la Syrie au Conseil de sécurité".
"Pour la France, la protection des civils et des droits de l’homme est une priorité dans toutes les situations. Nous sommes déterminés à ce que le Conseil de sécurité continue de prendre les mesures adaptées aux situations en cause", a indiqué M. Araud.
La Syrie a soulevé des critiques en refusant de laisser une équipe humanitaire de l'ONU se rendre à Deraa dimanche. Plusieurs centaines de personnes ont été abattues dans cette ville devenue un symbole de la contestation.
"On nous a assuré qu'ils pourraient y aller plus tard cette semaine, j'espère que ce sera possible", a indiqué lundi la responsable des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos.
Les Nations unies avaient annoncé jeudi que la Syrie était d'accord pour laisser une équipe de l'ONU se rendre à Deraa après un appel téléphonique du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au président Assad.
Selon des organisations de défense des droits de l'homme, plus de 600 personnes ont été tuées et 8.000 ont été arrêtées ou ont disparu dans le pays en huit semaines de contestation.
La Russie et ses alliés ont bloqué la semaine dernière une déclaration au Conseil de sécurité.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont déjà imposé des sanctions contre le régime syrien, y compris un gel des avoirs et une interdiction de voyager contre les dirigeants du pays.
La Grande-Bretagne espère aller "rapidement" cette semaine au Conseil de sécurité, a indiqué un diplomate du Conseil. Elle essaye de réunir des soutiens à une résolution ou une déclaration, a indiqué un autre diplomate.
Ce qui serait une grande réussite, ont indiqué d'autres diplomates.

 

Lien : http://www.elwatan.com/depeches/syrie-offensive-occidentale-pour-obtenir-une-intervention-du-conseil-de-securite-10-05-2011-123961_167.php

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Le droit ou la loi du plus fort ?

Photo: EPA
L’Union européenne a imposé un embargo sur les exportations d’armes à destination de la Syrie. La réaction de l'ONU a mis en lumière les contractions au sein même de l'organisation.
13 membres du gouvernement syrien sont interdits d’entrée sur le territoire européen et leurs avoirs dans les banques européennes ont été gelés. Dans la déclaration faite par le Conseil européen, il est souligné qu’il s’agit de membres du gouvernement syrien responsables de la mort de manifestants dans ce pays.

Chose étrange, le président syrien Bachar el-Assad ne figure pas dans cette liste des personae non grata. La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, partisans des mesures radicales sont à l’origine de ces sanctions qui reprennent en fait le bloc de sanctions voté en février dernier contre la Libye. Il est donc tout à fait légitime de faire des rapprochements.

Entre-temps les Nations Unies ont envoyé en Syrie une commission devant enquêter sur les heurts entre l’armée et les opposants. C’est tout ce que l’ONU peut faire aujourd’hui. Les tentatives de condamner les agissements des autorités syriennes étant bloquées au niveau du Conseil de sécurité. C’est ce qui s’était passé un peu plus tôt avec le projet de déclaration sur le Yémen. De nombreux politologues ont à nouveau souligné la politique de double standard et la nécessité de réformer le système de prise de décision à l’ONU. La Voix de la Russie a interrogé Evgueny Mintchenko, directeur de l’Institut international de l’expertise politique :

« Ce que l'on reproche le plus aux décisions prises par les Nations Unies est leur forme souvent très floue. Cela permet en effet une mise en oeuvre relativement subjective. C’est ce qui c’est passé avec la résolution sur la Libye. Après coup, il est très difficile de contrôler la mise en œuvre de ces décisions. Et puis, à cause du droit de véto des membres permanents du Conseil de sécurité, il peut être très compliqué de prendre une décision. Soit les Américains, soit la Russie, soit la Chine jouent de leur droit de véto. Enfin, il n’y a pas de mécanisme dans la prise de décision concernant le principe de l’intégrité du territoire et le principe de l’autodétermination qui se contredisent l’un l’autre. Mais le plus important est qu’aujourd’hui les mécanismes juridiques ne fonctionnent pas, à leur place on observe le droit du plus fort».

Peut-être que la déstabilisation de la situation au Proche-Orient et en Afrique permettra aux États membres des Nations Unies d'initier une grande réforme de cette organisation internationale, disent les analystes.    

 

Lien : http://french.ruvr.ru/2011/05/10/50093819.html

 

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«La méthode Deraa» est maintenant appliquée dans plusieurs villes syriennes : encerclement militaire, répression policière, rupture de l'eau et de l'électricité, arrestation des opposants et des activistes sur le web... 

 

Force militaire en direction de Hama

Centre ville de Homs


 

Deraa encerclée

Jasem le soir du 10-05

Homs, le soir du 10-05

Kafer Nebl Idleb, le soir du 10-05

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 19:54
Deraa : snipers ...

Homs : en dépit de l'encerclement militaire, la population poursuit son parcours vers la liberté...

Jaser : blessés et victimes, le 10-05 vers 18h
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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 06:25

Homs, davantage de militaires et de forces aveugles pour accomplir les mêmes agressions que celles subies par Deraa

Benias est coupée du monde... Même scénario que celui de Deraa…


 

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Les arrestations se multiplient, manifestations à Banias et Damas

 

DAMAS (AFP)
à Mushrifa le 8 mai 2011

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi à Damas et Banias (nord-ouest) pour dénoncer la répression en Syrie, où les arrestations se sont multipliées, à la veille d'un "mardi de solidarité avec les détenus".

L'Union européenne a par ailleurs adopté formellement un embargo sur les armes visant la Syrie, ainsi que des interdictions de visas d'entrée dans l'UE et le gel d'avoirs contre 13 Syriens identifiés comme responsables de la répression. Ces mesures entreront en vigueur dès mardi.

Lundi soir, quelque 200 personnes ont manifesté dans le centre de Damas pour demander la levée du siège des villes syriennes, avant d'être dispersées par les forces de sécurité qui ont procédé à plusieurs arrestations, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les manifestants, réunis place Arnousse, ont entonné l'hymne national. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, dont l'écrivain et journaliste Ammar Daioub et le médecin Jalal Nofal, a indiqué l'ONG dans un communiqué.

Les protestataires arboraient des pancartes appelant à "la levée du siège des villes", à "l'arrêt des tirs", et plaidant pour "le dialogue national comme solution" à la crise et pour "une société civile libre".

Dans la ville côtière de Banias, des centaines de femmes ont par ailleurs manifesté pour réclamer la libération de leurs proches: bravant les agents de sécurité et l'armée, elles se sont précipitées vers des points de contrôle dressés dans les quartiers sud de Banias où samedi six personnes avaient péri.

Dans cette agglomération de 50.000 habitants, "les perquisitions dans les maisons se sont poursuivies dans la nuit et lundi", selon Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH, basé à Londres.

"Des milliers d'hommes ont été conduits par les forces armées et de sécurité dans le stade municipal pour interrogatoire. Ils y ont été frappés alors que plus de 400 personnes sont toujours détenues par les autorités sécuritaires", a-t-il affirmé.

Les chefs de file de la contestation à Banias, dont cheikh Anas al-Ayrout, considéré comme le leader du mouvement, et Bassam Sahiouni, ont été arrêtés dimanche soir. Les propriétaires de magasins d'informatique vendant du matériel de connexion à internet ont également été interpellés, selon M. Abdel Rahmane.

Des chars étaient toujours présents sur la corniche et dans les quartiers sud, et "l'eau, l'électricité et les communications téléphoniques y étaient toujours coupées", a-t-il ajouté.

épression se durcit en Syrie

Al-Watan, un journal proche du pouvoir, a affirmé pour sa part que "le calme était revenu à Banias, alors que les divisions de l'armée contrôlaient (la ville) après des batailles féroces livrées contre des éléments armés".

A l'ouest de Damas, Mouadamiya était "encerclée par les forces armées et de sécurité", selon un militant des droits de l'Homme, qui a précisé que des tirs avaient été entendus lundi matin.

A Homs (centre), troisième ville de Syrie, également investie par l'armée, "trois fortes explosions ont retenti vers minuit dans le quartier de Baba Amr", selon un militant. Trois personnes y ont été tuées dimanche, dont un enfant de 12 ans, d'après cette source.

En dépit de la répression, la page "Syrian Revolution 2011" a prévenu sur Facebook que "les manifestations se poursuivront tous les jours", appelant à un "mardi de solidarité avec les détenus de conscience dans les prisons du régime syrien criminel".

Par ailleurs, une mission humanitaire d'évaluation de l'ONU a été empêchée de se rendre à Deraa (sud), où 300 personnes auraient péri sous les balles de l'armée, selon un porte-parole des Nations unies, Farhan Haq.

Le porte-parole de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNWRA), Christopher Gunness, a indiqué de son côté que l'Agence s'inquiétait de "ne plus pouvoir fournir ses services à quelque 30.0000 réfugiés de Palestine à Deraa", notamment à "120 patients (...) qui dépendent de l'UNWRA pour obtenir des doses vitales d'insuline".

D'après Al-Watan, le président Assad a affirmé dimanche en recevant une délégation d'habitants de Lattaquié (nord-ouest) que "la crise va s'arrêter et les réformes administratives, politiques et des médias vont avancer".

Les autorités avaient promis des réformes démocratiques, notamment l'abolition de l'état d'urgence, une loi sur le pluralisme et la libéralisation des médias, mais ont poursuivi la répression sanglante des manifestations. Damas accuse des fauteurs de troubles d'être instrumentalisés par l'étranger pour semer le chaos.

M. Abdel Rahmane a dénoncé le choix de la "solution militaire" par les autorités: "Les choses ne seront résolues que par l'avènement d'une société démocratique".

Depuis le début du mouvement de contestation mi-mars, entre 600 et 700 personnes ont été tuées et au moins 8.000 personnes interpellées, selon des ONG.



Source : http://www.orange.mu/kinews/afp/actualites/278778/syrie-les-arrestations-se-multiplient-manifestations-a-banias-et-damas.html

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 05:39

Deir El-Zour : tirs sur un sit-in

 

Deir El-Zour : le culte de personnalité du père et du fils ont la vie difficile ces derniers jours en Syrie…

 

 

 

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Toujours la force brute pour mater les opposants

Les autorités syriennes affichaient hier leur détermination à faire taire par la force la contestation sans précédent contre le président Bachar Al-Assad, en ordonnant à l'armée d'intervenir tour à tour à Banias (nord-ouest) et à Homs (centre), où, selon un militant, un enfant de 12 ans a été tué hier.
Les militaires ont pénétré samedi soir et hier à l'aube dans plusieurs quartiers d'Homs tenus par les opposants au régime, selon un militant des droits de l'homme. Des tirs de mitrailleuses lourdes ont résonné dans ces deux quartiers, où l'électricité et les communications téléphoniques étaient coupées, a ajouté ce militant.
Depuis le début de la contestation, Homs, troisième ville du pays avec un million d'habitants, est le théâtre de manifestations quasi quotidiennes. D'après l'organisation des droits de l'homme Insan, vingt-six manifestants avaient été tués vendredi à Homs quand les forces de sécurité avaient ouvert le feu sur une manifestation qui arrivait à Bab Dreib, dans le centre-ville. A Banias, ville de 50.000 habitants sur la côte méditerranéenne, les communications téléphoniques, l'électricité et l'eau ont été coupées, selon Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Son organisation a précisé que plus de deux cents personnes, dont un enfant de 10 ans, avaient été arrêtées entre samedi soir et dimanche matin dans la ville.
Au moins six personnes ont péri samedi à Banias, dont quatre femmes qui manifestaient pour la libération de détenus abattues par les forces de sécurité, selon un militant.

 

Source : http://www.nrco.com/ACTUALITE/24-Heures/Toujours-la-force-brute-pour-mater-les-opposants

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اقتحام طفس وحمص بالدبابات

شهدت حمص مظاهرات حاشدة قبل اقتحامها بالدبابات الليلة الماضية




 

ذكر شهود عيان أن دبابات اقتحمت مدينة حمص (وسط سوريا) الليلة الماضية مع أنباء عن سقوط قتلى وجرحى، وأفاد آخرون أن قوات سورية مدعومة

 

بالدبابات دخلت بلدة طفس (جنوب) صباح اليوم الأحد وشنت حملة تفتيش واعتقالات في المنازل وسط إطلاق نار، كما تحدثت وسائل الإعلام الرسمية عن مقتل شرطي في تلكلخ (غرب) وإحراق مبنى محافظة حماة وسط البلاد.



وأفادت مصادر للجزيرة أن جميع الاتصالات قطعت كما تم قطع التيار الكهربائي عن عدد من أحياء حمص، وأن قوات الأمن مدعومة بالدبابات اقتحمت المدينة ليلة أمس، وسجل وقوع عدد من القتلى والجرحى.

كما ذكر شهود عيان أن قوات الأمن السورية مدعومة بثماني دبابات على الأقل دخلت بلدة طفس القريبة من مدينة درعا (جنوب) في الساعة السادسة (الثالثة بتوقيت جرينتش)، قبل أن يسمعوا أصوات أعيرة نارية، وأن الجيش والقوات الأمنية اقتحموا المنازل لإلقاء القبض على الشبان.

من جانبها، نقلت وكالة الأنباء السورية (سانا) عن مصدر مسؤول في وزارة الداخلية قوله إن "الشرطي محمد علي السقا استشهد في منطقة تلكلخ (المجاورة للحدود اللبنانية) بعد أن قامت مجموعة إرهابية مسلحة بإطلاق النار عليه أثناء وجوده في مخفر مشفى تلكلخ".

كما نسبت الوكالة إلى مصدر في قيادة شرطة حماة قوله إن "عناصر مخربة ومجموعات إرهابية مسلحة قامت عند الساعة السادسة والنصف من مساء أمس بالاعتداء على مبنى محافظة حماة وأضرمت النيران في عدد من غرفه".

وأضاف المصدر -الذي لم يذكر اسمه- أن حوالي 400 متظاهر من بينهم "عناصر إرهابية مسلحة يستقلون 100 دراجة نارية" دخلوا إلى ساحة المحافظة، وأن عددا منهم اقتحم المبنى بعد تحطيم نقاط الحراسة، ثم أضرموا النار في عدد من المكاتب.

وقد بث التلفزيون السوري مساء أمس اعترافات ما أسماه "أعضاء مجموعة إرهابية مسلحة قامت بالاعتداء على مساكن عائلات العسكريين" في بلدة صيدا بمحافظة درعا في 29 أبريل/ نيسان الماضي.

ملاحقة واعتقالات
على صعيد آخر، أكد رئيس المرصد السوري لحقوق الإنسان رامي عبد الرحمن لوكالة الأنباء الفرنسية ارتفاع عدد قتلى المظاهرة النسائية التي جرت أمس السبت قرب بانياس إلى أربع قتيلات.

وأشار الناشط إلى أن "المتظاهرات المنحدرات من قرية المرقب ومن بانياس خرجن للمطالبة بالإفراج عن الأشخاص الذين تم اعتقالهم في وقت سابق من اليوم".

وأضاف أن شخصين قتلا وجرح آخرون في بانياس نتيجة إطلاق النار عليهم، مشيرا إلى أن الأجهزة الأمنية قامت باعتقال عدة نساء وفتيان دون الثامنة عشرة من العمر من قرية المرقب المجاورة لبانياس، وأن طبيبة اعتقلت عندما كانت تسعف جريحا.

كما أفاد شاهد عيان لوكالة الأنباء الفرنسية أن عدة قناصين توزعوا على الأبنية، وأن الجيش يقوم بتأمين الأحياء قبل أن يدخلها رجال الأمن لاعتقال العشرات.

وذكر ناشط حقوقي -لم يفصح عن اسمه- للوكالة أن قوات الأمن كانت تحمل لائحة بأسماء 300 شخص لاعتقالهم قبل الاقتحام.

وشكل السكان "دروعا بشرية" لمنع الدبابات من التقدم باتجاه الأحياء السكنية، في حين جابت زوارق الجيش السواحل الواقعة قبالة الأحياء الجنوبية، حسب المصادر نفسها.

لكن الرواية الرسمية اكتفت بالتصريح على لسان مصدر عسكري لوكالة الأنباء السورية (سانا) أن وحدات الجيش والقوى الأمنية تابعت "ملاحقة عناصر المجموعات الإرهابية في بانياس وريف درعا بهدف إعادة الأمن والاستقرار".

إدانة ومظاهرات

إحدى المتظاهرات في لندن ترفع لافتة تقول "أوقف القتل يا بشار"

من جهتها، اعتبرت منظمة العفو الدولية أن "تفاقم أعمال العنف إلى الآن والاعتقالات الجماعية وسوء معاملة المحتجزين عززت من تصميم المتظاهرين في جميع أنحاء البلاد".

وأضافت في بيان يوم أمس السبت أن "حملة الاعتقالات أجبرت عدة معارضين على التستر".

وكان مئات المتظاهرين قد تجمعوا يوم السبت أمام السفارة السورية في لندن، ومزقوا صورا للرئيس السوري بشار الأسد احتجاجا على القمع الدموي في معظم المحافظات السورية.

وحمل المتظاهرون صورا للرئيس الأسد والعقيد معمر القذافي مشطوبة بصليب أحمر، كما حملوا لافتات كتب عليها "على القادة العرب الدمى أن يرحلوا"، ورشقوا صور الرئيسين بأحذيتهم.

Source : http://www.free-syria.com/loadarticle.php?articleid=38852


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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 15:14

Arrivée des forces armées à Homs (vers 3h du matin, 08-05)  

Bab Omrou (Homs), ce matin : bombardement ….


 


 
 

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En Syrie, l'armée investit les villes de Homs et Tafas


L'armée syrienne poursuivait son offensive contre les foyers de contestation au régime de Bachar Al-Assad, dimanche 8 mai. Après la ville de Banyas, où les chars du régime étaient entrés samedi, c'est au tour des villes de Homs et Tafas d'être prises d'assaut par les forces armées.

La situation est particulièrement critique à Banyas, où six personnes ont été tuées depuis samedi selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. "La ville est isolée du monde extérieur et dans les quartiers sud de la ville, place forte des contestataires, il y a des tireurs embusqués sur les toits", assure le président de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane, évoquant "une catastrophe humanitaire dans les quartiers sud", principalement sunnites. Son organisation a précisé que plus de 200 personnes, dont un enfant de 10 ans, avaient été arrêtées au cours du week-end.

Homs, ville industrielle du centre de la Syrie, était entourée par les chars du régime depuis vendredi. Ces derniers ont pénétré dans la ville, dimanche à l'aube. Le mode opératoire a été le même qu'à Banyas : les communications téléphoniques et l'électricité ont été coupées avant que les quartiers où l'opposition est la plus marquée soient investis par l'armée. Un militant des droits de l'homme présent sur place a évoqué des tirs de mitrailleuses lourdes. D'après l'organisation des droits de l'Homme Insan, 16 manifestants avaient été tués vendredi à Homs. Au moins huit chars sont également entrés dimanche matin à Tafas, ville de 30 000 habitants proche de Deraa, d'où est parti en mars le mouvement de contestation.

 

 L'offensive menée depuis vendredi par l'armée syrienne est présentée comme "une bataille féroce contre des groupes qui utilisent des armes lourdes, des roquettes anti-chars et des mitrailleuses" dans la presse officielle. Les autorités syriennes ont décrit Banyas comme un "centre du terrorisme salafiste". Al-Watan, un journal privé proche du pouvoir, rapporte en outre que Bachar Al-Assad a rencontré, samedi, une délégation de jeunes Syriens qui "ont évoqué les pratiques violentes de certains agents de sécurité". "Le président Assad n'a pas démenti ces pratiques et a affirmé qu'il s'agissait de comportements individuels et que le gouvernement oeuvrait pour contenir la crise et éloigner la violence", ajoute le journal.

Riad Seif, une des principales figures de l'opposition, a été également inculpé dimanche par la justice pour avoir enfreint l'interdiction de manifester, selon l'avocat Khalil Maatouk. Riad Seif, qui souffre d'un cancer, a affirmé au juge avoir été "frappé à la tête par les agents de sécurité" avant d'être arrêté vendredi dans le quartier Midane, dans le centre de Damas. M. Seif, 64 ans, a purgé une peine de deux ans et demi pour avoir appelé à la démocratie dans son pays. Il fait partie des 12 opposants qui avaient signé la "Déclaration de Damas", appelant à un changement démocratique en Syrie.

Depuis le début de la répression à la mi-mars, près de 600 personnes ont été tuées à travers la Syrie, en majorité à Deraa, selon des ONG. Le nombre de personnes "détenues ou disparues pourrait dépasser les 8 000", a ajouté mardi Wissam Tarif, directeur exécutif de l'organisation de défense des droits de l'homme Insan.

 

Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/05/08/en-syrie-l-armee-investit-les-villes-de-homs-et-tafas_1518776_3218.html

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La femme et les enfants de Bachar el Assad en exil à Londres


Selon des sources diplomatiques arabes en Grande-Bretagne, l’épouse du dictateur syrien, Asma Assad a quittée Damas pour Londres en compagnie de ses trois enfants. Ils seraient arrivés dans la capitale anglaise il y a deux semaines et refuseraient de retourner à Damas pour l’instant.

Des groupes de Droits de l’Homme basés en Syrie parle d’un massacre de plus de 800 hommes, femmes et enfants voulant le départ de Bachar et plus de libertés.

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 05:15

Un appel à Bachar el-Assad a été lancé sur internet

 

 

 

 

Des contestataires syriens ont proposé, hier sur Faceboook, au président Bachar el-Assad, l'organisation d'élections libres pour sortir de la crise. Les syriens n'en peuvent plus de la crise qui agite le pays depuis plus de sept semaines, c'est par le biais du site facebook qu'ils ont lancé un appel comportant plusieurs conditions destiné au président Bachar el-Assad. "Vous serez la fierté de la Syrie contemporaine, si vous pouvez transformer la Syrie d'un régime de dictature en un régime démocratique. Les Syriens vous en seront reconnaissants et c'est possible de le faire", affirme un texte posté sur la page "Syrian revolution 2011". "La solution est simple: Arrêtez de tirer sur les manifestants, laissez se dérouler les manifestations pacifiques, détachez toutes vos photos et celles de votre père, libérez tous les détenus politiques, instaurez un dialogue national, autorisez le pluralisme politique et organisez des élections libres et démocratiques dans six mois", ajoute le texte. C'est la première fois que des opposants au régime font des propositions aussi détaillées. "Vous êtes à la tête du gouvernement depuis onze ans et c'est assez pour un démocrate (...) Vous n'êtes pas le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Vous êtes jeune, civilisé, intelligent et ouvert. Pourquoi voulez-vous vous comporter comme lui? Pourquoi tirez-vous sur votre peuple et vos villes. Pourquoi voulez-vous que le sang coule? Pourquoi voulez-vous précipiter la Syrie vers l'abîme", ajoute le texte. Ils lui demandent aussi de se débarrasser de ses conseillers. "Si vous faites tout cela, vous sauverez la Syrie et vous ferez trembler de peur Israël. Dans le cas contraire, c'est Israël qui gagnera et la Syrie qui perdra. Vous avez toujours parlé de la résistance contre Israël. Le moment est arrivé pour confirmer ceci par les actes et non par les paroles", concluent ces contestataires. Les chars de l'armée  sont intervenus hier à Banias un nouveau foyer de la contestation. Une source militaire a affirmé dans un communiqué que "des unités de l'armée et des forces de sécurité ont poursuivi des membres des groupes terroristes à Banias (nord-ouest) et aux alentours de Deraa (sud) afin de rétablir la sécurité et la stabilité". Elles ont "arrêté des personnes recherchées et mis la main sur une quantité d'armes que ces groupes ont utilisées pour agresser l'armée et les citoyens et effrayer les habitants", ajoute l'armée. Des habitants ont par ce fait formé des boucliers humains pour barrer l'avancée des blindés, ont affirmé des militants des droits de l'homme. Selon la même source il y aurait eu trois manifestantes tuées.

Des morts comptés par centaines
 
Avant-hier, une nouvelle journée de manifestations a été réprimée faisant au moins 26 morts. Depuis le début du mouvement de contestation, il y aurait eu plus de 700 morts, selon le "Comité des martyrs de la révolution du 15 mars". D'autre part l'organisation de défense des droits de l'homme Saouassiah, a fait état de plus de 800 morts. Il semblerait que la ville de Deraa, d'où est parti le mouvement de contestation, paie la plus lourde taxe. Selon des sources diplomatiques, l'UE a décidé de sanctionner 13 membres du régime syrien, mais pour l'instant pas Bachar el-Assad. La Maison-Blanche, dans l'une de ses plus virulentes réactions, a mis en garde le régime contre de "nouvelles mesures" s'il ne mettait pas fin à la répression "brutale" des manifestants.
Hiba B.
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معارضون سوريون للأسد: لست مثل القذافي؟ لماذا تريد أن تقصف مدنك وشعبك؟
مراسل المحليات- كلنا شركاء
مع كل الأحداث المتسارعة على الساحة السورية، والزيادة المتواصلة في عدد الشهداء أسبوعياً الذي وحسب ناشطين وحقوقيين وصل ما يقارب /800/ شهيد منذ بداية الأحداث، رغم كل ذلك ما تزال أقطاب من المعارضة السورية يضعون آمالاً في الخروج من الأزمة الراهنة، فقد طرح معارضون سوريون عبر الصفحة المخصصة للثورة السورية على موقع الـ«فيس بوك» للتواصل الاجتماعي اقتراحات على الرئيس السوري بشار الأسد جاءت بمثابة حلول للخروج من الأزمة وجاءت أبرز الاقتراحات بشأن تنظيم «انتخابات حرة وديمقراطية بعد ستة أشهر». وقال المشرفون من خلال نص موجه في طريقة كتابته على شكل رسالة للأسد على نفس الصفحة قائلين: «سيكون اعتزازاً لسورية الحديثة إذا استطعتَ تحويل سورية من نظام ديكتاتوري إلى نظام ديمقراطي، وسيكون كل السوريين ممتنين إذا أوصلتهم نحو هذا الاتجاه، وهو أمر ممكن».
وحسب هؤلاء المعارضين فإن الحل بسيط وذلك من خلال «وقف إطلاق النار على المتظاهرين، والسماح بالتظاهر السلمي، وخلع جميع صور الرئيس وأبيه في الشوارع، والإفراج عن جميع معتقلي الرأي، وفتح حوار وطني، والسماح بالتعددية الحزبية، وتنظيم انتخابات حرة وديمقراطية بعد ستة أشهر».
وخاطب المشرفون على الصفحة الرئيس الأسد بأن لا يعامل الشعب كما يعامل شعبه الرئيس الليبي معمر القذافي حين كتبوا: «لست مثل القذافي، أنت في ربيع العمر، وحضاري وذكي ومفتوح العقل، فلماذا تريد أن تتصرف مثل القذافي؟ لماذا تريد أن تقصف مدنك وشعبك؟ لماذا تريد أن يسيل الدم السوري من يد رجالك في الأمن وقواتك المسلحة؟».
كما طالب المعارضون في اقتراحاتهم الرئيس السوري بالتخلص من معاونيه ومستشاريه وخاصة «الذين يريدون الحفاظ على وضعهم ووظيفتهم بقتل الآخرين». مؤكدين أن الرئيس بشار الأسد لو اتجه إلى استخدام هذه الطريقة وهذا السلوك فإنه «سينقذ سورية وسترتجف إسرائيل من الخوف، وإلا فستربح إسرائيل وستخسر سورية».
ورغم كل المقترحات هذه أكد المنظمون على متابعتهم للاحتجاجات إلى حين تحقيق جميع المطالب قائلين إنهم: «طالعين اليوم وبكرة وبعدو في جميع المحافظات 

Source : http://all4syria.info/web/archives/7377

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 03:43

 

Les slogans sont divers. Les plus courants sont :

«le peuple réclame la chute du système»

«Arrêtez d’assiéger Deraa et Benias, sinon vendredi on y ira les libérer»

«La mort et non l’indignité»

«Avec nos âmes et notre sang, nous vous protégerons Deraa»

«Allah est grand !»

 

 

Sit-in : Jasem


 

Sit-in : Boukamel

 

Manif. : Homs

 

Sit-in : Dir Zour

 

Sit-in : Houran

 

 Manif. : Mouadhamia

 


 

 


 

 


 


 

 

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 03:36
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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 16:08

17:00 | أ ف ب : عاجل : استشهاد ثلاث متظاهرات بالقرب من مدينة بانياس ..

16:56 | مجازر في قرية المرقب والبساتين بالقرب من قرية البيضة ومحاصره لقريه القرير وسهم الريحان وبيت الشوفان

17 : 00 H : trois tués parmi les manifestants à Benias

16: 56 H ; ``Boucherie`` à proximité de Benias et encerclement des villes : Karir, Sahm Rihan et Beit Choufen...

Source : http://syrianrevolution.org/?page_id=53


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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 03:04

La Révolution syrienne au quotidien


الاربعاء 23 اذار 2011
الخميس 24 أذار 2011
الجمعة 25 آذار 2011 (الكرامة) Vendredi de la dignité (El Karama)
السبت 26 آذار 2011
الأحد 27 آذار 2011
الاثنين 28 أذار 2011
الثلاثاء 29 آذار 2011
الاربعاء 30 آذار 2011
الخميس 31 آذار 2011
الجمعة 1 نيسان 2011 (الشهداء) Vendredi des martyrs
السبت 2 نيسان 2011
الأحد 3 نيسان 2011
الاثنين 4 نيسان 2011
الثلاثاء 5 نيسان 2011
الاربعاء 6 نيسان 2011
الخميس 7 نيسان 2011
الجمعة 8 نيسان 2011 (الصمود) Vendredi de la résistance
السبت 9 نيسان 2011
الأحد 10 نيسان 2011
الاثنين 11 نيسان 2011
الثلاثاء 12 نيسان 2011
الاربعاء 13 نيسان 2011
الخميس 14 نيسان 2011
الجمعة 15 نيسان 2011 (الإصرار)السبت 16 نيسان 2011 Vendredi de la persévérance

الأحد 17 نيسان 2011
الاثنين 18 نيسان 2011
الثلاثاء 19 نيسان 2011
الأربعاء 20 نيسان 2011
الخميس 21 نيسان 2011
الجمعة 22 نيسان 2011 (العظيمة) Vendredi Saint
السبت 23 نيسان 2011
الأحد 24 نيسان 2011
الاثنين 25 نيسان 2011
الثلاثاء 26 نيسان 2011
الأربعاء 27 نيسان 2011
الخميس 28 نيسان 2011
الجمعة 29 نيسان 2011 (الغضب) Vendredi de la colère
السبت 30 نيسان 2011
الأحد 1 أيّار 2011
الاثنين 2 أيار 2011
الثلاثاء 3 أيار 2011
الأربعاء 4 أيار 2011
الخميس 5 أيار 2011
الجمعة 6 أيار 2011 (التحدي) Vendredi du défi 
السبت 7 أيار2011

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Journée meurtrière en Syrie en ce "vendredi du défi"

 

Au moins 26 personnes sont mortes dans des manifestations, organisées dans plusieurs villes du pays malgré l'interdiction du ministère de l'Intérieur.

La répression de la contestation a fait, selon des ONG, quelque 600 morts à travers la Syrie (c) AfpLa répression de la contestation a fait, selon des ONG, quelque 600 morts à travers la Syrie (c) Afp

Au moins 26 manifestants ont été tués vendredi 6 mai par les forces de sécurité syriennes dans plusieurs villes du centre et de l'ouest de la Syrie, tandis que Riad Seif, l'une des principales figures de l'opposition, a été arrêté à Damas, selon des militants des droits de l'Homme.

Malgré l'interdiction édictée par le ministère de l'Intérieur, des milliers de syriens sont descendus dans la rue pour exprimer leur opposition au régime du président Bachar al-Assad, alors qu'un appel à manifester, baptisé "vendredi du défi", avait été lancé via Internet.

Les autorités ont annoncé de leur côté la mort de dix soldats et policiers à Homs, importante cité industrielle à 160 km au nord de la capitale. A Homs, 16 manifestants ont été tués quand les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une manifestation alors que le défilé arrivait à Bab Dreib, dans le centre-ville, selon un militant local.

Corps mutilés

Environ 80 km plus au nord, six autres manifestants ont été tués également par les forces de l'ordre à Hama, selon des militants. En 1982, une terrible répression avait fait 20.000 morts dans cette ville, lorsque les Frères musulmans s'étaient soulevés contre le régime de Hafez al-Assad, père du président Bachar al-Assad.

Sur la côte méditerranéenne, un manifestant a été tué et trois blessés à Lattaquié, premier port du pays, selon l'observatoire syrien des droits de l'Homme. Et deux autres ont succombé à Jablah, à quelques dizaines de kilomètres plus au sud le long de la côte, selon des militants, qui n'ont pas précisé où avait été tué le dernier manifestant cité dans le bilan de l'organisation de défense des droits de l'Homme Insan.

Une attaque "terroriste" contre un poste de contrôle à Homs a fait 10 morts parmi les soldats et les policiers, selon un nouveau bilan annoncé par un porte-parole militaire syrien cité par l'agence officielle Sana. Un précédent bilan avait fait part de cinq morts. "Des unités de l'armée et des forces de sécurité ont pourchassé les groupes terroristes armés dans les environs de Homs (...) après l'attaque menée contre un poste de contrôle de l'armée et de la police", a annoncé le porte-parole. "A cause de ces affrontements, le nombre des martyrs de l'armée et de la police est passé à 10 morts et plusieurs blessés", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait aussi des morts et des blessés au sein des "groupes terroristes".

Auparavant, l'agence Sana avait annoncé qu'un "groupe armé criminel" avait ouvert le feu sur un poste de contrôle à Homs, tuant un officier et quatre policiers. L'agence avait donné les noms des personnes tuées et affirmé que leurs corps avaient été mutilés par les agresseurs.

300 arrestations à Saqba

Parallèlement, des chars ont pris position dans le centre de Homs et dans des quartiers périphériques, où "des dizaines de personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs quartiers", a affirmé Najati Tayara, un militant des droits de l'Homme. Sillonnant les rues avec des camionnettes équipées de haut-parleurs, les services de sécurité ont appelé les habitants ayant participé à des manifestations à se rendre. Ils ont également sommé les commerçants de rentrer chez eux et les habitants de ne pas sortir.

Des manifestations ont aussi été signalées dans les régions à majorité kurde du nord, àBanias (ouest), Kafar Noubol (centre), Deir Ezzor (est) et Al Bukamal, à la frontière avec l'Irak. A Saqba, près de Damas, ils étaient des milliers pour réclamer la chute du régime et la libération des prisonniers politiques, au lendemain de l'arrestation de 300 personnes dans cette localité.

Le ministère de l'Intérieur avait appelé les Syriens à "s'abstenir de participer à tout sit-in ou manifestation" à l'occasion de cette journée baptisée "Vendredi du défi" par les opposants.

Deux ans et demi de prison pour avoir appelé à la démocratie

A Damas, Riad Seif, grande figure de l'opposition syrienne, "a été interpellé après la prière du vendredi à proximité de la mosquée al-Hassan, dans le quartier Midane", a déclaré à l'AFP le président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdel Rahmane. Une manifestation avait rassemblé plusieurs centaines de personnes à la sortie de la mosquée.

Riad Seif, 64 ans, souffre d'un cancer de la prostate. En 2001, il avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour avoir voulu "changer la Constitution d'une manière illégale". Il a ensuite purgé une peine de deux ans et demi de prison en 2008-2010 pour avoir appelé à la démocratie. Selon Amnesty International, les vagues d'arrestations en cours en Syrie ont forcé plusieurs figures de l'opposition à entrer dans la clandestinité pour échapper aux menaces des autorités. "La violence qui empire toujours, les arrestations massives et les mauvais traitements infligés aux détenus n'ont fait que renforcer la détermination des manifestants à travers le pays, et ils doivent pouvoir exprimer leurs opinions en toute sécurité", a insisté Amnesty. 

600 personnes tuées

Pendant ce temps, l'armée a poursuivi son retrait entamé jeudi de Deraa, épicentre de la contestation contre le régime à 100 km au sud de Damas. Elle avait pénétré dans la ville le 25 avril pour mater la contestation. Selon le général le Riad Haddad, directeur du département politique de l'armée, environ 600 personnes ont été arrêtées à Deraa depuis cette date.

Face à ces violences, les 27 Etats européens sont tombés d'accord vendredi à Bruxelles poursanctionner 13 membres du régime syrien, mais pour l'instant pas Bachar al-Assad, selon des sources diplomatiques.

Depuis le début du mouvement de contestation le 15 mars, plus de 600 personnes ont été tuées, en majorité à Deraa, selon des ONG, et au moins 8.000 personnes ont été interpellées en Syrie, selon Insan.

Les déclarations "enflammées" d'Alain Juppé

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait réaffirmé mercredi que la France voulait voir le président Assad sanctionné par l'Union européenne et estimé qu'il serait évincé si la répression perdurait. A Damas, une centaine de manifestants portant des t-shirts à l'effigie du président se sont rassemblés jeudi dans le calme devant l'ambassade de France pour protester contre les déclarations "enflammées" d'Alain Juppé.

A Washington, des élus du Congrès américain ont jugé l'administration du président Barack Obama trop tendre avec le régime syrien et sa répression violente du mouvement de protestation.

Le Nouvel Observateur - AFP

source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/les-revolutions-arabes/20110506.OBS2506/journee-meurtriere-en-syrie-en-ce-vendredi-du-defi.html


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