16h 37 : Selon le président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme Ali Yahia Abdenour, plus de 400 personnes ont été arrêtées aujourd'hui dans le pays. (AFP) .
16h15 : Témoignage de Massi, qui habite à Oran et vient d'être relaché par la police : "J'ai été dans le centre d'Oran pour manifester avec des étudiants. La police est intervenue, trois policiers m'ont emmené au commissariat et m'ont pris ma carte d'identité. Après 30 minutes de harcèlement, pendant lesquelles ils m'ont giflé, ils m'ont averti que s'ils m'attrapaient de nouveau, je serai poursuivi."
15h58 : ALGÉRIE : Selon Athmane Bessalem, qui s'exprime sur la page Facebook de FRANCE 24, des émeutes ont éclaté a la gare de Tizi Ouzou et les manifestants encerclent un poste de police.
15h16 : Selon notre envoyé spécial Tahar Hani, les organisateurs de la marche ont quitté la place du 1er mai mais un certain nombre de jeunes se trouvent toujours sur place. Ils affirment qu'ils ne bougeront pas. D'autres essaient de les rejoindre, mais la police les empêche d'accéder à la place.
REVOLTE - Suivez en direct les événements en Algérie...
15h40: Dans un communiqué, le Collectif d'Algériens de soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie affirme que 70 personnes ont été interpellées lors de la marche avortée de samedi.
14h20: Selon France 24 qui cite son envoyé spécial en Algérie, les organisateurs de la manifestation ont quitté la place du 1er mai. L'AFP indique que la circulation a «timidement repris» dans ce secteur en début d'après-midi.
14h15: «J'ai le regret de dire que le gouvernement a déployé une force importante pour empêcher une marche pacifique. Ce n'est pas bon pour l'image de l'Algérie» déclare Mustafa Bouchachi, le responsable de Ligue des droits de l'homme, selon l'AFP.
14h10: Il y aurait 15.000 manifestants à Alger selon France 24, plus de 10.000 selon les organisateurs cités par le
14h05: «Le rassemblement grossit à la place du 1er Mai. Des jeunes arrivent de partout. Les leaders politiques sont invisibles» affirme sur Twitter @taharhani, le journaliste de France 24 sur place.
14h: Des heurts ont éclatés entre manifestants et forces de l'ordre, selon Al Jazira qu précise qu'il y a une très forte présence policière dans la capitale d'Alger.
13h30: Une vidéo postée sur Youtube ce samedi affirme qu'un manifestant algérien a été "sauvagement agressé".
12h: Des photos publiées sur le site France24 montrent que de nombreux Algériens ont répondu présents.
11h30: Selon Reuters, les premiers manifestants ont été interpellé par les forces de l'ordre. Seuls une poignée d'Algériens (une cinquantaine) a réussi à rallier la place pour cette manifestation interdite par le gouvernement.
11h: Le cortège devait partir à cette heure mais impossible pour les Algériens de se frayer un chemin pour rejoindre la place du 1er Mai, verrouillée par les barricades érigées par les forces de l'ordre.
Après Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte, Abdelaziz Bouteflika sera-t-il le prochain dirigeant arabe à être chassé du pouvoir? Une manifestation en faveur de réformes démocratiques est organisée à partir de 11h, ce samedi à Alger, où la police a été déployée en nombre pour éviter une reproduction des récents soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte.
ALGER - Quelque 2.000 manifestants bloqués par un important dispositif des forces de l'ordre samedi sur la Place du 1er mai à Alger, ont forcé le cordon et commencé à marcher en direction de leur point d'arrivée, la Place des Martyrs, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants et des interpellations ont eu lieu samedi Place du 1er Mai à Alger, lieu de rendez-vous d'une marche à l'appel de l'opposition pour un "changement du système" mais interdite, ont rapporté des témoins et un journaliste de l'AFP.
Des membres de la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC) manifestent près de l'ambassade d'Egypte à Alger, le 9 février 2011
Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants et des interpellations ont eu lieu samedi Place du 1er Mai à Alger, lieu de rendez-vous d'une marche à l'appel de l'opposition pour un "changement du système" mais interdite, ont rapporté des témoins et un journaliste de l'AFP.
AFP/Archives - Farouk Batiche
Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants et des interpellations ont eu lieu samedi Place du 1er Mai à Alger, lieu de rendez-vous d'une marche à l'appel de l'opposition pour un "changement du système" mais interdite, ont rapporté des témoins et un journaliste de l'AFP.
A une demi-heure de l'heure prévue du début de la marche organisée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) qui regroupe des formations politiques, la société civile et des syndicats autonomes, quelque 400 à 500 manifestants étaient présents au rendez-vous, ont constaté un journaliste et un photographe de l'AFP.
Tout le secteur est bouclé par des centaines de forces de l'ordre en uniforme et des véhicules blindés, qui barrent la route aux marcheurs.
Le journaliste de l'AFP a été témoin de deux interpellations, dont un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz.
D'autres journalistes ont indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, tandis que le président du RCD Said Sadi s'est indigné que "le doyen de la Ligue de défense des droits de l'homme algérien, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené" par les forces de l'ordre, a-t-il affirmé par téléphone à l'AFP.
Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant "Bouteflika n'est pas Moubarak", en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.
Cette marche avait été annoncée par la CNCD dès sa création le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières contre la cherté de la vie du début de l'année, qui ont fait cinq morts.
Les autorités ont pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours prévu des marcheurs jusqu'à la Place des Martyrs, distante d'environ quatre kilomètres de la Place du 1er mai.
La manifestation contre le pouvoir d'Adbulazziz Bouteflika va être scrutée dans tout le monde arabe. [AFP]
Des échauffourées ont éclaté samedi matin dans le centre d'Alger, dont l'accès a été bloqué par les forces de sécurité alors qu'une importante manifestation pacifique pour un "changement du système" doit avoir lieu. Les autorités ont interdit cette réunion sans pouvoir empêcher la foule d'affluer.
Toutes les rues menant à la place du 1er mai, à Alger, étaient bloquées par une véritable armada policière empêchant les manifestants d'accéder. Plusieurs centaines de manifestants sont tout de même parvenus à passer, scandant des slogans dont ""Bouteflika dehors!", "Algérie libre et démocratique", "non à l'Etat policier".
Des milliers de membres des forces de sécurité et leurs centaines de véhicules ont afflué vers le centre de la capitale pour tenter de disperser et fractionner sans ménagement les groupes de manifestants, procédant à des interpellations. Le numéro deux de la Ligue algérienne des droits de l'homme, Me Moustapha Bouchachu a souligné que "nous allons continuer à nous battre, l'exemple nous est donné par nos frères tunisiens et égyptiens".
Des manifs dans tout le pays
Créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année contre la vie chère, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), formée de partis d'opposition, de la société civile et de syndicats autonomes, est à l'origine de cette initiative. Une initiative rejetée par d'autres formations dont le parti d'opposition historique FFS de Hocine Aït Ahmed, pour "surenchère verbale".
Les barrages routiers aux accès de la capitale, en vigueur depuis 2007, ont été renforcés. Sur le parcours prévu de la marche, depuis la Place de la Concorde (plus connue sous son ancien nom de Place du 1er Mai) jusqu'à la Place des Martyrs en passant par le front de mer, des véhicules blindés, des chasse-neige transformés pour dégager les barricades et des canons à eau étaient fin prêts.
Plusieurs villes algériennes, mais aussi des Algériens en France, au Canada et ailleurs en Occident, ont annoncé des manifestations samedi. A Oran, elles sont interdites mais un rassemblement est prévu sur la Place du 1er Novembre devant la mairie. Des marches sont aussi préparées en Kabylie dans l'Est, à Tizi Ouzou (à 105 km d'Alger), Boumerdes (à 60 km de la capitale) et Bejaïa (à 260 km) et à Tipaza (80 km à l'ouest d'Alger).
On Est Les Djazayri Et Tu Peux Pas Test GhoyaALGÉRIE:Des dizaines de manifestants arretés Les policiers chargent le groupe de manifestants. Des membres de la coordination sont arrêtés et d'autres tabassés. Fodil Boumala, Sadali du Satef, entre autres sont embarqués au commissariat. De nombreuses femmes aussi.
RT @BFMTV: Algérie : des heurts entre manifestants et forces de l'ordre et des interpellations ont eu lieu à Alger (AFP).Il y a 6 minutesvia Snaptu
Ooouups: RT @taharhani: #Algérie manif Des milliers de policiers en civils armes à la main déambulent au niveau de l'avenue Hassiba Ben Bouali1 minute agovia web
inlac69: RT @jcc042: Retweetons tous massivement tout ce qui concerne l'organisation et le déroulement de la manif d'aujourd'hui en #Algerie2 minutes agovia web
Des Algériens appellent à manifester aujourd’hui à Alger pour le changement du système et la démocratie en Algérie. Le gouvernement algérien a refusé d’autoriser cette manifestation dans la capitale où les marches sont interdites depuis juin 2001. L'Algérie vit sous état d'urgence depuis le 09 février 1992. DNA va vous faire vivre cet événement. en direct.
09 h 29 : Des policiers menacent les journalistes. Notre photographe a été menacé par un policier : " Range ton appareil sinon je te le casse et je t'embarque ", lui crie-t-il à la figure.
09 h 26 : La police procède à des arrestations parmi les manifestants qui tentent de marcher en brandissant des pancarte et des drapeaux algériens. La place du 1er mai est noire de monde.
09 h30 : L’avocat et militant des droits de l’homme Ali Yahia Abdenour est arrivé à la place du 1er mai. Plusieurs journalistes l’entourent.
08 h 30 : Un important dispositif policier a été installé à la Place du 1er mai, à Alger, d’où devrait démarrer la marche à partir de 11 heures à l’appel de la coordination national pour le changement et la démocratie ( CNCD).
Des voitures de police, des fourgons anti-émeute ainsi que des camions à jet d’eau sont disposés autour de la place. D’autres quartiers de la ville sont également quadrillés. La circulation automobile n’est pas bloquée pour l’heure.
Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du départ du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP.
Des Egyptiens fêtent le départ du président Moubarak place Tahrir le 12 février 2011
Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du départ du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP.
AFP - Pedro Ugarte
Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du départ du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP. lire_le_dossier
Sur le pont menant à l'une des entrées de la place Tahrir, symbole de la contestation populaire qui a chassé M. Moubarak du pouvoir après près de 30 ans de règne, un groupe de jeunes dansaient, arborant des drapeaux égyptiens et arrêtant les voitures pour féliciter les conducteurs.
"Ô matin de la victoire", s'écriait l'un d'eux avec un grand sourire.
Sur la place, certains dormaient encore au petit matin mais beaucoup d'entre eux avaient passé toute la nuit éveillés à célébrer.
Certains avaient la voix enrouée tellement ils avaient crié de joie après l'annonce que M. Moubarak démissionnait et remettait les pouvoirs à l'armée.
"C'est la fête, nous sommes nés de nouveau", s'écriait Oussama Toufic Saadallah, un ingénieur agricole de 40 ans.
"LC'est la fin de l'injustice! Nous étions en retard par rapport à d'autres pays, maintenant, nous avons une valeur aux yeux de l'étranger, du monde arabe", déclarait-il à l'AFP, les yeux brillant d'émotion.
L'annonce de la démission de M. Moubarak, 82 ans, est intervenue alors que plus d'un million de personnes manifestaient contre lui à travers l'Egypte.
La puissante armée égyptienne, désormais maître du jeu, a assuré qu'elle ne souhaitait pas se substituer à "la légitimité voulue par le peuple".
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ThalaSolidaire est dédié à la ville de Thala, ville phare de la Révolution tunisienne. Thala est une petite agglomération du centre-ouest de la Tunisie. Elle est connue pour son histoire antique, ses sources, ses carrières de marbre, devenues une sorte de tragédie écologique et économique, sa résistance et sa misère. Thala solidaire a pour objectif de rassembler toutes les voix INDIGNÉES pour donner à cette terre ainsi qu'à toutes autres terres un droit à la vie et à la dignité…