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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 05:11

Ali Laârayedh : « Nous estimons avoir fait des progrès »

 

Le ministre de l’Intérieur, Ali Laârayedh, auditionné aujourd’hui, mercredi 19 septembre 2012, par les membres de l’Assemblée nationale, revient sur les derniers événements de l’ambassade américaine à Tunis, vendredi dernier, et affirme que « le pays fait encore face à des menaces sécuritaires et à des tentatives de créer le désordre » et que « les forces de l’ordre font de leur mieux afin d’assurer la sécurité des citoyens ». « Nous estimons avoir fait des progrès », déclare-t-il, et « nous sommes encore aujourd’hui dans la salle des opérations et notre rapport final sur ce qui s’est réellement passé sera présenté au président de l’ANC très prochainement ».

 

 

« Nous poursuivons nos efforts et nous œuvrons pour le développement de l’appareil sécuritaire, malgré le manque de moyens à notre disposition, mais la réforme a besoin de temps et ne se fera pas du jour au lendemain. Nous estimons avoir fait des progrès », déclare le ministre de l’Intérieur, donnant ainsi une réponse aux nombreuses voix de parties politiques et de la société civile qui ont appelé à sa démission. 

 

 

Tout en regrettant les personnes décédées et blessées lors des émeutes du vendredi 14 septembre, Ali Laârayedh affirme que ceci devrait « servir d’exemple aux jeunes qui se laissent manipuler afin de perpétrer des actes de violence et de vandalisme et que ces derniers devront assumer leur responsabilité et être conscients des conséquences de leurs actes ». « Il y a une différence entre manifester et enfreindre la loi », ajoute-t-il. 

 

 

 « Nous ne visons pas des idéologies ou des opinions mais nous appliquons la loi. Nous pensons cependant que les opinions radicales représentent un danger pour la société, l’Etat, mais aussi la religion et devront être combattues par le dialogue et l’information et non par le dispositif sécuritaire ».

 

Et d’ajouter : « le ministère de l’Intérieur ne porte qu’une seule couleur, celle du drapeau national, et n’est là que pour instaurer la sécurité et veiller au respect de la loi. C’est à la justice de faire le reste ».  businessnews

 

 

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Ali Laâridh refuse l’ouverture des archives de la police


laaridhRépondant à une question sur le retard accusé dans l'ouverture des archives du ministère de l'Intérieur, le ministre Ali Laâridh a précisé, lors de la séance plénière de l’Assemblée Constituante de ce mercredi 19 septembre, que ces archives sont "bien gardées". Selon  le ministre, l’ouverture de ces dossiers "nécessite un consensus entre les institutions constitutionnelles et nationales, dans un climat serein, loin des tiraillements politiques et des luttes partisanes".


Il a même ajouté en substance : "je ne veux pas m'aventurer à ouvrir ce dossier, en ce moment sensible que vit le pays". Une position pour le moins paradoxale au vu de la campagne «Ekbess» menée par Ennahdha, et censée accélérer le processus de déracinement de la corruption. De quoi relativiser les velléités de nettoyage du gouvernement, pourtant prompt à agiter le spectre de la liste noire. mag14

 

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Séances d’audition d’Ali Laaraydh, ministre de l’intérieur, par l’Assemblée nationale (vidéos)

Partie I 


 

Partie II


 

 

Partie III 

 

Partie IV 

 
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 03:19
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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 04:47

Maya Jeribi : Mustapha Ben Jaâfar pense que l’ANC est une propriété privée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La députée d’Al Joumhouri, Maya Jeribi semble être furieuse contre le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaâfar. 


Suite à la séance d’aujourd’hui, mardi 11 septembre 2012, Mme Jeribi voulait intervenir à propos du drame de Lampedusa. C'était l'occasion, selon elle, d'unifier et de consacrer la cohésion de l'ANC autour de cette question par des propositions concrètes. 

 
« Encore une fois, Ben Jaâfar rate, et fait rater à notre constituante, une occasion de consacrer une réelle démocratie! », dit-elle sur sa page personnelle de Facebook ajoutant que Mustapha Ben Jaâfar pense que l'ANC est une propriété privée! 
« Ce qui est arrivé à Lampedusa ne mérite que quelques paroles fades et insipides. Quel décalage entre ce qui se passe dans le pays et ce que décide Ben Jaâfar pour cette plénière! », conclut Maya Jeribi. businessnews

 

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Nouveau scandale à la constituante


Un nouveau scandale a éclaté aujourd'hui à la séance plénière de l'assemblée constituante. En effet, des députés , de l'opposition en majorité, ont remarqué lors de cette séance que le rapport de la commission des affaires sociales sur laquelle ils travaillent à été rédigé à leur insu.

 

Plusieurs membres de cette commission disent qu'ils ne sont pas réunis pour rédiger le rapport ou pour le signer. Plusieurs députés ont interpellé le président de la commission lors de la séance plénière retransmise en directe sur les chaînes publiques de télévision l'ont implicitement accusé de falsification.Mr Iyed Dhamani , bien que interrompu par la vice présidente Nahdhaoui qui n'a pas apprécié ses mots, a comparé ces pratiques à celles qui régissaient le parlement du temps de Ben Ali.

 

Rappelons que des cas de fraude ont déjà été remarqués au sein de la séance plénière et notamment lors du vote.

 

Un scandale pareil aurait facilement pu être évité si les membres de la constituante avaient accepté plus de transparence pour les travaux des commissions.

 

La séquence vidéo de cette malencontreuse "découverte" circule sur le net avec des commentaires différents , mais ce qui sûr c'est qu'elle ne provoque que de l'indignation. webdo


 

 

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Séance plénière de l'ANC en question
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Partie I 

 

 

Partie II

 

 

 

 

 
 
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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 06:35
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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 05:20
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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 05:27

5900 dinars de salaire pour nos députés, vrai ou faux ?

 

Les salaires de nos députés à l’Assemblée Nationale Constituante sont de nouveau sur la sellette. Shems FM a publié, ce vendredi 1er juin, un document selon lequel, les représentants du peuple recevraient pas moins de 5900 dinars mensuels bruts. En clair, l’Etat verserait donc pour chaque élu l’équivalent de 20 smig, puisque le salaire minimum garanti en Tunisie, est de l’ordre de 287 dinars.

Ainsi, en plus de leurs 2280 dinars de base, nos élus bénéficieraient d’une «prime complémentaire de 1570 dinars, d'une prime de logement de 1237 dinars soumise à l'impôt à partir du 1er mai 2012, et d'une prime de transport de 875 dinars». Shems FM souligne par ailleurs que «selon l'article 3 du document, les décisions énoncées entrent en vigueur de manière rétroactive à partir du 15 novembre 2011. L'article 4 précise que "la décision ne sera pas publiée dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT)». La station FM cite à cet égard le témoignage de Lazhar Akremi, l’ex-ministre du gouvernement Caid Essebdi.

Le problème ? Karima Souid, députée d’Ettakatol (élue dans la circonscription France Sud) s’est empressée de démentir ces informations sur son compte twitter. Elle s’exclame ainsi : «Faux ! J’atteste sur l honneur avoir perçu jusqu’au 20/04 et depuis le 22 nov. avec (4 mois de retard) soit 2270 dt environ/mois».

Qui faut-il donc croire ? Une chose est sûre : la polémique sur les salaires de nos élus n’est pas près de retomber. Le manque de transparence persistant, malgré les campagnes 7ell, font que les soupçons continuent de s’appesantir sur une classe politique qui a du mal à convaincre.  
mag14

 

 

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Et si l’Assemblée constituante était un mauvais choix?


 

Nos élus ont-ils la stature et la probité d’hommes et de femmes d’Etat aptes à rentrer dans les annales des grandes figures qui ont marqué l’histoire de ce pays? On peut avoir de sérieux doute à ce propos.

Sommes-nous en train de regretter d’avoir eu le sit-in de Kasbah 2 qui a forcé la décision d’imposer le recours à l’élection de l’Assemblée nationale constituante (Anc) comme voie de transition démocratique après la révolution du14 janvier 2011? C’est de toute évidence une question qui devient persistante au vu du rendement et de l’attitude de nos chers élus de la nation!

Au départ, cette question se faisait chuchoter aux détours des discussions de salon par une certaine classe de Tunisiens qui ne s’identifiait guère dans ce nouveau visage représentatif du pays issu des élections du 23 octobre, mais qui n’osait tout de même pas crier haut et fort sa désapprobation par peur d’être prise pour de la rémanence bourgeoise attachée à ses privilèges et tentée de perpétuer le statuquo de l’ancien régime. Aujourd’hui, elle devient de plus en plus pressante et publiquement débattue à tous les coins de rue par toutes les franges de la société sans considération de classe. Et pour cause...

 

Apprentis politiciens investis d’une lourde mission

 

Une Assemblée constituée majoritairement d’apprentis politiciens que rien ne prédestinait à la politique à part une dose de hasard et une autre d’opportunisme de circonstance qui les ont parachutés têtes de liste de formations politiques sans passé ni tradition, et qui se sont trouvés, du jour au lendemain, investis de la lourde mission de rédiger la constitution d’un pays maintenu depuis son indépendance sous le joug de la dictature et de la pensée unique.

Et pourtant, nous étions bien fiers d’avoir répondu à l’appel de la nation pour nous rendre en masse aux urnes dès l’aube d’un certain 23 octobre 2011. Et alors que le reste du monde nous observait avec tant de respect et d’admiration parachever notre œuvre révolutionnaire pacifique, les plus démocrates d’entre nous ont accepté sans rechigner le verdict des urnes et ont souhaité bon courage et plein de réussite à cette première véritable assemblée représentative élue pour la première fois de notre histoire sans manœuvres frauduleuses, tout fiers que nous étions de faire enfin partie des nations civilisées.

Ces chers constituants et constituantes ont les yeux plus grands que le ventre

 

Une représentation théâtrale d’un très mauvais goût

 

Mais voilà que nos chers élus de la nation s’évertuent à tourner cette supposée belle aventure en une représentation théâtrale d’un très mauvais goût dont le lever de rideau a failli mettre le pays à feu et à sang pour avoir voulu honorer une liste de martyrs de la révolution dont ils n’ont pas même pas pris la peine de vérifier l’exhaustivité et que personne, jusqu’à présent, ne sait exactement s’il s’agissait d’une erreur de bonne foi ou dictée par je ne sais quelle machination politicienne.

Ces chers élus se sont ensuite rassemblés en groupes parlementaires alliés pour nous offrir ainsi qu’au reste du monde le désolant spectacle d’une guéguerre partisane dont l’unique et seul objectif est de s’assurer une prépondérance qui leur permettait de survivre en tant que groupuscules politiques capable de faire entendre leurs voix. On les a vus depuis envahir les plateaux radios, ou se disputer les invitations télé pour vociférer leurs théories creuses sans la moindre connexion avec la réalité du pays n’hésitant pas au passage de dénigrer tous ceux qui n’étaient pas de leur bord.

Tout cela pour débattre de quel sujet au juste? De tout ce qui ne concerne guère les préoccupations quotidiennes du Tunisien et n’avance en rien leur mission de rédiger la constitution. Ils nous ont ainsi gratifiés d’interminables discussions byzantines dénuées de tout intérêt à part le vacarme propre à l’inobservation de toutes règles de courtoisie et de bonne séance au point où tout le monde se demande aujourd’hui si cette assemblée constituante était le choix le plus approprié pour cette période de transition.

Le mal aurait pu s’arrêter là si ce n’est la dernière indécence en date de nos chers représentants, celle de se réunir en conclave secrète pour se partager le butin de la république et se servir directement dans les caisses de l’Etat pour s’octroyer un dédoublement de salaire au grand mépris de l’état général de la population.

 

Une insulte à l’intelligence du peuple

 

Bien sûr, s’agissant d’améliorer leur propre bien-être, ces chers élus étaient en parfaite communion oubliant au passage leurs âpres différents qu’ils s’évertuaient de nous jouer chaque fois que leurs débats étaient transmis à la télévision.

Ainsi, au moment ou le pays traverse une des périodes les plus difficiles de son histoire marquée par un déficit budgétaire record, où le chômage bat son plein et que le reste de la population salariée s’exténue à obtenir l’infime augmentation salariale promise depuis longtemps, dans un environnement économique international marqué par une crise sans précédent, messieurs nos élus, profitant de la position au sommet de l’Etat que leur confère leur qualité de législateurs, poussent l’indécence jusqu’à réclamer, en plus des augmentations qu’ils se sont arrogées, une «prime de la constitution», dont ils se réservent le droit d’en fixer la valeur en temps opportun, en rémunération de la mission qui constitue le cœur même du travail pour lequel ils ont été recrutés et rémunérés pendant toute leur législature, à savoir la rédaction de la constitution. C’est comme si un chirurgien qui, en plus des honoraires convenus pour son intervention, réclame, une fois l’opération accomplie, une «prime d’intervention» supplémentaire. Une insulte à l’intelligence de ce peuple.

Devant un tel comportement marqué par tant d’avidité et de convoitise de la part de gens investis de la mission de jeter la base de la Tunisie de demain, on ne peut éviter de se poser la question de savoir si le choix de la constituante était le plus judicieux pour la circonstance où si ce sont plutôt nos élus qui sont loin d’avoir la stature et la probité d’hommes et de femmes d’Etat aptes à rentrer dans les annales des grandes figures qui ont marqué l’histoire de ce  pays. Il me semble pourtant que la réponse est évidente.  

 Par Samir Tlili kapitalis

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 04:12

Renforcement de la participation de la société civile à la réforme électorale en Tunisie. 
Formation sur l’administration électorale. 

Tunis, 29 mai 2012 – L’organisation internationale non gouvernementale Democracy Reporting International organise, à partir du mois de mai 2012, un cycle de formation portant sur la réforme électorale à l’intention des principales associations et plateformes d’organisations de la société civile tunisienne impliquées dans le plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale constituante pour l’établissement du nouveau cadre électoral. 

Dans ce cadre, une première formation traitant de l’administration électorale se tiendra les 30 et 31 mai 2012 à Tunis.


Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de Democracy Reporting International visant le renforcement des capacités des organisations de la société civile tunisienne actives dans le domaine de la gouvernance démocratique, pour une participation accrue et plus efficace dans les processus constitutionnels et électoraux en Tunisie. S’inscrivant dans le cadre du débat constitutionnel sur l’Instance électorale indépendante et l’élaboration d’une loi sur cette nouvelle Instance, la formation se donne pour objectif de renforcer les compétences des organisations de la société civile sur les caractéristiques et prérogatives des instances de gestion des élections. 

Pour plus d’informations sur le programme de Democracy Reporting International en Tunisie, rendez-vous sur :
www.democracy-reporting.org/tunisie
www.democracy-reporting.org

Hana Ben Fadhl
  

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 05:34

Médecins du public en Tunisie : « On ne peut plus soigner les gens! »

 

Les 30 et 31 mai, les médecins du secteur public se mobilisent pour deux jours de grève dans tous les établissements publics de santé de Tunisie. Conditions de travail déplorables, manque d’équipements, vétusté des hôpitaux…

Habiba Mizouni, médecin et secrétaire générale du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes universitaires, s’insurge.

Pourquoi organiser ces deux jours de grève à ce moment précis ?

Cela fait longtemps que la situation est grave. En fait, nous avions déjà fait grève sous Ben Ali, nous avions même posé un préavis de grève de deux jours pour le 17 janvier 2011… Mais avec la révolution, il n’en a plus été question. Nous avons continué à exercer, certains de nos collègues ont risqué leur vie. Aujourd’hui, un an et demi après, nous en sommes toujours au même point, et cela ne peut plus durer. Nous ne voulons plus nous taire et nous avons assez repoussé l’échéance.

Quelles  difficultés rencontrez-vous au quotidien ?

Les moyens dont nous disposons ne nous permettent pas de soigner les gens! On manque de lits, de matériel. La sécurité des patients est compromise par les conditions très précaires dans lesquelles nous sommes contraints d’exercer. La violence en milieu médical ne cesse par ailleurs de s’accentuer. La semaine dernière, à Bizerte, un jeune a été tabassé à l’hôpital à cause des mauvaises conditions de travail. On ne voit rien venir de la part du gouvernement, on a l’impression qu’il cherche des prétextes pour ne pas discuter sérieusement. On se sent totalement abandonnés.

En tant que syndicat public, quelles sont vos revendications ?

Outre une révision profonde des normes des hôpitaux et une amélioration des conditions de travail, nous revendiquons la régularisation de notre statut de médecins-enseignants. Nous demandons simplement que notre travail soit reconnu et aligné sur celui de nos collègues universitaires. Parce qu’aujourd’hui, nous ne sommes pas rétribués pour notre travail d’enseignement, nous le faisons gratuitement ! Pire : quand un médecin spécialiste devient assistant en CHU, il a plus de travail… mais voit son salaire baisser. On assiste à des vagues de démissions, il y a une complète inversion de la pyramide des âges avec de moins en moins de jeunes médecins dans le public. C’est inacceptable. Si on veut la paix sociale, la justice, si on veut une vraie démocratie, il faut un secteur public.      Recueillis par Hélène Vaveau (Celsa); la-croix.


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«Honteuse» augmentation des salaires des députés

La confiance est-elle brisée entre les électeurs tunisiens et leurs élus?

Les députés de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) de Tunisie ont récemment décidé d’augmenter par eux-mêmes et avec un accord unanime leurs salaires provoquant un tollé sur Internet et dans les médias comme le remarque le site Nawaat.org.

 

Les députés de la Constituante ont consacré le 17 mai leur séance de travaux à la condition des députés. Au cours cette dernière, qui s’est déroulée à huit clos, ils ont débattu notamment de sujet comme la couverture sociale ou le congé maternité pour les députés femmes.

 

Mais il semble que ce soit le sujet des salaires qui aient jeté un pavé dans la marre.

De combien parle-t-on?

 

Les premiers chiffres qui ont fuité indiquaient que les députés allaient désormais recevoir 4.800 dinars (2392 euros) au lieu des 2.300 (1146 euros) qu’ils percevaient chaque mois.

Après la publication de ce chiffre sur Business News,plusieurs députés ont réagi et démenti en réajustant le montant accusant même le site de diffamation. Certains ont déclaré que le salaire passera à 3.700 dinars (1844 euros), d’autres à 4.200 dinars (2092 euros) en incluant des primes de logements et de transports.

 

Des primes utiles selon leurs dires pour permettre aux députés qui n’habitent pas à Tunis de se loger décemment ou de se déplacer plus facilement. D’autres ont aussi fait valoir que cette augmentation était légale et pouvait aussi permettre d’éviter la corruption.

 

Au milieu de tout cela, Sahbi Atig, président du groupe parlementaire du parti Ennahda a déclaré que son parti s’opposait à la mesure —bien que les membres de son groupe l’aient approuvé le 17 mai— et qu’il souhaitait qu’une partie du salaire de ses députés soit versée pour financer les réformes de l’emploi. Opportunisme? Très certainement pour le site Webdo.

 

Cette affaire a provoqué une grande cacophonie donc. De quoi entacher l’image des députés auprès des citoyens tunisiens.

 

Le magazine Kapitalis qualifie cette augmentation de «honteuse» étant donné le niveau de vie de nombreux Tunisiens et l'état de l'économie

«Cette augmentation est une faute morale qui donne aux gens l’envie de redescendre dans la rue pour re-faire la révolution. Parce qu’ils ont l’impression que les acteurs ont changé mais qu’on continue de leur jouer la même pièce de théâtre», note le magazine.

 

Même son de cloche pour Business News :

«Il est lointain le jour où les Tunisiens patientaient dans les très longues files d’attente pour insérer dans l’urne leur bulletin de vote. C’était il y a sept mois à peine, pourtant. Mais il n’en fallait pas plus pour que les électeurs, toutes tendances confondues, perdent confiance en leurs élus.»

Au final, et toujours d’après Business News, il semblerait que le ministre des Finances, Houcine Dimassi ait décidé de suspendre le virement des salaires des députés et de ne pas valider —pour l’instant— l’augmentation. slateafrique

 

 

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Maherzia Laâbidi coûte plus 190.000 dinars par an aux caisses de l’Etat

       

C’est ce qui ressort d’un document interne de l’Assemblée nationale constituante (Anc), qui circule sur les réseaux sociaux. Si c’est un faux, ces chers députés seraient bien inspirés de nous révéler les chiffres exacts.

 

Selon une décision prise à l’issue de sa réunion du 5 avril 2012 consacrée aux  indemnités et avantages des constituants, les deux vice-présidents de l’Anc perçoivent une indemnité spéciale accordée aux membres de l’Anc, soit  6.771.600 dinars net par mois pour le premier (ou, plutôt, pour la première, la «Nahdhaoui» Maherzia Laâbidi en l’occurrence), qui plus est payable en devises étrangères, et 3.420.000 dinars net pour le second, comme le précise la note dont une copie circule sur les réseaux sociaux.

Mme Lâbidi a droit aussi à une «indemnité complémentaire» (sic!) 4.662.900 net par mois (payable également en devises étrangères). Son collègue, lui, n’a droit «qu’à» 2.355 dinars.

En plus, les deux vice-présidents perçoivent, mensuellement, une indemnité de logement de 1.855.500 dinars net par mois et une indemnité de transport de 2.598.750 dinars net par mois, pour la première, payable par devises, et 1.312.500 dinars pour le second.

Toutes ces indemnités (à l’exception de celle de logement) sont imposables et soumises à la contribution aux caisses de sécurité sociale.

Les deux députés bénéficient aussi d’une voiture de fonction et de 200 litres de carburant par mois.

Tout en relevant l’écart existant entre les montants des indemnité accordées à la première et au second vice-président de l’Anc, on notera ici que les seules indemnités accordées à Mme Laâbidi coûtent au contribuable tunisien plus de 15.000 dinars par mois, soit plus de 190.000 dinars par an. Pire encore: 90% de ce montant est payable en devises étrangères.

Le document d’où nous avons tiré ces données peut bien être un faux. Si c’est le cas, nous attendons de Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Anc, qu’il fasse la lumière sur les émoluments de tous membres de l’Anc, de leurs primes et avantages, en argent et en nature. On attendra également que le président de la république et le chef du gouvernement fassent de même pour leurs équipes respectives.

 

Pour revenir à ces chers députés, on peut dire, sans risque de nous tromper, que s’il y a un Tunisien ou plutôt une Tunisienne à laquelle la révolution a beaucoup profité, c’est bien à Mme Laâbidi, une illustre inconnue, dont personne ne se souvient du passé militant et encore moins des sacrifices, et qui se trouve propulsée par Ennahdha à un poste auquel elle n’aurait jamais rêvé, et qui coûte très très cher à l’Etat. kapitalis

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 04:46

 Sept blessés de la Révolution se cousent la bouche

 

 

Sept blessés de la Révolution Tunisienne ont décidé de se coudre la bouche en signe de protestation, ce vendredi 11 mai, devant l’Assemblée Constituante, en réaction au silence, et les lenteurs des autorités à traiter leurs dossiers. Ils ont déjà entamé une grève de la faim le 8 mai. Des images choquantes, d’une réalité révoltante. Et il ne s'agit pas d'une première.

En avril dernier, un jeune s’était déjà cousu les lèvres, devant le ministère des Droits de l’Homme, en se traînant sur ses béquilles, il s’est résolu à coudre sa bouche.

Curieusement, le parti au pouvoir, préfère négocier les indemnisations à verser aux ex-prisonniers de Ben Ali. A noter que le ministère de la Santé public a fait état d’un millier de dossiers falsifiés. Des accusations auxquelles Meriem Mnaouar, présidente du parti Tunisien a répondu, en faisant porter la responsabilité à certains individus corrompus dans l’administration. En attendant, face au silence assourdissant, les blessés, ces délaissés de la Révolution Tunisienne, déjà meurtris, dans leurs chairs, en sont arrivés à se coudre les lèvres. mag14

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Âmes sensibles s'abstenir 

 

 

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La Tunisie autorise un nouveau parti islamiste qui prône la charia

 

Les autorités tunisiennes ont donné leur aval à la légalisation d'un nouveau parti, le Front de la réforme, qui prône l'application de la loi islamique, a annoncé vendredi son fondateur, Mohamed Khouja.

L'autorisation a été accordée par le gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, issu du parti islamiste modéré Ennahda au pouvoir, a-t-il précisé.

C'est le deuxième parti islamiste après Ennahda à entrer sur la scène politique tunisienne, qui compte quelque 120 formations, dont la quasi-totalité ont été légalisées après la chute du régime de l'ancien président Ben Ali, en janvier 2011.

«Notre stratégie vise à instaurer un État civil islamique basé sur la charia, qui respecte les convictions religieuses des minorités et qui soit l'émanation d'une demande de la société, et non pas imposé», a expliqué M. Khouja, un médecin âgé de 62 ans, dans un entretien téléphonique à l'Associated Press.

Selon lui, «il n'y a pas d'État religieux en islam, mais plutôt un État civil». Il a admis l'orientation salafiste «positive et pacifique» de sa formation, en affirmant vouloir se démarquer de «l'acception colportée par les médias qui assimilent le salafisme à la violence et au radicalisme pour faire peur aux gens».

Il a attribué les actes violents attribués à des salafistes à «des comportements individuels».

Dans son programme, le Front de la réforme entend oeuvrer à la mise en place d'un État qui applique la loi islamique dans tous les domaines de la vie politique, sociale et économique.

Le Front de la réforme se dit favorable à «l'alternance du pouvoir en recourant aux urnes». Il vise à «l'établissement d'une société où prévaut l'entraide, l'équité et la paix sociale, et à la prémunir contre toutes les formes de dérives intellectuelles et morales» en luttant contre la corruption et le despotisme.

En ce qui concerne le statut de la femme, le parti propose de renforcer sa place et son rôle dans l'éducation des jeunes et au foyer, ainsi que ses droits dans les domaines politique et économique, «conformément aux recommandations de la charia». 
985fm

 

 

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Le ministre de l'Intérieur jette la balle ``de la légalisation de ce parti salafiste`` dans le camp de son frère le  Premier  ministre, Hammadi Jebali

 

par  le Ministère de l'Intérieur - Tunisie, vendredi 11 mai 2012, 03:36

ضيح حول اختصاص النظر في مطالب تكوين الأحزاب السياسية 

توضّح وزارة الداخلية أنّ اختصاص النظر في مطالب تكوين الأحزاب السياسية قد تمّت إحالته إلى مصالح رئاسة الحكومة منذ صدور المرسوم عدد 87 لسنة 2011 المؤرخ في 24 سبتمبر 2011 المتعلق بتنظيم الأحزاب السياسية.·

facebook


 

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Ben Jaâfar donne le tempo pour l’achèvement de la nouvelle constitution

 

 

Le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc), Mustapha Ben Jaâfar, est enfin sorti de sa réserve, jeudi, pour annoncer que «la nouvelle Constitution sera fin prête au plus tard le 23 octobre 2012».

 

Cependant, au rythme où vont les travaux de l’Anc, on peut trouver ce délai de 5 mois comme très optimiste, et en tout cas limite, d’autant que la rédaction de la constitution pourrait achopper à certains débats très tranchés (entre le groupe d’Ennahdha et les groupes démocrates et modernistes) et que la constituante est souvent sollicitée pour intervenir sur des questions législatives importantes à la bonne marche de la période transitoire.

Quoi qu’il en soit, M. Ben Jaâfar, qui intervenait à l’occasion de l’adoption de la loi de finances complémentaire au titre de l’année 2012, a indiqué qu’«il y a plusieurs questions qui ne tolèrent aucun retard». Il s’agit, a-t-il dit, de la création d’une Instance provisoire de la magistrature, d’une Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et d’une Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), qui a fait l’objet d’un décret-loi n° 116, adopté par l’ex-gouvernement Caïd Essebsi et publié sur le Journal officiel, le 2 novembre dernier, mais le gouvernement Hamadi Jebali semble hésiter encore à mettre en application, pour de bien mystérieuses raisons.

Il est, également, question, a ajouté M. Ben Jaâfar, de réaliser la justice transitionnelle, d’élaborer une nouvelle loi des partis et de mettre en place un collectif judiciaire chargé de l’examen des affaires de corruption.

Les projets de loi organisant ces instances, a-t-il indiqué, seront soumis à l’Anc d’ici la fin juin.

Par ailleurs, M. Ben Jaâfar a précisé que «le code électoral ne peut être examiné qu’après l’adoption de la nouvelle constitution», laquelle doit décider du nouveau système politique à mettre en place.  kapitalis


 

 
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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 05:44

 

 

Constituante: Maya Jribi accuse Mustapha Ben Jaâfar d'influencer les votes (vidéo)

 

 

Aujourd’hui 10 mai 2012, une polémique supplémentaire s’est ajoutée à toutes celles qui émaillent actuellement l’Assemblée constituante. En effet, une des propositions d’amendement émanant du groupe parlementaire d’Ettakatol, défendant la mise en place de mesures en faveur des petits agriculteurs, n’a pas été prise en compte, pour être soumise au vote. Lorsque la décision de voter pour ou contre la proposition en question a été prise, le tableau affichant le résultat instantané des votes montrait que le « oui » était en train de l’emporter, jusqu’à atteindre les 78 voix favorables.

C’est à ce moment que Mustapha Ben Jaâfar a repris la parole, avant la clôture des votes, pour donner des précisions à ceux qui n’auraient pas compris ce pour quoi ils étaient en train de voter. Après l’intervention du président de la Constituante, les voix favorables ont baissé de près de deux dizaines, rejetant l’article en question. 

Maya Jribi parviendra à prendre la parole par la suite. Lorsqu’elle fera part à M. Ben Jaâfar de son étonnement quant au déroulement du vote et le fait que Mustapha Ben Jaâfar se soit permis de prendre la parole à la fin des votes, pour changer la tendance, ce dernier décidera de lui couper la parole, prétextant que ce qu’elle affirme est faux. L’incident créera une cacophonie généralisée dans l’Assemblée, où les élus de l’opposition, comme de la majorité, crieront leur désapprobation, les uns accusant M. Ben Jaâfar d’adopter des méthodes antidémocratiques, les autres défendant le président de la Constituante. La séance sera alors levée pour plusieurs dizaines de minutes afin de calmer les esprits. 

Issam Chebbi déclarera sur les ondes de Mosaïque Fm que Mustapha Ben Jaâfar n’est pas neutre et qu’il favorise la troïka contre toute proposition faite par l’opposition. Il affirmera également que le fait d’intervenir au moment des votes est contraire au règlement intérieur et qu’il était impératif de recommencer la procédure. Issam Chebbi accusera M. Ben Jaâfer d’être la cause des dysfonctionnements de l’Assemblée. 

 
Plusieurs élus cependant, dont des élus d’Al Aridha, affirmeront que la polémique a pris une ampleur qu’elle n’aurait pas dû prendre et qu’il n’y avait aucun mal à ce que des élus changent leur vote, s’ils s’étaient trompés dans un premier temps.  businessnews

 


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Mustapha Ben Jaafar décide de couper le volume des micros à toute personne critiquant sa Majesté...

 

 

 

 

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La séance complète de l'Assemblée Constituante 



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Un flou juridique dangereux pour la liberté de la presse

 

 

 

Reporters sans frontières appelle les autorités tunisiennes à réagir face au flou juridique actuel qui représente un grave danger pour la liberté de la presse et la liberté d'expression. L'organisation réitère sa demande de voir les nouvelles lois sur les médias appliquées et préférées aux anciennes, ces dernières contredisant les dispositions officiellement en vigueur depuis le 2 novembre 2011. “Le recours automatique aux lois répressives héritées du régime de Ben Ali met en péril l'esprit de la (...)

 

Reporters sans frontières appelle les autorités tunisiennes à réagir face au flou juridique actuel qui représente un grave danger pour la liberté de la presse et la liberté d'expression. L'organisation réitère sa demande de voir les nouvelles lois sur les médias appliquées et préférées aux anciennes, ces dernières contredisant les dispositions officiellement en vigueur depuis le 2 novembre 2011.

“Le recours automatique aux lois répressives héritées du régime de Ben Ali met en péril l'esprit de la révolution. Certains articles du code pénal sont aujourd'hui utilisés de façon illégitime pour condamner des journalistes et des blogueurs alors même que l'entrée en vigueur du décret-loi 115 nouveau code de la presse les rend caduques”, a alerté l'organisation.

Reporters sans frontières a dénoncé la condamnation, le 3 mai dernier, de Nabil Karoui, propriétaire de la chaîne Nessma à une amende de 2 400 dinars (1 200 euros) pour avoir diffusé Persépolis, un dessin-animé jugé “blasphématoire”.

Ce jugement balaie d'un revers de la main les dispositions de l'actuel code de la presse. Les magistrats, malgré la forte mobilisation en faveur de l'application du décret-loi 115, ont fondé leur jugement sur l'article 121 paragraphe 3 du code pénal qui sanctionne les publications “de nature à troubler l'ordre public et à porter atteinte aux bonnes mœurs”.

Le responsable du visionnage, ainsi que la propriétaire de l'association qui a traduit le dialogue du film, ont été, chacun, condamnés à verser une amende de 1 200 dinars pour “trouble à l'ordre public”. Les avocats ont immédiatement interjeté appel.

Quant aux salafistes qui ont attaqué les locaux de la chaîne et le domicile de Nabil Karoui, ils ont été condamnés à une amende de 9,6 dinars (environ 5 euros) chacun. Reporters sans frontières ne peut que souligner le caractère dérisoire de ces amendes, alors même que le décret-loi 115 prévoie des sanctions pénales pour les agressions contre les journalistes.

“Ces condamnations posent aujourd'hui la question de l'existence d'une justice à deux vitesses et d'une situation d'insécurité juridique dangereuse. Les journalistes peuvent encore être condamnés en Tunisie sur le fondement d'un texte général relatif à “l'ordre public'”', s'est inquiétée Reporters sans frontières.

L'utilisation à répétition des articles du code pénal rend plus que jamais indispensable l'application exclusive du code de la presse dans toutes les affaires relatives à la liberté de la presse et d'expression. En effet, l' article 121 paragraphe 3 a également été utilisé dans le cadre du procès deNasreddine Ben Saida, directeur du journal Attounissia, condamné à 1000 dinars d'amende ainsi que lors du procès de Jabeur El Mejri et Ghazi El Beji, deux internautes tunisiens, condamnés le 28 mars dernier à une peine de sept ans et demi de prison et 1200 dinars d'amende (600 dinars). Les deux hommes, connus pour leur athéisme, sont accusés d'avoir publié des caricatures du prophète Mahomet sur Internet.

Jabeur El Mejri a fait appel du jugement, qui sera examiné le 14 mai prochain par la cour d'appel de Monastir. Ghazi El Beji a fui le pays pour échapper au procès. Il est actuellement en Europe et tente d'obtenir le statut de réfugié politique. Condamné par contumace, ce dernier ne peut faire appel du jugement. Reporters sans frontières demande la libération immédiate de Jabeur El Mejri, incarcéré depuis le 28 mars dernier, et demande la relaxe des deux prévenus. Cette affaire met en lumière la nécessité de voir garantie, dans les textes de loi, la liberté d'opinion et d'expression sur Internet Au lendemain de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, organisée le 3 mai dernier à Tunis par l'UNESCO, le gouvernement tunisien doit poursuivre la réforme du secteur des médias et faire appliquer les décrets-loi 115 et 116 en vue de garantir la liberté de la presse.

L'initiative du gouvernement d'organiser une consultation nationale sur le secteur des médias afin d'amender les décrets-loi 115 et 116 ne doit pas retarder la mise en place d'une législation plus respectueuse des standards internationaux que celle en vigueur sous le règne de Zine El Abidine Ben Ali. Il n'est pas normal que les magistrats aient la possibilité d'appliquer les lois « à la carte ». categorynet

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Débat : réforme des médias et tendance hégémonique du gouvernement  

 

 

 

 

 

 

 

 

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