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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 16:51

 

Publié le 11.02.2011, 08h31 | Mise à jour : 15h09

Place Tahrir, le 11 février. Des milliers de personnes sont massées place de la Libération au Caire.

Place Tahrir, le 11 février. Des milliers de personnes sont massées place de la Libération au Caire.

  

Au lendemain de l'allocution télévisée de , annoncant qu'il déléguait ses pouvoirs mais restait en place jusqu'en septembre, les manifestants, plus que jamais, réclament son départ sur la place Tahrir au Caire et dans d'autres villes du pays.

15h05. Hosni Moubarak a quitté Le Caire pour Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, indique le porte-parole du Parti national démocrate (PND, au pouvoir).

14h55A Alexandrie, les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel, selon Al-Jazeera. Des marins-pêcheurs les ravitaillent. Même chose au Caire, où au moins 3 000 personnes se dirigent vers la principale résidence du président Hosni Moubarak, dans le quartier de Héliopolis. Leur nombre grossit à vue d'oeil.

14h46. Selon une estimation de l'AFP, plus d'un million de personnes sont massées sur la place Tahrir.

14h35. Selon le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, le président égyptien Hosni Moubarak lui a avoué, lors d'une conversation téléphonique jeudi soir, peu avant son allocution télévisée, qu'il cherchait «une porte de sortie honorable». «Il sait que c'est fini, que c'est la fin de la route. Il ne m'a dit qu'une seule chose peu avant son discours, c'est qu'il cherchait une voie de sortie».

14h27. La source proche du gouvernement qui a annoncé le départ de Moubarak du Caire refuse de préciser si le président et sa famille ont quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où le président a une résidence.

14h17. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé vendredi des critiques «injustes» contre le travail de l'ambassade au Caire, accusée dans des médias de ne pas suffisamment assister les Français pendant les violences et les manifestations. «Dès le début des événements, notre ambassade au Caire, notre Consulat général, ainsi que l'ensemble de notre dispositif français en Egypte se sont mobilisées pour veiller à la sécurité de nos compatriotes», déclare le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.

14h16. Une source porche du gouvernement confirme que Hosni Moubarak a bien quitté la capitale égyptienne en compagnie de sa famille pour une destination inconnue.

14h05. «Ne lâchez pas sinon c'est la déroute». Pour les «tombeurs de Ben Ali», l'ex-président tunisien, dont la révolution a inspiré et servi d'exemple aux manifestations en Egypte, seule la pression pourra faire partir le raïs égyptien Hosni Moubarak.

14 heures. Selon un officiel égyptien cité par la chaîne France 24, Hosni Moubarak aurait quitté Le Caire dans la nuit de jeudi à vendredi, après son discours.

13h45. Selon France 24 qui cite la chaîne El Arabiya, Moubarak aurait quitté Le Caire.

13h15. A Alexandrie la foule des manifestants est estimée à 100 000 personnes.

12h56
. Des dizaines de milliers de personnes manifestent partout dans le pays après la prière du vendredi, dans les villes de Mahala, Tanta, d'Alexandrie, d'Ismaïlia, mais aussi de Suez. A chaque fois le même slogan : «Moubarak doit partir !». 

Les manifestant se rassemblent aussi à Alexandrie Photo DR



12h45
. Des manifestants se dirigent vers la télévision d'Etat, au Caire.

12h39
. Des tensions sont signalées par la télévision Al Jazeera entre manifestants et soldats à proximité du palais présidentiel.  Rassemblés devant l'édifice, les manifestants espéraient obtenir le ralliement de l'armée et ont laissé éclater leur colère en apprenant la position des militaires.


12h26. L'Allemagne appelle les responsables égyptiens à «prendre acte» de la volonté populaire d'une transition démocratique sans le président Hosni Moubarak. «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des Nations unies. «C'est au peuple égyptien de décider lui-même qui le dirige», a-t-il réaffirmé. 

12h19. La prière du vendredi vient de prendre fin en Egypte. Place Tahrir, au Caire, des milliers de personnes y ont participé.

11h19 : Trois soldats de l'armée égyptienne ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, affirment des témoins.

11heures : L'armée égyptienne assure qu'elle garantira des «élections libres et honnêtes»

10h55 : l'armée met en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation

10h54 : L'armée égyptienne a appelle à «un retour à la vie normale», alors que des dizaines de milliers de personnes continuaient à manifester au Caire contre le régime du président Hosni Moubarak.

10h50 : L'armée égyptienne affirme qu'elle se porte garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué la veille ses prérogatives à son vice-président sous la pression de la rue, selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.

9h45 : Khairy Ramadan Ali, un menuisier qui travaillait pour le compte de l'ambassade américaine depuis 18 ans a été tué durant les violences qui ont émaillé les manifestations antigouvernementales dans le pays, a annoncé la secrétaire d'Etat . Il était porté disparu depuis le 28 janvier.

9h40 : «Nous voulons voir des faits, exactement comme l'exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré sur la radio WDR5 Guido Westerwelle, chef de la diplomatie allemande,  depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des nations unies.

VIDEO. LA REACTION DES MANIFESTANTS PLACE TAHRIR APRES LE DISCOURS D'HOSNI MOUBARAK



9h05 : Des dizaines de milliers de manifestants se rassemble depuis l'aube sur la place Tahrir, prêts pour une nouvelle mobilisation massive contre le président égyptien Hosni Moubarak, qui s'accroche au pouvoir.

8h35 : «Si elle le souhaite, nous sommes prêts à accompagner l'Egypte dans cette période de transition», a proposé sur France 2 la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, égratignant au passage les pressions des Etats-Unis en soulignant la nécessité «d'être respectueux» de la volonté des Egyptiens.

8h30 : Dans un «communiqué numéro 1»
, le conseil suprême des forces armées a annoncé qu'il examinait «les mesures» nécessaires pour protéger le pays et «appuyer les demandes légitimes du peuple». La télévision d'Etat avait interrompu ses programmes pour diffuser ce texte bref lu par un militaire en uniforme.

Jeudi, 23h10 : L'intervention présidentielle a provoqué la consternation et  la colère parmi les manifestants de la place Tarhir. Ils ont réclamé que l'armée, déployée en force autour des manifestants, prenne position: «Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!»

Vidéo. Moubarak délègue ses pouvoirs au vice-président


Lire la vidéoLire la vidéo



Lien : http://www.google.ca/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4SUNC_frCA366CA366&q=egypte#q=egypte&hl=fr&rlz=1T4SUNC_frCA366CA366&prmd=ivnsubm&source=lnms&tbs=mbl:1&ei=MFZVTcCdPILGlQfOofnMBw&sa=X&oi=mode_link&ct=mode&cd=5&ved=0CBsQ_AUoBA&fp=aed730daf849685e
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 15:54

Hier, au cours d'une allocution télévisée, le président Hosni Moubarak annonce qu'il a l'intention de rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat. Depuis 17 jours, ce sont des millions d'égyptiens qui réclament son départ et, de plus en plus, les chefs d'états du monde entier qui se joignent à leur appel.

Dans la nuit du 10 ou 11, la colère des manifestants monte d'un cran et leur nombre est suffisant pour que des dizaines de milliers gardent la place Tahrir tandis que d'autres marchent sur le palais présidentiel de El Orouba, dans le quartier d'Heliopolis. Le quartier est entièrement bouclé et sous la protection des chars et des troupes de l'armée.

En marchant sur le palais d'El Orouba, les égyptiens obtiennent la confirmation qu'ils cherchent à obtenir depuis hier. Que fera l'armée en pareil cas? Réponse: l'armée laisse faire et les manifestants par centaines prennent place dans la nuit et sont rejoints, ce matin, par des milliers de manifestants supplémentaires. L'armée s'adresse aux manifestants dans des termes polis. Elle recommande aux manifestants de retourner place Tahrir et met à leur disposition des bus de l'armée. Les manifestants qui veulent rester n'en sont pas empêchés, mais l'armée prévient que, pour leur sécurité, il plus sûr qu'ils retournent place Tahrir.

Il ne faut pas pour autant s'empresser de conclure que l'armée menace la population de représailles. D'autres menaces semblent plus plausibles. Tout d'abord, l'envoi possible de forces de police; l'envoi d'hommes de mains armés; et enfin une intervention agressive de la garde présidentielle.

La situation est intéressante à observer car il est probable que le Conseil Supérieur des Forces Armées (CSFA) soit en train de laisser faire dans le but de s'appuyer sur l'intensification et le "rapprochement" de la colère des manifestants pour presser Hosni Moubarak de quitter le pouvoir.

Le bâtiment de la Radio Télévision du Caire, également sous la protection de l'armée est, ce matin (et depuis hier soir aussi), encerclé par une dizaine de milliers de manifestants.

Mais ce n'est pas qu'au Caire que la pression sur l'armée est forte. La crise de Suez et la grève de 6000 ouvriers responsables de la gestion quotidienne du canal est de nature à justifier un durcissement du ton du CSFA à l'égard de Moubarak et de son entourage.

Le CSFA annonce ce matin qu'il fera déclaration importante ce matin.

Des millions d'égyptiens sont attendus aujourd'hui dans les rues de l'Egypte, pour un troisième vendredi de la colère.

 

Lien : http://crisdegypte.blogs.liberation.fr/cairote/2011/02/egypte-le-palais-pr%c3%a9sidentiel-encercl%c3%a9.html

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:25

Le Caire 11 février 2011. 14h15. Après l'escalade de l'inquiétude depuis l'allocution télévisée du président Moubarak du 10/2/2011, après la déclaration inquiétante du Conseil Supérieur des Forces Armées confortant le président dans son choix de ne pas quitter le pouvoir, il faut noter un mouvement de fond qui rend très optimiste sur l'issue que les égyptiens souhaitent pour eux-mêmes et leur nation.

Depuis 48 heures, le régime semble perdre de plus en plus son emprise sur la presse d'état, sur la télévision nationale et même sur des officiers de l'armée qui se joignent aux manifestants! Ils sonts 3 ici, 15 là, 16 ailleurs… combien sont-ils au juste? Des dizaines semble-t-il, et leur nombre augmente d'heure en heure. Ce sont pour la plupart des officiers de rang moyen.

L'un deux qui s'exprime le soir du 10/2/2011 à l'antenne d'Al Jazeera est le Major Ahmed Shoman: "Le gouvernement a perdu sa légitimité! Monsieur le président, je vous en conjure, quittez le pouvoir! (…) Ce pays ne vous appartient pas! (…). J'ai remis mon arme à mes collègues, cette révolution est pacifique! (…). Notre rôle est de défendre le peuple, pas le régime! Le Général Tantawi (minitre de la défense) n'est qu'un élément de ce système! Vous aussi partez! Monsieur Sami Anan (chef des armées) accomplissez votre devoir! (…) Faites les tous partir! Monsieur le vice-président Omar Soliman, vous étiez responsable des services du renseignement pour la protection de la nation. Avez vous protégé les biens de la nation contre le détournement de ses richesses? Avez-vous défendu la nation? (…) Ce que je veux dire au peuple (…) c'est que c'est lui qui, aujourd'hui, me protège! Je vous en prie transmettez ce message: ce régime n'est plus légitime! Monsieur Sami Anan, chef des armées, je vous en conjure, accomplissez votre devoir!"

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:14

Des manifestants devant des blindés de l'armée, le 11 février, aux abords de la place Tahrir.

Des manifestants devant des blindés de l'armée, le 11 février, aux abords de la place Tahrir.AFP/PEDRO UGARTE

 

L'armée égyptienne s'est dite prête, vendredi, à lever l'état d'urgence, en vigueur depuis 30 ans, "aussitôt que les circonstances actuelles le permettront", répondant ainsi à une demande des manifestants antigouvernementaux. Dans un "communiqué n° 2", le Conseil suprême des forces armées a appelé les manifestants à quitter les rues et à mettre un terme aux rassemblements, qui durent depuis le 25 janvier. Elle a par ailleurs garanti la réforme de la Constitution et l'organisation d'élections libres et justes. Le Conseil s'était réuni un peu plus tôt dans la matinée sous la direction du ministre de la défense et du vice-premier ministre Mohammed Hussein Tantaoui. Confronté à une mobilisation sans précédent, le président Hosni Moubarak a annoncé jeudi le transfert de ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane mais n'a pas parlé de démission, contrairement à ce qu'attendaient les manifestants.

CONTRE LA TENTATION DU COUP D'ETAT

Un coup d'Etat militaire serait "très mauvais" pour l'Egypte et son économie, estime le ministre des finances, Samir Radouane, sur les ondes de la BBC. "Le cauchemar d'un coup d'Etat est très mauvais pour tout le monde, pour les jeunes, pour l'économie", a-t-il dit. "C'est un scénario que nous aimerions éviter." "Je pense que les militaires sont très disciplinés et ils ont pris la décision de ne pas tirer sur les jeunes. Ce blocage ne peut pas durer éternellement", a ajouté Samir Radouane.

Dans un entretien accordé à Reuters, le ministre des finances a déclaré que les forces armées étaient là pour protéger les manifestants et protéger le pays, mais que le pouvoir avait été remis, non à l'armée, mais au vice-président Omar Souleimane. "Si cette formule marche, nous serons en bien meilleure position", a-t-il dit. "Le gouvernement fonctionne. Hier, j'ai réuni le comité ministériel qui suit quotidiennement la situation économique", a ajouté Samir Radouane. "Nous n'avons pas d'intervention des militaires. Mes communications se font avec le premier ministre" Ahmed Chafik.

 

Des militaires et un fonctionnaire dans le centre-ville du Caire, lundi 7 février.

Des militaires et un fonctionnaire dans le centre-ville du Caire, lundi 7 février.AP/Emilio Morenatti

 

MOUVEMENT DANS LES ÉCHELONS INTERMÉDIAIRES

Dans la matinée, un commandant de l'armée qui a rejoint les rangs des manifestants place Tahrir, au Caire, a assuré qu'une quinzaine d'officiers de rang intermédiaire avaient fait de même. "Le mouvement de solidarité des forces armées avec le peuple a débuté", a-t-il déclaré, juste après les prières de l'aube.

Jeudi soir, Ahmed Ali Shouman avait annoncé à la foule réunie sur la place centrale de la capitale qu'il avait remis son arme et se joignait à ceux qui réclament la démission du président Hosni Moubarak. Militaire de carrière depuis quinze ans, il était chargé jusque-là de la surveillance de l'entrée ouest de la place Tahrir. La foule l'avait porté en triomphe.

Un autre commandant s'était ensuite approché en déclarant : "J'ai rejoint la cause moi aussi." "Une quinzaine d'officiers ont rejoint la révolution du peuple", a déclaré Shouman vendredi, précisant que leurs grades allaient de capitaine à lieutenant-colonel. "Nos objectifs et ceux du peuple sont les mêmes." "Ce qui nous pousse à rejoindre la révolution du peuple est le serment d'allégeance que nous avons tous prêté en rejoignant l'armée : protéger la nation", a-t-il encore expliqué.

 

Lien : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/11/des-officiers-egyptiens-se-joignent-a-la-contestation_1478439_3218.html#xtor=RSS-3208001?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:10
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 05:03
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 04:35

 clan_ben_ali.jpg

 

Dans sa livraison du 20 au 26 janvier derniers, l’hebdomadaire tunisien « Réalités », a publié un dossier dans lequel sont étalées plusieurs affaires liées au clan du président déchu, Ben Ali.

Dans ce dossier de presse, l’hebdomadaire affirme que « le pouvoir politique a couvert, soutenu et favorisé les détournements de fonds publics, malversations et prises de contrôle d’entreprises publiques privatisables de façon illégale et à prix symbolique au profit des parents et beaux-parents de Ben Ali. » Selon cette publication, « les banques publiques tunisiennes ont été contraintes d’accorder des prêts faramineux, sans garanties, ni limites à des proches de Leïla Ben Ali pour piller les derniers publics moyennant des passe-droits ». « Les terres domaniales et les terrains des sociétés nationales, lit-on dans ce dosser, ont été usurpées au profit de Belhassen Trabelsi et de Sakher El Materi ». « Aucun secteur n’a été épargné  : hôtellerie et tourisme, télécommunications et médias, transport aérien, grande distribution, concessions autos, promotion immobilière », affirme ce journal. Ce dernier dénonce « un train de vie d’un luxe tapageur et provocateur ayant provoqué la révolution du peuple ». Le journal souligne une infraction juridique entourant l’implantation d’un hypermarché, « Carrefour », près la banlieue huppée de Tunis, La Marsa.

L’agrément a été accordé par l’Administration sous forme d’une dérogation spéciale, obtenue séance tenante grâce à l’intermédiation de Slim Chiboub, apparenté au promoteur d’Ulysse distribution, moyennant éventuellement une rémunération juteuse hors TVA ». Le journal relève un fait : « Carrefour » s’est installé en plein centre de la ville, alors que la réglementation impose une implantation hors périmètre communal, distante au minimum de 5 km à partir des limites du périmètre communal avec financement approprié des infrastructures de raccordement. « Même la bretelle autoroutière pour desservir « Carrefour » qui a coûté 5 millions de DT a été financée par l’Etat, à concurrence de 2,5MD, afin de permettre aux clients et fournisseurs de « Carrefour » d’accéder à l’hypermarché sans bouchons routiers », fait savoir l’hebdomadaire. « Le permis de bâtir que le conseil municipal de la Marsa se « faisait tirer l’oreille »pour accorder et avait exprimé des scrupules pour le délivrer, a été obligé de le faire sous la pression de Ben Ali », poursuit l’article. « Cette opération, lit-on encore, s’est soldée par la suspension du Conseil municipal élu par la population et le maire de la Marsa de l’époque, a été démis de ses fonctions en pleine réunion du conseil municipal ». Et le journal de souligner l’impact négatif de l’implantation de « Carrefour » sur l’économie de La Goulette à Gammarth : « Tout le tissu commercial de la région a été déstabilisé : la chaîne « Touta » a été acculée au démantèlement, les grossistes et les épiciers ont perdu 50% de leurs chiffres d’affaires en 24h, « Promogro » a été ébranlé durant 45 jours. L’architecture commerciale de toute la région a été bouleversée de façon durable et définitive ». « »Carrefour », ajoute le journal, a remporté le jackpot suite à cette dérogation réalisée grâce aux bons soins de Slim Chiboub et à la complicité passive de l’Administration qui n’aurait d’autre préoccupation que l’obéissance au doigt et à l’oeil, à l’appât du lucre de l’entourage du pouvoir en fuite ». Autre révélation de ce journal : la société « Le Moteur » a été privatisée et bradée dans des conditions opaques, en faveur de Cyrine Ben Ali, fille de l’ancien dictateur, épouse de Marouane Mabrouk ». « Cette Société prospère et active, âgée d’un demi-siècle, poursuit le journal, détient des cartes maîtresses dans le secteur juteux de la concession-auto : concessionnaire officiel des marques Mercédès, Fiat, Land Rover puis par la suite des utilitaires japonaises et 4x4 Mitsubishi  ». « Mieux encore « Le Moteur » possède des réserves foncières inestimables et des fonds de commerce de valeur dont l’ancien siège de l’Avenue de Carthage, plusieurs hectares de terrains et bâtiments à la Charguia I et aux Berges du Lac, ainsi qu’un réseau dense d’agences régionales », apprendon encore. Selon ce journal, « »Le Moteur » est devenu un holding de plusieurs sociétés spécialisées pour répondre à l’expansion de ses activités et aux exigences des marques représentées.

D’autres cartes comme Alfa Roméo sont venues enrichir un portefeuille prestigieux de représentations convoitées  ». Et ce n’est pas tout : « Les quotas d’importations de voitures accordés par l’Administration n’ont pas cessé d’augmenter dont celui des voitures 4cv pour classe moyenne à privilège fiscal ». Aussi, « la société « Le Moteur  » a reçu un coup de pouce pour acquérir la STIA, lors de la privatisation de cette dernière, une société nationale implantée à Sousse et spécialisée dans le montage des poids lourds, bus et voitures utilitaires et possédant plusieurs hectares de terrains et de bâtiments industriels ». Autre détail : « le prix de cession a été jugé décisoire : 20 millions de DT.

Le cahier des charges implique 30 MD d’investissements sur 5 ans, pour rénovation et extension afin d’acquérir une dimension maghrébine. Il stipule également le maintien de l’emploi et des avantages acquis par le personnel et le recrutement de plusieurs centaines de nouveaux ouvriers ». Et le journal d’ajouter : « des remous sociaux persistants avaient éclaté lors de la passation des pouvoirs dans l’entreprise. Ben Ali offre à Sakher une affaire en or : « Ennakl » La société publique Ennakl est un des fleurons du tissu économique tunisien avec des représentations prestigieuses et exclusives de voitures - autos telles que AUDI choisie comme voiture officielle après Mercedes pour doter les ministères et les sociétés nationales en voitures de fonction, et Volkswagen, et les poids lourds de Renault - trucks ». Plus loin, le journal donne une idée sur l’étendue du patrimoine foncier de l’entreprise d’Ennakl : plusieurs hectares de terrains et de bâtiments à la Charguia I : showrooms, ateliers de maintenance, stocks de pièces de rechange et fonds de commerce des agences régionales à haute valeur. « De plus, relève ce journal, les quotas d’importation accordés par l’Administration n’ont pas cessé d’augmenter depuis la privatisation ». Aussi, « Ennakl a bénéficié de grands marchés publics lancés par le ministère tunisien de l’Intérieur pour l’acquisition pour les mairies de gros engins, sans appel d’offres transparent », poursuit l’article. Selon les évaluations des experts, cités par ce journal, Ennakl valait au bas mot 60 millions de DT (30 millions d’euros), lors de sa cession à Sakher El Materi, époux de Nesrine Ben Ali, alors que le prix de cession officiel n’a été que de 17 MDT (8,5 millions d’euros). Sakher est présenté comme l’un des principaux futurs héritiers des Laboratoires Adwya, pionnier des industries pharmaceutiques en Tunisie. « Le chèque de garantie déposé par ce dernier, lors de l’achat soit 17 millions de DT, n’a pas été encaissé à ce jour, ni même versé à l’encaissement, faute paraît-il de provisions suffisantes », relate l’hebdomadaire. « Entre temps, poursuit-il, la société « Le Moteur » a connu une expansion remarquable avec attribution de marchés publics juteux octroyés pour l’acquisition de voitures administratives, les quotas d’importation sont en croissance sensible, tandis qu’il y a une expansion exponentielle du réseau d’agences, captation de nouvelles concessions, celle de KIA ». Et d’ajouter : « La représentation de la marque Porsche par le propriétaire précédent d’Ennakl qui fabrique les fameuses Cayenne, (Cayenne S et Cayenne Turbo) dont le prix d’achat unitaire dépasse celui de dix logements sociaux à la fois, avait défrayé la chronique ».

L’édification d’un centre Porsche s’est faite dans des conditions suspectes pour ce qui est du titre foncier, du permis de bâtir et du financement. L’hebdomadaire ne s’arrête pas là. Il évoque « une vaste escroquerie aux banques « Bricorama », ayant été promues par Imed Trabelsi, qui n’a rien à son actif, ni diplôme, ni expérience professionnelle, ni passé en management, ni fonds propres transparents ; mais au contraire un passif de mafiosi avec des procédés de grand banditisme. Sa parenté avec Leïla Ben Ali lui a permis d’investir 25 millions de DT, empruntés aux banques ou issus des revenus occultes procurés par le commerce parallèle de produits bas de gamme introduits en Tunisie de façon illégale et en infraction aux réglementations douanières ». Le journal cite aussi une grande surface de 10.000 m2 qui a été construite pour la vente de 38.000 articles de bricolage, employant 250 salariés. Une affaire qualifiée d’« opération d’escroquerie aux banques alors que le Tunisien est réputé peu bricoleur ». Autre affaire citée par le journal : le groupe « Carthago », un vaste empire économique bâti sur du vent par Belhassen Trabelsi. Les détails : « Il a commencé par le secteur hôtelier et touristique avec l’hôtel Khamsa Corinthia, avant de créer une chaîne hôtelière les « Carthago palace » bouclée avec le rachat du Palace de Gammarth ». Le journal s’interroge sur l’origine des ces fonds. « Cette chaîne hôtelière est devenue un groupe intégré avec une agence de voyages et une compagnie de transport aérien en Tunisie.

Carthago Airlines en Tunisie et une autre low-cost basée à Sharm Echeïkh Blue Line, en association avec le groupe de l’Egyptien Sawiris, relate le journal. Et d’ajouter : « Belhassen Trabelsi qui a essuyé des déboires en voulant investir dans Batam, ‘victime’ d’une faillite retentissante, s’intéresse à d’autres secteurs d’activité comme les matériaux de construction avec Carthage Cement, les Médias avec Mosaïque FM et CACTUS, PROD, la concession auto avec Ford, Jaguar et Rover  ». Le journal ajoute que l’atout majeur et unique de celui qui fut un illustre inconnu, il y a vingt-trois ans, est d’être le frère de Leïla Ben Ali. Cette dernière est qualifiée d’« intrigante de premier plan, doublée d’une voleuse ». Autre révélation : « Belhassen Trabelsi concocte une fusion - absorption entre Carthago Airlines et Nouvelair de Aziz Miled, ce qui est une aberration totale ». Explication du journal : « Carthago Airlines était dans une situation financière catastrophique, surendettée et maintenue artificiellement en activité grâce à des expédients et des abus alors que Nouvelair était active et demeure prospère. Les évaluations des actifs ont conclu à 81% du capital en faveur de Nouvelair et 19% pour Carthago, or c’est Belhassen Trabelsi qui devient P-DG ». Sakher El Materi se paye un avion privé, un château au Canada, des milliers d’hectares d’oliviers Bio usurpés sur les terres domaniales et crée une banque islamique « Zitouna ». Il n’a pas de fortune personnelle alors il emprunte aux banques classiques sans garanties ni justifications. Il fait pression sur les principaux groupes industriels et financiers pour les amener à participer au capital et à entrer au conseil d’administration. En cas de refus ces groupes risqueraient gros : répercussions fiscales, refus ou retraits d’agréments, harcèlements et vexations diverses. Avec 30 MD de capital initial, doublé en six mois, Sakher construit un siège prestigieux qui absorbe 30 MD, ouvre plusieurs agences luxueuses et lance une campagne médiatique sans précédent. Le programme prévoit l’ouverture en dix ans, de 400 agences et de conquérir 5% du marché bancaire. Profitant d’une discorde entre les héritiers de feu Habib Cheïkhrouhou, propriétaires du groupe de presse Essabah (Essabah, le Temps et El Ousboui), Sakher El Materi achète, moyennant 10% de son prix réel, l’ensemble du groupe de presse privé : une imprimerie, un immeuble prestigieux de cinq niveaux ainsi que les fonds de commerce. El Materi touche aussi aux télécoms.

Selon le journal, « Orascom vend ses parts au capital de Tunisiana (50%), le premier opérateur GSM privé, très florissant. Or Watania, le Quatari a racheté la part de Sawiris-Orascom, mais il a besoin de l’agrément du gouvernement tunisien pour valider son rachat. Sakher se fait fort de l’obtenir vu sa qualité de gendre de Ben Ali et négocie, il obtient la revente de 25% de Tunisiana en sa faveur auprès de Watania qui n’avait pas le choix ». Autre affaire citée par l’hebdomadaire : « Belhassen Trabelsi, avec un apport dérisoire et moyennant un montage financier factice se fait coter à la Bourse et lève sur le marché financier près de 130 millions de DT alors que la cimenterie n’existe que sur le papier. Une infraction à la réglementation de la Bourse ». La publication de ce dossier a suscité des réactions de la part des entreprises citées.

LES MISES AU POINT

La première mise au point affirme que la privatisation de la société « Le Moteur », « faite suite à un appel d’offres initié par la Société tunisienne de Banque détentrice avec ses filiales, de seulement 54% des actions de la Société. « Le Moteur S.A », sous l’égide du Secrétaire d’Etat à la Privatisation, en 1999 et dont l’issue est concrétisée en avril 2000, au profit de la Société IDM (Holding Financière « Investissement et Développement Mécanique »), dont le capital et détenu exclusivement par le Groupe Mabrouk et ce, dans une totale transparence ». L’adjudication a été conclue pour un montant de 21 millions de DT pour les 54% de la STB ce qui valorise globalement la société « Le Moteur S.A » à 39 millions de DT par un capital nominal de 3 MDT. Le règlement des 21 millions de DT a été effectué par l’intermédiaire de la Société de Bourse de Tunisie. Le règlement des 40% restants du capital, a été également effectué par la Société de Bourse de Tunisie, par le biais d’une OPA ».

Pour sa part, l’ancien conseil muni cipal de La Marsa dit « avoir fait preuve d’indépendance d’esprit et d’avoir toujours agi dans le respect de la légalité et le refus des passe-droits. Pour le permis de bâtir de « Carrefour », ni la Commission technique, ni le bureau municipal, ni le Conseil n’ont subi de pressions lors de l’étude de ce dossier. La dissolution du Conseil municipal a été motivée par des visées sur le patrimoine foncier de la commune, dont le Conseil municipal a fait de sa préservation une priorité, en vue de la constitution d’une réserve foncière ». De son côté, « Carrefour », s’est dit « surpris » et a affiché son « désarroi à la lecture de l’article dont il a souligné « l’irresponsabilité rédactionnelle », dénonçant « des contre vérités ». « Carrefour  » affirme « n’avoir eu à bénéficier d’aucun favoritisme, passe-droit ou dérogation, puisque la loi dont il fait référence est datée du 29.12.2003, et que le permis de construire a été obtenu en juillet 1999 et que l’ouverture de « Carrefour » s’est faite le 16.04.2001 ». Pour ce qui est des infrastructures de raccordement, « Carrefour  » souligne la même erreur ayant fait référence à la même loi 78-2003. A l’époque de la construction de l’hypermarché « Carrefour », la loi n’obligeait pas le promoteur à financer les infrastructures de raccordement. Or et malgré cette absence d’obligation, nous avons participé avec une part importante dans le financement de l’échangeur autoroutier et assumé à 100% les coûts du sens giratoire bien qu’appartenant au domaine public routier ». Autre précision de « Carrefour  » : « loin d’être sous pression et séance tenante, l’obtention du permis de bâtir s’est faite sur 16 mois, au cours desquels la municipalité de la Marsa a fait part de ses remarques, en mars 1998, totalement prises en compte pour qu’enfin, en juillet 1999, le permis de construire soit accordé. » Et l’enseigne française de soutenir  : « la suspension du conseil municipal de la Marsa n’est pas consécutive à notre dossier et n’a rien à voir ni de près ni de loin avec « Carrefour » ». Concernant l’accusation de déstabilisation de la région, « Carrefour » estime que son implantation a permis de créer « 1.500 emplois directs et indirects et a dynamisé son environnement immédiat ».

Amine L.

 

Lien : http://www.el-annabi.com/internationale/1233-les-scandales-du-clan-ben-ali.html

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 04:25

La liste des Tunisiens et Tunisiennes dont les avoirs sont gelés en Suisse a été modifiée. Celle publiée le 4 février ne compte plus que les membres des familles Ben Ali et Trabelsi et leurs parents par alliance.


En effet, beaucoup d’hommes d’affaires dont les noms ont figuré, par erreur, dans la première liste, publiée le 19 janvier, ont été enlevés. C’est le cas de Mehdi Trabelsi (Omega Distribution), qui n’a aucun lien avec le clan de Leïla Trabelsi. Mais aussi de Bassam Loukil (concessionnaire Citroën, Mazda), Mohamed Ben Jemâa (concessionnaire Bmw), Moncef Mzabi (concessionaire Renault et Nissan), Aziz Miled (Nouvelair, Tts, Karthago), Taoufik Chaïbi, oncle de Slim Chiboub (groupe Utic, Carrefour, Champion), Brahim Ben Yedder, Béchir Ben Yedder et Rachid Ben Yedder (groupe Amen Bank), Mohamed Ali et Ismaïl Mabrouk, frères de Marouane, époux de Sirine Ben Ali (Monoprix, Géant, le Moteur, Assurances Gat, Banque Biat), Afif Chiboub, frère de Slim Chiboub, gendre de Ben Ali, Alya Abdallah, femme de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Abdelwahab Abdallah, Hédi Jilani (Lee Cooper International), beau-père de Belhassen Trabelsi, Driss Guiga, ancien ministre de la Santé, de l’Education et de l’Intérieur et son fils Kais Guiga (Marina Cap 3000 à Bizerte).

Voici, par ailleurs, la nouvelle liste.
1- Zine El Abidine Ben Ali: né le 3 septembre 1936 à Hammam-Sousse, fils de Selma Hassen, marié à Leïla Trabelsi, demeurant au Palais présidentiel de Carthage, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00354671.
2- Leïla Trabelsi : née le 24 octobre 1956 à Tunis, fille de Saida Dherif, mariée à Zine El Abidine Ben Ali, demeurant au Palais présidentiel de Carthage, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00683530.
3- Moncef Trabelsi: né le 4 mars 1944 à Tunis, fils de Saida Dherif, marié avec Yamina Soulaï, gérant de société, demeurant Rue de France n°11, Radès – Ben Arous, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05000799.
4- Mohamed Ben Moncef Trabelsi : né le 27 janvier 1980 à Sabha (Lybie), fils de Yamina Soulaï, gérant de société, marié à Inès Lejri, demeurant Résidence de l’Etoile du Nord, Bloc B, 7e étage, Apt n°25,  Centre urbain-nord, Cité El-Khadhra, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05424472.
5- Fahd Mohamed Sakher El Materi: né le 2 décembre 1981 à Tunis, fils de Naïma Boutiba, marié à Nesrine Ben Ali, étudiant à l’étranger, demeurant au Palais présidentiel de Carthage, titulaire de la carte d’identité Nationale n° 04682068.
6- Nesrine Ben Ali: née le 16 janvier 1987 à Tunis, fille de Leïla Trabelsi, mariée à Fahd Mohamed Sakher Materi, étudiante, demeurant au Palais présidentiel, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00299177.
7- Halima Ben Ali: née le 17 juillet 1992, fille de Leïla Trabelsi, élève, demeurant au Palais présidentiel, titulaire de la carte d’identité nationale n° 09006300.
8- Belhassen Trabelsi : né le 5 novembre 1962 à Tunis, fils de Saida Dhrif, gérant de société, demeurant Rue Hédi Karray, n° 32, El-Menzah, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00777029.
9- Mohamed Ennacer Trabelsi: né le 24 juin 1948 à Tunis, fils de Saïda Dhrif, marié à Nadia Makni, gérant de société agricole, demeurant Rue Al Achfat n° 20, Carthage, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00104253.
10- Jalila Trabelsi: née le 19 février 1953 à Radès, fille de Saïda Dhrif, mariée à Mohamed Mahjoub, gérante de société, demeurant au Rue Aristote n° 21, Carthage – Salammbô, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00403106.
11- Mohamed Imed Trabelsi: né le 26 août 1974 à Tunis, fils de Néjia Jeridi, homme d’affaires, demeurant Avenue Habib Bourguiba n° 124 Carthage Présidence, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05417770.
12- Mohamed Adel Trabelsi: né le 26 avril 1950 à Tunis, fils de Saïda Dhrif, marié à Souad Ben Jemiai, gérant de société, demeurant Rue Alyamama n° 3 – Gammarth Supérieur, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00178522.
13- Mohamed Mourad Trabelsi : de nationalité tunisienne, né le 25 septembre 1955 à Tunis, fils de Saida Dhrif, marié à Hela Belhaj, Pdg de société, demeurant Rue Ibn Echabat, n° 20, Carthage Salammbô, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05150331.
14- Samira Trabelsi: née le 27 décembre 1958 à Tunis, fille de Saida Dhrif, mariée à Mohamed Montassar Mehrezi, directeur commercial de société, demeurant Rue Taoufik El-Hakim n° 4 La Marsa, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00166569.
15- Mohamed Montassar Mehrezi : né le 5 septembre 1959, à La Marsa, fils de Fatma Sfar, marié à Samira Trabelsi, Pdg de société, demeurant Rue Taoufik El-Hakim n°4, La Marsa, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00046988.
16- Nefissa Trabelsi: née le 1er février 1960, fille de Saïda Dhrif, mariée à Habib Zakiz, sans profession, demeurant Rue Ennawras 4, Gammarth Supérieur, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00235016.
17- Habib Zakiz: né le 5 mars 1957, fils de Saida Ben Abdallah, marié à Nefissa Trabelsi, promoteur immobilier, demeurant Rue Ennawras n° 4, Gammarth Supérieur, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00547946.
18- Moez Trabelsi: de nationalité tunisienne, né le 3 juillet 1973 à Tunis, fils de Yamina Soulaï, gérant de société et promoteur immobilier, demeurant à Immeuble Amine, Rue Lac Turkana, Les Berges du Lac, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05411511.
19- Lilia Nacef: née le 25 juin 1975 à Tunis, fille de Mounira Trabelsi (sœur de Leïla Trabelsi), gérante de société, mariée à Mourad Mahdoui, demeurant Rue Garibaldi n° 41, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05417907.
20- Mourad Mahdaoui: né le 3 mai 1962 à Tunis, fils de Naïla Bartaji, marié avec Lilia Nacef, Pdg d’une société, demeurant à Rue Garibaldi n° 41, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05189459.
21- Houssem Trabelsi: né le 18 septembre 1976, fils de Néjia Jeridi, directeur général de société, demeurant au Lotissement Erriadh.II, Gammarth – Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05412560.
22- Bouthaïna Trabelsi: née le 4 décembre 1971, fille de Yamina Soulaï, gérante de société, demeurant rue El-Mourouj 2, La Marsa, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05418095.
23- Nabil Trabelsi: né le 20 décembre 1965, fils de Radhia Mathlouthi, marié avec Linda Charni, agent de bureau à la Compagnie Tunisair, demeurant Rue Taïeb Mehiri n° 12, Le Kram, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00300638.
24- Mehdi Ben Gaïed : né le 29 janvier 1988, fils de Kaouther Ferial Hamza, Pdg de la société Srafim-Peugeot, demeurant Rue Mohamed Makhlouf, El Manar II, Tunis (fiancé de Halima Ben Ali).
25- Mohamed Slim Chiboub: né le 13 janvier 1959, fils de Leïla Chaïbi, marié avec Dorsaf Ben Ali, Pdg de société, demeurant à Rue El-Hadika, Sidi Bou-Saïd, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00400688.
26- Dorsaf Ben Ali: née le 5 juillet 1965 au Bardo, fille de Zine Ben Ali et Naïma Kefi, mariée à Mohamed Slim Chiboub, sans profession, demeurant à Rue EI-Montazah n° 5, Sidi Bou-Saïd, Tunis, titulaire de la carte d’Identité Nationale n° 00589759.
27- Sirine Ben Ali: née le 21 août 1971 au Bardo, fille de Zine Ben Ali et Naïma Kefi, mariée à Mohamed Marouane Mabrouk, demeurant au Palais présidentiel de Carthage, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05409131.
28- Mohamed Marouane Mabrouk: né le 11 mars 1972 à Tunis, fils de Jaouida Beji, marié à Sirine Ben Ali, Pdg d’une société, demeurant Rue Commandant Béjaoui, n° 8, Carthage, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 04766495.
29- Ghazoua Ben Ali: de nationalité tunisienne, née le 8 mars 1963 au Bardo, fille de Zine Ben Ali et Naïma Kefi, mariée à Slim Zarrouk, de profession médecin, demeurant Avenue Habib Bourguiba n° 49, Carthage, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00589758.
30- Slim Zarrouk: né le 13 août 1960 à Tunis, fils de Meherzia Ghedira, marié à Ghazoua Ben Ali, Pdg de société, demeurant Avenue Habib Bourguiba n° 49 – Carthage, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00642271.
31- Farid Ben Ali: né le 22 novembre 1949 à Hammam-Sousse, fils de Selma Hassen, journaliste photographe à l’étranger (Allemagne), demeurant Rue Sidi El-Gharbi n° 11, Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 02951793.
32- Faouzi Ben Ali: né le 13 mars 1947 à Hammam-Sousse, marié à Zohra Ben Ammar, gérant de société, demeurant Rue El-Moez, Hammam Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 02800443.
33- Hayet Ben Ali: née le 16 mai 1952 à Hammam Sousse, fille de Selma Hassen, mariée à Fethi Refaï, représentante de Tunisair à l’étranger, demeurant Avenue de la République n° 17, Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 02914657.
34- Najet Ben Ali: née le 18 septembre 1956 à Sousse, fille de Selma Hassen, mariée à Sadok Habib Mehiri, femme d’affaires, demeurant Avenue Imam Moslim, Khezama Ouest, Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 02804872.
35- Slaheddine Ben Ali: né le 28 octobre 1938, fils de Selma Hassen, retraité, veuf de Selma Mansour, demeurant à Cité El-Bassatine n° 255, Monastir, titulaire de la carte d’identité nationale n° 02810614.
36- Kaies Ben Ali: né le 21 octobre 1969, fils de Selma Mansour, marié à Monia Chadli, Gérant de société, demeurant Rue Hédi Nouira, Monastir, titulaire de la carte d’identité nationale n° 04180053.
37- Hamda Ben Ali: né le 29 avril 1974 à Monastir, fils de Selma Mansour, célibataire, homme d’affaires, demeurant au Cap Marina n° 83, Monastir, titulaire de la carte d’identité nationale n° 04186963.
38- Nejmeddine Ben Ali: né le 12 octobre 1972 à Monastir, fils de Selma Mansour, célibataire, exportateur et importateur commercial, demeurant Avenue Mohamed Salah Sayadi, Skanes, Monastir, titulaire de la carte d’identité nationale n° 041922479.
39- Najet Ben Ali: née le 8 mars 1980 à Monastir, fille de Selma Mansour, mariée avec Zied Jaziri, secrétaire dans une société, demeurant Rue Abu Dher Elghafari, Khezama-Est, Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 06810509.
40- Douraïd Bouaouina: né le 8 octobre 1978 à Hammam-Sousse, fils de Hayet Ben Ali, directeur de société, demeurant Avenue de la République n° 17 Hammam- Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05590835.
41- Akram Bouaouina: né le 9 août 1977 à Hammam Sousse, fils de Hayet Ben Ali, gérant de société, demeurant Avenue de la République n° 17 Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05590836.
42- Ghazoua Bouaouina: née le 30 août 1982 à Monastir, fille de Hayet Ben Ali, mariée à Badreddine Bennour, sans profession, demeurant Rue Ibn Maja, Khezama-Est, Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 08434380.
43- Imed Letaïef: né le 13 jnvier 1970 à Sousse, fils de Naïma Ben Ali, chef de service à Tunisair, demeurant à la Résidence Les Jardins, Appartement N° 8-C, Bloc B, Menzah VIII°, Ariana, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05514395.
44- Naoufel Letaïef: né le 22 octobre 1967 à Hammam-Sousse, fils de Naïma Ben Ali, chargé de mission au ministère des Transports, demeurant Avenue Tahar Sfar n° 4, Manar II° Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05504161.
45- Montassar Letaïef: né le 3 janvier 1973 à Sousse, fils de Naïma Ben Ali, marié à Lamia Jegham, gérant de société, demeurant au Lotissement Ennakhil n° 13, Kantaoui, Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05539378.
46- Mehdi Ben Ali: né le 27 octobre 1966 à Paris, fils de Paulette Hazette, directeur de société, demeurant Chouket Laârassa, Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 05515496 (Double nationalité).
47- Slim Ben Ali: né le 16 avril 1971 à Paris, fils de Paulette Hazette, marié avec Amel Saïd, gérant de société, demeurant Chouket Laârassa, Hammam-Sousse, titulaire de la carte d’identité nationale n° 00297112.
48- Sofiane Ben Ali: né le 28 août 1974 à Tunis, fils de Leïla Derouiche, directeur commercial de société, demeurant Rue Ali Zlitni n° 23, Manar II°, Tunis, titulaire de la carte d’identité nationale n° 04622472.

 

Lien : http://kapitalis.com/fokus/62-national/2583-la-nouvelle-liste-des-tunisiens-dont-les-avoirs-sont-geles-en-suisse-.html

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 02:39

 

Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé jeudi soir que le transfert de pouvoirs annoncé par son homologue égyptien Hosni Moubarak n'était pas "suffisant", appelant le Caire à tracer un chemin "sans équivoque" vers la démocratie et à s'abstenir de toute violence.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé jeudi soir que le transfert de pouvoirs annoncé par son homologue

égyptien Hosni Moubarak n'était pas "suffisant", appelant le Caire à tracer un chemin "sans équivoque" vers la démocratie et à s'abstenir de toute violence.

"Les Egyptiens ont reçu l'assurance qu'il y aurait une transition du pouvoir, mais il n'est pas encore évident que cette transition soit immédiate, significative ou suffisante", a déclaré M. Obama dans un communiqué.

Ce texte a été diffusé par la Maison Blanche quelques heures après que M. Moubarak eut annoncé qu'il transférait ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane, mais sans démissionner comme l'espéraient les Egyptiens qui contestent son pouvoir dans la rue depuis 17 jours.

"Trop d'Egyptiens restent incrédules sur le sérieux du gouvernement quant à une transition réelle vers la démocratie, et le gouvernement a la responsabilité de parler clairement aux Egyptiens et au monde entier", a ajouté M. Obama.

Le président des Etats-Unis a estimé que "le gouvernement égyptien doit tracer un chemin crédible, concret et sans équivoque vers une démocratie réelle, et (ses membres) n'ont pas encore saisi cette occasion".

Dans le même communiqué au ton très ferme, dans lequel le nom de M. Moubarak n'est pas cité une seule fois, M. Obama a aussi mis en garde contre tout recours par les autorités du Caire à la violence.

"Toutes les parties doivent faire preuve de retenue. La violence doit être évitée à tout prix", a plaidé M. Obama, en prévenant qu'"il est impératif que le gouvernement ne réponde pas aux aspirations de son peuple avec de la répression ou des brutalités. Les voix des Egyptiens doivent être entendues".

Lien : http://www.24heures.ch/depeches/monde/obama-previent-annonces-moubarak-ne-suffisantes

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