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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:16
Urgent : un correspondant de La Voix du Nord « arrêté » au Caire

Le journaliste belge Serge Dumont a été interpellé ou enlevé au Caire, en Egypte, vient de nous alerter La Voix du Nord. Maurice Sarfatti, de son vrai nom, est correspondant au Moyen-Orient des journaux Le Soir (Bruxelles), Le Temps (Genève) et de La Voix du Nord. Voici un extrait du communiqué :

Le journaliste a été molesté, tabassé, puis emmené par des personnes non identifiées en civil ce mercredi midi, alors qu’il était en reportage dans le quartier populaire Choubra, au centre du Caire.

Selon des bribes d’information qu’a pu nous communiquer par téléphone mobile Serge Dumont, il a été emmené auprès d’un poste militaire, où il s’est entendu accuser d’espionnage, puis annoncer qu’il allait être transféré vers des services de sécurité.

Serge Dumont couvrait une manifestation pro-Moubarak dans le quartier Choubra. Voici ses propos :  » C’était musclé, violent. J’ai reçu une volée de coups à la figure. Ils prétendaient que j’étais un pro-Baradei. J’ai ensuite été emmené chez les militaires, dans l’une des casernes à la sortie de la ville. J’ai reçu un verre d’eau, du Nil, m’ont-ils dit, pour que j’attrape la diarrhée. Je suis sous la garde de 2 militaires, avec kalachnikovs et baïonnettes. Ils disent que je vais être emmené auprès des services secrets. Ils me reprochent d’être un espion »

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 17:56

Twitter [Commentaire ] les lumières ont été éteintes sur Tharir square et les manifestants paniqués se réfugient dans le (ou près du) musée du caire #jan25 #Egypt

 

Pauline Beugnies est Belge, elle vit au Caire. Photo-reporter, elle suit le mouvement de contestation depuis le début. Réfugiée dans une mosquée transformée en hôpital de fortune, elle témoigne de la violence sur place.

« C'est horrible ce qu'ils sont en train de faire, c'est une boucherie, à l'ancienne. Et le pire c'est qu'ils s'arrangent pour que les gens se tapent les uns sur les autres. » Quand on la joint ce mercredi, à la tombée de la nuit (il doit être 17h), Pauline Beugnies a la voix fébrile. Elle nous décrit une journée qui avait commencé par un rassemblement anti-gouvernemental, comme il s'en tient place Tahrir, au centre du Caire, depuis 10 jours. Selon elle, tout à coup, des « pro-Moubarak » ont encerclé les manifestants, leur ont jeté des pierres. La situation a vite dégénéré, pour rapidement se muer en bataille rangée. Réfugiée dans une mosquée, elle voit défiler les blessés. « Au moins 200 », nous dit-elle. « On commence à voir arriver des gens blessés à l'arme blanche », nous explique-t-elle. « Je ne peux pas rentrer chez moi, on est encerclé de toutes parts. »

 

Twitter : Au moins 500 personnes blessées lors de violents heurts place Tahrir, au Caire, entre manifestants et pro-Moubarak.

 

18h17 : [Commentaire de la part de Sophie Sophie : ]  Sur France 24, ils parlent d'une radicalisation du mouvement anti-Moubarak pour demain avec des manifestations qui pourraient prendre le chemin de la présidence.

 

18h 30 : Twitter [Commentaire de la part de Kamal Kamal : ] L'armée intervient à la place Tahrir pour stopper les affrontements.

 

Twitter : Ce ne sont pas des "affrontements entre les pro et les anti-Moubarak", mais des milices armées qui répriment le peuple! #Egypt

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 17:21

16h28 : Des camions de l'armée avancent sur la place Tahrir, selon Al-Jazira.

16h33 : Les Etats-Unis sont préoccupés par les arrestations de journalistes et les violences dont ils sont victimes en Egypte, a déclaré mercredi le département d'Etat. "La société civile que l'Egypte souhaite construire implique une presse libre", a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine dans un message sur Twitter.

 

16h34 : Deux journalistes suédois du quotidien Aftonbladet ont été pris à partie mercredi par la foule au cours d'un reportage dans un quartier pauvre du Caire avant d'être arrêtés puis relâchés quelques heures plus tard par un militaire venu sur place, a rapporté leur journal.

 

16h34 : Selon Ibrahim Zadran, un allié de l'opposant Mohamed ElBaradei, cité par la BBC, 15 personnes auraient été tuées aujourd'hui sur la place Tahrir par des pro-Moubarak.

 

16h 35 : (la nuit tombe). Les manifestations se poursuivent à Alexandrie et à Suez. Selon Reuters, des tanks arrivent dans les rues de Suez.

 

16h38 : Il y a des centaines de blessés parmi les manifestants selon l'AFP.

 

16h43 :[Commentaire de la part de djamel djamel : ]. Un bâtiment est en feu sur la place Tahrir selon Al-Jazira. On voit une épaisse fumée s'élever dans le ciel.

 

16h44 : @sami bm : Oui, des partisans du président égyptien Hosni Moubarak ont jeté des blocs de pierre sur les manifestants de l'opposition des toits d'immeubles surplombant la place Tahrir

 

16h45 : Selon France 24, les appels à la prière résonnent dans les rues du Caire. Mais les manifestants ne bougent pas de la place Tahrir.

 

16h52 : La Maison Blanche vient de condamner la violence contre les manifestants.

 

16h53 : L'armée égyptienne a démenti avoir fait feu sur des manifestants au Caire, dans un communiqué émanant du ministère de la défense et lu à Reuters par un fonctionnaire. Seules quelques grenades fumigènes auraient été tirées près de l'ambassade des Etats-Unis afin de disperser la foule. "Aucun membre de l'armée n'a participé à la manifestation", a par ailleurs assuré le fonctionnaire, rejetant des allégations faisant état de la participation de soldats.

 

16h59 : @anonymous : Nicolas Sarkozy  s'est aligné sur l'option d'un départ en douceur de son homologue égyptien, dont il a souvent dans le passé loué la "sagesse". Il "réitère son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder", a indiqué la présidence française dans un communiqué

 

17h00 : Selon l'envoyée spéciale du Monde au Caire, Cécile Hennion, le couvre-feu a débuté depuis quelques minutes. Il a été décalé aujourd'hui de 15 heures à 17 heures, heure locale. Des manifestants pro-Moubarak commencent à prendre le chemin du retour mais les combats se poursuivent sur la place centrale. Il y a des mouvements de foule.

 

17h02 : L'armée continue de rester neutre. Elle n'intervient pas.

 

17h02 : Interrogé par Cécile Hénnion, envoyé spécial du Monde au Caire, un médecin décrit des dizaines et des dizaines de blessés place Tahrir, souvent gravement atteintsà la tête. Selon lui, toutes les rues adjacentes sont  recouvertes de gens allongés par terre, certains dans un état inquiétant.
 

17h03 : Selon Al-Jazira, des canons à eau sont utilisés sur la place Tahrir.

 

17h10 : Le point de 17 heures :

 

 

  • Des manifestants anti et pro-Moubarak s'affrontent depuis le début de l'après-midi sur la place Tahrir au Caire, à coups de pierres, de bâtons et de poings. Plus tôt, des pro-Moubarak ont chargé les manifestants à dos de cheval et de chameau, avant d'être encerclés. Ils ont successivement pris le dessus puis été repoussés par les manifestants anti-gouvernement.
  • Des centaines de manifestants ont été blessés. Des partisans du chef de l'Etat ont notamment jeté des blocs de pierre sur les manifestants depuis des toits d'immeubles surplombant la place.
  • L'armée est intervenue en milieu d'après-midi avec des tirs de semonce pour tenter de mettre fin aux accrochages entre manifestants.
  • Des manifestations ont aussi lieu à Alexandrie et à Suez. Nous n'avons pas encore d'information pour savoir s'il y a aussi eu des heurts.
  • La Maison Blanche a condamné la violence contre les manifestants. Nicolas Sarkozy a de son côté "réitéré son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder". L'opposant Mohamed ElBaradei a demandé l'intervention de l'armée pour protéger les manifestants.

17h11 : Deux cocktails Molotov ont atterri dans la cour du Musée égyptien, qui abrite des trésors inestimables de l'Antiquité pharaonique, tout près de la place Tahrir où des heurts opposaient mercredi pro et anti Moubarak, selon un journaliste de l'AFP.



17h14 : [Commentaire de la part de Tes souhaits Tes souhaits : ] . La connection internet a-t-elle été rétablie ? OUI.



17h18 : "La position de l'armée est difficile à comprendre", rapporte l'envoyée spéciale du Monde au Caire, Cécile Hennion. "Sur certains axes, elle a bloqué le passage aux manifestants pro-Moubarak ; dans d'autres endroits, il se pourrait qu'elle les ait au contraire autorisés à entrer." Des coups de feu sont tirés en l'air pour disperser la foule afin d'essayer de retrouver un semblant de calme dans le chaos qui s'est installé aujourd'hui, explique Cécile Hennion.



17h38 : La place Tahrir dans l'obscurité...

 



17h42 : @Hassan : Non, on n'a toujours pas d'informations sur les 15 morts annoncés par un allié de l'opposant Mohamed ElBaradei. Seule information officielle : les affrontements ont fait au moins 500 blessés, dont beaucoup étaient atteints à la tête, que l'on transférait dans la mosquée.

 

17h45 : Les images de la télévisions d'Etat égyptienne (ici montrées par CNN) montrent les supporters de Moubarak qui continuent de brandir des portraits du raïs dans l'obscurité.

17h46 : Sur Twitter, le correspondant de CNN affirme être "piégé à l'intérieur de la place, avec l'opposition qui affirme qu'elle combattra juqu'à la mort".

 

17h47 : Commentaire de la part de lou lou : ] Le ministre des affaires étrangères belge réclame la libération immédiate du journaliste Serge Dumont http://www.lesoir.be/actualite/monde/2011-02-02/le-ministre-vanackere-reclame-la-liberation-immediate-de-serge-dumont-819362.php

 

17h48  : Commentaire de la part de sami bm sami bm : ] Tous les accès sont en train d'être fermés sur la place. Les manifestants sont entrain d'être encerclés, selon Al-Jazira.

 

17h48 : [Commentaire de la part de Guest Guest : ] @Hassan : a la petite mosquée juste derrière Tahrir (qui sert de dispensaire/hôpital depuis vendredi) serait pleine de blessés graves, et des forces de sécurité seraient intervenues pour empêcher les manifestants d'apporter plus de corps. Il semblerait également que de nombreux corps blessés soient dans les rues adjacente.



 

 

 

Lien :  http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/02/suivez-l-evolution-de-la-situation-en-egypte_1474168_3218.html#ens_id=1470465













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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 17:11
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 16:56

Selon un communiqué des manifestants et le correspondant de la BBC, des policiers en civil entrent en force sur la place Tahrir. La chaîne Al-Jazira montrait des groupes de manifestants lançant des projectiles, sans intervention visible de l’armée. Des partisans de Moubarak, à dos de chevaux et de dromadaires ont fait irruption sur la place, chargeant des manifestants. Pour le moment, ces affrontements ont fait des dizaines de blessés. Certains avaient le visage en sang, a rapporté un correspondant de Reuters.

De son côté, les forces armées égyptiennes ont demandé ce mercredi aux manifestants de mettre fin à leurs actions, affirmant que leur message avait été entendu et qu’il fallait désormais penser à l’avenir du pays et faciliter le retour au calme : « Les forces armées vous lancent un appel (...) Vous êtes descendus dans la rue pour faire entendre vos exigences et vous seuls êtes en mesure de permettre le retour à la vie normale », a déclaré ainsi un porte-parole de l’armée à la télévision .

Mais l’opposition égyptienne a tout de même décidé de continuer les manifestations place Tahrir, et a maintenu son grand rassemblement de vendredi pour exiger le départ du président Hosni Moubarak. Insatisfaite de la promesse du « raïs » de 82 ans d’abandonner le pouvoir en septembre, l’opposition continue de demander son départ immédiat et ne veut dialoguer qu’avec le vice-président Omar Souleïmane.

Regardez les vidéos :

Extrait du JT de TF1 du 2 février :

 

 

Lien : http://www.buzz-people.fr/Videos-manifestations-en-Egypte,1589-art-1589.html

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 16:49

Des soldats essaient de contenir les partisans de Moubarak qui envahissent la place Tahrir.

Des soldats essaient de contenir les partisans de Moubarak qui envahissent la place Tahrir. (REUTERS)

LE CONTEXTE - La situation se crispe ce mercredi: des partisans de Moubarak s'affrontent avec les opposants sur la place Tahrir au Caire, l'épicentre de la révolte. Hier soir, le président Moubarak a réaffirmé sa détermination à rester au pouvoir jusqu’à la présidentielle en septembre, et ce malgré une mobilisation monstre mardi, rassemblant près de deux millions de personnes en Egypte.

16h20. Les partisans de Moubarak sont pour beaucoup des policiers en civils, probablement envoyés par le pouvoir, et des Egyptiens pauvres payés pour venir se battre. Aux dires de témoins cairotes, ils sont arrivés par bus entiers ce matin. Sur les images, (voir ci-dessous), certains sont venus à cheval et même à dos de dromadaire place Tahrir. Armés de bâtons, ils jettent des pierres dans la foule, qui comprend des femmes et des enfants. Notre envoyé spécial, Luc Peillon, témoigne de scènes d'extrêmes violences. Notamment envers les photographes et les journalistes, visés par les pro-Moubarak. Certains sont tabassés, d'autres arrêtés. Des coups de feu, sans doute de semonce, retentissent.

16h15. On apprend que deux journalistes suédois du quotidien Aftonbladet ont été pris à partie ce mercredi par la foule au cours d'un reportage dans un quartier pauvre du Caire, avant d'être arrêtés, puis relâchés quelques heures plus tard par un militaire venu sur place.

16h10. Des images spectaculaires de l'attaque, à cheval et à dos de dromadaire, des partisans de Moubarak:

16 heures. Le journaliste belge Serge Dumont a été «molesté», «tabassé», puis «emmené par des personnes non identifiées en civil» alors qu’il couvrait une manifestation pro-Moubarak au Caire,  annonce la rédaction du quotidien belge Le Soir, pour lequel il travaille.

15h30. Tirs de semonce de l'armée dans le centre du Caire, sans doute pour disperser la foule, selon des témoignages. L'armée n'intervient pas, elle semble seulement s'interposer dans certains cas entre partisans et adversaires de Moubarak. Les tirs de semonce ont été acclamés par les anti-Moubarak, qui y voient une volonté de l'armée d'empêcher les pro-Moubarak de continuer leurs provocations.

15h15. La violence redouble place Taalat Harb, près de la place Tahrir, au Caire. Des centaines de partisans de Moubarak sont armés de bâtons et s'en prennent aux manifestants qui réclament le départ du président. Certains sont juchés sur des chevaux ou des chameaux. Dans un hôtel proche de la place, un photographe a été recueilli, sérieusement amoché. L'objectif de son appareil photo a été arraché, il a reçu des coups de la part de manifestants pro-Moubarak soucieux qu'aucune photo ne soit prise de ces affrontements.

15 heures. Des coups de feu sont échangés place Tahrir selon l'envoyé spécial de la chaîne d'infos en continu, LCI.

 

14h49. Les Frères musulmans refusent que Moubarak reste jusqu'en septembre (communiqué)

14h30. Des affrontements violents continuent de se produire entre anti- et pro-Moubarak sur la place Tahrir. Les pro-Moubarak, qui sont plusieurs centaines, peut-être plus d'un millier, tentent de prendre le contrôle de la place, que les anti veulent conserver. C'est un combat pour garder cette grande place au centre de la capitale égyptienne, rapporte notre envoyé spécial Luc Peillon. Il y a des dizaines de blessés. «Où est l'armée ? Que fait l'armée ?» demandent les anti-Moubarak. Un pro-Moubarak sur lequel les manifestants ont semble-t-il trouvé une carte de police est en train de se faire lyncher. Les manifestants y voient la preuve que les pro-Moubarak sont des policiers en civil ou des membres des services secrets.

13h30. La situation est de plus en plus violente place Tahrir. Les pro-Moubarak et les anti-Moubarak s'affrontent à présent à coup de grosses pierres, témoigne notre envoyé spécial, Luc Peillon. L'armée semble avoir déserté la place.

13h15. Trois mouvements de la coalition anti-Moubarak ont affirmé dans un communiqué que des policiers en civil sont entrés en force place Tahrir au centre du Caire, où campent depuis neuf jours des milliers de manifestants réclamant le départ du président Hosni Moubarak.

13 heures. Situation tendue place Tahrir, au Caire, épicentre de la révolte. «Des supporters pro-Moubarak ont réussi à rejoindre la place, forçant les barrages», raconte Luc Peillon, l'un de nos envoyés spéciaux au Caire. «La situation est tendue. Des bagarres éclatent. De plus en plus nombreuses et violentes.» Les anti-Moubarak restent majoritaires, ils sont plusieurs milliers contre quelques centaines de supporters du président contesté.

(2 février, des pro-Moubarak sur la place Tahrir au Caire, Reuters)

12h20. Un appel à une manifestation antigouvernementale massive vendredi est maintenu malgré l'ordre de l'armée intimant aux manifestants de rentrer chez eux.

Midi. L'opposition se divise déjà sur l'après-Moubarak. La suite ici.

 

--> A lire: L'analyse de Christophe Ayad sur les bouleversements géopolitiques au Proche-Orient.

11h45. Le Parlement égyptien a suspendu ses séances jusqu’à la révision des résultats des dernières élections législatives, entachées par des accusations de fraude et de violences.

11h25. Nouvelle annonce à la télévision d’Etat: le couvre-feu en vigueur depuis vendredi au Caire, à Alexandrie et à Suez a été allégé.

11h20. L'accès à internet est en partie rétabli en Egypte, après plus de cinq jours de coupure.

11h10. «Il est 23h00 environ quand le président Hosni Moubarak prononce les dernières paroles d’une allocution télévisée dont les conséquences seront tragiques.»
--> A lire, nouveau post sur le blog «Cris d'Egypte».

11h07.  L'armée égyptienne a appelé les manifestants à rentrer chez eux pour permettre le retour de la sécurité et de la stabilité, dans un communiqué lu à la télévision d'Etat.

--> L'interview de deux politologues français d'origine égyptienne sur les mouvements à l'oeuvre dans le monde arabe

11 heures. Contre-manifs. Sur la place Taalat Hard, au Caire, ils sont une petite centaine d'hommes venus manifester... leur soutien au président Moubarak. Ils ont déboulé avec des chauffeurs de taxis, raconte notre envoyée spéciale, Elodie Auffray. Concert de klaxons et slogans sur le mode: «Hosni ne part pas», «On aime Hosni». Ce n'est pas la première fois que ces partisans de Moubarak descendent dans la rue, ils étaient quelques centaines hier et quelques poignées devant le siège de la télévision d'Etat. «Pour la plupart, ce sont des policiers en civil, envoyés là par Moubarak», dénoncent certains Cairotes.

10h30. Communiqué de Nicolas Sarkozy: «A la suite du discours du président Moubarak, le président de la République réitère son souhait qu’un processus de transition concret s’engage sans tarder et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population.»

 

Lien : http://www.liberation.fr/monde/01012317477-egypte-moubarak-demande-un-delai-la-foule-reclame-son-depart-immediat

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 13:37
Des manifestants anti-Moubarak près de soldats égyptiens, le 1er février 2011 au Caire.
 Des manifestants anti-Moubarak près de soldats égyptiens, le 1er février 2011 au Caire. © AFP

 

L’armée a appelé les Égyptiens à rester chez eux ce mercredi, dans un message à rebours de la position qu’elle avait exprimé deux jours plus tôt. Au lendemain du discours du président Hosni Moubarak, le régime a fait une série de concessions, dont la suspension d’un Parlement dominé par son parti, le rétablissement d’internet et l’allègement du couvre-feu.

En deux jours, l’armée égyptienne a sensiblement changé de discours. Mercredi matin, dans un communiqué lu à la télévision, les militaires, dont tous les observateurs s’accordent à dire qu’ils détiennent une des clés de l’avenir du régime, ont demandé aux Égyptiens de rester chez eux.

« Les forces armées vous lancent un appel. [...] Vous êtes descendus dans la rue pour faire entendre vos exigences et vous seuls êtes en mesure de permettre le retour à la vie normale », a déclaré un porte-parole de l’armée.

C’était pourtant elle qui avait permis le rassemblement monstre de mardi (plus d’un million de personnes dans les rues du Caire, au plus fort de la journée) en qualifiant de « légitimes » les revendications des manifestants. L’armée avait annoncé qu’elle ne réprimerait pas les rassemblements et que son déploiement avait pour but unique d’assurer leur sécurité.

Parallèlement, le pouvoir a fait une série de concessions, dont certaines n’avaient pas été annoncées dans le discours d’Hosni Moubarak mardi soir.

Révision des résultats des dernières législatives

Celui-ci est engagé à ne pas se représenter à l’issue de son mandat présidentiel, mais avait réaffirmé sa volonté de rester au pouvoir jusqu’à la prochaine élection, prévue en septembre.

Mercredi matin, l’agence de presse officielle Mena a annoncé la suspension des séances du Parlement, qu’Hosni Moubarak avait pourtant chargé, dans son discours de « débattre d'un amendement aux articles 76 et 77 de la Constitution pour changer les conditions de la candidature à la présidentielle et limiter les mandats ».

La suspension doit durer le temps de réviser les résultats des élections législatives de novembre dernier, qui avaient été entachées de fraudes et d’irrégularités.

Le régime a par ailleurs montré des signes de normalisation. Internet a ainsi été rétabli mercredi matin, d’après des constatations de journalistes de l’AFP.

Le couvre-feu, en vigueur au Caire, à Alexandrie et Suez depuis vendredi, a été allégé. Il sera en vigueur de 17 heures à 7 heures locales (contre de 15 heures à 8 heures précédemment). Mais au Caire, de nombreux commerces sont toutefois restés fermés et les réseaux de transport étaient très perturbés, d’après la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira.

Quelle réaction des Égyptiens ?

Hosni Moubarak ayant refusé de céder à la principale revendication des manifestants - son départ immédiat - la grande inconnue reste de savoir quelle va être leur réaction.
Des milliers d’Égyptiens hostiles au président se sont à nouveau rassemblés sur la place Tahrir, même si la foule paraissait plus clairsemée que lors de la journée record de la veille.

Mais de nombreux partisans du président égyptien, sont aussi descendus dans les rues pour saluer le discours de la veille et demander un retour à la normale. Certains s’étaient rendus aux abords de la place Tahrir du Caire, centre névralgique de la contestation, pour défier des manifestants restés sur le même mot d’ordre que la veille. Mais la plupart des pro-Moubarak s’étaient rassemblés dans le quartier aisé de Mohandissine.

D’après l’AFP, une partie de ces derniers ont été transportés par autobus jusqu’au centre-ville du Caire, suggérant que leur manifestation a été organisée par le régime.

 

Lien : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110202090154/president-parlement-barack-obama-hosni-moubarakegypte-hosni-moubarak-promet-d-abandonner-le-pouvoir-en-septembre.html

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 13:31

Hosni Moubarak dispose de quelques supporters qui manifestent, eux aussi, dans la capitale égyptienne. Peu après minuit, ce mercredi, un groupe de jeunes fidèles au régime a tenté de rejoindre la place Tahrir, sans succès.

Suivez les événements en Egypte en direct

A Alexandrie, des affrontements ont même éclaté entre pro et anti-Moubarak. Il aura fallu l’intervention des soldats égyptiens pour tirer des coups de semonce et séparer les deux camps. L’incident n’a apparemment fait aucun blessé, mais il témoigne de la tension qui règne dans le pays. Et si l’armée joue les arbitres, grâce à sa popularité, il ne faut pas oublier qu’elle a appuyé le régime d’Hosni Moubarak durant près de trente ans et qu’elle compte bien garder ses prérogatives.

 

Lien : http://fr.euronews.net/2011/02/02/affrontements-entre-pro-et-anti-moubarak/

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 06:52

La justice française a saisi, hier à l’aéroport du Bourget, près de Paris, un avion privé appartenant à la famille de l’ancien président tunisien Ben Ali, premier effet concret de l’enquête préliminaire ouverte il y a une semaine. L’avion appartiendrait à la famille Mabrouk, dont un des membres est un gendre de Zine El Abidine Ben Ali. Il était stationné depuis une semaine dans un hangar de l’aéroport. C’est le premier bien saisi depuis l’ouverture par le parquet de Paris le 24 janvier, dix jours après la fuite de Tunisie de Zine El Abidine Ben Ali, d’une enquête préliminaire pour recenser les biens détenus en France par le président déchu et son entourage. Le président Nicolas Sarkozy avait auparavant assuré que « la France s’attachait à la recherche systématique des richesses pillées qui doivent être rendues au peuple tunisien ». L’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte pour corruption, détournement de fonds et blanchiment déposée par trois ONG, Transparence International France, Sherpa et la Commission Arabe des droits humains. Elles soupçonnent que la fortune des Ben Ali n’est « pas le fruit des seuls salaires et émoluments » du président déchu et demandent un recensement des avoirs du clan Ben Ali et leur restitution au peuple tunisien. Des biens ont été identifiés par plusieurs médias qui ont dressé une liste comprenant appartements, hôtels particuliers parisiens, un chalet à Courchevel et une ou deux villas sur la Côte d’Azur.

 

 

Lien : http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/4556456/Egypte-face-a-la-maree-humaine-et-pacifique-Moubarak-s-accroche-a-la-presidence.html

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 06:10
Les Égyptiens étaient encore nombreux en début de... (Photo: AFP)

Les Égyptiens étaient encore nombreux en début de soirée, au Caire. Ils ont commencé à se disperser dans le calme.

Photo: AFP

 

La foule commençait à se disperser mardi soir dans une ambiance bon enfant au Caire, où la place Tahrir était toujours pleine de monde en début de soirée, selon une une journaliste de l'AFP sur place.

De nombreux manifestants rentraient chez eux par le pont Kasr el-Nil, d'ordinaire engorgé de voitures et désormais envahi par les piétons, pour beaucoup des drapeaux à la main après une journée de mobilisation d'une ampleur sans précédent en huit jours de contestation contre le président Hosni Moubarak.

La foule reprenait en choeur des chansons de la légende Oum Kalsoum ou du grand chanteur Abdel Halim Hafez, ou dansait au rythme de tambourins.

De petits groupes se sont installés pour dîner et se préparent à passer la nuit sous les tentes malgré le couvre-feu en vigueur dans la capitale et deux autres villes de 15H00 à 8H00.

 

«On ne partira que lorsque Moubarak partira !» scandait un groupe d'hommes venus du gouvernorat de Charquiya.

«J'étais d'accord pour qu'il parte de manière honorable et digne, mais là ce n'est plus possible, il s'accroche trop. Il doit quitter le pouvoir», affirme Radwa Mohammed, 26 ans, employée dans le tourisme.

Des discussions entre manifestants sur l'après-Moubarak tournaient à des débats passionnés, notamment sur le choix de Mohammed ElBaradei, l'opposant le plus en vue, à la tête d'un éventuel gouvernement de transition.

«Peu importe qui vient après, tant qu'il y a des élections libres et transparentes. Le plus important est que le président parte», estime Ramadan Othmane, un cordonnier de 38 ans.

Par ailleurs, plusieurs banques publiques vont alimenter leurs distributeurs automatiques et prendre les mesures nécessaires pour payer les salaires des employés du secteur public mercredi, selon un responsable de la Banque centrale cité par l'agence officielle Mena.

Le pays commençait à manquer de liquidités, les banques n'ayant pas ouvert depuis dimanche, après une fermeture hebdomadaire vendredi et samedi.

Enfin le nouveau ministre de l'Intérieur Mahmoud Wagdi a décidé de modifier le slogan de la police qui devient «la police au service du peuple», alors qu'il était sous son prédécesseur Habib el-Adli, «la police et le peuple au service de la patrie», selon Mena.

 

Lien :  http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/201102/01/01-4365877-la-foule-se-disperse-au-caire.php

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