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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 02:16

 

Casa

 

Rabat 

 

Le linge sale de Makhzen


 

 

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 maroc 

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Grandioses marches du 4 décembre du mouvement du 20 février
Par Ali Fkir, 4/12/2011
Bravo Agadir, la capitale de Souss!
Rien n'a changé: PJD prend la place du PI, PI prend la place de l'USFP, l'USFP prend la place du PJD...ça tourne en rond, le makhzen tire les ficelles, les marionnettes répondent automatiquement, ça fait rigoler les badauds.
La lutte continue. VIVE LE MVT20FEVRIER! مسيرة حركة 20 فبراير الرباط 04-12-2011

Casablanca la grande , toujours au rendez-vous.
Que le PJD soit au gouvernement et que l'USFP prenne sa place dans le fauteuil de l'opposition ne change en rien la réalité.
Blanc bonnet, bonnet blanc.
Les chamailleries au sein des forces makhzeniennes restent des chamailleries au sein du "harem du sultan".
La résistance continue. VIVE LE MVT20FEVRIER!
 
Casablanca le 4 décembre 2011. Rien ne pourra arrêter le mouvement pour le changement.
Les gesticulations du makhzen, les fanfaronnades du PJD, les "tactiques" (télécommandées) de Radi...ne pourront en rien arrêter le cours de l'Histoire.
Les jours du makhzen sont comptés.
VIVE LE MVT20FEVRIER!

 Voir les autres marches sur Mamfakinch.org
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 paris 

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Journée de la colère à Paris pour dénoncer la «mascarade électorale» au Maroc
Par 

Une centaine de personnes sont sorties dimanche dans la rue à Paris pour dénoncer la «mascarade électorale» du 25 novembre dernier au Maroc et crier leur «colère» et leur détermination à continuer à lutter pour un «Maroc meilleur».

Répondant à un appel du Mouvement marocain du 20 février Ile de France, les manifestants, rassemblés place Trocadéro, portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire «le pouvoir sème la misère, récolte le boycott et la colère», et «Maghzen dégage!». Ils scandaient des slogans hostiles au palais royal tels que «Assez le pillage, exigeons le partage» et «libérez les prisonniers politiques au Maroc».

Pour le président de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Driss El Khorchi, ce rassemblement a pour objectifs d’exprimer encore une fois le «rejet» d’une Constitution, amendée l’été dernier, à l’élaboration de laquelle le «peuple marocain n’a pas été associé» et des derniers résultats électoraux (législatives) jugés «très contestables, du point de vue du taux de participation (45%) et de la manière dont ils se sont déroulés».

«Dès le départ, nous avons opté pour le boycott parce ce sont des élections imposées par le Palais et que la Constitution votée en juillet dernier n’émane pas du peuple. Et le fait qu’une majorité (55%) de Marocains n’ait pas participé à cette mascarade électorale mérite d’en tenir compte», a indiqué ce responsable associatif, également membre du Mouvement du 20 février.

Un autre militant du Mouvement, Ghassan El Hakim, a affirmé que ce rassemblement est une manière d’attirer l’attention de l’opinion publique sur un «système marocain sourd à toute revendication émanant du peuple». «Dissoudre le Parlement, changer ces visages de personnalités corrompues qu’on voit depuis des années, sont les principales revendications que nous réitérons en descendant dans la rue depuis neuf mois», a-t-il rappelé, contestant l’image donnée par la presse occidentale d’un «Maroc qui avance avec son roi vers le progrès».

«On est là pour dire : non, ça ne se passe pas comme ça et que nous aussi on représente les 55% des gens qui n’ont pas voté», lors des dernières législatives anticipées au Maroc, a-t-il ajouté.

Les manifestants auxquels se sont joints des militants de partis politiques français dont notamment le PCF, ont, par la suite, marché en direction de l’ambassade du Maroc, situé à quelque 500 mètres du Parvis des droits de l’homme.

Sur place, un sit-in de plus d’une heure s’est tenu et au terme duquel une représentante du mouvement du 20 février en Ile de France a lu une déclaration dans laquelle elle a rappelé les principales revendications du Mouvement, à savoir une Constitution démocratique élaborée par une assemblée constituante élue par le peuple, la dissolution du Parlement et la destitution du gouvernement, et la libération des prisonniers politiques et d’opinion.

Selon l’oratrice, qui s’exprimait sous une pluie battante, les dernières élections constituent un «échec» des réformes menées par le palais royal.

«Les partis politiques avec le régime makhzénien essayent de créer une fausse révolution en répétant que le Maroc comme la Tunisie et l’Egypte a réussi le changement démocratique», a-t-elle soutenu, estimant que toute «illusion

relative à ce changement supposé se dissipe». Les prisons marocaines regorgent de détenus politiques et d’opinion, l’étouffement de la presse est toujours à l’ordre du jour du Makhzen, a critiqué l’oratrice.

Selon le secrétaire général de l’Association de défense des droits de L’homme au Maroc, Ayad Ahram, des manifestations similaires à celle de Parisb se sont tenues au même moment dans 70 villes et villages au Maroc.

source http://www.lexpression

 

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Un grand parti de gauche refuse d'entrer dans le nouveau gouvernement

 

L'Union socialiste des forces populaires (USFP), le plus célèbre parti de gauche au Maroc fondé par l'ancien opposant Mehdi Ben Barka a décidé dimanche de "ne pas participer" au prochain gouvernement de l'islamiste Abdelillah Benkirane, a-t-on appris auprès de cette formation.

Vainqueur des élections législatives du 25 novembre, , chef du parti Justice et Développement (PJD, islamiste modéré) a été désigné, conformément à la nouvelle constitution, par le roi Mohammed VI comme chef du gouvernement chargé de former le futur cabinet.

"L'USFP s'est désormais placée dans l'opposition suite à une décision prise dimanche par son Conseil national", a déclaré à l'AFP, Driss Lachgar, membre du bureau politique de ce parti.

Abdelillah Benkirane avait pourtant demandé vendredi aux socialistes de l'USFP de faire partie du futur cabinet de coalition.


"Je serais heureux de voir l'USFP adopter une position positive sur sa participation au prochain gouvernement", a déclaré le secrétaire général du PJD après une rencontre avec les dirigeants socialistes.

L'USFP a réalisé un score très modeste de 39 sièges, très loin derrière le PJD avec 107 élus et le parti de l'Istiqlal (nationaliste) avec 60 sièges.

"Nous avons perdu les élections du 25 novembre, donc nous retournons à l'opposition de la manière la plus logique", a déclaré Driss Lachgar ajoutant que sa formation politique va "informer M. Benkirane qu'il ne peut pas compter sur nous".


"En rejoignant l'opposition, notre formation politique va aider le pays à développer sa démocratie", a-t-il dit.

Face au retrait de l'USFP, le PJD a encore une large marge pour former le prochain gouvernement. Il peut ainsi compter sur l'Istiqal qui est arrivé en 2ème position -en termes de sièges- et sur un autre parti de droite le Mouvement populaire (berbérophone, 32 sièges).

Le parti islamiste peut aussi s'appuyer sur d'autres alliances notamment avec le PPS (ex-communiste), des technocrates ou des indépendants.

M. Benkirane a récemment souhaité former un gouvernement restreint composé notamment de jeunes et de femmes.


source http://www.lorientlejour.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:06

arrabica.jpg

 

 

Le Bardo, 04/12/2011

 

 

Suite aux événements qui ont eu lieu au Bardo le 03/12/2011 et qui visaient à disperser et à faire échouer le sit-in, et suite aux campagnes de diffamation qui visent à terroriser les sit-inneuses et les sit-ineurs qui résistent devant l'Assemblée constituante depuis le 30/11/2011; nous nous adressons à l'opinion publique et lui faisons part de ce qui suit :

 

 

- Nous déclarons que notre attachement à la poursuite de ce sit-in est inconditionnel et fondamental. Ce sit-in constitue une forme de lutte pacifique, et nous sommes attachés à la réalisation de ses revendications, que nous considérons comme justes et légitimes.

 

- Nous appelons toutes les composantes de la société civile : associations, organismes, partis, et personnalités nationales à soutenir ce sit-in et à se joindre à nous.

 

- Nous appelons notre peuple vaillant, toutes catégories et couches sociales confondues, à rejoindre le sit-in pour défendre son droit au Travail, à la Liberté et à la Dignité Nationale et pour s'opposer à la tentative d'établir une nouvelle dictature.

 

 

Nous tenons à rappeler que ce sit-in n'a aucun rapport avec le pseudo conflit idéologique monté de toutes pièces (laïques/ islamistes, modernistes/salafistes, etc.) comme tente de le démontrer la propagande médiatique étrangère et en particulier la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera.

 

Comité du Sit-in du Bardo

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 18:00
classe-sans-visage.jpg
L'avenir est l'invisible !  

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Voir également cette vidéo : dialogue de sourds !
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L'UGTT soutient le Sit-in de Bardo 1 ...
الوطنيّة
عاجل: آلاف المتظاهرين في مسيرة الاتحاد يلتحقون باعتصام باردو1
 12-04

 

علمت الجريدة أن المسيرة التي نظمها الاتحاد العام التونسي للشغل ستتوجه من ضريح الشهيد فرحات حشاد إلى مقر المجلس التأسيسي لمساندة معتصمي باردو1.

يذكر ان قرابة 10 آلاف متظاهر قد شاركوا في المسيرة التي ينظمها الاتحاد العام التونسي للشغل في ذكرى اغتيال النقابي فرحات حشاد والتي انطلقت من ساحة محمد علي لتجوب الشوارع الرئيسية للعاصمة.

وحسب مراسلنا فإن من أهم الشعارات التي رفعها النقابيون "شعب تونس حر.. لا امريكا ولا قطر".

 حسام الطريقي

 



مسيرات مؤيدة للمجلس التأسيسي و أخرى منددة بسيطرة الأغلبية
في الأحد, 04 ديسمبر 2011 

constitutionnel.jpgتجمع ألاف المتظاهرين الرافعين لشعارات إسلامية أمس أمام مقر المجلس الوطني التأسيسي للتعبير عن دعمهم للأغلبية التي انبثقت عن الانتخابات التي جرت يوم 23 أكتوبر الماضي.

ورفع المتظاهرون شعارات تبرز انتمائهم لحركة النهضة و كذلك حزب التحرير بالإضافة إلى حضور بعض السلفيين فيما غاب أنصار المؤتمر و التكتل العضوين في التحالف الفائز كما لوحظ وجود لافت للمحجبات.
 وقال احد المتظاهرين لراديو كلمة : "الإرادة الحقيقة هي إرادة الشعب التي مارسها عبر صناديق الاقتراع"، داعيا إلى "التحلي بالصبر حتى يتم تعيين حكومة شرعية".
 و في الجهة المقابلة يعتصم منذ يوم الأربعاء مئات المواطنين المعارضين رافضين ما اعتبروه ديكتاتورية و تسلط تمارسها حركة النهضة على المجلس و مطالبين بتحقيق أهداف الثورة التي قامت على المطالبة بالتشغيل و الكرامة.
و تصاعد التوتر بين المعتصمين و المتظاهرين الذين تبادلوا الشتائم و كادت الأمور تتطور إلى الاسوا لولا محاولات التهدئة التي قامت بها قوات الأمن و بعض رموز حركة النهضة داخل المجلس التأسيسي الذين دعوا أنصارهم إلى الانسحاب و مغادرة المكان نافيين في الوقت نفسه توجيه أي دعوة لأنصارهم بالتظاهر أمام المجلس التأسيسي رغم حقهم في ذلك باعتباره ممارسة حرة عن التعبير و الرأي.
source : Kalima 

 

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Les raisons du sit-in Bardo 1
COMMUNIQUÉ MOBILISATION GÉNÉRALE
 
Vu le contenu des projets du règlement provisoire des pouvoirs publics et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale Constituante, qui met en péril le prcessus démocratique du pays et tend à installer une nouvelle dictature.

Nous soussignés, appelons toutes les forces politiques, les organisations civiles, les citoyens et les citoyennes à se joindre au mouvement de protestation qui aura lieu le mercredi 30 Novembre 2011 à partir de 09 h du matin devant le siège de l’Assemblée Nationale Constituante au palais du Bardo, ainsi que devant les sièges des gouvernorats dans tout le Pays, pour les revendications suivantes :
 
• La nécessité de la séparation des pouvoirs et la définition des prérogatives de chacun d'eux.
 
• Le refus du cumul des pouvoirs entre les mains du chef de Gouvernement ou celles d’un parti.

• La nécessité du recours à la majorité de 50%+1 pour la nomination des trois présidences (celle de l’Assemblée Constituante, celle de la république et celle du gouvernement) et l’application de la même majorité de 50%+1 pour la motion de censure (révocation du gouvernement ou de l'un des ministres).

• Le vote sur chaque article de la Constituante avec la majorité des 2/3.

• La majorité des 2/3 doit être appliquée pour l’adoption des articles de la Constitution ainsi que pour l’approbation de la Constitution, même en deuxième lecture.

• Le rejet du transfert de toutes les prérogatives du Conseil Constitutionnel au chef du Gouvernement en cas d’empêchement du fonctionnement normal des pouvoirs, tel que mentionné à l’article 11 point 6 du projet de règlement provisoire des pouvoirs publics.

• La nécessité d’inscrire le code du Statut Personnel dans la Constitution.

• L’interdiction de cumuler les fonctions de membre de la Constituante et membre du Gouvernement.

• La diffusion en direct des séances plénières de l’Assemblée Constituante.

Signé par :

L’association le Manifeste 20 Mars
Le réseau Doustourna 
L’association Touensa.Org
Union des Jeunes Communistes Tunisiens UJCT
Le Parti Communiste des Ouvriers Tunisiens PCOT
L’association Tawassel
Mouvement du 24 Octobre
Association Tunisienne des Femmes Démocrates ATFD
L’Organisation Tunisienne pour la Citoyenneté OTC
Le Pôle Démocratique Moderniste PDM
Tunisiens Libres ET Tolérants
Association Citoyenne Tunisienne ACT خمّم و قرّر
Forum des Jeunes pour la Citoyenneté et la Créativité FJCC
Ligue Pour la Défense de la Laïcité et des Libertes LDLL
Démocratie et Veille Citoyenne DVC
Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes (ATEMJ)
Association Femmes et Dignité
Parti du Travail Patriotique et Democratique PTPD
Groupe de recherche musicaleمجموعة البحث الموسيقي
Association théâtre EL HALAKA..
Associations UTIL 
Association Tunisie Unie
Les membres non cités du Bus citoyen
Également par notre association Thala Solidaire

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Aidons Bardo 1 avec des tentes, des couvertures, de la bouffe et de la PRÉSENCE…

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 ben mhenni lina 
 
Si vous voulez aider les sit-ineurs du  ramenez des tentes et des couvertures .il fait si froid!!!!
 Coronilla 
 
 RT  voilá ce que font les islamistes modérés aux FEMMES : 
 Sami Nasfi 
 
 voilá ce que font les islamistes modérés :
 Houda 
 
RT : à ceux qui oublieraient les vraies raisons derrière  
 Med Salah M'BAREK 
 
Le coiffeur du quartier habite sur une autre planète .. j'ai pas envie de savoir s'il est au courant de 
 Mohamed Ali Chebâane 
 
Quelqu'un qui est vraiment excellent (alors là super excellent) en Français peut vérifier ma traduction en Fr de la déclaration de ?
 Riadh EL HAMMI 
 
Parmi les acquis du  c que maintenant on sait que l'ère du papa de la nation, despote éclairé, est maintenant révolue. 
 Nadia A. 
 
Sami Ben Sassi qui tente de "dialoguer" ... le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas facile.  
 lamia slim 
 
je le dis et le redis la police a bien changé en , celle que je vois aux manifs a un comportement exemplaire 
 lamia slim 
 
Au  : ils manquent de couvertures et de tentes. faites passer le message et RT please.
 المشير أبو كار 
 
lol RT : Je ne sais pas si on va atteindre la démocratie mais ce qui est certain c'est qu'on a démocratisé la connerie 
3 Déc 
 Slim Amamou 
 
 les tentes son collees au mur de  les islamistes sont 5x plus nombreux que nous
3 Déc 
 Slim Amamou 
 
 je ne vois aucune pancarte de revendication que des drapeaux de nahdha et ta7rir qui demandent la khilafa o_O
3 Déc 
 Jawed Antit 
 
Le jeune Mehdi Ghanemi vient d être tabassé par la milice salafiste d'enahda au    
2 Déc 
 Slim Amamou 
 
Arretez de dire on ne sait pas qui a agréssé les manifestants de , c'est la milice de Nahdha
2 Déc 
 Doustourna 
 
[URGENT]  attaqué, agression par pierre, tentes arrachés  Avons nous le droit de s'exprimer ??!!!
1 Déc 
 Doustourna 
 
[URGENT]  attaqué par des inconu.. ils nous ont agressé avec des pierres.. arraché nos tentes et les ont embarqué ds un camion 
1 Déc 
 lamia slim 
 
 avec ça chauffe car 30 gars sont venus agresser les gens et ont démonté une partie des tentes
1 Déc 
 Doustourna 
 
Nous venons d'installer des tentes devant la  sit-in lancé dès ce soir pr les revendications suivantes : 
30 Nov 
 Jawed Antit 
 
Besoin urgent couverture , Matelas , Eau , Bougie pour le Sit In de  Aidez les vraie démocrate ! cc  
30 Nov 
 Houssem Ben Aissa 
 
Si on aura  ... 3am Dhaw et el bayahi seront les seules gagnants :D 
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 17:36

tahrir-soir du 21-11-11

Non Négociables !

 

Non négociables


Je le répète : Non négociables


Coup de cœur : Non négociables


Coup de gueule : Non négociables


Vous ne le voyez peut-être pas...


Mais mon sujet n'est pas singulier mais pluriel


Je ne suis pas la seule, nous sommes plusieurs


À décréter que c'est NON NÉGOCIABLES


Non négociables... avec un S pour dire que ça cesse


Que nous n'accepterons plus jamais d'être tenus en laisse


Si ça ne va pas... on fait la Révolution!



http://www.lejournaldepersonne.com/2011/11/non-negociables/

 

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Merci «lejournaldepersonne» pour vos mots non négociables ! 

Noureddine Bourougaa Mnasri

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 07:00

Salafistes contre Frères musulmans

Ces dernières décennies, les Frères musulmans ont été la principale expression de l’islamisme, aussi bien dans le monde arabe qu’en Europe. Ils sont à présent concurrencés par le salafisme, un courant qui proclame la nécessité de revenir aux sources. Mais ce « retour au Coran » ne met pas ceux qui s’en réclament à l’abri des divisions, d’autant qu’ils sont également contraints de s’adapter aux aspirations des musulmans du monde actuel.

Trois postures religieuses ont structuré les scènes politiques arabes depuis les années 1970 : les soufis étaient réputés voter pour les régimes en place, les Frères musulmans appelaient régulièrement à se prononcer contre, tandis que les salafistes, considérant que les élections constituaient un facteur de division de la communauté, se tenaient éloignés des urnes (lire « L’ambiguïté des mots »).

Ces lignes, toutefois, évoluent : alors que certains salafistes prennent la voie des isoloirs (en Arabie saoudite notamment, lors des élections municipales de 2005), des soufis, en Irak ou au Pakistan, (re)prennent celle de l’opposition, y compris armée. Quant aux Frères musulmans, mouvement fondé en 1928 en Egypte par Hassan Al-Banna, ils ont su former et mobiliser des troupes électorales qui ont été convaincues peu à peu d’inscrire leur démarche dans le cadre du parlementarisme, et ils sont désormais capables d’y mobiliser des majorités.

Les Frères musulmans, qui ont incarné en politique le premier cycle réactif des « islamistes » contemporains et qui continuent, particulièrement en Palestine, en Egypte ou au Maghreb, d’occuper une place centrale dans le spectre des oppositions, doivent de plus en plus souvent compter avec la concurrence dite « salafiste » (1). Et le moins contestable des traits partagés par ceux que réunit leur « salafisme » est un identique besoin de se démarquer de l’héritage des Ikhwan muflisin (ces « Frères faillis »).

Fin d’un monopole 
contestataire

Le credo de ces « nouveaux venus » des mobilisations islamistes n’a rien de bien... nouveau, même si leur expression, au cœur du monde arabe ou dans les sociétés occidentales où ils sont implantés, peut différer. Il serait même inexact de se représenter les salafistes comme la génération succédant à celle des Frères musulmans, du Front islamique du salut (FIS) algérien ou du Al-Adl Wal-Ihsane marocain. Les salafistes ont en effet préexisté aux Frères musulmans, notamment en Egypte et en Arabie saoudite (2). Et c’est sans doute la mobilisation « frériste » qui, en se démarquant dans les années 1930 du « tronc » islamiste, est parvenue à éclipser, jusqu’aux années 1990, ses concurrents salafistes en termes de popularité et de visibilité politique.

Pour parvenir aux portes du pouvoir, les Frères musulmans ont donc lancé et assumé de profondes évolutions doctrinales — usant de références étrangères à une lecture littérale de la pensée islamique classique, telles que la Constitution et, progressivement, la démocratie. Sans surprise, ces réformes ont provoqué des tensions et des divisions internes, laissant ainsi le champ libre à d’autres registres de contestation. Et plus la génération des Frères gagne en importance dans le champ légaliste, plus elle est confrontée à son tour à une réaction salafiste qui dénonce ces « modernisations » comme autant de« concessions ».

Du point de vue des salafistes, la génération vieillissante des Frères musulmans peut tout au plus être créditée d’avoir imposé aux régimes réputés laïques qu’elle contestait (Egypte, Syrie, etc.) le respect des exigences d’une certaine réislamisation symbolique. Et d’avoir permis de mesurer la profondeur de l’ancrage social des mobilisations dites « religieuses » dans cette région du monde : la quasi-totalité de ces régimes ont repris à leur compte certaines exigences de ces mouvements — lorsqu’ils ne surenchérissent pas, particulièrement en matière de censure.

Les salafistes s’en prennent d’autant plus facilement au monopole contestataire des Frères que, face à la coalition des autoritarismes arabes et de la « communauté internationale », la stratégie « frériste », pour l’heure, n’a porté que peu de fruits politiques. Mais en dénonçantles concessions des Frères à la laïcité ou à la « démocratie », l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri, idéologue d’Al-Qaida, démontre paradoxalement mieux que quiconque qu’ils ont bel et bien été les vecteurs d’une forme de « modernisation » de la pensée politique de leur société — en tout cas d’une transformation mieux acceptée socialement et culturellement que celle des élites laïques.

La rupture salafiste avec la tradition « frériste » consiste donc pour partie à rejeter certaines des conceptions politiques occidentalesislamisées par les Frères : la formation de partis ou de structuresorganisationnelles, la participation aux élections, l’accès des femmes à l’espace politique ou professionnel (3).

Les salafistes souligneront l’importance des sources primaires que sont le Coran et la Sunna (4) du prophète Mohammed. Mais ils veulent« rompre avec le savoir et l’expérience des écoles juridiques sunnites (hanafisme, malékisme, hanbalisme, chaféisme...) en matière théologique », et donc, plus qu’interdire l’interprétation qui donne à la norme religieuse son expression sociale et politique concrète, revendiquer leur droit à la définir, voire s’en arroger le monopole (5). Pour insister sur le principe de l’unicité divine, les salafistes dénoncent toute sacralisation de médiateurs humains entre les croyants et leur créateur, dérisoire « concurrence » humaine faite à Dieu. Le constant recours au très détaillé corpus des hadith (paroles) du Prophète, censé contenir tout ce dont le croyant a besoin pour éclairer sa lecture de la révélation, a pour objet de prémunir ce dernier contre toute interférence entre lui et son Dieu. Le culte des saints, la vénération des cheikhs soufis ou encore celle des imams chiites réputés infaillibles, et même le respect accordé aux savants exégètes « mêlant leurs voix à celle de Dieu », sont donc dénoncés comme autant d’atteintes au principe essentiel de l’unicité de Dieu.

Pour le reste, la mouvance salafiste grossit très majoritairement lesrangs de troupes dites « piétistes » ou « quiétistes » (6), qui prônent l’obéissance à tout gouvernant, fût-il « corrompu et autocratique », pour autant qu’il ne refuse pas de se dire musulman. Il s’agit d’éviter le pire des dommages : la fitna, c’est-à-dire l’atteinte portée à l’unité de la communauté des croyants. A l’appel des oulémas proches du régime saoudien, bon nombre de salafistes se démarquent ainsi des Frères musulmans en dépouillant leur religiosité de toute expression contestataire. Et du Yémen à l’Egypte ou au Maroc, les salafistes, à bien des égards moins modernistes que les Frères, ont pu paradoxalement recueillir les faveurs de régimes réputés modernisateurs, qui voyaient dans cette abstinence électorale un instrument d’affaiblissement de leur opposition.

Les Frères dans 
le rôle de repoussoir

Quand ils sont soumis à la répression dans certains Etats du monde arabe ou à la stigmatisation sociale et religieuse en Occident, lessalafistes fournissent également leur quota de candidats djihadistes à l’action directe contre les élites nationales ou les maîtres de l’ordre mondial — à l’instar du théoricien égyptien Sayyid Qutb (7), qui avait radicalisé les thèses des Frères musulmans dans les années 1960. En Arabie saoudite et en Egypte, mais aussi dans les communautés installées en Europe, la branche piétiste rejoint ainsi des courants tels que celui de Juhaiman Al-Utaibi, auteur de l’attaque contre la grande mosquée de La Mecque en 1979  (8), ou l’école djihadiste de Qutb et du docteur Al-Zawahiri.

Malgré leur refus proclamé de toute exégèse « nouvelle », les salafistesne sont aucunement à l’abri des dynamiques de changement. Leur camp est d’autant plus naturellement pluriel dans sa relation au politique (comme dans sa vision du rôle des femmes, où il est revenu à un strict refus de la mixité) que, à la différence des Frères, il n’a guère d’homogénéité organisationnelle. Pas plus que les précédentes, sa vibrante réaffirmation de la nécessité d’un retour à des sources purifiées de toute médiation humaine ne produit de réponsesdoctrinales univoques. Pas plus que les précédentes, la lecture salafiste du Coran ne recèle de garde-fou contre les divergences d’interprétation. Et dès que se met en œuvre la nécessaire mécanique de production de ces interprétations du texte divin, elle ne prémunit pas davantage le croyant contre les influences des pouvoirs temporels.

Ainsi, des groupes clairement démarqués des Frères cautionnent des évolutions comparables à celles que les disciples d’Al-Banna avaient opérées en leur temps, notamment la participation aux élections. Au Yémen comme en Arabie saoudite ou au Koweït, des salafistesacceptent de présenter des candidats (9). Et cette « modernisation » dénoncée comme le mal justifiant la condamnation des Frères peut caractériser désormais l’attitude de membres de ce courant. Dans la percée salafiste des années 2000, les Frères « modernisateurs » joueraient en quelque sorte le rôle de repoussoir qu’ils avaient eux-mêmes dévolu en leur temps aux élites « occidentalisées » qu’ils combattaient. Alors que, à l’intérieur de l’espace public, les Frères réclament le droit à plus d’inclusion, à l’opposé, les salafistes répondent à l’échec qu’ils attribuent aux disciples d’Al-Banna, et au rejet persistant dont ils se sentent eux-mêmes l’objet, par des discours et des pratiques de contre-exclusion. La vague salafiste se déploie ainsi bien plus dans la continuité que dans le changement.

Cette constance transparaît même dans le statut symbolique que lui accorde le regard médiatique occidental : le spectre salafiste permet de remettre en marche le mécanisme de stigmatisation tel qu’il fonctionnait dans les années 1970, lors de la première irruption islamiste, et le protège ainsi de toute investigation médiatique et de toute gestion politique rationnelles.

François Burgat

Centre français d’archéologie et de sciences sociales (CNRS), Sanaa. Auteur, notamment, deL’Islamisme en face, La Découverte, Paris, 2002.

(1) Bernard Rougier, Qu’est-ce que le salafisme ?, Presses universitaires de France, Paris, 2009.

(2) En 1926, soit deux ans avant la création des Frères musulmans, est fondée au Caire la Jamiat Ansar Al-Sunna, et, en 1931, le cheikh Ibn Badis crée l’Association des oulémas algériens.

(3) François Burgat et Mohammed Sbitli, « Les salafis au Yémen ou... la modernisation malgré tout », Chroniques yéménites, n° 10, Sanaa, 2002.

(4) Ensemble des faits, dits et gestes du Prophète et de ses compagnons.

(5) Bernard Rougier, op. cit., p. 19.

(6Gilles Kepel, Jihad. Expansion et déclin de l’islamisme, Gallimard, Paris, 2000.

(7) Dirigeant des Frères musulmans, incarcéré par le régime du président égyptien Gamal Abdel Nasser et exécuté en 1966. Il a inspiré les groupes les plus radicaux.

(8) Le 20 novembre 1979, un groupe de deux cents islamistes s’empare de la grande mosquée de La Mecque. L’occupation durera plus de deux semaines et ne sera réduite par la force que grâce à l’aide de gendarmes français.

(9) Pascal Ménoret, « Le cheikh, l’électeur et le SMS. Logiques électorales et mobilisation islamique en Arabie saoudite », Transcontinentales, n° 1, Paris, 2e semestre 2005.

source : http://www.monde-diplomatique

 

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L'avance islamiste se confirme, les Frères musulmans se disent modérés


Des résultats partiels du premier tour des législatives égyptiennes ont confirmé samedi les bons scores des islamistes, en tête desquels les Frères musulmans qui ont pris soin de se démarquer des fondamentalistes salafistes. (c) AfpDes résultats partiels du premier tour des législatives égyptiennes ont confirmé samedi les bons scores des islamistes, en tête desquels les Frères musulmans qui ont pris soin de se démarquer des fondamentalistes salafistes. (c) Afp

Des résultats partiels du premier tour des législatives égyptiennes ont confirmé samedi les bons scores des islamistes, en tête desquels les Frères musulmans qui ont pris soin de se démarquer des fondamentalistes salafistes.

"Nous représentons un islam 'centriste' et modéré, nous n'imposons rien par la force", a déclaré Mahmoud Ghozlane, porte-parole des Frères musulmans, dont le parti Liberté et Justice (PLJ) est crédité d'environ 40% des voix sur la base de résultats provisoires.

 

Il a appelé "à ne pas mettre tous les islamistes dans le même panier", en référence aux salafistes du parti Al-Nour, qui, avec d'autres formations fondamentalistes, pourraient avoir entre 20 et 30% des voix.

Forts de leur percée dans les urnes, les salafistes ont multiplié les déclarations favorables à l'instauration d'un islam rigoriste.

Le dirigeant salafiste Abdel Monem Chahat a assuré que les romans de l'écrivain égyptien et prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz "encourageaient le vice car ils portent sur la prostitution et la drogue".

Une autre personnalité de ce courant, Hazem Abou Ismaïl, a estimé qu'il fallait "créer un climat pour faciliter" le port du voile, et dit que s'il était élu président, il "ne permettrait pas à un homme et à une femme de s'asseoir ensemble dans un lieu public".

Ces prises de position ont provoqué de vives réactions, en particulier sur les réseaux sociaux comme twitter. "Hazem Abou Ismaïl est un clown", tweetait un internaute. "C'est parti pour qu'on devienne un nouvel Afghanistan!" lançait un autre.

Le chef de la commission électorale, Abdel Moez Ibrahim, a annoncé vendredi soir un taux de participation de 62%, d'une ampleur "jamais vue depuis les pharaons", mais n'a une nouvelle fois pas été en mesure de donner les résultats complets par partis pour ce vote qui s'est déroulé lundi et mardi.

Les bribes de résultats rapportées par la presse et les différentes formations ont toutefois continué de confirmer les scores élevés des islamistes et la déroute du camp laïque et libéral.

Les résultats pour Port-Saïd, sur le canal de Suez, donnaient 32,5% pour les Frères musulmans, 20,7% pour Al-Nour et 12,9% pour une formation islamiste modérée, Wassat, selon le journal gouvernemental al-Ahram. Les libéraux du Wafd ne remportaient que 14%.

A Port-Saïd toujours, une figure historique de la contestation contre le régime de Hosni Moubarak, Georges Ishaq, fondateur du mouvement Kefaya (Assez!), était battue, selon la presse.

Au Caire, un politicien libéral, Amr Hemzawi, a été élu dès le premier tour dans le quartier aisé d'Héliopolis, mais ailleurs les personnalités issues de la révolte populaire de janvier-février qui a chassé M. Moubarak étaient battues.

Dans le gouvernorat très touristique de la Mer Rouge, les Frères musulmans faisaient un score de 30%, deux fois supérieur à celui du Bloc égyptien, une alliance de partis libéraux.

Selon le quotidien indépendant al-Masri al-Youm, aucune femme n'a été élue au premier tour.

Une candidate du Wafd, Nihal Ahdi, citée par le journal, a expliqué que cela était "lié au fait que les Frères musulmans et salafistes ont dominé les résultats".

Le Hamas palestinien, qui contrôle la bande de Gaza, s'est réjoui de cette percée des islamistes. "C'est un très bon résultat, cela signifie un soutien de plus en plus important aux questions palestiniennes", a dit son porte-parole.

Mais l'ambiance était morose place Tahrir au Caire, occupée depuis deux semaines par des militants qui veulent maintenir la flamme de la révolte du début de l'année.

"Tous ceux à qui nous avons fait confiance nous ont trahis", affirme Mohamed el-Assas, 25 ans, l'un d'eux.

Le vote concerne un tiers des gouvernorats égyptiens, dont ceux du Caire et d'Alexandrie, les deux plus grandes villes. Un second tour est prévu lundi et mardi.

Les députés des autres gouvernorats seront élus d'ici au 11 janvier, puis viendra l'élection de la Choura (sénat), jusqu'au 11 mars.

Enfin, Moumtaz Saïd, pressenti pour être le nouveau ministre des Finances dans le gouvernement en cours de formation sous la houlette des militaires, a fait savoir que malgré la dégradation économique rapide, l'Egypte n'avait pas encore décidé d'accepter ou non un prêt du Fonds monétaire international (FMI).

"Il est encore trop tôt pour connaître le sort de l'accord conclu (en juin) avec le FMI pour un prêt de 3,2 milliards de dollars", a-t-il dit.

source http://tempsreel.nouvelobs


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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 05:38

 

  Le soulèvement au quotidien ...

 

La version de l'opposition : le tueur est le régime...

La version du régime : les tueurs sont les terroristes...

 

 

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Le régime syrien a jusqu'à dimanche pour signer un protocole sur l'envoi d'observateurs

Cette décision prévoit également de réduire de moitié les vols aériens à partir du 15 décembre prochain, en cas d'application des sanctions.

La pression s'accentue sur le régime de Bachar al-Assad. Une réunion de plusieurs pays arabes a donné à la Syrie un nouveau délai, jusqu'à dimanche, pour signer un protocole sur l'envoi d'observateurs et éviter davantage de sanctions.

Une liste nominative de dix-neuf personnalités syriennes a également été établie. Ces personnes seront interdites de voyage dans les pays arabes et leurs avoirs seront gelés dans ces pays.

Réduction des vols aériens

"Des contacts ont été établis avec les Syriens. S'ils veulent venir et signer demain (dimanche), ils le peuvent", a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Qatar où se tenait une réunion des chefs de la diplomatie des pays membres de la Ligue arabe.

Cette décision prévoit également de réduire de moitié les vols aériens en direction et à partir de ce pays à partir du 15 décembre prochain, en cas d'application des sanctions.

Martyrs ensanglantés

Cet ultimatum intervient quelques heures après que la Syrie ait vécu l'une des journées les plus meurtrières du conflit entre partisans et opposants au régime. Vingt-trois personnes ont été tuées samedi sur les trois fronts de la contestation : près d'Idlib à la frontière turque, d'Homs et de Deraa.

11 personnes seraient des civils, précise l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres. Des chiffres difficilement vérifiables car, depuis le début du conflit, le pays est fermé aux observateurs et journalistes.

Comme l'a constaté, François Clauss, l'envoyé spécial d'Europe 1 à Beyrtouh au Liban, les seules images de la Syrie viennent des milieux d'opposition. "On y voit une foule à Homs (la troisième ville du pays), qui proteste pacifiquement, sans armes, aux abords de la mosquée sur la grande place centrale de la ville. Puis tout d'un coup, on voit les mouvements des blindés, puis des corps de martyrs ensanglantés, certains tués d'une balle dans la tête, victimes peut être de snipers", raconte-t-il.

Convaincre Moscou

Pendant ce temps, la communauté internationale continue de faire pression sur la Syrie. En visite en Turquie, le vice président américain, Joe Biden, a déclaré que les Etats-Unis et la Turquie "perdent patience face au régime de Bachar al-Assad, qui n'est pas seulement une source d'instabilité en Syrie mais menace d'attiser les conflits dans la région."

Mais les divergences restent importantes au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Le responsable du principal groupe d'opposition, le Conseil national syrien (CNS), tente de solliciter une intervention internationale contre Damas et essaye de convaincre Moscou.

Vendredi, la Russie et de la Chine, pays qui ont des intérêts pétroliers en Syrie, ont mis en garde contre toute ingérence étrangère dans les affaires du pays au nom des droits de l'homme. Ces deux pays ont opposé en octobre leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu condamnant la répression exercée par le régime.

source : http://www.europe1.fr/


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الجامعة العربية تمهل سورية حتى الأحد لتوقيع المبادرة وتهدِّد بالتدويل

أعلن الشيخ حمد بن جبر بن جاسم آل ثاني، رئيس الوزراء ووزير الخارجية القطري ورئيس اللجنة الوزارة العربية المكلَّفة بمتابعة الأزمة السورية، أن الجامعة العربية أمهلت دمشق حتى يوم غد الأحد لتوقيع المبادرة العربية والموافقة على بروتوكول نشر المراقبين على أراضيها، وذلك "قبل خروج القضية من أيادي العرب،وتفعيل حزمة العقوبات العربية على سورية".

وكشف الشيخ حمد في تصريحات صحفية أدلى بها مساء السبت أن اللجنة الوزارة العربية أجرت اتصالات مع مسؤولين سوريين خلال الأيام القليلة الماضية، حيث دار البحث معهم حول إمكانية التوصُّل إلى حلٍّ عربي للأزمة السورية.

 

وقال: "إن هدفنا هو التوصُّل إلى حلٍّ على أساس المبادرة العربية. لكن الوقت أصبح ضيِّقا، ولذلك آمل أن يكون ردُّهم (أي السوريين) غدا الأحد."

نقاش "مطوَّل"

وأضاف أن اللجنة الوزارية العربية أجرت السبت في العاصمة القطرية الدوحة "نقاشا مطوَّلا برزت خلالها وجهات نظر مختلفة، إذ كان هنالك تباين واضح في الآراء، لكن الجميع رأى أنه لا بد من اتخاذ قرار ما."

 

وكشف أن أعضاء اللجنة ناقشوا بالتفصيل الاستفسارات التي كان وزير الخارجية السوري، وليد المعلِّم، قد بعث بها إلى الأمين العام لجامعة الدول العربية، طالبا فيها إيضاح الموقف بشأن المبادرة العربية والبروتوكول المتعلِّق بخطة إرسال مراقبين عرب لرصد تطورات الأوضاع داخل سورية.

وقال الشيخ حمد: "لقد أُجريت عدة تعديلات (على البروتوكول)، لكنها لم تمسّْ بجوهره الذي لا يزال كما هو مائة بالمائة."

وأردف بالقول: "أتمنى أن يوقِّعوا على البروتوكول، وإن كان التوقيع شيء وإيقاف القتل شيء آخر."

حزمة عقوبات

لكنَّه أشار في الوقت ذاته إلى أن اللجنة أقرَّت حزمة العقوبات التي ستُفرض بحقِّ دمشق في حال عدم توقيعها على المبادرة العربية، كاشفا أن عدد رحلات شركان الطيران العربية من وإلى سورية سوف يُخفَّض بنسبة 50 بالمئة، وأن العقوبات ستشمل 19 شخصية سورية "في حال خرجت الأزمة من الأيادي العربية".

يُشار إلى أن الجامعة العربية كانت قد أقرَّت يوم الأحد الماضي، وللمرة الأولى في تاريخها، حزمة من العقوبات التي تعتزم فرضها على سورية في حال فشل المبادرة العربية. وقد شملت القائمة فرض حظر سفر على مسؤولين سوريين إلى الدول العربية ووقف التعامل مع المصارف السورية.

كما فرضت تركيا والدول الأوروبية بدورها عقوبات شديدة بحق دمشق بسبب ما قالت إنه "قمع نظامها لشعبه".

تصريحات بايدن

وقد جاء اجتماع اللجنة الوزارية العربية السبت في أعقاب التصريحات التي كان جو بايدن، نائب الرئيس الأمريكي، قد أدلى في وقت سابق من اليوم، واعتبر فيها أن "سلوكيات وتصرُّفات الحكومة السورية تتسبب بعدم استقرار المنطقة، الأمر الذي قد يشعل صراعا طائفيا في كافة أنحاء الشرق الأوسط".

 

وقال بايدن: "إن الشأن السوري يُعدُّ من الأمور التي يتفق عليها المسؤولون الأمريكيون والأتراك اتفاقا كاملا".

وأضاف قائلا: "بالنسبة لأعمال القمع في سورية، نحن نضمُّ صوتنا مع الأتراك إلى أصوات العديد من الدول التي تطالب الرئيس السوري بشار الأسد إلى التنحِّي. وأنا أرحِّب بتقرير مجلس حقوق الإنسان (التابع للامم المتحدة) حول عنف النظام السوري."

ففي مقابلة مع صحيفة "حريات" التركية ونُشر في عددها الصادر السبت، دعا بايدن الرئيس السوري إلى التنحِّي، قائلا: "إن موقف الولايات المتحدة حول سورية واضح، فالنظام السوري وقف ضد شعبه، وعلى الأسد التنحِّي عن الحكم، حتى يمكن تحقيق انتقال سلمي للسلطة يحترم إرادة الشعب".

وأضاف بقوله: "إن استقرار سورية مهم، ولهذا السبب بالضبط نحن نصرُّ على التغيير، إذ أنَّ الوضع الحالي هو المتسبب بعدم الاستقرار."    

 

دعوة عراقية   

في غضون ذلك، أفادت التقارير بأن المواجهات بين قوات الأمن والجيش السوري من جهة، وبين منشقين ومسلَّحين أسفرت عن مقتل أكثر من 20 شخصا السبت، من كلا الجانبين.

ففي حين نشرت وسائل الإعلام الرسمية السورية أسماء وصور 13 من عناصر الأمن الذين قالت إنه جرى تشييعهم بعد أن كانوا قضوا على أيدي "مجموعات إرهابية مسلَّحة أثناء تأديتهم لواجبهم الوطني في ريف دمشق"، قالت مصادر المعارضة إن أكثر من 20 شخصا قُتلوا على أيدي قوات الأمن.

من جانبه، دعا نوري المالكي، رئيس الوزراء العراقي، المعارضة السورية إلى عقد اجتماع في العراق "لمناقشة سبل إيجاد حل للأزمة السورية بشكل سلمي، وبعيدا عن العنف".

 source : http://www.bbc.co.uk/ara


 

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La répression continue, aucune solution politique en vue

 

 

 

A Genève, la responsable des droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, a évoqué le rapport accablant publié lundi par la commission d'enquête mandatée par le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sur la Syrie, faisant état de "crimes contre l'humanité". (c) AfpA Genève, la responsable des droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, a évoqué le rapport accablant publié lundi par la commission d'enquête mandatée par le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sur la Syrie, faisant état de "crimes contre l'humanité". (c) Afp

Vingt-trois personnes ont été tuées samedi en Syrie, où aucune issue à la crise n'est en vue tant les positions du régime et de l'opposition sont antinomiques et les divisions profondes au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le ministère syrien des Affaires Etrangères a qualifié samedi "d'injuste" et de "politiquement motivée" la résolution adoptée vendredi par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qui condamne le régime pour sa répression qui a fait 4.000 morts, dont plus de 300 enfants, depuis mars.

A Doha, des ministres arabes des Affaires étrangères ont entamé samedi une réunion consacrée au mécanisme d'application de sanctions arabes décidées contre la Syrie pour tenter de pousser le pouvoir à renoncer à la violence.

Mais malgré la multiplication de ce type de sanctions, la répression s'est poursuivie samedi en Syrie avec la mort de 23 personnes, dont 11 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres.

Des affrontements à l'aube à Idleb (320 km au nord-ouest de Damas) entre les forces de l'ordre et des groupes de déserteurs ont fait 15 morts: sept soldats et membres de la sécurité, dont un officier, ainsi que trois civils et cinq déserteurs, selon l'OSDH.

Dans la même région, à Ariha, deux manifestants ont été tués et neuf autres blessés par les services de sécurité qui ont ouvert le feu, a ajouté l'OSDH.

Lors de perquisitions à Tafas, dans la province de Deraa (sud), un civil a été tué et cinq autres blessés par les balles des services de sécurité, selon la même source.

En outre, trois civils ont été tués à Homs (centre): l'un par un tireur embusqué, un autre dans un quartier sunnite très engagés contre le régime et le troisième lorsque la sécurité a pris d'assaut sa maison. Et deux autres civils ont péri sous des tirs de la sécurité à Ar Rastan, à 20 km au nord de Homs.

Vendredi, sept personnes avaient été tuées à travers le pays, où des dizaines de milliers de manifestants avaient défilé contre le pouvoir du président Bachar al-Assad.

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé samedi les funérailles de 12 militaires et membres des services de sécurité tués dans la la banlieue de Damas "par des groupes terroristes armés".

En visite en Turquie, le vice-président américain Joe Biden a "souligné sa conviction, que partagent les Turcs, que M. Assad et son régime sont actuellement la source d'instabilité en Syrie et posent le plus grand risque d'attiser les conflits confessionnels, pas seulement en Syrie mais au-delà", a rapporté samedi son service de presse.

Une ligne de partage s'est dessinée au fil des mois entre la majorité du monde arabe et la Turquie d'obédience sunnite, qui soutiennent la révolte conduite par leurs frères de religion majoritaires en Syrie, et un croissant chiite partant de l'Iran, en passant par l'Irak, la Syrie et le Liban qui appuie M. Assad, issu de la minorité alaouite, une émanation du chiisme.

Dans ces pays composés d'une mosaïque de minorités et créés après la Première guerre mondiale sur les ruines de l'Empire ottoman, le sentiment confessionnel prend souvent le dessus en période de crise.

Le ministère syrien des Affaires Etrangères a jugé samedi la résolution du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU "injuste et préparée à l'avance par les parties hostiles à la Syrie".

"Le rapport de la commission d'enquête est politiquement motivé et est basé sur des informations mensongères propagées par des parties se trouvant hors de Syrie et par des organes de presse malhonnêtes", a ajouté le ministère.

Si cette résolution a été adoptée par l'écrasante majorité de ses 47 membres -- 37 voix pour, 6 absentions -- 4 voix s'y sont opposées: Cuba, la Russie, l'Equateur et la Chine. Or la Russie et la Chine ont droit de veto au Conseil de sécurité et peuvent bloquer toute résolution contre leur allié syrien.

Le dirigeant du Conseil national syrien (CNS, opposition), Burhan Ghalioun, a appelé samedi à Sofia le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution pour stopper la répression sanglante des civils par le régime de Damas, tout en excluant une intervention militaire.

"Ce que nous demandons au Conseil de sécurité, ce sont plutôt des mécanismes de protection des citoyens innocents", a-t-il dit.

source http://tempsreel.nouvelobs.

 

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Sur le terrain, « des morts et de la résistance »

 

Vile de Hama 

Les rues de Damas
 

Bab Amrou 

Homs

 

Bab Amrou 

Rif Damas 

Hama : manfi de soir

Dir Ezzour

Deraa

Alep

Idlib

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 04:37

Québec _ Sommet national des indignéEs 

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Campement des indignés devant l’Assemblée nationale, Québec Agence QMI- Annie T Rousset

 

Rimouski, le 28 novembre 2011. – Pour un rassemblement citoyen dénonçant les abus du capitalisme financier, pour une grande concertation entre tous les indignéEs permettant ainsi un partage d’expériences, un réseautage,des formations et une aide à l’auto-organisation, pour dénoncer le démantèlement des différents campements au niveau mondial, Occupons La Pocatière, Occupons Québec, Occupons Rimouski et Occupons Victoriaville lancent officiellement une invitation à tous les indignéEs et à tous les mouvements d’occupations pour le sommet national des indignéEs le 2, 3 et 4 décembre pour un campement de 3 jours et 2 nuits. Ce sommet aura lieu au Parc de l’Esplanade en face de l’assemblée nationale de la ville de Québec.

 

Le calendrier des activités est le suivant :

  • Vendredi
    • 15h00 : invitation à venir monter le campement.
    • 18h00 : souper avec présentation des différents mouvements, présentation du calendrier des activités de la fin de semaine, rencontre et discussion des indignéEs des divers horizons.
    • 20h00 : projection (à confirmer)
  • Samedi
    • 10h00 : atelier de vulgarisation concernant les principales revendications internationales du mouvement Occupy et leurs liens avec le Québec et le Canada.
    • 12h00 : dîner et jeux libres.
    • 14h00 : Organisation de 4 ateliers ayant pour objectif de formuler des revendications plus précises au niveau national en lien avec celles internationales. Les quatre piliers du développement durable serviront de base aux discussions : politique, social, environnement et économique.
    • 17h00 : assemblée plénière pour discuter et adopter les propositions des ateliers.
    • 18h00 : souper.
    • 19h00 : formation Action Directe Non-violente puis soirée libre.
  • Dimanche
    • 10h00 : assemblée générale pour définir les suites des mouvements Occupons au Québec et possiblement une action en après-midi.
    • 13h00 : actions (si validées en assemblée générale).
    • 16h00 : démontage du campement.

Nous faisons appel à tous et à toutes pour dons de matériel et de nourriture, propositions d’activités et de conférences et pour tout bénévolat quel qu’il soit.

Cette occupation est la vôtre!

Contacts :
Rimouski : logistique.occupons.rimouski@hotmail.ca
La Pocatière : occuponslapoc@hotmail.ca
Québec : sommetindignequebec@hotmail.ca
Forum : http://occuponsquebec.org/forum_wp/


Merci de communiquer avec nous, de préférence par courriel. Nous serons dans l’impossibilité de répondre par téléphone avant 19H. Merci d’avance pour votre compréhension.

  • Isabelle Cadieux-Landreville : isabelle.cadieux@moutonnoir.com (418)727-5855
  • Charlotte Da Cunha : charlotte.da_cuhna@netcourrier.com (418)730-0791

Besoins

  • Génératrice et/ou Batterie «Eliminator» avec prises de courant
  • Grandes tentes à prêter – 6 à 10 places pour ateliers et groupes de travail.
  • Bâches
  • Walkie-Talkie
  • Nourriture à échanger sur place les midis
  • http://occuponsquebec.org/

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Des indignés se retrouvent à Québec pour un sommet
Des indignés de partout au Québec sont dans la vielle capitale pour discuter des grands enjeux du mouvement Occupons.Des indignés de partout au Québec sont dans la vielle capitale pour discuter des grands enjeux du mouvement Occupons.

Une quarantaine d'indignés de partout au Québec sont réunis dans la Vieille Capitale pour discuter de leurs revendications.

Vendredi après-midi, les policiers ont dispersé une quinzaine de manifestants, venus de Québec, de La Pocatière, de Rimouski et de Victoriaville, qui souhaitaient ériger leurs tentes devant l'Assemblée nationale, au parc de l'Esplanade.

Des bâches et des grandes toiles ont été confisquées, et une clôture a été érigée pour éviter tout débordement.

Le porte-parole de la Ville, Jacques Perron, a rappelé aux indignés vendredi qu'ils n'avaient pas l'autorisation d'établir un campement.

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a indiqué qu'il n'empêcherait pas les indignés de manifester pendant la fin de semaine et qu'il n'avait pas l'intention de procéder à des arrestations.

Les manifestants doivent se réunir dès 10 h pour discuter des grands enjeux et des revendications du mouvement Occupons, lors de divers ateliers.

Ils entendent également profiter d'un rassemblement citoyen à Québec pour dénoncer le démantèlement des différents campements dans le monde.

Le campement des indignés à la place de l'Université-du-Québec dans la capitale a été démanteléle 22 novembre, après un mois d'occupation.

Les indignés promettent d'être de retour le printemps prochain.

http://www.radio-canada.ca/n

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Espagne : après les revendications, les Indignés passent à l'action


Quinze jours après la victoire de la droite espagnole, le mouvement des Indignés change de tactique. Et se mobilise pour venir en aide aux familles sans revenus, expulsées de leur logement. Elles sont 30 000 à avoir été délogées depuis le début de l'année 2011.

 

Nous sommes à Barcelone. 

Avec ses boucles d'oreille fantaisistes, ses cheveux longs et sa cigarette au coin des lèvres, Pol n'a pas vraiment le look d'un concierge ou d'un gérant d'hôtel. Pourtant, depuis un mois et demi, c'est lui qui s'occupe du fonctionnement quotidien de l'immeuble.

Grâce au mouvement des Indignés dont il fait partie, 12 familles se sont installées dans ce bâtiment neuf et inoccupé depuis cinq ans.

"Je crois que désormais, ce n'est pas suffisant de parler et de manifester", indique Pol. "Avec cet immeuble, on veut montrer qu'on a des solutions radicales pour résoudre les problèmes! Ici, on reloge des familles expulsées à cause des banques. On voit déjà le résultat concret de nos actions."

Victoire morale et victoire judiciaire

Et dans l'immeuble, on ne manque de rien. L'eau et l'électricité ont été détournées. Une vraie vie communautaire s'est organisée entre les Indignés et ces familles sans ressources.

Au chômage depuis deux ans et sous la menace d'une expulsion, Pablo s'est installé ici avec sa femme et ses deux enfants en bas-âge. "Vous n'imaginez pas comme ces jeunes nous ont aidés", assure-t-il. "Ils nous trouvent de la nourriture et des vêtements, ils s'occupent de nos enfants. Je ne peux que remercier les Indignés."

Et ces Indignés ont d'ailleurs enregistré une première victoire puisque la Justice a rejeté la plainte de la banque propriétaire de cet immeuble: puisque ses appartements sont vides depuis trop longtemps, les familles ont le droit d'y rester.

PIAB, avec Henry de la Guérie

http://www.rtbf.be/info/soci

 

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La Défense _ Communiqué de Presse _ Bilan

Mouvement Démocratie Réelle Paris, Indigné-e-s de la Défense.

 

Après l'occupation du temple de la finance et de la spéculation, les Indigné-e-s se tournent à présent vers la question des Droits de l'Homme : diverses actions sont prévues ce 10 décembre.

Premier bilan : malgré des conditions climatiques difficiles, le blocus et le harcèlement permanent des forces de l'ordre, cette action dépasse les espérances. Un grand nombre de personnes nous ont apporté un fort soutien logistique et moral ; le campement a permis de considérables échanges avec des habitués du quartier d'affaire et des sympathisants de toute la région parisienne, de France et d'Europe.

Il a aussi été un espace au sein duquel beaucoup de personnes, jusqu'alors exclues, ont pu trouver de quoi manger, partager avec les autres et retrouver simplement des raisons d´avoir de l'espoir en l'avenir. Cette expérience artisanale et humaine a été possible grâce à la contribution de milliers d'anonymes solidaires que nous tenons à remercier, notamment par l'intermédiaire des médias.

Un mois après le début de ce campement,  l'Assemblée des indigné-e-s a décidé d'y maintenir symboliquement une occupation avec un nombre de personnes plus réduit sur place. Des points d'accueil et de participation sont en création dans différents endroits de la capitale.

Les Indigné-e-s en appellent désormais à une nouvelle mobilisation le samedi 10 décembre à 14 heures, place de Clichy.

Lors de cet événement mondial des indigné-e-s, à l'occasion du 63ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme nous rappellerons qu'ils n’ont jamais été appliqués à l’échelle planétaire. Et nous réfléchirons tous ensemble à une « Déclaration des Droits de l’Humain applicable à tous ».

La marche partira à 14 heures de la place de Clichy pour aller jusqu’à la place de Stalingrad où aura lieu une Assemblée Populaire. Trajet prévu : Place de Clichy, Boulevard de Clichy, Boulevard de Rochechouart, Boulevard de la Chapelle, Boulevard de la Villette, Place de la Bataille de Stalingrad.

Nous allons lentement parce que nous allons loin !

Cordialement.

Les indigné-e-s de la Défense, Mouvement Démocratie Réelle Maintenant.

Web: http://paris.reelledemocratie.com / http://occuponsladefense.net

Twitter: @acampadaparis / @occupydefense

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La Défense, 27 et 28 novembre

 

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Portrait : Occupy Wall Street et Occupy Toronto 

Les Sympathisants

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 03:54

Un avenir incertain pour ceux qui reviennent dans la ville de Kadhafi


 

Photo: Heba Aly/IRIN
C’est le calme maintenant : les rues de Syrte après les combats

SYRTE, 2 décembre 2011 (IRIN) - Syrte, dernier champ de bataille entre les rebelles et les combattants fidèles à l’ancien leader libyen Mouanmar Kadhafi, est une ville brisée. 

Plus d’un mois après la fin des combats dans cette ville côtière – lieu de naissance de Kadhafi et la dernière place à avoir été libérée, ou plutôt, d’après les gens d’ici, la dernière à avoir été battue – une bonne partie des rues n’est plus qu’un amas de décombres et de bâtiments calcinés couverts d’impacts de balles et de roquettes ; certains trous font jusqu’à un mètre de diamètre. Des lampadaires cassés sont suspendus de façon précaire au-dessus des rues. « Même les arbres sont blessés, » a fait remarquer un travailleur humanitaire. 

Les écoles sont fermées. Le réseau de téléphone mobile ne marche pas. Très peu de magasins sont ouverts. Presque toute la population, c’est-à-dire 65 000 personnes, a été déplacée. 

Avec le retour de l’eau et de l’électricité dans de nombreux quartiers de la ville ces derniers jours, les gens reviennent lentement, mais sûrement. 

Toutefois les travailleurs humanitaires admettent qu’on ne comprend pas encore très bien la dynamique à l’œuvre et le retour des habitants pourrait être très déstabilisant, s’il n’est pas géré avec précaution. 

Dans une ville qui a été détruite au moins autant par les divisions très politisées entre une grande partie des habitants et le reste du pays que par les roquettes, le retour des habitants soulève bien des questions quant à la capacité et à la volonté de la nouvelle Libye de réintégrer ces résidents qui continuent à soutenir leur leader déchu.
 
 

Les retours 

Les estimations concernant le nombre de personnes retournées à Syrte varient énormément. Selon Abdeljalil Abdelsalam Al-Shawif, vice-président de conseil militaire de Syrte, les trois quarts de la population sont revenus, mais cette affirmation est réfutée par les agences humanitaires pour qui le chiffre se rapprocherait plutôt de 25 pour cent. 
Volets baissés, devantures fermées et quartiers sans vie semblent aussi suggérer des taux de retour moins importants. Khaled Ben-Ali, directeur de l’Agence libyenne des secours et de l’aide humanitaire (LibAid), a dit qu’il faudrait des mois pour que la population revienne à Syrte. 

Malgré tout, les agences humanitaires constatent une diminution du nombre de personnes déplacées. 

« La situation sécuritaire s’améliore de jour en jour », a indiqué M. Al-Shawif. L’eau et l’électricité sont revenues dans 90 pour cent de la ville, a t-il ajouté, mais on ne sait pas encore si cette eau est potable. 

Cette affirmation est contestée aussi par les agences humanitaires, surtout pour ce qui est des zones les plus endommagées par les combats, notamment la zone 2 et le quartier dit des « 700 », où selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), seulement 5 pour cent des foyers ont accès à l’un ou l’autre de ces services essentiels. 

Faisel Mohamed Jelwal, responsable de la planification à la Compagnie électrique libyenne, a indiqué à IRIN qu’il faudrait « longtemps » avant que la zone 2 ne soit reconnectée à l’électricité, étant donné les dommages subis. 

Les travailleurs humanitaires mettent en garde en soulignant qu’un retard dans les services essentiels et tout sentiment de discrimination pourraient exacerber les tensions.

 
 
 

Le grand nettoyage 

Marwa* ouvre la porte de sa maison dans la zone 2, un masque autour du cou. Elle est rentrée chez elle il y a un mois et depuis, elle fait du nettoyage. 

Dans le pays, la résistance la plus farouche est venue de son quartier pro-Kadhafi, et quand elle est rentrée, elle a trouvé sa maison sens dessus dessous. 

Elle blâme les rebelles pour ce chaos, disant qu’ils sont entrés dans chaque maison pour y chercher des armes et des partisans de Kadhafi. 

Elle a trouvé des impacts de balles dans les endroits les plus inattendus, des gravats plein son lit, ses livres jonchant le sol, un matelas apparemment dépecé par une fusillade et un trou béant dans le toit. Elle a fait un tas des obus de mortier et des ailerons de roquettes qu’elles a rassemblés. 

Quelques maisons plus loin, le pare-brise du camion de son voisin est en morceaux et la porte du garage est parsemée d’impacts de balles. 

« Ils disent que tout va mieux maintenant, » dit-elle. « Mais ça ne va pas mieux. »
 
Les banques ont été détruites et il n’y a pas d’argent pour la reconstruction, dit-elle. 

« Les stratégies de survie ont sans aucun doute été mises à rude épreuve quand les familles ont vu leurs biens détruits à cause des combats, » a dit à IRIN Karim Khalil, directeur de l’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement (ACTED) en Libye. 

Mais les agences d’aide concentrent leur énergie sur des questions plus strictement humanitaires, comme l’approvisionnement en nourriture et les soins médicaux pour les déplacés et les familles retournées, et considèrent que la reconstruction des maisons relève de la responsabilité du gouvernement. Selon elles, certains habitants se sont plaints en disant que ceux qui avaient détruit leur maison devraient la reconstruire. Jusqu’à présent, les conseils locaux et les conseils militaires aux mains des rebelles n’ont présenté aucun plan. 

Il n’y a pas eu non plus le moindre semblant de présence du Conseil National de Transition, ce qui « serait pourtant un bon moyen de guérir [les blessures] et de bâtir une relation de confiance, » a dit à IRIN Yahia Alibi, responsable du Bureau du CICR dans la région. 

 

Une politisation de l’aide ? 

Ici dans la zone 2, on continue clairement à soutenir Kadhafi. Dans ces rues poussiéreuses, le cinquième fils de celui-ci, Mouatassim, avait l’habitude de jouer avec les enfants du coin. Les drapeaux verts flottaient devant chaque foyer. Le nouveau drapeau révolutionnaire n’est visible nulle part. 

Selon M. Al-Shawif du conseil militaire, un comité local de secours a été établi dans chaque quartier de Syrte pour aider ceux qui sont dans le besoin, mais les chefs de ces comités sont nommés par le conseil militaire anti-Kadhafi. 

« L’ardeur dont ils font preuve pour distribuer l’aide dépend des sensibilités politiques, mais aussi des capacités » a dit un travailleur humanitaire. 

Marwa a dit qu’elle avait dernièrement reçu de la nourriture et un kit d’hygiène du Croissant-Rouge libyen, mais elle pense que l’assistance est réservée en priorité aux habitants connus pour avoir soutenu les révolutionnaires durant la guerre. 

La distribution de l’aide provenant des agences locales a été compliquée, étant donné les mauvaises relations entre les habitants de Syrte et les rebelles de Misrata, la grande ville la plus proche, qui ont finalement écrasé les combattants pro-Kadhafi. 

Le bureau de LibAid de Misrata a distribué de la nourriture aux personnes retournées à Syrte à la fin octobre, mais « en raison des divergences entre Syrte et Misrata » a indiqué un volontaire, LibAid a demandé à sa branche de Benghazi de s’occuper de la distribution dans cette région. 

Des volontaires du Croissant-Rouge de Misrata - dont beaucoup faisaient partie des révolutionnaires ou avaient perdu des membres de leur famille aux mains des troupes de Kadhafi – ont dû faire face aux insultes des autres à Misrata quand ils ont aidé à ramasser les cadavres à Syrte pour les identifier correctement, a dit M. Alibi. 

« Ce n’était pas facile pour eux de rester aussi neutres que possible. [Mais] ils l’ont fait. » 

 

De nouveaux dirigeants 

Mais à Syrte, les tensions vont bien au-delà de l’aide humanitaire. 

La ville est contrôlée de l’extérieur par des brigades – des unités de rebelles qui assurent actuellement la sécurité en l’absence de services gouvernementaux – venues des villes révolutionnaires voisines, Benghazi et Misrata. M. Al-Shawif, comme beaucoup de membres du conseil militaire, est originaire de Syrte mais vivait à Misrata et fait partie d’une de ces brigades. 

Essentiellement « la population revient et est confrontée à un régime qui, pour elle, n’est pas représentatif, » a dit un travailleur humanitaire. « Cela va perturber les retours. » 


Photo: Heba Aly/IRIN
Une habitante de Syrte montre les dommages infligés à sa maison suite aux affrontements entre les partisans et les forces anti-Kadhafi

 

« Les gens n’acceptent pas nécessairement le nouveau pouvoir, le nouveau régime si facilement que ça, » a dit à IRIN Emmanuel Gignac, responsable de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Libye. « Il y a, probablement, au sein de la population, un sentiment d’amertume. Il faudra du temps. » 

Même quand elle est chez elle, Marwa baisse la voix quand elle parle de ses sympathies. Elle a peur de critiquer les nouveaux dirigeants, un assemblage de brigades rebelles qu’on voit passer dans des camions équipés de mitraillettes. 

« Nous sommes tous inquiets, » a t-elle dit. « Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Pour l’instant, nous allons nous contenter de remettre nos vies en ordre. » 

Une voisine a indiqué que les habitants et les rebelles qui gèrent désormais la ville n’avaient pas grand chose à voir les uns avec les autres. 

« Un jour, nous les chasserons d’ici ; » a t-elle déclaré. « c’est le territoire de Kadhafi, après tout. » 

Même si la plupart des armes dans le quartier ont été enlevées par les rebelles, a indiqué Marwa, certains habitants ont encore des armes à feu chez eux. 

Les membres des brigades continuent à emmener des gens qu’ils soupçonnent d’avoir combattu du côté de Kadhafi, a ajouté Marwa. Son oncle, professeur d’université venu du Royaume-Uni, qui selon elle était partisan de Kadhafi, mais pas un combattant, fait partie [des gens arrêtés]. 

En octobre, Human Rights Watch a révélé « l’exécution apparente » de 53 partisans de Kadhafi à Syrte, après avoir trouvé leurs corps - dont certains avaient les mains attachées derrière le dos - en état de décomposition, derrière un hôtel de la ville. 

M. Al-Shawif a reconnu que certaines des brigades de Misrata avaient commis des exactions, mais, a t-il dit, elles ont reçu l’ordre de quitter la ville maintenant que Syrte a sa propre structure politique et militaire. 

« Chaque personne originaire de la ville est libre de revenir, sauf ceux qui étaient les meneurs dans les affrontements, » a t-il ajouté. 

A la question de savoir comment ceux-ci seraient identifiés et si un système judiciaire était en place pour les juger, il a répondu : « Nous savons à qui nous avons à faire. » 

 

Mise en garde 

Après une visite inter-agences à Syrte et dans les environs en octobre, les Nations Unies ont sonné l’alarme : « Le risque est grand que la frustration et le ressentiment qui règnent chez les déplacés à long terme ne contribuent à l’instabilité. » 

Selon M. Gignac du HCR, la façon de traiter les gens qui ont soutenu Kadhafi va être un signal important dans les semaines et les mois à venir. « Si on ne peut pas les réintégrer dans le nouveau tissu social libyen, c’est que [la révolution] est un échec. » 


source http://www.irinnews.org

 

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Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

 

Suivi de la situation des détenus

 

01-12-2011 Point sur les activités N° 16/2011

Ces dernières semaines, le CICR a continué de visiter des centaines de personnes détenues par les différentes autorités dans le pays et à enlever les munitions non explosées à Syrte et Bani Walid. Il a fourni une assistance urgente à 30 000 personnes qui rentraient au centre de Syrte.

« Au cours des dix derniers jours, nos délégués ont visité des personnes détenues dans des divers lieux, à Tripoli, Khoms, Tarhouna, Zawiyah, Zlitan, Misrata et Benghazi, et Zintan, dans les montagnes Nefusa au sud-ouest de Tripoli », a déclaré Georges Comninos , chef de la délégation du CICR en Libye.

La priorité du CICR est de visiter toutes les personnes détenues, y compris les anciens dirigeants. Ces visites ont pour but de vérifier les conditions de détention et le traitement qui est réservé aux détenus, et de leur fournir des soins médicaux en cas de besoin. Les détenus ont aussi la possibilité de contacter leurs familles.

Ces dernières semaines, des articles d'hygiène et des couvertures ont été distribués aux détenus qui en ont le plus besoin.

Les visites aux détenus se déroulent selon les modalités de travail habituelles du CICR. Les délégués du CICR visitent tous les locaux, s'entretiennent en privé avec les détenus de leur choix, répètent leurs visites et font part de leurs observations et recommandations exclusivement aux autorités compétentes. Le CICR estime que c'est la meilleure façon d'obtenir des résultats satisfaisants.

« Dans nos nombreux contacts avec les autorités détentrices, nous soulignons le caractère strictement humanitaire de notre travail », a précisé M. Comninos.

Depuis mars, le CICR a visité plus de 8 500 détenus dans quelque 60 lieux de détention. La plupart des visites ont eu lieu à Tripoli, à Misrata et d'autres villes proches.

 

Aide aux personnes rentrant à Syrte

«  Les habitants de Syrte commencent à regagner leurs maisons, sauf dans les zones les plus dévastées de la ville, notamment le quartier n° 2 et la zone n°700 où peu de maisons ont l’eau et l’électricité», a indiqué M. Comninos.

En collaboration avec les volontaires du Croissant-Rouge libyen, le CICR continue de fournir une assistance urgente à ceux qui retournent au centre de Syrte. À ce jour, plus de 30 000 personnes ont reçu des rations alimentaires et divers articles (couvertures, jerrycans et assortiments d’articles d'hygiène). De la nourriture pour bébés et des couches sont distribuées aux mères ayant des petits enfants.

Un point de distribution permanent a été mis en place à la section jeunesse du Croissant-Rouge libyen où les habitants viennent pour prendre les articles dont ils ont besoin.

 

Enlèvement de centaines d’engins non explosés

Des quartiers de Syrte et Bani Walid sont toujours dangereux en raison des nombreux engins non explosés qui s’y trouvent. Le nombre de ces engins serait considérable à Syrte.

« Les accidents se produisent généralement lors de la manipulation de ces engins, notamment par les enfants, et lorsque les habitants essayent de procéder eux-mêmes à leur enlèvement dans les différents quartiers, » a précisé Jennifer Reeves, déléguée du CICR. « Au cours des 20 derniers jours, ces incidents auraient provoqué dix morts dans la ville ou à proximité. La plupart des victimes ont entre 10 et 22 ans. Dans un village situé à la périphérie de Syrte, trois membres d’une même famille - un frère, une sœur et leur grand-mère - ont perdu la vie dans l’explosion d’un engin. »

« À Syrte, depuis le 15 novembre, notre personnel a procédé physiquement à l’enlèvement de ces engins (grenades, roquettes et mortiers) à l’hôpital Ibn Sina, dans les rues et les maisons », a-t-elle ajouté. « À ce jour, 240 engins non explosés, dont 70 pièces de munitions d'armes légères ont été enlevés. Nous envisageons de détruire les engins cette semaine. »

À Bani Walid, le CICR a enlevé plusieurs centaines d'engins non explosés depuis le 13 novembre. Quatre routes, 45 maisons, trois écoles et un terrain de football ont été dépollués dans des zones à forte population.

Le CICR assure la formation des volontaires du Croissant-Rouge libyen et autres volontaires dans les communautés afin de sensibiliser la population aux dangers inhérents à la manipulation des restes explosifs de guerre. Le CICR et le Croissant-Rouge libyen ont installé des panneaux d'affichage à Syrte et Bani Walid et distribué des affiches et des dépliants. Le 22 novembre, ils ont lancé une campagne radio de trois semaines avec cinq chaînes de radio. « La radio est un moyen efficace pour atteindre les habitants et les personnes déplacées, on peut l’écouter partout », a précisé Mme Reeves.

 

Assistance médicale pour les personnes à Ghat et dans d’autres villes dans le sud

Tout en évaluant la semaine dernière les besoins dans le sud du pays, le CICR a distribué 24 000 seringues à insuline et des fournitures chirurgicales pour traiter des patients blessés au centre médical de Sabha, et 26 000 seringues à insuline pour diabétiques à la clinique de Qurda. Il a aussi distribué trois trousses avec des assortiments de pansements et des fournitures en quantité suffisante pour traiter mille patients à une structure médicale à Qutroun et à une autre à Ghat.

Dans l’ensemble, le système de soins médicaux en Libye est de nouveau opérationnel. Toutefois, la distribution d'articles médicaux à certaines installations situées loin de la capitale n'est pas encore revenue à la normale.

Le CICR est la première organisation internationale humanitaire à s’être rendue à Ghat, ville située à la frontière avec l'Algérie, depuis le début du conflit.

 

Informations complémentaires :
Soumaya Beltifa, CICR Tripoli/Benghazi, tél. : +88 16 22 43 70 61 ou +218 9 923 304 560

Steven Anderson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 20 11 ou +41 79 536 92 50

source http://www.cicr.org/

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 23:04

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:36

La citoyenneté n’est-elle pas une conscience informée ?

Pour suivre les travaux de la Constituante et contribuer aux débats en Tunisie, je vous invite à visiter le plus possible ce site : tnanc.com

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Un projet de Constitution élaboré par des juristes, bientôt soumis à la Constituante


Abolition de la peine de mort, déclaration obligatoire des avoirs des responsables politiques, non-prescription des crimes de torture….


 

• Le texte élaboré par un comité d’experts présidé par Yadh Ben Achour définit l’Etat comme «civil», instaure l’égalité homme-femme et prévoit l’élection du président de la République au suffrage universel


 

Le comité d’experts issu de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme et de la transition démocratique (HIROR), dont la mission s’était officiellement achevée par l’adoption du Code électoral instituant le mode de scrutin proportionnel au plus fort reste pour les élections du 23 octobre et la parité sur les listes électorales n’a pas tiré sa révérence.


 Ce comité composé d’une vingtaine de juristes de haut vol a continué à travailler loin des feux de la rampe médiatique, sous la férule du constitutionnaliste Yadh Ben Achour pour préparer le «canevas» de la Constitution, que les 217 membres élus de l’Assemblée nationale Constituante sont censés rédiger dans le délai maximal d’un an. Ce projet de Constitution comprenant 91 articles répartis sur huit chapitres sera prochainement soumis comme base de discussions aux représentants du peuple au sein de l’assemblée.


Intitulé «Déclaration des droits et des libertés fondamentales », le premier chapitre (18 articles) de ce texte protège le droit à la vie et abolit la peine capitale. «Le droit sacré à la vie est protégé par la loi. La peine de mort est abolie », prévoit son premier article.

Les autres articles du premier chapitre garantissent les libertés fondamentales, notamment celles de conscience, de culte, d’expression, d’association. Les libertés académiques, et création d’organisations civiles, politiques et syndicales sont également élevées au rang de droits constitutionnels. La torture est, quant à elle, présentée comme étant un «crime contre l’humanité» qui ne s’éteint pas par prescription, alors qu’ «aucun ordre supérieur, quel qu’il soit, ne peut constituer une circonstance atténuante» pour les auteurs des actes de torture.


 

Egalité homme-femme

Le texte met, par ailleurs, en avant le droit citoyen de « lutter contre l’oppression et l’injustice par tous les moyens pacifiques» et insiste sur l’égalité homme-femme, remettant ainsi en cause l’inégalité dans l’héritage qui est toujours inscrite dans le Code de Statut Personnel (CSP).

Le deuxième chapitre qui s’intitule «principes fondamentaux» (10 articles) s’ouvre par un article qui définit la Tunisie comme un État «libre, indépendant et souverain, sa religion est l’Islam, sa langue l’arabe et son régime la République ». Il s’agit grosso-modo d’une reconduction du premier article de l’ancienne Constitution suspendue après la fuite de Ben Ali, à une seule différence près: l’épithète «civil» est introduit entre les mots «État» et «libre». Cet article semble trancher ainsi la question sensible de l’identité qui a été au cœur de la récente campagne électorale.

Sur le plan politique, l’interdiction des partis «ayant une idéologie à base raciale, linguistique, régionale ou religieuse» est maintenue, ce qui constitue un barrage constitutionnel à des partis réclamant l’instauration de la Charia ou du Califat islamique.


Le deuxième chapitre stipule également le respect des droits de l’opposition et charge l’Etat de veiller sur le respect de la séparation effective entre l’action politique et la sphère religieuse.

Autre verrou contre l’éventuel retour d’une dictature mafieuse: la déclaration obligatoire des revenus et des biens des responsables politiques, des hauts gradés militaires et dirigeants des entreprises publiques. «Toute indemnité, tout revenu, tout salaire d’un responsable politique à tous les niveaux devront être rendus publics», précise le projet de Constitution.


 

Régime politique mixte

L’autre chapitre relatif à l’organisation des pouvoirs prévoit l’adoption des lois par la Chambre des députés à la majorité absolue (50 voix +1voix). La candidature à la présidence de la république nécessite, quant à elle, le parrainage par 10.000 citoyens au moins et le Chef de l’Etat est interdit de cumuler deux fonctions ou à appartenir à un parti politique.

Dans le cadre d’un régime mixte, le président de la République est élu au suffrage universel. Il dispose du droit de refuser la promulgation des lois et de la possibilité de les remettre à la Chambre des députés pour une deuxième lecture. Dans ce cas l’adoption de la loi se fait par la majorité qualifiée des deux tiers.


Outre la représentation de l’Etat à l’étranger, le président de la République désigne les hauts fonctionnaires civils et militaires de l’Etat et les représentants de la diplomatie tunisienne sur proposition du chef du gouvernement. Il bénéficie, d’autre part, d’une immunité judicaire qui expire à la fin de son mandant et peut être ainsi traduit devant la justice pour les crimes qu’il aurait commis durant son règne.


La motion de censure à l’encontre du gouvernement peut être présentée par 25% des membres du parlement au moins, mais son adoption nécessite une majorité de deux tiers.

S’agissant du pouvoir judiciaire, le projet de Constitution institue le principe de l’inamovibilité du juge et prévoit la mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature élu.


Et last but not least, le texte élaboré par les juristes, confie l’organisation des élections présidentielles, parlementaires et municipales et des référendums à une Instance indépendante.


Jugé par certains observateurs comme étant le plus avancé dans le monde arabe, ce projet de Constitution devrait faire l’objet de débats enflammés au sein de l’Assemblée Constituante, surtout que certains articles, dont ceux évoquant implicitement l’égalité dans l’héritage ou explicitement l’abolition de la peine de mort, sont contradictoires avec le programme du parti islamiste Ennahda qui domine l’assemblée avec 89 élus.

 

source : http://www.letemps.com.tn/article-61262.html

 

 


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Le projet de constitution de Ben Achour, sera-t-il débattu ?

 



Yadh Ben Achour devant l’ANC (1/12/11,)

 

Si Yadh Ben Achour a terminé sa mission à la Haute instance, il n’a pas moins arrêté de réfléchir sur son pays. En effet, un projet de Constitution dont il est l’initiateur a été présenté la semaine dernière à tous les partis. Ce projet sera-t-il la base de travail des 217 élus ? Nul ne peut le prédire à ce jour mais si tel était le cas, cela entraînera très probablement des discussions houleuses au sein de l’Assemblée constituante :

 

Le projet de constitution :


source : http://www.ajidoo.co

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