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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:41

Les magistrats en sit-in devant l'Assemblée Nationale Constituante réclamant tout simplement « l'indépendance de la Justice »

 

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«Pas de mainmise sur la justice!»

L’Association des magistrats tunisiens (AMT) se décide d’organiser, aujourd’hui vers 11h00, un mouvement de protestation devant l’Assemblée nationale constituante (ANC) au Bardo, en signe de mécontentement à l’égard d’une situation professionnelle stagnante et de plus en plus inquiétante. Car, aux dires de sa présidente, Mme Kalthoum Kannou, lors d’une conférence de presse tenue, hier matin, au siège de l’AMT à Bab Bnet à Tunis, jamais les faits et les promesses engagés par le ministre de la Justice depuis sa prise de fonction ne lui donnaient satisfaction.

 

Selon ses révélations déclarées par la même occasion, M. Noureddine B’hiri n’a plus pratiquement honoré ses engagements en ce qui concerne la vraie réforme judiciaire, structurelle et législative, l’autonomie du ministère public et la création de la haute instance indépendante en remplacement du Conseil supérieur de la magistrature devenu mort-vivant. A l’en croire, M. B’hiri n’a fait que vouloir mettre la main sur tous les leviers de l’appareil pour se permettre de dépasser ses prérogatives afin de s’immiscer. «Une gestion individuelle de la chose judiciaire, sans aucune concertation ou négociation avec le bureau exécutif de l’association», livre-t-elle.

 

Abondant dans ce sens, Mme Kannou a passé en revue les transgressions et irrégularités subies par le secteur de la magistrature et dont les retombées sont énormes. Il a rappelé la révocation de 82 juges dont les raisons n’ont pas été claires. «Qu’ils aient été  sanctionnés ou condamnés d’avoir été corrompus, cela n’empêche d’apporter les justifications de leur inculpation requises pour les poursuivre en justice. Car, en justice, une telle accusation sans suite juridique donne l’impression d’une faille quelque part dans le système», a-t-elle dénoncé. Et les points névralgiques sont multiples pour juger insatisfaisant le rendement de M. B’hiri qui ne manifeste, selon elle, aucune volonté politique de doter le secteur des atouts de son indépendance et de le hisser au niveau des objectifs de la révolution. Il n’a fait que tergiverser pour prolonger les délais.  

 

De même, la Constituante a été, elle aussi, taxée de négligence et de retard. L’adoption du projet portant création de la haute instance indépendante de la magistrature traîne encore, sans faire preuve de sérieux et d’engagement envers le corps des magistrats. Autres reproches et désapprobations non de moindre importance déjà constatés dans le texte du projet de la Constitution : la dépendance du ministère public au pouvoir judiciaire, ce qui pourrait porter atteinte au droit des justiciables et détourner, de la sorte, le déroulement des procès et des jugements, comme ce fut le cas dans l’affaire Sami Fehri, a-t-elle expliqué. L’impartialité du juge, déplore-t-elle, demeure, à cet effet, en jeu, sans aucune garantie constitutionnelle d’indépendance et de neutralité.

 

Et Mme Kannou de poursuivre que même les principes généraux relatifs au pouvoir judiciaire dans le projet de la constitution semblent être «confus et désordonnés», ne présentant pas de garanties fondamentales, notamment le référentiel international d’indépendance de la justice. La composition de la haute instance indépendante de la magistrature dont le projet est encore en gestation fait également l’objet d’un profond «déséquilibre» qui ne relève point des normes internationales en vigueur dans ce domaine. Dès lors que, justifie-t-elle, les trois quarts de ses membres seront désignés, cela en fait un pouvoir judiciaire politisé.

 

Toutes ces réprobations avancées par l’AMT auxquelles ont été ajoutées les fuites arrangées du rapport financier de la Cour des comptes relatif à l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) ayant porté préjudice à l’image de ses juges et à leur crédibilité sont autant de motivations qui ont poussé ladite association à agir, aujourd’hui, en signe de protestation. Sa cellule de crise créée à cet effet jouera certainement la force mobilisatrice des magistrats et de différentes composantes de la société civile à travers les régions du pays pour le soutien de la même cause : pas de mainmise sur la justice. lapresse


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Kelthoum Kennou, présidente de l'Association des Magistrats Tunisiens :

« Rien n'a changé dans la justice »
La présidente de l'Association des Magistrats Tunisiens (AMT)a indiqué dans une déclaration a Mosaïque MF que l'indépendance de la justice dérange tout pouvoir politique dans le monde et en Tunisie on ne fait pas l'exception. Cela n’empêchera pas l'ATM de poursuivre son combat pour atteindre l'indépendance de la justice. 

Kalthoum Kennou, a précisé que le pouvoir exécutif n'a pas la volonté de consacrer l'indépendance de la justice et ne cesse de trouver des excuses pour justifier le retard dans l'adoption d'un projet de loi portant sur la création de l'instance provisoire de la justice judiciaire.

L'AMT a organisé aujourd'hui un sit-in de protestation devant l'ANC pour revendiquer l'indépendance de la justice et du ministère public. 

 

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Kalthoum Kennou : «l’AMT n’a confiance en aucune initiative prise par l’actuel ministre de la justice »

 

Kalthoum Kennou, présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a déclaré, jeudi, sur les ondes de Radio Express fm, que l’AMT n’a confiance, pour le moment, en aucune initiative prise par l’actuel ministre de la justice, rappelant que sans justice indépendante au service du justiciable et du pays, il ne peut y avoir ni élections libres et transparentes, ni liberté de presse, ni libertés publiques, ni libertés individuelles.

 

Elle a fait assumer à l’Assemblée constituante (ANC) la responsabilité de détérioration de la situation de la justice dans le pays et déploré son rôle dans le rejet de la loi sur l’instance provisoire de la magistrature.

 

« Ce rejet, a-t-elle dit, est une manœuvre politicienne qui a permis à l’actuel garde des sceaux de mettre la main sur la justice au point de prendre la liberté de révoquer, sans concertation des structures élues, les juges, de promouvoir des juges connus pour leur collaboration avec l’ancienne dictature et de ne nommer aux postes clefs que les juges alignés sur ses positions comme c’est le cas des magistrats du pôle judiciaire chargé d’examiner un dossier aussi délicat tel que la corruption au temps du dictateur déchu ».

 

Kalthoum Kennou, qui était interviewée par Wassim Ben Larbi dans le cadre de la matinale Expresso, a ajouté que le sit-in que les juges vont observer, aujourd’hui, devant l’Assemblée nationale constituante (ANC) est une manifestation de protestation et non de sensibilisation et a un triple objectif.

 

Il s’agit, selon elle, de protester contre la dégradation de la situation de la justice, contre le retard qu’accuse l’adoption de la loi sur l’instance provisoire de la magistrature et contre le projet de constitution qui consacre, à ses yeux, la dépendance de la justice. « Ce projet, a-t-il-dit, ne mentionne pas l’immunité des magistrats, prévoit la nomination par l’exécutif des deux tiers des membres du futur Conseil supérieur de la magistrature et la politisation, en conséquence, des juges ». radioexpressfm

 

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 L'incompréhension s'installe entre les structures des magistrats et le ministre

http://www.leaders.com.tn/uploads/content/thumbnails_720-540/20130109103057__raoudha-kalhoum-et-bhiri.png

 

L’incompréhension semble de nouveau s’installer dans les rapports entre le ministre de la Justice et les deux structures représentatives du corps de la magistrature. L’une d’elles, en l’occurrence l’Association des magistrats tunisiens (AMT) devait d’ailleurs organiser, ce mercredi en milieu de journée, un sit in à l’Assemblée nationale constituante en signe de protestation contre « la détérioration de la situation de la magistrature et les retards accumulés pour la mise en place de l’instance provisoire censée se substituer au Conseil supérieur de la magistrature ».

 

Ce regain de crispation intervient après l’annonce faire par M. Noureddine Bhiri, selon laquelle un projet de loi « remanié » relatif à l’instance provisoire de la magistrature judiciaire était sur le point d’être de nouveau présentée à l’Assemblée. Un premier texte avait été rejeté par les députés pour des considérations de composition de l’instance, de modalités de nomination de ses membres et, surtout, de garanties d’indépendance.

 

Les éclaircissements et précisions données par le ministre, lundi dernier, lors de la séance de questions au gouvernement, n’ont visiblement pas réussi à vaincre les réserves et de l’association et du syndicat des magistrats qui, pour une fois, se retrouvent côte à côte dans la même tranchée. Comme le montrent leurs déclarations tranchées à divers médias, leurs responsables se disent d’autant plus déterminées à faire front qu’elles n’ont pas été consultées au sujet de la nouvelle mouture du texte recalé dans un premier temps.

 

La présidente de l’association, Mme Kalthoum Kennou, tout comme la présidente du syndicat, Mme Raoudha Labidi, affirment l’une et l’autre n’avoir été contactées ni par la Troïka ni par le ministère de la Justice au sujet des modifications envisagées pour le projet de loi relatif à l’Instance provisoire de la magistrature judiciaire. Or, soutiennent-elles, l’article 22 de la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics dispose que les magistrats doivent être consultés préalablement concernant tous les textes relatif à la magistrature.

 

L’une et l’autre tiennent aussi à ce que cette instance soit réellement indépendante des pouvoirs exécutif et législatif et donc, dotée d’une réelle autonomie administrative et financière.

 

L’autre point de convergence entre les deux structures représentatives est que l’une et l’autre récusent par principe toutes les décisions prises autoritairement par le ministre de la Justice depuis la mise en veilleuse « de facto » du Conseil supérieur de la magistrature, qu’il s’agisse de nomination de magistrats à des postes fonctionnels, de mouvement dans le corps de la magistrature ou, même, de révocation d’un certain nombre de juges. M. Noureddine Bhiri a beau plaider la bonne foi et assurer n’avoir agi de la sorte que pour parer au vide institutionnel. Ses propos n’ont encore pas réussi à décrisper le débat sur un sujet aussi sensible, encore moins à mettre fin au dialogue de sourds qui persiste entre les deux parties. leaders

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 04:22

http://www.amnesty.fr/sites/default/files/amnesty_logo.pngUne cour d’appel militaire tunisienne a confirmé le jugement rendu contre l’ancien conseiller auprès du président, déclaré coupable de diffamation, et l’a condamné à une peine encore plus lourde, ce qui constitue un nouveau coup porté à la liberté d’expression dans le pays depuis que le président Ben Ali a été chassé du pouvoir.

Il a aussi été privé de certains droits civiques, se voyant notamment interdire de servir dans l’armée, de travailler dans la fonction publique ou d’obtenir des distinctions de la part de l’État.

Ayoub Massoudi a été inculpé après avoir critiqué publiquement l’extradition vers la Libye de l’ex-Premier ministre libyen Al Baghdadi al Mahmoudi en juin 2012.

« Le verdict encore plus sévère prononcé contre cet homme fait clairement savoir que les autorités ont l’intention de réprimer durement les personnes critiques à leur égard, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

Ce jugement doit être annulé immédiatement, car il vise uniquement à sanctionner une personne qui a exercé son droit fondamental à la liberté d’expression.

Les juridictions militaires ne devraient jamais servir à juger des civils

Le droit à un procès équitable d’Ayoub Massoudi, tout comme son droit à la liberté d’expression, a été bafoué, a expliqué Amnesty International, puisque cet homme a été jugé devant la justice militaire tunisienne.

L’un des deux représentants de l’État qu’il a été accusé de dénigrer, le ministre tunisien de la Défense, préside également le Conseil supérieur de la magistrature militaire, organe chargé de superviser les nominations, avancements, révocations et sanctions disciplinaires des juges militaires. L’autre est le chef d’état-major des forces armées, le général Rachid Ammar. Les fonctions occupées par ces deux hommes permettent de douter sérieusement de la capacité de la justice militaire à traiter l’affaire concernant Ayoub Massoudi de façon équitable et indépendante.

Amnesty International engage également les autorités tunisiennes à annuler l’interdiction de sortie du territoire prononcée contre cet homme avant l’ouverture de son procès.

En juin 2012, Amnesty International avait indiqué que l’extradition de l’ex-Premier ministre libyen était contraire au droit international relatif aux droits humains.

« Le jugement rendu à l’encontre d’Ayoub Massoudi prouve une nouvelle fois que le gouvernement tunisien limite le cadre d’exercice de la liberté d’expression, a dit Hassiba Hadj Sahraoui.

« Les autorités doivent cesser de s’en prendre à la liberté d’expression, qui figure parmi les droits pour lesquels les Tunisiens se sont battus si courageusement lors du soulèvement qui a conduit à l’éviction de l’ancien président Ben Ali en janvier 2011.»  Hassiba Hadj Sahraoui amnesty.fr

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 03:26

La seconde mouture de la nouvelle Constitution tunisienne

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Débat ! 

 

___________________________________________________________L'article 148

Brouillon de la Constitution: équivoque à propos de l’article 148

La deuxième monture du brouillon de la Constitution suscite toujours la polémique. La dernière est venue des associations féministes qui, même si elles notent une amélioration certaine par rapport à la première version, continuent de tirer la sonnette d’alarme quant à d’éventuels dérapages. Pour ces dernières, l’article 148 est la concrétisation parfaite d’une certaine réticence à constitutionaliser, de fait, la parité parfaite entre les deux sexes.

C’est du moins ce qu’affirment l’Association de la ligue des électrices tunisiennes et l’Association tunisienne des militantes qui ont, lors d’un atelier dédié à la lecture du deuxième brouillon de la Constitution, appelé à la nécessité de constitutionnaliser les droits de la Femme.

« Il est vrai que la deuxième version a nettement évolué par rapport à la première. Des chapitres prêtant à équivoque ont été modifiés. Il y a aussi l’article 5 de cette monture de la Constitution qui est matière à satisfaction », affirme Salsabil Klibi, membre de l’Association tunisienne des lois constitutionnelles, qui revient sur les droits de la Femme, lors d’une déclaration sur Mosaïque FM.

Des satisfactions, oui, mais aussi des craintes. Toujours selon cette dernière, les craintes proviennent essentiellement de l’article 148 qui contredit tous les autres articles. « Nous avons mentionné dans l’article 5 que la Constitution concerne tous les Tunisiens et les Tunisiennes, mais dans le chapitre des droits et des libertés qui devait en être la concrétisation, on entretient le flou. On s’adresse toujours en utilisant le masculin. On se demande pourquoi dans les articles qui doivent concrétiser la parité entre les deux sexes on omet d’écrire citoyen et citoyenne alors qu’on l’a fait dans le préambule » conclut-elle. leconomistemaghrebin


____________________________________L'article 95

Le projet de Constitution sonne la fin de la Tunisie tunisienne, futur Émirat qatarien

On est qu'au premier acte de la tragédie tunisienne, celle où l'on jauge, on soupèse, on simule, on jette des leurres, on provoque et on on intimide, mais attention aux deux prochains actes, celui où Ennahdha va asseoir son pouvoir macoute et instaurer la charia et le dernier sera celui qui consacrera définitivement la perte de l'indépendance de la Tunisie.

 

C'est pourquoi elle balise le terrain au moyen d'artifices constitutionnels tel cet article 95 dans sa dernière mouture de l'avant-projet de la future Constitution, qui est déjà dans les cartons du Qatar,  qui veut légaliser les milices nahdhaouies en les dotant  des véritables  pouvoirs de police, à moins qu'il ne s'agisse d'un véritable contre-pouvoir à celui de la police nationale qui sera réduite en peau de chagrin. Forte de l'enseignement de  l'échec de Ben Ali et de sa milice défaillante dans sa protection du fait de son absence de légitimité constitutionnelle, ce qui a restreint son champ de répression.

Ennahdha, cherche par ce biais constitutionnel à créer les conditions juridiques pour sa propre pérennité en ayant en toute légalité constitutionnelle sa propre force d'intervention, ses propres tontons macoutes, pire encore sa Gestapo, dont elle est pleinement assurée de sa loyauté  et sa fidélité. Cet article est taillé sur mesure pour institutionnaliser les groupes paramilitaires d'Ennahdha avec des prérogatives qui sont à l'opposé de celles de la mission classique de la police nationale. Cette police privée mais de droit public aura pour seule mission de protéger les seuls intérêts de l'organisation fasciste et mercenariale  d'Ennahdha, dont le rôle est d'asseoir et de renforcer par la violence et la terreur l'autorité totale de la secte islamiste sur le pays.

Dans l'esprit de cet avant-projet  constitutionnel qui n'est pas qu'une simple mise à mort des libertés publiques, il jette les bases de la création d'un nouvel Emirat nahdhaouiste inféodé au Califat qatarien. Ce n'est plus l'Etat policier de Ben Ali, c'est un Emirat-bananier avec sa propre police pour assurer la sécurité des dirigeants nahdhaouistes, exerçant en toute liberté constitutionnelle des pouvoirs de sécurité intérieure et de paix publique, de police judiciaire et de renseignements généreux et d'information. Mais tout cela au seul profit d'Ennahdha.

Cet article viole tous les principes républicains du  droit inaliénable  de chaque citoyen à une protection et une sûreté égale pour tous. Insidieusement Ennadha est entrain de porter le coup de grâce aux fondements mêmes de la République tunisienne et d'éliminer progressivement tout l'héritage républicain de Bourguiba manifestant par la même occasion sa forte hostilité à la Charte Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen qui a fait de la protection policière des biens et  des personnes sans exclusive un droit inaliénable et imprescriptible, outre le détournement de la police de sa mission d'intérêt public à l'avantage d'un groupe d'individus aux dépens de la majorité des citoyens.

Ainsi avec l'adoption d'un projet aussi scélérat pour les libertés publiques et individuelles, Ennahdha aura toutes les coudées franches pour transformer le pays en camp de concentration et en maison de rééducation coranique, où seul l'arbitraire et la justice expéditive auront force de loi. Les tunisiens  qui voulaient une constitution moderne et humaine ne sont pas au bout de leur surprise, car les  petites mains incultes, traîtresses et incompétentes de l'A.N.C. ne font qu'appliquer les directives du Qatar par la voix d'Ennahdha, ils doivent tout mettre en oeuvre pour faire saper les fondements de la souveraineté nationale dont le fameux article 95 est l'atout principal qui fera basculer la Tunisie d'un Etat indépendant à une vassale qatarienne.

Aux ordres d' Ennahdha la haute représentante du Qatar en Tunisie et dont son propre projet de constitution avait reçu l'aval du Pape philonazi et philosioniste notoirs Qaradhaoui, ils procèdent habilement à créer des garde-fous institutionnels pour balayer tous les obstacles qui entravent la mise sous tutelle progressive de la Tunisie en faveur de son donneur d'ordre qatarien. Au lieu que l'on ait un accord bilatéral à l'instar du Traité de Berdo, on a imaginé un scénario pernicieux, où ce sont les tunisiens eux-mêmes à travers leurs élus d'opérette qui ont remis leur destin politique entre les mains de ce pays frère qui veut tellement de bien à la Tunisie. Il essentiel pour Ennahdha qu'elle ait toutes garanties constitutionnelles pour mener à son terme le processus de vassalisation de la Tunisie, c'est pourquoi elle se doit de disposer de sa propre force de  police pour y arriver.  Avec cette instance mortifère pour la Tunisie,  on a fait en réalité que  tracer la voie vers l'arrimage du radeau de la Méduse tunisienne au bateau Amiral de Doha.

Inscrire dans la constitution un dispositif légalisant les forces paramilitaires revient à consacrer un nouveau régime de protectorat pour la Tunisie avec des pouvoirs restreints pour les forces nationales de maintien de l'ordre et de défense de son territoire qui seront institutionnellement placées sous l'autorité hiérarchique des forces créées spécialement par Ennahdha pour veiller à la bonne intégration de la Tunisie dans le futur Califat. Quoi qu'il en soit ces sections armées de droit privé avec une délégation de service public d'essence constitutionnelle ne sont pas sans rappeler les Sections d'Assaut nazies.                                                                                                            

Elles auront pour rôle surtout de défendre les intérêts du Qatar contre les corps de police et de l'armée tunisienne dont Ennahdha doute de leur loyauté pour un projet aussi antipatriotique que dangereux pour la souveraineté nationale. . Ces milices qui feront office de force d'occupation seront composée essentiellement de recrues étrangères somaliennes, soudanaises, turques, afghanes et pakistanaises. La future constitution aura par conséquent vocation d'un nouveau traité de Bardo en pire, née de l'expression de la prétendue volonté du peuple pour la qatarisation constitutionnelle de la Tunisie. Les tunisiens ont voté démocratiquement pour faire de leur pays un nouvel Emirat qatarien, voilà le vrai sens de la révolution tunisienne. tunisie-news

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 04:32
L'affaire Fathi Dammak révéle un appareil parallèle lié à Ennahdha

 

Les liens avec Ennahdha  (2'40'' l'affaire des moutons roumains)


 

 

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''Nawaat'' soupçonne un lien entre Ennahdha et le trafic d'armes impliquant Fathi Dammak

http://www.kapitalis.com/images/stories/2013/janvier/damak_nawaat-8.jpg

Les informations publiées, aujourd'hui, par nos confrères de ''Nawaat.org'', sont graves et méritent d'être analysées, affinées et vérifiées davantage. Tant elles sont inquiétantes.

Selon nos confrères de ''Nawaat.org'' (site hors service depuis la fin de l'après-midi du mardi, sans doute temporairement!), qui ont révélé les projets de trafic d'armes et d'assassinat d'hommes d'affaires et de journalistes, dans laquelle est impliqué le promoteur immobilier Fathi Dammak, aujourd'hui en état d'arrestation, cette affaire serait un arbre qui cacherait la forêt d'un réseau encore plus important, impliquant des éléments proches, à la fois, des Ligues de protection de la révolution, du parti Ennahdha, du ministère de l'Intérieur et de celui de la Justice, et qui chercherait des financements pour s'armer et lancer d'éventuelles opérations de liquidations et d'assassinats.

Dans cette affaire, Fathi Dammak et son fils Sadok, piégés par des membres du réseau, serviraient de leurre ou de boucs-émissaires.

Belhassen, Ali, Kaïs et les autres

Selon nos confrères Houssem Hajlaoui, Malek Khadhraoui et Ramzi Bettaibi, qui ont publié le fruit de leur enquête, aujourd'hui, sur ''Nawaat.org'', sous le titre «Une affaire de trafic d'armes présumée révèle un appareil parallèle lié à Ennahdha», les deux personnes, qui apparaissent dans les fameuses vidéos impliquant l'homme d'affaire Fathi Dammak seraient liés à Ennahdha.

«Le personnage dénommé ''Belhassen'', qui avait effectué la transaction préliminaire de l'achat d'armes avec Fathi Dammak et qui avait participé à la planification d'assassinats et de kidnappings avec le même homme d'affaire, n'est autre que Belhassen Nakache, un membre actif d'Ennahdha du bureau de Yasminet, Madina Jadida, à Ben Arous, président de la délégation de la Ville Nouvelle (Madina Jadida) au sein de la municipalité de Ben Arous et fonctionnaire de la Société nationale des chemins de fer (Snct)», écrivent les confrères. Ils ajoutent: «Le personnage dénommé "Ali", qui apparait fréquemment dans les vidéos, s'appelle Ali Ferchichi. Il possède une société de services et il se déclare aussi membre d'Ennahdha. Dans une des vidéos en notre possession, (il y a) une discussion entre Ali, Belhassen, et un certain "Kais", que nous n'avons pas pu identifier, (qui) évoquent le déclenchement de l'opération par un dénommé "Kamel" qui serait selon eux un membre du parti Ennahdha. Notre source, quant à elle, nous confie qu'il s'agit d'un haut cadre du parti sans nous divulguer son identité complète. Dans la compilation suivante on voit Belhassen et Ali discutant en tant que membres et militants du parti Ennahdha.»

Des personnages interlopes qui traficotent

Les éléments présentés par nos confrères Nawaat méritent d'être analysés, affinés et vérifiés davantage, tant il est vrai que les accointances soulignées entre tous les protagonistes, si elles renvoient à l'entourage d'Ennahdha et du gouvernement, les liens méritent d'être mieux étayés par des preuves tangibles.

Mais, dans tous les cas, l'affaire est assez inquiétante, car elle met en scène des miliciens prêts à tout pour plaire à leurs bailleurs de fonds, des hommes d'affaires au passé très douteux, des enquêteurs de police pour le moins dépassés (ou embarrassés) et des apprentis James Bond qui s'espionnent les uns les autres. Et, pour ne rien arranger, des personnages interlopes qui traficotent, font des filatures et cherchent à acquérir des armes... Brrr! kapitalis


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Une affaire de trafic d’armes présumée révéle un appareil parallèle lié à Ennahdha

 

L’affaire éclate après la publication sur Nawaat de deux vidéos (les 26 et 27 décembre 2012). Des vidéos dans lesquelles on peut voir l’homme d’affaires Fathi Dammak, en compagnie de deux personnes (Belahssan et Ali), en train de négocier une transaction d’armes et mettant en place des opérations d’assassinats et de kidnappings d’hommes d’affaires, de juges, et d’autres personnalités médiatiques et politiques.

Ces publications ont eu lieu après que Fathi Dammak ait été arrêté par la brigade judiciaire d’El Gorjeni le 26 décembre 2012.

Les conclusions de deux semaines d’investigations nous ont permis d’écarter l’hypothèse d’une cellule armée dirigée par Fathi Dammak pour ouvrir la piste d’une organisation parallèle aux appareils de l’Etat, en lien avec le parti Ennahdha. Lire la suite

 

Les différents intervenants dans l'Affaire Fathi Dammak.
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Malek Khadhraoui (Nawaat): Fathi Dammak aurait été piégé ..
 
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 03:33

 A.Chahed conteste le déplacement de son émission sur la grille de programmation

La présentatrice de l’émission «Bitawkit Al-Oula», diffusée sur la première chaîne nationale ‘Al-Wataniya 1’, Amel Chahed, a consacré la première partie de son émission pour discuter de la modification de l’horaire de son émission. 

 

http://www.tuniscope.com/uploads/images/content/amel-080113-11.jpg

 

La journaliste a déclaré que son émission a été déplacée sur la grille de programmation, pour passer d’un ‘Access prime time’ où l’audience est élevée (de 19h00 à 20h00) à un temps moins attractif d’audience (de 18h20 à 19h05). L’émission a perdu 15 minutes de son temps de diffusion et est passée de quatre diffusions hebdomadaires à deux.

Amel Chahed a dénoncé cette décision qu’elle considère comme une décision unilatérale prise par la direction de la Télévision.

Il est à rappeler  que la présentatrice, Amel Chahed, a dénoncé, dans un témoignage circulant sur la toile,  les pressions exercées par des responsables du gouvernement pour annuler son émission tout en informant qu’elle a déjà reçu un message direct de la part de Houcine Jaziri, secrétaire d’État chargé de l’immigration qui lui avait conseillé à la fin d’une émission consacrée à l’immigration clandestine, de cesser de critiquer le Gouvernement et de ne plus inviter sur les plateaux télé des personnalités de l’opposition.

 

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Lotfi Abdelli : Un doigt d’honneur, deux doigts d’humour

Un doigt d’honneur, deux doigts d’humour peuvent désormais mener bien loin en Tunisie. Ces ingrédients ont en tous cas conduits le comédien et humoriste tunisien Lotfi Abdelli, jusqu’à L'Aouina, plus précisément à la direction générale des enquête de la Garde Nationale.

Lotfi Abdelli y a été en effet interrogé, ce mardi 8 janvier, dans le cadre d'une plainte déposée contre lui. Il serait ainsi suspecté d'avoir brandi, le 21 octobre lors d’une émission diffusée sur Hannibal TV, un doigt d'honneur en présence du ministre des droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, M. Samir Dilou, qui avait alors quitté le plateau en colère. 

Encore une fois, Lotfi Abdelli s’est servi des réseaux sociaux pour diffuser une vidéo dans laquelle il expose la convocation qu’il a reçue. Et dans l’après-midi de ce mardi, il a également annoncé être «rentré en bonne santé», précisant que ceux qui l’ont interrogé ont été «super gentils» avec lui.

Le comédien n'en est pourtant pas à son premier coup d'éclat, puisqu’il s’était illustré, en pleine Révolution en adressant à Zaba un «Dégage vieux clown périmé» qui a marqué les esprits. mag14.

 

 

 

 

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Lotfi Abdelli auditionné à l’Aouina pour l’affaire du "doigt bleu"

 

Il semblerait que le «doigt bleu» de Lotfi Abdelli refasse encore parler de lui. Après la brève altercation qui avait opposé ce dernier à Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice Transitionnelle, voilà à présent que le comédien est convoqué manu-militari, dans les locaux de la Brigade d'investigation de la garde nationale à l'Aouina! Une affaire que M. Dilou ne semble pas avoir digéré de sitôt...

En effet, dans une vidéo diffusée lundi 07 janvier sur le réseau social Facebook, c'est un Lotfi Abdelli à la fois amusé et stupéfait, que l'on pouvait voir exhiber la lettre de convocation, pour se présenter dans les locaux administratifs de la Brigade Centrale de la Garde Nationale afin qu'il y soit auditionné dans l'affaire qui l'avait opposé au ministre. Rien que ca...

 

 

Petit rappel des faits : Il y'a de cela un peu plus de deux mois, lors de l'émission «Bila Moujemla» diffusée tous les dimanches soir sur Hannibal Tv, Lotfi Abdelli s'est retrouvé face à face avec le ministre et en avait profité pour narguer une énième fois, le gouvernement. «Le Symbole du 14 janvier c'était « Dégage », le symbole de cette journée, c'est un doigt bleu. Nous leur avons donné un doigt bleu...» avait commencé à arguer le comédien avant que sa phrase ne soit bipée par l'émission. Une expression qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, puisque cette affaire du «doigt bleu» a carrément finit par enflammer les médias et les réseaux sociaux.

Mais le plus désolant, c'est que cette affaire risque de se prolonger face à un ministre qui ne semble guère avoir digéré les propos et le geste de Lotfi Abdelli en les qualifiant d'irrespectueux, avant de quitter précipitamment le plateau de télévision.

En tout cas une chose est sûr, dans sa dernière vidéo, Lotfi Abdelli n'aura pas perdu son sens de l'humour puisqu'il s'adresse même à Samy El Fehri, en prison depuis plus de 4 mois, et lui demande qu'est ce qu'il voudrait qu'il lui rapporte au cas où il serait incarcéré à ses cotés. Quand le ridicule ne tue pas.... .tekiano

 

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Olfa Riahi : ''Je n'ai aucune crainte de la justice''

 

 

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La condamnation de Massoudi est «un nouveau coup porté à la liberté d’expression en Tunisie», selon Amnesty International

http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN7519ayoub-massoudi0812.jpg

Une cour d’appel militaire tunisienne a confirmé le jugement rendu contre l’ancien conseiller auprès du président Ayoub Massoudi, déclaré coupable de diffamation, et l’a condamné à une peine encore plus lourde, ce qui constitue, selon un communiqué d’Amnesty International daté du 7 janvier 2013, un nouveau coup porté à la liberté d’expression dans le pays depuis que le président Ben Ali a été chassé du pouvoir.

Le 4 janvier, le tribunal, qui siège dans la capitale à Tunis, a alourdi la peine infligée en première instance à M. Massoudi, la faisant passer de quatre à 12 mois d’emprisonnement avec sursis. Il a aussi été privé de certains droits civiques, se voyant notamment interdire de servir dans l’armée, d’exercer dans la fonction publique ou d’obtenir des distinctions de la part de l’Etat. 

«Le verdict encore plus sévère prononcé contre cet homme fait clairement savoir que les autorités ont l’intention de réprimer durement les personnes critiques à leur égard», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International, ajoutant que «ce jugement doit être annulé immédiatement, car il vise uniquement à sanctionner une personne qui a exercé son droit fondamental à la liberté d’expression. Par ailleurs, les juridictions militaires ne devraient jamais servir à juger des civils».
Pour elle, «les autorités doivent cesser de s’en prendre à la liberté d’expression qui figure parmi les droits pour lesquels les Tunisiens se sont battus si courageusement lors du soulèvement qui a conduit à l’éviction de l’ancien président Ben Ali en janvier 2011».
Le droit à un procès équitable d’Ayoub Massoudi, tout comme son droit à la liberté d’expression, a été bafoué, a expliqué Amnesty International, puisque cet homme a été jugé devant la justice militaire tunisienne. 

L’organisation note, également, que l’un des deux représentants de l’Etat qu’il a été accusé de dénigrer, le ministre tunisien de la Défense, préside le Conseil supérieur de la magistrature militaire, organe chargé de superviser les nominations, avancements, révocations et sanctions disciplinaires des juges militaires. L’autre est le chef d’état-major des forces armées, le général Rachid Ammar. Les fonctions occupées par ces deux hommes permettent de douter sérieusement de la capacité de la justice militaire à traiter l’affaire contre l’ancien conseiller auprès du président de la République de façon équitable et indépendante. 
Amnesty International exhorte, également, les autorités tunisiennes à annuler l’interdiction de quitter le territoire prononcée contre cet homme avant l’ouverture de son procès. businessnews
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 04:32

Kalthoum Kennou répond à Noureddine Bhiri 

L'Association des magistrats tunisiens (AMT) sera en sit-in, ce jeudi 10 janvier 2013, devant l’Assemblée nationale constituante, selon une déclaration de sa présidente Kalthoum Kennou à Shems Fm.


Mme Kennou évoque trois raisons à ce sit-in de protestation : la dégradation de la situation des magistrats, la non-promulgation de la loi régissant l’Instance indépendante de la magistrature, la sensibilisation de l’importance qu’il y ait des normes dans la Constituante garantissant l’indépendance de la magistrature.
La présidente de l’AMT s’est dit étonnée de certaines déclarations du ministre de la Justice qui affirme que l’association lui a remis une liste de 270 magistrats à révoquer, déclarant que «l’AMT n’a jamais réclamé la révocation de magistrats», notamment sans preuves et sans procès.

 
Concernant l’amélioration de la situation des magistrats, Mme Kennou a expliqué que jusqu’à maintenant ils n’ont bénéficié d’aucune augmentation. Elle a affirmé que la majorité des magistrats ne sont pas satisfaits de leurs situations, déclarant qu’ils sont terrorisés : le ministre brandissant, chaque fois, la menace de révocation sans preuves en faisant miroiter de simples accusations.

Kalthoum Kennou a indiqué que la situation du ministère public n’a pas changé par rapport à l’ancien régime. «Il n’y a aucune preuve que les procureurs de la Républiques ne reçoivent pas des ordres du ministre», soutient-elle.

 
La présidente de l’AMT a affirmé que le ministre de la Justice interfère dans certaines affaires vu qu’il nomme leurs juges et leurs juges d‘instructions.

 
Concernant l’affaire Sami Fehri, Mme Kennou, tout en soulignant qu’elle n’était ni avec ni contre lui et qu’elle n’intervenait pas dans cette affaire, a affirmé que c’est la première fois qu’un ministre envoie une lettre à un magistrat la nuit de l’annonce du verdict pour lui signifier qu’une plainte a été déposée à son encontre. Pour elle, il s’agissait d’un moyen de pression contre ce juge qui a renoncé au dossier. Autre fait à relever, elle n’arrive pas à expliquer comment un subordonné casse l’ordre de son supérieur à la cours de Cassation qui avait ordonné la libération de Sami Fehri, rappelant que les établissements pénitentiaires sont sous la tutelle du ministère de la Justice. businessnews


 
 

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Noureddine Bhiri, ministre de la Justice : un mélange de contre vérités et de langue de bois.

 

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La neutralité de Noureddine Bhiri, ministre de la Justice est touchante. Publiquement, il déclare l'innocence du gendre de Ghannouchi, le ministre des Affaires étrangères, Bouchlaka 

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Karima Souid : avec vous monsieur Bhiri, les tunisiens ont perdu toute confiance en la justice
  

Karima Souid ,élue à l’assemblée constituante ,s’est adressée ce lundi au ministre tunisien de la justice ,le Khouanji Noureddine Bhiri ,en des termes fermes ,clairs sévères et Ô combien éloquents . 

Vous avez promis de garantir l’indépendance de la justice . On vous a donné cette chance historique mais vous l’avez ratée . Vous nous avez déçus monsieur le ministre . Les tunisiens avec vos agissements ont perdu toute confiance en la justice .

J’espérais lors de votre nomination que vous serez à la hauteur de cette lourde tâche ,mais avec l’arrogance de vos conseillers qui trainent sur les plateaux de télévision ,vous avez bafoué la confiance que je vous ai donnée et vous nous avez trahis . Vous avez instauré la justice des riches monsieur le ministre Noureddine Bhiri. tunisiefocus

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L’avocat de Olfa Riahi étale le linge sale de Rafik Bouchlaka

L’avocat de la journaliste d’investigation Olfa Riahi , qui a dévoilé l’affaire de corruptions financières et morales plus connue sous le nom de « Hadiidh al-ifk«  de Rafik Bouchlaka ,ministre des affaires étrangères et mari de Soumaya fille du guide suprême des Khoanjias , Rached Ghannouchi , est monté ce soir au créneau sur le plateau de Nessma TV et annonce que des dizaines de documents sont entre ses mains qui prouve que le compte-courant bancaire dont a fait usage le ministre a été plusieurs fois utilisé pour des affaires louches dont le lavage d’un linge sale du ministre facturée en bon et due forme .

Absattar Ben Fraj  tunisiefocus

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Débat autour des derniers scandales de la Justice islamiste dans la nouvelle Tunisie

 
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 18:14

Le match Ghannouchi-Caïd Essebsi-Hammami by Captain 5obza

 

Notre confrère Thameur Zoghlami, inventeur du personnage de dessin animé Captain 5obza, vient de mettre en ligne un vidéo-clip, ''5obza Style'', préfigurant une campagne électorale opposant Rached Ghannouchi, Béji Caïd Essebsi et Hamma Hammami. Voir le vidéo-clip.

Le choix des leaders d'Ennahdha, parti au pouvoir, de Nida Tounes et du Front populaire n'est pas fortuit, puisque ces trois partis sont donnés, par les sondages, en tête des intentions de vote.

Captain 5hobza, personnage créé au lendemain de la révolution, allie le sarcasme à l'humour et brosse un tableau décalé de la vie politique tunisienne. kapitalis

 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:37

الأسد يقترح حلا سياسيا ويصف المعارضة بأنهم " دمى في يد الغرب"

 

حدد الرئيس السوري بشار الأسد ملامح لعملية سياسية مقترحة لإنهاء النزاع في بلاده واصفا في الوقت نفسه المسلحين الذين يريدون إطاحته عن السلطة بأنهم "إرهابيون" و"دمى" في يد الغرب.

 

وطرح الأسد في خطاب نادر، هو الأول منذ سبعة اشهر، حلا سياسيا للأزمة التي تعصف بسوريا داعيا إلى مؤتمر للمصالحة مع من لم "يخونوا" سوريا يعقبه تشكيل حكومة جديدة وإصدار عفو.

وأضاف الأسد في خطابه الذي ألقاه في دار الأوبرا بوسط العاصمة دمشق أن مبادرته لحل الأزمة تتضمن مراحل عدة، أولها التزام الدول المعنية وقف تمويل تسليح المعارضة، يلي ذلك وقف الجيش للعمليات العسكرية مع الاحتفاظ بحق الرد إن تعرض للهجوم، وإيجاد آلية للتأكد من إمكانية ضبط الحدود.

وفي المرحلة الثانية تتم الدعوة لعقد مؤتمر يعمل على الوصول إلى ميثاق وطني يتمسك بسيادة سوريا ووحدة أراضيها ويرسم المستقبل الدستوري لها، ثم يعرض الميثاق الوطني للاستفتاء الشعبي، وتشكل حكومة وطنية موسعة، ويصاغ دستور جديد يطرح للاستفتاء ثم تنظيم انتخابات.

وفي المرحلة الثالثة والأخيرة تشكل حكومة جديدة وفقا للدستور وتجري مصالحة وطنية ويعلن العفو العام، يلي ذلك العمل على إعادة الإعمار.

وترجع آخر تصريحات الأسد العلنية السابقة بشأن الأزمة إلى نوفمبر / تشرين الثاني الماضي عندما قال في مقابلة مع التلفزيون الروسي إنه سوف يعيش ويموت في سوريا.

ومنذ ذلك الحين سيطر مسلحو المعارضة على مساحات من الأراضي شمالي سوريا، وشكلوا مجلس قيادة شامل نال اعتراف الولايات المتحدة والاتحاد الأوروبي.

لكن جهود المعارضة للسيطرة على المزيد من الأراضي داخل المدن الرئيسية وحولها، بما في ذلك العاصمة، واجهت مقاومة صلبة من القوات النظامية وكذلك ازدياد شدة الغارات الجوية المدمرة. bbc.co.uk/arabic

 

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Pour sa première apparition depuis des mois, le président syrien a proposé un plan de sortie de crise sous conditions, mais refuse tout dialogue avec les rebelles, des «esclaves» et des «terroristes» armés par «l'étranger».

Il n’était pas apparu en public depuis sept mois, depuis son dernier discours public le 3 juin devant le Parlement. Bachar al-Assad a resurgi dimanche matin sur la scène de la Maison de la culture et des arts dans le centre de Damas, prononçant un discours devant des centaines de personnes évidement enthousiastes, qui ont scandé «par notre âme et par notre sang, nous nous sacrifierons pour toi».

Derrière lui s’affichait un immense drapeau syrien composé d’une multitude de visages. A la fin de son discours d’environ une heure, la foule s’est jetée sur le président qui, souriant, a serré la mains de ses partisans.

Son apparition était donc attendu, son allocution retransmise par la télévision officielle était sans surprise, Assad refusant de quitter le pouvoir et proposant une solution politique dont on voit mal comment elle pourrait voir le jour.

Assad a bien sûr nié que le conflit meurtrier en Syrie opposait son régime à l’opposition, mais la Syrie à ses ennemis, qui souhaitent, selon lui, la partition du pays. Le président propose «une conférence de dialogue national, auquel participeront toutes les parties», a-t-il poursuivi. Cette conférence devra rédiger une «Charte nationale» qui sera soumise à référendum, tandis qu’un nouveau Parlement et un nouveau gouvernement émergeront des urnes.

Toute transition doit «se faire selon les termes de la Constitution», a-t-il insisté, en faisant référence à des élections. Samedi le quotidien libanais pro-syrien Al-Akhbar affirmait que Assad voulait présenter un plan de sortie de crise stipulant qu’il pouvait être candidat à sa propre succession en 2014.

Mais ce dialogue, a-t-il précisé dimanche, ne s’ouvrira qu’à plusieurs conditions. «Les pays impliqués doivent s’engager à arrêter de financer l’armement et les hommes armés doivent arrêter les opérations terroristes. Nos forces cesseront ensuite immédiatement les opérations militaires, tout en conservant le droit de répliquer», a-t-il affirmé. Et ce n’est qu’après ces étapes, que se tiendra «une conférence de dialogue national, auquel participeront toutes les parties», a-t-il poursuivi.

Si ce dialogue ne s’est pas ouvert jusqu’à présent, «ce n’est pas parce que nous ne voulons pas d’une solution politique, mais parce que nous n’avons pas trouvé de partenaire», a-t-il ajouté. «Pouvons-nous dialoguer avec des gangs qui prennent leurs ordres de l’étranger? (…) Nous dialoguons avec les maîtres, pas avec les esclaves», a encore lancé Assad qui affirme combattre des «terroristes» proches d’Al-Qaïda financés et armés par l’étranger.

«Voulez-vous que nous dialoguions avec des marionnettes de l’Occident, qui les a fabriquées et écrit leurs discours? Il vaut mieux discuter avec l’original, pas avec des gens qui jouent un rôle sur les planches de la scène internationale», a-t-il poursuivi.

Critiquant le terme de «révolution» utilisé par ses opposants, il a appelé à «une révolution du peuple, pas une révolution importée de l’étranger, pour le bien du peuple et non contre ses intérêts». «Est-ce une révolution et sont-ils des révolutionnaires? C’est une bande de criminels», a-t-il encore estimé, faisant référence aux combattants rebelles qui ont chassé ses troupes de larges zones du nord et de l’est du pays.

L’opposition a aussitôt rejeté ce plan, dont aucune échéance n’est précisée, accusant le chef d’Etat de vouloir choisir ses interlocuteurs et de chercher à se maintenir au pouvoir. Berlin et Londres ont aussi rejeté la proposition de Assad, jugée non crédible, la diplomatie britannique réclamant de nouveau le départ du tyran syrien.

60 000 morts

Assad est aujourd’hui à la tête d’un pays plongé dans une guerre civile où, selon l’ONU, crimes de guerre et crimes contre l’humanité se multiplient. Après 21 mois de violences ayant fait selon les Nations Unis plus de 60.000 morts, les troupes du régime ont été chassées de larges zones du nord et de l’est du pays. L’armée tente désormais de conserver un axe allant du sud jusqu’au pays alaouite sur la côte ouest, en passant par Damas, estiment des experts.

Affirmant faire face à un «complot» mené par l’étranger, Assad semble déterminé à poursuivre sa répression sanglante, et mobilise chaque jour ses troupes, son artillerie et l’aviation, son principal atout, pour tenter de venir à bout des rebelles.

Sur le terrain, bombardements et combats entre soldats et insurgés ne connaissaient aucun répit, et les morts se comptent chaque jour par dizaines, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

En Turquie voisine, le déploiement des premiers missiles Patriot a débuté à Incirlik (sud-est), sur la base aérienne turque de l’Otan. Il s’agit d’une mesure «purement défensive», ont insisté Ankara et l’alliance atlantique, qui a exclu une intervention dans le conflit syrien. http://www.liberation.fr/monde

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 08:47

Au 6ième minute, Martyr du pain    

يا شهيد الخبزة - امال الحمروني
Amel Hamrouni - Mazel fik elkhir امال الحمروني - مازال فيك الخير

 
Ouyoun el kalam عيون الكلام  (Cheik Imam)

 

 
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 06:43

Olfa Riahi frappée d'une interdiction de quitter le territoire tunisien

 


 

 La blogueuse tunisienne Olfa Riahi qui avait accusé le ministre des affaires étrangères Rafik Abdessalem de  se livrer à des parties fines à l'hôtel Sheraton Tunis au frais de l'Etat, est interdite de quitter le territoire. L'interdiction a été lancée par  le juge d’instruction du 12ème Bureau au Tribunal de première instance de Tunis, sur la base d'une plainte pour diffamation déposée par Rafik Abdessalem .

Le Ministre des Affaires Étrangères Tunisien qui est aussi le gendre du patron du parti islamiste d'Ennahdha dit avoir diligenté aussi ses avocats londoniens pour d'éventuelles poursuites contre des médias européens ayant colporté de fausses informations le mettant en cause . Rafik Abdessalem dit vouloir invoquer la présomption d'innocence comme ligne de défense. 

Pour Olfa Riahi, ce qu'on appelle désormais l'affaire du Sheratongate tourne au vinaigre. Olfa est accusée de diffuser de fausses informations, de se baser sur des documents obtenus illégalement et de ne pas disposer de preuves matérielles suffisantes pour fonder ses accusations .

Vendredi la blogueuse tunisienne a été confrontée à l'un des avocats de Rafik Abdessalem. En pleurs, elle implorais la dame soupçonnée de coucheries avec le ministre de divulguer sa relation au grand public. En l'absence de preuves valables, la blogueuse jouait sa dernière carte en vue de pencher la balance en sa faveur.

Voici en arabe le détail des accusations dont elle fait l'objet: 

*نشر النميمة

*الإساءة إلى الغير عبر الشبكة العمومية للاتصلات

*إذاعة مضامين مكاتيب هي لغيرها دون ترخيص لصاحبها الأصلي

*نسبة أمور غير حقيقية لموظف دون الإدلاء بما يفيد ذلك

*إحالة معطيات شخصية بغاية الإضرار بالمعني بالأمر

*تحقيق فائدة أو منفعة لنفسها أو لغيرها ونشر أخبار زائفة من شأنها تعكير صفو النظام العام

 blogs.mediapart.fr


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 Ettakattol soutient Olfa Riahi dans son combat

 

http://www.tunisienumerique.com/wp-content/uploads/olfa8.jpg

Le porte-parole du parti Ettakatol Mohamed Bennour considère que l’interdiction de voyager à l’encontre de la blogueuse Olfa Riahi constitue une atteinte à la liberté d’expression et contraire aux droits de l’Homme.

Il a appelé toutes les composantes de la société civile à se mobiliser pour annuler cette décision.

Beau geste de la part d’Ettakattol, qui contraste avec le mutisme du CpR, dont, pourtant, la bloggeuse déclare être très proche.

 L’histoire n’est, finalement, qu’un éternel recommencement, après ce qui s’est passé avec Ayoub Massoudi qui semble avoir été « lâché » par son parti !  tunisienumerique

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 Les guignols quittent Nesma

 

 

اة "نسمة" ستفتقد من هنا فصاعدا إلى واحد من برامجها المفاتيح و هو برنامج "القلابس"

خبر نشره "اسكندر خليل"، صاحب و باعث فكرة "القلابس"، " على صفحته الرسمية على الشبكة الإجتماعية "الفيسبوك"

اسكندر خليل التونسي الأصل و القاطن بباريس الفرنسية وضح في نص انسحابه معية فكرته من نسمة، أنه يحترم نبيل قروي و قناة نسمة و أنه حر و لا يستطيع أن يكون غير ذلك

مؤكدا أن وجود القلابس في الإعلام هو أحد المؤشرات القوية لدى الغرب لتحديد وجود الديمقراطية من عدمه و لعله أحد أهم أشكال حرية التعبير دون منازع و التي ظهرت في شكلها السياسي بعد الثورة في تونس


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Par Skander Abiir Khelîl 

 « C’est la fin d’une aventure exaltante avec NesmaTV.

Par égard à Nesma TV et à Nabil Karoui, j’annonce publiquement mon retrait de cette chaine de télévision dans le même esprit avec lequel j’ai voulu la rejoindre il y a quelque temps, c’est-à-dire discrètement, sans sarcasme et sans amertume. Je laisse tout tomber et je me retire parce que je suis incapable de me standardiser selon les nouvelles normes de la liberté d’expression, encore moins de me laisser entrainer dans les méandres des règlements de comptes occultes. Pour moi, la liberté est bien plus précieuse que l’argent ou la gloire chimérique.

 
Je remercie Nesma d’avoir adopté le concept des guignols et j’exprime toute ma gratitude a tous ceux qui ont rendu ce projet réalisable : les partenaires comme les auteurs, les techniciens et les artistes. Je ne les citerai pas tous pour ne pas en oublier un.
Dans le monde occidental, l’existence des guignols dans l’univers médiatique est l’un des plus importants indices indiquant la santé démocratique d’un pays et son degré de liberté. L’essence des guignols, ce n’est pas seulement pour faire rire. Pour cela, il y a les humoristes et les clowns. Les guignols, c’est surtout un usage et un apprentissage de la liberté, une désacralisation du politique, de l’idéologique et du religieux. C’est l’art de tourner en dérision les politiciens qui prennent leurs peuples pour des cons.

 
C’est en cela que le retour des guignols en Tunisie, après l’échec que j’ai essuyé sous la dictature, a été considéré par l’opinion publique tunisienne et par les observateurs étrangers comme le début d’une ère nouvelle, l’ère de la liberté d’expression et de la démocratie. Je m’aperçois bien malheureusement que pour certains, la liberté d’expression a des limites. Aussi, je préfère m’éclipser que de m’incliner devant les nouvelles idoles. 

 
La page est donc tournée. Reste le respect que je dois à l’ami Nabil Karoui et à tous ceux qui ont collaboré de près ou de loin à cette belle aventure. Et bien plus important encore que tout cela, le respect de soi-même. » http://mayfootekchay

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Nessma TV poursuit sa décente aux enferts

 

 

http://news.tunistribune.com/sites/default/files/styles/large/public/field/image/guignols.jpg

Nous venons d’apprendre que le père des guignols du Maghreb (EL KALABES), le franco-tunisien,Skander Khélil, a décidé de se retirer des « Guignols de l'info » de Canal +, version maghrébine, diffusée sur la chaîne Nessma TV. Nous savions déjà que rien ne va plus entre la direction de la chaîne et le producteur tunisien qui vit en France. Les téléspectateurs tunisiens ont d’ailleurs remarqué, depuis un mois, que les guignols n’étaient plus aussi « épicés » qu’auparavant, ce qui les a conduits à les zapper pour suivre plutôt les guignols de la chaîne concurrente Ettounsiya TV, de Sami Fehri.

L’entrepreneur Franco-tunisien, l’a annoncé tard dans la nuit sur sa page Facebook : « J’annonce publiquement mon retrait de chaîne de télévision dans le même esprit avec lequel j’ai voulu la rejoindre il y a quelque temps, c’est-à-dire discrètement, sans sarcasme et sans amertume. Je laisse tout tomber et je me retire parce que je suis incapable de me standardiser selon les nouvelles normes de la liberté d’expression, encore moins de me laisser entrainer dans les méandres des règlements de comptes occultes. Pour moi, la liberté est bien plus précieuse que l’argent ou la gloire chimérique

« Dans le monde occidental, l’existence des guignols dans l’univers médiatique est l’un des plus importants indices indiquant la santé démocratique d’un pays et son degré de liberté. L’essence des guignols, ce n’est pas seulement pour faire rire. Pour cela, il y a les humoristes et les clowns. Les guignols, c’est surtout un usage et un apprentissage de la liberté, une désacralisation du politique, de l’idéologique et du religieux. C’est l’art de tourner en dérision les politiciens…»

LA FIN D’UNE AVENTURE AVEC NESSMA TV

C’est la deuxième défection après la démission du présentateur Elyès Gharbi la semaine dernière. A ce rythme, il ne restera pas grand monde des vedettes des émissions phares qui ont fait la célébrité et le succès de cette chaîne de télévision.  Que s’est-il donc passé pour que Nessma TV opère un tel revirement au prix de sa crédibilité et de son audience ?

Des pressions politiques du gouvernement islamiste ou un excès de zèle de Nabil Karoui pour obtenir des faveurs comme au temps de Ben Ali ? Nous le saurons dans les prochains jours, si les principaux protagonistes de cette affaire se décident à faire des révélations. C’est-à-dire M.Nabil Karoui et M. Skander Khélil.

Rappelons que le premier avait déjà subi des pressions et même des menaces lorsqu’il a décidé de diffuser le film Persépolis, ce qui lui a d’ailleurs attiré la sympathie de plusieurs capitales européennes et le soutien de plusieurs ONG ; et que le second a été le précurseur des Guignols dans le monde arabe, avec une expérience qui n’a pas duré longtemps en Tunisie sous le régime de Ben Ali. http://news.tunistribune.com/?q=node/113

 

 

 

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